Sexy Beast

Posté par  . Modéré par Manuel Menal.
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30
août
2002
Cinema
Hésitant entre comédie et polar noir, Sexy Beast devrait ravir ceux qui ont aimé Snatch ou Face, deux de ses compatriotes britanniques.
Retraité -- ou plutôt retiré du "métier" -- en Espagne, Gal, un ancien gangster, goûte à une existence paisible entre sa femme, ex-star de porno, un couple d'amis, sa piscine et quelques indigènes. Hélas, son passé le rattrape quand Don Logan, un ancien "collègue", vient lui annoncer qui le veut pour un gros coup...
Don Logan est un personnage terrifiant, dont le seul nom suffit à glacer de terreur les quatre expatriés. Gal replongera-t-il ?

À noter l'impressionnante interprétation de Ben Kingsley en Don Logan -- très loin du personnage de Gandhi qui l'avait fait connaître il y a 20 ans. Un méchant réussi, dans le genre Brick Top (Snatch) ou Harry la hache (Arnaques, crimes et botanique).

À voir en VO absolument.

Daredevil

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
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22
mar.
2003
Cinema
Basé sur la célèbre BD américaine, Daredevil raconte l'histoire de Matt Murdock, un homme qui a perdu la vue dans un accident mais dont les autres sens (l'ouïe, le toucher, le goût et l'odorat) sont hyper-dévelopés Avocat le jour et super-héros la nuit, il décide de lutter contre le crime organisé de New York.

Kiki, la petite sorcière

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Modéré par Nÿco.
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15
avr.
2004
Cinema
Kiki a 13 ans, elle est apprentie sorcière. Pour parfaire sa formation elle doit quitter sa famille pendant un an et s'installer dans une grande ville, afin de mettre ses pouvoirs magiques au service des gens.

Mais Kiki n'est pas très douée en magie, elle se passionne surtout pour le vol à cheval sur son balai. Qu'à cela ne tienne, elle va monter un service de livraison de colis à travers la ville.

Kiki est accompagnée de Jiji, son chat noir qui parle (seule Kiki peut le comprendre) et dont les mimiques en font un personnage incontournable. Kiki est loin d'être l'héroïne parfaite ; en fait elle ressemble à n'importe quelle fille de son âge, hormis le fait qu'elle vole sur un balais. Surtout, elle n'a pas la prétention de dominer son entourage d'une quelconque supériorité. Ici, pas de concours où il le seul but serait de gagner plus de points que le concurrent, pas de jeu débile où il faut poursuivre des boules en balais volant.

Une histoire simple, la magie banalisée se fond dans le décor (les gens ne semblent pas surpris de voir Kiki voler) rendent ce film incroyablement crédible. Le réalisateur n'est autre que le grand Hayao Miyazaki connu également pour « Princesse Mononoke », « le Voyage de Chihiro » et « Laputa, le Château dans le Ciel ». Le film est sorti au Japon en 1989 et est apparu dans nos salles obscures seulement le 31 mars dernier.

Ce film rafraîchissant ravira petits et grands.

American Gangster

Posté par  . Modéré par Pascal Terjan.
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23
nov.
2007
Culture
American Gangster, de Ridley Scott, prend place dans le New York des années 1970, avec Denzel Washington dans le rôle du chauffeur d’un parrain de Harlem qui, à sa mort, devient discrètement le plus puissant des barons de la drogue à l’insu de tous, y compris les siciliens et les flics ripoux.

Parallèlement à son histoire est comptée celle d’un flic incorruptible interprété par Russell Crowe qui après s’être mis à dos tous ses collègues pour son excès d’honnêteté, se voit mis à la tête d’une nouvelle brigade de lutte contre les stupéfiants, constituée d'incorruptibles et visant à stopper les gros poissons du marché de la drogue.

On retrouve une trame déjà utilisée dans Les Infiltrés de Martin Scorsese où les activités professionnelles des 2 héros sont narrées en parallèle et parsemées de divers épisodes de leur vie privée. On voit tout au long du film leur histoire se rapprocher à coups d’erreurs pour l’un et de bons coups pour l’autre, pour une confrontation finale inévitable.

J’ai adoré ce film et y ai tout de suite trouvé un air de Les Infiltrés (auquel j’avais un peu moins accroché tout de même). Contrairement aux Infiltrés qui s’écoulait de 1970 à nos jours, celui ci reste dans les seventies et on repense de temps à autres forcément aux vieilles séries américaines des années 80 avec leurs voitures rectangulaires, leurs styles vestimentaires bien à eux, les armes à feu à barillets, tout ceci dans une ambiance parfois glauque, merci aux scènes décrivant le monde tournant autour de l'héroîne et du trafic de drogue.

Bref, je le recommande à tous, c’est 2h30 de bonheur !

Ou est passé Opencodex ?

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
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12
déc.
2000
Audiovisuel
Opencodex qui avait lancé un contest (avec 50000 US$ à la clef) pour créer un codec GPL de compression video voulu aussi bon que le divx ;) sinon mieux, ne bougeait plus beaucoup depuis le 5 Octobre (cf: cache google), et pire, depuis quelques semaines plus rien. Au debut de la semaine l'op de Opencodex explique sur /. que Opencodex n'est pas mort et qu'il vas même bientôt réapparaitre avec tout plein de nouveautées... et voilà qu'aujourd'hui le site ne parle plus (mais plus du tout) de codec vidéo...

Quelqu'un a t'il des infos sur ce prometteur projet ?

Note du modérateur: Il est vrai que le monde du libre a vraiment besoin d'un codec libre de vidéo afin qu'on puisse enfin bénéficier de ce monde merveilleux du "streaming".

Tomb Raider

Posté par  . Modéré par oliv.
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27
juin
2001
Cinema
Je reviens de l'avant première au méga CGR de Clara (près de Perpignan).

Tomb Raider est un film sans surprise, puisqu'on connaît aussi bien l'histoire que les personnages. Mais il tient ses promesses et va jusqu'à reprendre des scènes animées du jeu. De superbes effets spéciaux rendent cette adaptation d'un grand classique du jeu vidéo vers le cinéma au rang des meilleures (à mon avis bien meilleure que Mario Bross, Street Fighter ou Mortal Kombat.) Angelina Jolie reprend tout le charme de Lara, comme son tempérament bagarreur. A voir, sauf si vous n'avez pas aimé le jeu.

Et Maintenant, Mesdames et Messieurs !

Posté par  . Modéré par Brice Favre.
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5
juin
2002
Cinema
And Now Ladies and Gentlemen



Voici le dernier opus de Claude Lelouch. Après le très jubilatoire "Une pour toutes", en l'an 2000, il a voulu jouer sur un tout autre tableau, plus dramatique, celui-ci.


La femme est triste

La femme, c'est Patricia Kaas ! Comme signalée dans le générique de début, c'est sa première apparition en tant qu'actrice. On ne met pas beaucoup de temps à s'apercevoir que le début est probant.

Kaas chanteuse (la demoiselle qui chante le Blues), donne l'image d'une femme à qui les épreuves de la vie ont marqué les traits du visage. Dès les premières scènes du films, cette tristesse profonde se dégage de son visage et on veut la plaindre...



Une voix électrisante

Le film est bercé par la voix de cette femme triste. Tantôt swinguante, tantôt intimiste. Dans tous les cas, la voix de Patricia est chargée d'intense émotion qui servira à nous conduire dans ce film.

Au début du film elle chante dans une petite formation et on comprendra vite la raison de sa tristesse, qui la fera partir vers d'autres horizons.



Le Gentleman CambrioCoeur

Parallèlement, Jeremy Irons, plein d'allure et de classe, campe le rôle d'un invétéré voleur, spécialisé dans le luxe de la joaillerie. Au détour d'une bijouterie, cet Arsène Lupin ira même voler le coeur d'une bellissime dame (jouée par Alessandra Martines)

Lui non plus n'est pas très heureux et ressentira fort ce besoin de se retrouver seul



Deux solitudes : la mer et le désert !

Voilà le point commun de ces deux personnages une forme de solitude, à la fois mentale ou psychologique que physique et organique. Les deux veulent s'echapper d'une réalité qui ne leur a pas souri. L'une fuit par manque d'amour et l'autre, c'est l'amour qu'il fuit. Pour l'un ce sera l'immensité angoissante de la mer, et pour l'autre, le silence méditatif du désert !



Même la caméra a des émotions

Dans les tableaux dépeignant nos personnages, on voit que même la caméra de Lelouch s'amuse à nous créer cette ambiance qui nous met en empathie avec les acteurs. Les jeux de la lumière et des couleurs, tantôt saturées, tantôt absentes, nous aspirent complètement dans l'histoire.



Que se passe-t-il quand deux solitudes différentes et tellement ressemblantes à la fois, se rencontrent ?! Allez voir ce film qui est
surprenant, doux et profond. Attention, il est très lent ! Il ne s'agit pas d'un film d'action. Et même si elle chante souvent, la Belle Dame du piano-bar, ce n'est pas une comédie musicale, mais bel et bien un drame, mis en musique !

A la sortie du film, ce sera avec peine que vous résisterez à l'envie d'acheter la bande originale du film (Vas-y, va, va, va ! Va trouver
bonheur chez ton disquaire ! Les chansons sont vraiment, vraiment très belles, parce que chantées par Patricia Kaas !)

Insomnia - Christopher Nolan

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
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4
nov.
2002
Cinema
Insomnia confirme le talent de réalisateur du jeune réalisateur anglais : Christopher Nolan.
Will Dormer (Al Pacino) est un flic médiatique. Il arrive, avec son coéquipier, dans une petite ville d'Alaska pour tenter de résoudre le meurtre d'une adolescente. Au cours d'une chasse au tueur, il tue par accident son coéquipier, et devant l'urgence de la situation, s'arrange pour faire porter le chapeau au meurtrier.

Equilibrium

Posté par  . Modéré par Benoît Sibaud.
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31
juil.
2003
Cinema
Equilibrium s’annonçait comme le Matrix « alternatif », mais à force de puiser dans les autres films d’anticipation, il ne sera pas la bonne surprise espérée.

Car Equilibrium manque cruellement d’originalité. Finalement, il s‘inspire moins de Matrix que de deux autres films assez anciens : Farenheit 451 (excellent, de Truffaut) et 1984 (pas trop mal).

L’action se passe après une guerre atomique, la civilisation ayant été quasiment anéantie. Les survivants ont créé une société unifiée, dirigée par « Père », qui s’adresse à une population hébétée sur des écrans géants (bref, Big Brother). Et pour éviter qu’une guerre se reproduise, les émotions ont été bannies. Chacun est obligé de s’administrer une drogue qui permet d’inhiber ses émotions. Toute forme d’art est également illégale et détruite (au lance-flammes, exactement comme dans « Farenheit 451 »). Les contrevenants sont arrêtés et exécutés (détruits par les flammes, et cette forme d’anéantissement fait penser à « L’âge de cristal »). Le héros interprété par Christian Bale est une sorte de policier d’élite, qui finira par se rebeller, se rendant compte que cette société, qui voulait éradiquer tout esprit belliqueux, est devenue une autre forme de facisme.

Film d'animation 3D libre !

Posté par  . Modéré par Nÿco.
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24
mai
2005
Audiovisuel
La Blender Foundation, menée par Ton Roosendale, lance un projet plus qu'intéressant. Sous le nom de « Orange Project » se cache la réalisation d'un court-métrage d'animation à base de logiciels libres, en particulier Blender. La finalité de l'opération est un DVD (avec Making-Of, et surtout, les fichiers et programmes utilisés pour la création !), une vidéo téléchargeable sur le net et surtout... partir à l'assaut des festivals de court-métrage (le festival de Cannes est même mentionné dans la présentation !).

Le film se fera grâce à une communauté d'artistes et de développeurs à travers le monde.

Après une année 2004 plus que chargée en développement de Blender, la fondation ne pouvait pas se reposer sur ses lauriers. Ce nouveau challenge sera donc l'occasion de tester la viabilité professionnelle du logiciel. Une équipe de 6 personnes, la "core team" (rémunérée et basée à Amsterdam), dirigera le projet.

Les inscriptions pour participer au projet se feront à partir du 15 juin.

Journal Notre monde

Posté par  . Licence CC By‑SA.
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25
mar.
2013

Notre monde de Thomas Lacoste est sorti le 13 mars.

C'est un film d'entretiens, didactique, pas loin du pensum, dans lequel 35 personnes (universitaires) causent, en 9 chapitres, de l'état du monde et filent quelques billes en guise de solutions. La forme un peu raide, l'idée était sans doute de faire un film-outil, en faisant suivre les séances d'un débat.

Il y a un très gros souci de montage, comme dans Solutions locales pour un désordre_global, le film de (…)

Scary Movie

Posté par  . Modéré par I P.
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24
oct.
2000
Humour
J'arrive un quart d'heure avant le début de la séance, ça commence bien.
Le Gaumont est plein, et compte tenu de la date et de l'heure (Samedi 1h00) il n'y a que des jeunes plutôt ... joyeux.
Des petites animations égayent l'attente (des types déguisés en tueur de Scream poursuivent des jeunes filles dans tout le cinema), et après avoir remarqué leurs techniques pour se frayer un chemin dans la foule, je me retrouve rapidement à être le premier à rentrer dans la salle.

L'ambiance est bonne, tout le monde crie, chante et rigole. Pas de bande-annonce, le film commence tout de suite. Première scène, première blagues, premiers éclats de rire généraux. Carmen Electra reprend ici le rôle de Drew Barrymore dans Scream, et l'auto-dérision est omniprésente ("J'aime bien savoir qui je mate", suivi d'un plan sur le tueur avec Playboy dans les mains...). Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai senti que je n'allais vraiment pas m'ennuyer pendant ces deux heures...

Le scenario est un peu plus élaboré que ce que je pensais: c'est en fait un mélange des scenarii de "Scream" et de "Souviens-toi l'été dernier". Certaines scènes reprennent le même deroulement que celles des films originaux, tout en changeant bien sûr les dialogues ("Mais non papa je n'ai pas crié... -Ha bon? Ca doit être le crack que je viens de fumer"). Le reste du film est parsemé de référence à Matrix, Projet Blair Witch, 6eme Sens, Usual Suspect...

Un des points forts est (tout est relatif) de montrer le tueur comme étant ridicule: il tombe tout le temps, raconte des blagues ridicules, se fait des amis parmi ses victimes, se drogue, etc.
Le nombre de gags est incalculable, il n'y a vraiment aucune longueur et j'ai vu des gens s'étouffer de rire (j'en faisait partie).

Evidemment, pour apprécier le film il faut être un minimum décoincé car je vous avoue que le niveau général de l'humour tond le gazon... Avoir vu Scream et Souviens-toi est je pense nécéssaire pour bien apprécier le tout.

Pour ma part je suis sur que Scary Movie va devenir culte pour notre génération tellement il est gigantesque. Je le conseille à tout ceux qui veulent passer un bon moment ou ceux qui ont un petit coup de blues, c'est radical!
Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant ri...

Un crime au paradis

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
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12
mar.
2001
Cinema
On aurait pu s'attendre à un film marrant, avec un sujet délicat en tache de fond, mais c'est pas le cas du tout. Certe l'humour est parfois au rendez vous, mais le sujet du meutre est effleuré, il n'y a pas de réelle reflexion.
Ce n'est pas ennuyeux, mais on aurait pu avoir droit à plus intéressant.

Audition

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Fabien Penso.
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5
mar.
2002
Cinema

Audition est un film japonais Takashi Miike qui sort demain.



C'est l'histoire d'un homme de 42 ans, Aoyama qui vit avec son fils depuis la mort de sa femme. Sur les conseils de celui-ci, 7 ans après ce décès, il décide de chercher une femme pour se remarier. Il organise donc casting de film et tombe amoureux d'une des candidates. Je vous laisse découvrir la suite.



Lors de l'avant première de ce soir, un certain nombre de gens sont sortis lors d'une scène d'acuponcture et de massage des chevilles avec un accessoire inhabituel. Conseil perso: si vous voulez comprendre le film, restez jusqu'à la fin.



PS: Il n'y a pas de limite d'age, mais je vous déconseille d'y emmener vos enfants...

Les sentiers de la perdition

Posté par  . Modéré par orebokech.
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11
sept.
2002
Cinema
Trois ans après American beauty, Sam Mendès revient avec un film qui, si il semble très différent, se rapproche finalement de son premier long métrage.


Chicago, pendant la grande Dépression. Michael Sullivan (Tom Hanks) est un homme silencieux, un père aimant et un tueur de la mafia redoutable. Il est également le fils spirituel de John Rooney (Paul Newman), le patron de l'Organisation. Un statut que jalouse férocement Rooney Junior au point de commettre l'irréparable : s'attaquer à la famille Sullivan.


Déjà avec American beauty, le réalisateur s'intéressait aux rapports familiaux et en décortiquait les dysfonctionnements. Là, encore, il met en parallèle les liens du sang, finalement plus fort que les liens sentimentaux. John Rooney défendra son odieux fils contre tous, malgré l'affection qu'il porte à Sullivan.


Un film certes académique mais qui réserve de magnifiques plans parfaitement cadrés et maitrisés. On retrouve cette ambiance noire des films de gangsters comme les Incorruptibles. On se laisse prendre par cette vengeance implaccable et on admire les trois rôles titrez : Tom Hanks, qui joue finalement bien les (faux ?) méchants, Paul Newman impeccable, et Jude Law masquant sa beauté derrière un faciès inquiétant...