Journal Où il est question de machines libérées

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juin
2023

Salut les gens et les autres,

dans le cadre de la préparation de mes dépêches estivales, je suis tombée sur cette nouvelle de Clifford D. Simak (1904 – 1988) Escarmouche (1950, traduction en français 1966) dont je pense que ce passage devrait vous intéresser (et ça m’a bien amusée pour tout dire). Dans la nouvelle, l’interface « homme-machine » si je puis dire est la machine à écrire qui écrit donc ce qui suit :

Une machine à coudre ayant pris conscience de son identité vraie et de la place qu’elle occupe dans l’univers a manifesté ce matin son indépendance en se promenant librement dans les rues de cette ville prétendue libre.
Un humain a tenté s’emparer d’elle dans l’intention de la restituer à son « propriétaire » dont elle était considérée comme le bien. Comme cette machine a déjoué ses efforts, l’humain a prévenu la rédaction d’un journal, lançant délibérément par cette initiative toutes les forces humaines de la ville sur les traces d’une machine libérée, qui n’avait commis aucun crime, aucun délit, sinon celui d’exercer les prérogatives d’une entité douée de libre arbitre.

On ne parlera pas de ça dans mes dépêches estivales et il faut que j’y retourne, j’ai encore environ 70 cm de livres à lire (et il y en a un ou deux sur lesquels je n’arrive pas à remettre la main, on est mal barrés). A priori elles devraient assez vous intéresser, mais j’aurais dû y penser plus tôt que mi-mai.

Maintenant, imaginons que votre ordinateur vous sorte ça de lui-même, vous réagiriez comment ? Vous avez trois heures.

PS : j’ai perdu un temps fou à essayer de scanner, photographier et ocriser pour devoir tout retaper (livre de poche, papier jauni, etc.).

PPS : c’est tiré de Histoires de machines, la grande anthologie de la science-fiction, Le Livre de poche, 1974, ISBN : 2-253-00609-2, si vous voulez tout savoir.

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