Le règne du feu

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Manuel Menal.
Étiquettes :
0
26
août
2002
Cinema
Le règne du Feu est le dernier film de Rob Bowman, sorti mercredi dernier sur vos écrans.
On y retrouve Matthew McConaughey et Christian Bale, le premier dans le rôle d'un militaire américain, et l'autre dans le rôle d'un chef de communauté anglais.

L'histoire en quelques mots :
De nos jours, à Londres, des travaux d'aménagements du métro ouvrent une cavité qui se trouve être l'antre d'un dragon (ayant plusieurs milliards d'années). Celui ci s'échappe, tue les ouvriers ne laissant qu'un orphelin, Quinn.
On le retrouve 10 ans après, à la tête d'une communauté qui tente de survivre face aux dragons qui ont totalement colonisé la surface du globe.
Et voila, un jour, qu'arrive Van Zane, un américain à la tête d'une petite armée, qui prétend que l'on peut erradiquer les dragons ...

Effectivement, dans ce film, il y a beaucoup de feu, et de cendres.
On y apprend que les dragons sont la cause de l'extermination des dinosaures et qu'ils sont capable de dormir très très très longtemps (puisque ils sont encore vivant en l'an 2000).
Ce film fait vaguement penser à Mad-Max, et nous montre (une fois encore), que même si s'occuper d'une communauté dans des conditions précaires c'est bien, il faut parfois prendre les armes et s'en aller à la guerre comme un bon ptit soldat !

Personnellement, je n'ai pas trouvé les effets speciaux transcendants (c'est pourtant l'interet unique du film) : on voit beaucoup de feu, beaucoup de flammes, mais a part dans 2 ou trois plans, les dragons ne sont que des silhouettes. Le scénario est, comme il se doit, aussi creux et tiré par les cheveux que dans tout bon nanar de SF bon marché repris par Hollywood.

Bref, allez le voir pour vous faire votre propre opinion, après cette critique, vous ne pouvez craindre qu'une seule chose, c'est de l'apprécier.

"L'Adversaire" de Nicole Garcia

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
Étiquettes :
0
23
août
2002
Cinema
Excellent film de Nicole Garcia, peut-être son meilleur, L'adversaire plonge dés les premières minutes le spectateur dans un état d'angoisse ultime.

Tiré du livre d'Emmanuel Carrère du même nom, Nicole Garcia a su rendre en deux heures 18 ans de mensonges. Car L'Adversaire, c'est l'histoire de ce mythomane,Jean-Claude Romand, qui s'est fait passer pendant 18 ans pour un éminent médecin de l'OMS. Le 9 janvier 1993, il tue sa femme, ses deux enfants et ses parents, avant de tenter de se suicider.

Le livre d'Emmanuel Carrère, s'il éclaire sur la véritable personnalité du meurtrier (l'auteur l'a rencontré en prison à plusieurs reprises et narre l'enfance de Romand) est un véritable document. Tandis que le film de Garcia, se concentre sur le "dimanche blanc" et la dernière année de Romand avant les meurtres.
Sensible, touchant, violent, ce film est une angoisse de 2 h 09.


Sortie en salle le 28 août

La sirène rouge

Posté par  (site web personnel) . Modéré par DAGAN Alexandre.
Étiquettes :
0
21
août
2002
Cinema
Vous avez de l'argent à perdre ?
Vous êtes adepte du second degré et voulez voir un film navrant ?
Vous n'avez pas de cerveau ?

Allez voir 'La sirène rouge' !!!
Un film terrible, avec Jean Marc Barr.
Un film européen, malheureusement, où tout est tellement nul qu'on en rit. Les acteurs européens qui parlent anglais comme des pieds (en VO). Des personnages stéréotypés. Des dialogues laborieux.

Une histoire inintéressante ... Mais je vais tout de meme vous présenter l'intrigue :
Une petite fille s'enfuit de chez elle et va à la police pour dénoncer sa mère, femme riche et puissante, en tant que meurtrière sadique. Par malchance, la police ne peut rien pour elle et elle s'enfuit encore (pourchassée par les tueurs de sa moman). Et là, miracle, elle tombe sur un mercenaire faisant partie d'une organisation para-militaire, ayant des remors pour avoir tué un enfant. Le reste est une course poursuite entre les différents protagonistes de l'histoire.

Ah oui, en générique d'ouverture, y a du Rammstein (Die Sonne).
Le reste en est a pleurer (de rire?) tellement c'est nul.

Georges Lucas passe à Gnu/Linux

Posté par  . Modéré par Benoît Sibaud.
Étiquettes :
0
24
juil.
2002
Cinema
Les studios ILM (Industrial Light and Magic) qui permettent à Georges Lucas de faire, entre autres, les effets spéciaux de la Guerre des Etoiles, viennent de passer leur parc de machines vers des serveurs Pentium 4 sous GNU/Linux pour remplacer leurs machines RISC sous UNIX.

Note du modérateur : je rajoute deux liens sur des dépêches précédentes.

Lagaan

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Manuel Menal.
Étiquettes :
0
1
juil.
2002
Cinema
Vous aimez le sport et vous aimez le cinéma ...
Je vous propose donc d'aller voir pendant 3h40 ce merveilleux film indien : Lagaan.

L'histoire en quelques mots :
Dans un royaume au centre de l'Inde, les (méchants) anglais soumettent à un terrible impôt (le lagaan) les pauvres paysans des villages de la province ... Cet impot, qui s'applique sur les récoltes (de blé, riz, etc ...), est écrasant pour les villageois, surtout que depuis deux ans, la sécheresse sévit ...
Or, voici que l'administrateur anglais propose un curieux accord aux villageois : si, lors d'un match de cricket, une équipe composée de villageois peut battre une équipe de soldats britaniques, alors l'impôt ne sera pas perçu pendant trois ans. Au contraire, si ils perdent, les villageois doivent payer 3 fois plus d'impôt.

Bon, alors, ce film il faut le prendre au second degré. Les méchants sont tres méchants, petits, mesquins etc. etc. etc. Les gentils sont tres gentils. On a bien sûr une belle histoire d'amour, entre le héros et sa copine, et le tout est pétri de bons sentiments (idéaux de justice, d'égalité, fraternité etc. etc. etc.)
De plus, c'est une comédie musicale (avec des scène de danse et de chants aux moments clés de l'action).
Que du bonheur donc !

Attention également à la durée du film : 3h40 (sans entracte). Soyez motivés.

La salle était comble (ce qui est normal vu la diffusion restreinte de ce film). Personnellement, j'ai passé un très bon moment.

Avalon, le DVD

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
Étiquettes :
0
1
juil.
2002
Cinema
Je viens de recevoir (après pas mal de temps d'attente) le DVD d'Avalon, un film superbe, qui parle de réalité virtuelle avec immersion totale du sujet (ici dans le jeu Avalon, jeu de guerre) d'une manière totalement différente de Matrix. J'ai aimé les deux, mais Avalon est d'une beauté et d'une profondeur, plein de mystères et de signes cachés, avec des acteurs très bons et une musique de Kenji Kawai incroyable tant elle colle au sujet.
Pour le DVD, commandé sur BanzaiAnime.com, il est cheap : pas de bonus, juste le film en polonais sous-titré anglais. Par contre il est multizones (au moins 2 et 3). En contrepartie le site est superbe, avec des bonus et des forums.

(Le site du film ne semble plus marcher, et je ne retrouve pas BanzaiAnime, mais ma connection actuelle délire)

L'âge de glace

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Pascal Terjan.
Étiquettes :
0
29
juin
2002
Cinema
Un mammouth, un aï-aï et un smilodon, voilà les héros de ce film d'animation.
Alors que tous les animaux migrent vers le sud pour fuire les glaces, ces trois là (plus un stupide écureuil à dents de sabre qui est sans doute l'anti-héros le plus hilarant du monde de l'animation) partent vers le nord.
Chacun a des raisons très personnelles de le faire, mais ils se retrouvent tous unis bien malgré eux pour sauver un bébé humain.
Evidemment la morale finale est là, mais pendant tout le film, c'est le délire qui prime, disputant la vedette à la qualité incroyable des graphismes. Dessins animés "classiques" pour les paysages, animation 3D pour les personnages, le mélange est impressionnant et laisse rêveur quant aux productions à venir (regardez les progrès depuis Toy Story).
L'âge de glace réussit à être un film destiné à tous. Les plus jeunes riront pour les gags visuels quand les plus âgés noteront plutôt l'humour des répliques et des allusions.

Dur de trouver un défaut à ce long métrage à part une durée un peu .... courte (1h20) et un site qui nécessite du flash et du quicktime.

Lilo & Stitch, le dernier Disney

Posté par  . Modéré par Amaury.
Étiquettes :
0
25
juin
2002
Cinema
Le dernier Disney (Lilo & Stitch) est sorti. Comme de bien entendu, j'ai été très inspiré par le titre, et suis donc allé le voir.
Lilo est une jeune hawaienne d'une huitaine d'année, qui ne s'installe pas dans le MBR (ndm: huh ?), et qui ne sait pas charger les secteurs de boot (même avant le 1024ème cylindre);
quant à stitch, c'est un extraterrestre detructeur nihiliste (enfin, aussi destructeur et nihiliste que l'on peut l'être en bossant chez Disney), qui se fait passer pour un chien aux yeux de Lilo, pour éviter les méchants -enfin, les gentils, enfin, je sais plus trop-.

Bref, ce film à autant à voir avec notre LILO préféré que Titanic avait à voir avec ma tante Annique... Néanmoins, il s'agit d'un Disney typique, sans grande nouveauté, la recette académique des Disney y est respectée dans les moindres détails et le résultat parait très sympatique quand on vient juste de voir Blade II, mais, ne mérite sans doute pas le détour pour autant, sauf si vous vous sentez vraiment une âme d'enfant (ou si une âme d'enfant vous tire le pantalon en hurlant à la mort pour le voir, mais, là, c'est une autre histoire)

Scooby-Doo aime Linux !

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
Étiquettes :
0
23
juin
2002
Audiovisuel
L'industrie du cinéma et plus particulièrement les studios d'effets spéciaux continuent d'adopter et d'utiliser du libre.
Ainsi, après par exemple les Harry Potter, Dr. Dolittle 2, The Grinch, La Planète des Singes, c'est Scooby-Doo qui sort prochainement en France qui s'est mis au libre.
Ce sont Linux et Film GIMP qui ont été entre autres utilisés.

Et Maintenant, Mesdames et Messieurs !

Posté par  . Modéré par Brice Favre.
Étiquettes :
0
5
juin
2002
Cinema
And Now Ladies and Gentlemen



Voici le dernier opus de Claude Lelouch. Après le très jubilatoire "Une pour toutes", en l'an 2000, il a voulu jouer sur un tout autre tableau, plus dramatique, celui-ci.


La femme est triste

La femme, c'est Patricia Kaas ! Comme signalée dans le générique de début, c'est sa première apparition en tant qu'actrice. On ne met pas beaucoup de temps à s'apercevoir que le début est probant.

Kaas chanteuse (la demoiselle qui chante le Blues), donne l'image d'une femme à qui les épreuves de la vie ont marqué les traits du visage. Dès les premières scènes du films, cette tristesse profonde se dégage de son visage et on veut la plaindre...



Une voix électrisante

Le film est bercé par la voix de cette femme triste. Tantôt swinguante, tantôt intimiste. Dans tous les cas, la voix de Patricia est chargée d'intense émotion qui servira à nous conduire dans ce film.

Au début du film elle chante dans une petite formation et on comprendra vite la raison de sa tristesse, qui la fera partir vers d'autres horizons.



Le Gentleman CambrioCoeur

Parallèlement, Jeremy Irons, plein d'allure et de classe, campe le rôle d'un invétéré voleur, spécialisé dans le luxe de la joaillerie. Au détour d'une bijouterie, cet Arsène Lupin ira même voler le coeur d'une bellissime dame (jouée par Alessandra Martines)

Lui non plus n'est pas très heureux et ressentira fort ce besoin de se retrouver seul



Deux solitudes : la mer et le désert !

Voilà le point commun de ces deux personnages une forme de solitude, à la fois mentale ou psychologique que physique et organique. Les deux veulent s'echapper d'une réalité qui ne leur a pas souri. L'une fuit par manque d'amour et l'autre, c'est l'amour qu'il fuit. Pour l'un ce sera l'immensité angoissante de la mer, et pour l'autre, le silence méditatif du désert !



Même la caméra a des émotions

Dans les tableaux dépeignant nos personnages, on voit que même la caméra de Lelouch s'amuse à nous créer cette ambiance qui nous met en empathie avec les acteurs. Les jeux de la lumière et des couleurs, tantôt saturées, tantôt absentes, nous aspirent complètement dans l'histoire.



Que se passe-t-il quand deux solitudes différentes et tellement ressemblantes à la fois, se rencontrent ?! Allez voir ce film qui est
surprenant, doux et profond. Attention, il est très lent ! Il ne s'agit pas d'un film d'action. Et même si elle chante souvent, la Belle Dame du piano-bar, ce n'est pas une comédie musicale, mais bel et bien un drame, mis en musique !

A la sortie du film, ce sera avec peine que vous résisterez à l'envie d'acheter la bande originale du film (Vas-y, va, va, va ! Va trouver
bonheur chez ton disquaire ! Les chansons sont vraiment, vraiment très belles, parce que chantées par Patricia Kaas !)

Irreversible

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Pascal Terjan.
Étiquettes :
0
30
mai
2002
Cinema
Irreversible a déjà beaucoup fait parler de lui, et ce même avant sa sortie.
Une caméra sans cesse en mouvement, une scène de meurtre horriblement réelle, une scène de viol crue à l'extrême, autant d'éléments qui font de ce film un film faussement scandaleux.
En effet suffit-il de montrer enfin ce qui est dit et sous-entendu dans le moindre journal télévisé pour être un film scandaleux qu'il faut interdire ?
Non car à mon sens ce film est bien plus que ces quelques plans difficiles.
Etant filmé dans un ordre chonologique inverse (à la Memento), il permet de se rendre compte que ce qui peut sembler important à l'instant t-1 est en fait futile au vu de l'instant t, ou inversement.
Comme le dit le premier personnage apparaissant à l'écran, le temps détruit tout, alors profitez à chaque instant de ce que vous vivez, et sans regret.

PS : par contre, pour bien saisir le message du film, ne partez pas en cours de séance !

Star Wars episode II : l'attaque des clones

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
Étiquettes :
0
21
mai
2002
Cinema
Cette courte revue est spoiler-free.

En tant que très grand fan de la première heure, et donc de la première trilogie, décu par episode I, c'est fébrilement que j'attendais episode II pour savoir si je devais considérer Star Wars comme une seule ou une double trilogie. Après visionnage, l'espoir revient...
Tout d'abord Lucas, malgré ses déclarations fracassantes comme quoi les fans qui critiquaient episode I n'étaient pas des vrais fans et qu'il ne changerait rien à ses plans sous la pression populaire, a changé son fusil d'épaule et a largement tenu compte de ce qui a été dit (heureusement !). Exit donc les personnages ineptes (Jar Jar a un role microscopique en temps, même si important en conséquences), exit l'humour troupier (pets d'extra-terrestres) pour revenir à un humour plus sarcastique mais en quantité bien moindre.
De plus, un énorme clin d'oeil aux fans est fait en intégrant le chasseur de primes Fett dans un rôle majeur, ainsi que son magnifique vaisseau, le Slave 1, qui est le premier à faire la jonction entre les deux trilogies.
Le gros point fort du film est le visuel: c'est époustouflant et très réussi. Ils ont donné un visuel nouveau au film en gardant un esprit Star Wars. Pour moi cet aspect du film est irréprochable. Scénaristiquement, il est aussi très au-dessus d'épisode I, même si on a quelques incohérences temporelles majeures. La fin du film est un mélange de délire visuel, de rève de fan enfin réalisé (combat de Jedis à grande échelle), et de second degré (le tout dernier combat au sabre).
Le plus gros point noir pour moi vient du jeu d'acteur. Même si globalement c'est acceptable pour un Star Wars (Hayden Christensen est assez bon dans son rôle d'Anakin, et évite globalement la "Léonardisation boys-bandesque" ;) ), certains moments outrepassent allègrement les limites du ridicules (mort d'un personnage clef, Amidala qui sort de son évanouissement en un dixième de seconde). Et c'est tout le paradoxal du film: d'un coté des effets visuels de synthèse à couper le souffle, et à coté une direction d'acteurs baclée. Lucas devrait passer la main et laisser quelqu'un d'autre diriger episode III (comme c'était le cas pour les episodes V et VI), pour se contenter de diriger l'aspect visuel de son film. D'autant que tout se jouera sur cet ultime épisode ou tout sera enfin dévoilé.

Globalement on a donc un bon Star Wars, sans être le meilleur. Si vous n'aimez pas Star Wars à la base, pas de miracle, vous détesterez celui-la. Sinon allez-y et soyez indulgent sur le scénario et les acteurs.

The Majestic

Posté par  . Modéré par Benoît Sibaud.
Étiquettes :
0
18
mai
2002
Cinema
The Majestic


Voici un film qui est à l'affiche depuis quelques jours déjà. Et bien qu'il y a de super méga énormes productions qui sortent (le côté obscur de la force), je vous convie à aller voir ce film !

Du temps de la chasse aux sorcières, période peu glorieuse des Etats-Unis, un certain Peter Appleton, campé ici par un excellent Jim Carrey - qui n'est pas sans nous rappeler son rôle dans The Truman Show, cinéaste de son état, se voit
accusé d'un impardonable crime : le communisme !!! :-)

Des circonstances vont faire qu'à la suite d'un accident, il perdra la mémoire et se retrouvera dans un village où tous croient reconnaître en lui un dés héros de la guerre mondiale !

Sur cet énorme malentendu, le film peut alors vraiment commencer ! On y voit successivement les aspirations des personnes différentes : le besoin d'avoir un héros auquel toute une population s'identifie, le père qui retrouve son fils et
qui par là, reprend goût à la vie... Et bien entendu, dans tout cela, un amnésique qui essaie de s'accrocher à cette vie qu'on lui présente, pour se retrouver.

Magnifiquement joué par tous les acteurs, ce film est aussi un hommage au vieux cinéma (vous savez, celui d'avant le son ! :-) ).

A des moments du film, dans la glorification du (ou des) héros de la libération, on a peur de voir un film plein de chauvinisme et de patriotisme étatsunien comme Hollywood sait si bien en faire. Mais avec le recul, on se rend compte qu'il y a juste ce qu'il faut pour que le film nous communique une intense émotion qui n'a rien de licencieuse.

Et même si le film est dans cette lugubre ambiance de maccarthysme, il ne caricature pas le communisme (ce n'est pas le sujet du film).

J'ai beaucoup aimé ce film car il y est question de belles idées (la liberté de pensée), mais aussi de fortes émotions (ça n'est pas interdit, ça non plus !). Je vous invite vivement à le voir.

Au fait, j'allais oublier une chose vachement importante : La bande son est tout simplement somptueuse ! Des mélodies de jazz bluesy, à un boogie bastringue décoiffant, je pense que je vais me la procurer à la première Fnac que je croise ! :-)

Close the World, Open the N3xt

Posté par  . Modéré par orebokech.
Étiquettes :
0
3
mai
2002
Cinema
Connaissez-vous "Lain" ? Les phrases "Open the world" et "Close the n3xt" ne vous disent rien ?
Alors il est temps de profter de la version française de ce que tout le monde s'acord à qualifier d'OVNI télévisuel !

"Lain" est une série d'animation japonaise de Yoshitoshi Abe, qui, au cours des 13 épisodes qu'elle compte, vous entraînera dans une histoire passionnante.

Quel lien avec linuxfr.org ?
L'informatique.
Le sujet principal des aventures de Lain, l'héroïne de la série éponyme, est la recherche de cette barrière entre le monde réel, et le monde du réseau informatique mondial, le "Wired".

Tout ceux qui se sont demandé un jour si une conscience pouvait émerger de l'inter-connexion des réseaux, si Internet n'était une évolution de l'humanité, ou encore si l'informatique n'était pas une couche supérieure de la réalité, seront envoûtés par cette série.

Cette série, diffusé cette été sur CANAL+, est disponible en 4 DVDs.
C'est l'éditeur belge Dynamic Visions qui les traduit (3 parus à ce jour en France, le 4ème est pour Septembre), bien qu'ils ne soient pas aussi riches en bonus que la version japonaise (éditée par Pioneer).

Une série que tout geek ou nerd se doit d'avoir vu !

Et 3 Zéros !

Posté par  . Modéré par Pascal Terjan.
Étiquettes :
0
2
mai
2002
Cinema
La coupe du monde approchant, voilà un film qui a peut-être voulu exploiter l'effervescence de l'évènement. Et pour ce faire, pas mal de moyens ont été rassemblés (pas des moindres) : Des pointures cinématographiques comme les 2 Gérard (Lanvin & Darmon), Samuel Le Bihan...

Ce film qui est résolument sur le ton de la comédie, se moque volontiers de tout ce qui peut y avoir de sordide autour du monde du football (les magouilles financières, le star system, et plein d'autres filouteries). En sortant du film, on se demande si ça se passe réellement comme ça en vrai - ce qui serait effarant, ma foi !

Cependant, le film n'est pas là pour dégouter du foot les amateurs. Et il est suffisamment accessible pour que même ceux qui n'aiment pas le football passent un bon moment.

La prestation de Darmon en agent vereux est flamboyante. Cet homme est vraiment bon, même dans la flibusterie. Gerard Lanvin - qu'on venait déjà de voir avec délectation dans Le Boulet - nous fait encore un show d'une époustouflante conviction. Il a vraiment de la prestance, de la classe quoi ! On y voit aussi Samuel Le Bihan dans le rôle d'un looser (ex-taulard) qui veut être l'agent d'un petit prodige du ballon (Loran Deutsch), mais qui a de la peine à jouer dans la cour des grands !

Le film est un bon film de détente. Il n'est pas du tout hostile au monde du football même s'il pointe les déviances qu'on y trouve. Vous pouvez aller le voir (Mais j'ai quand-même préféré le Boulet, dans les dernières comédies que j'ai vues).

Espérons que les vrais joueurs de foot, les vrais Bleus, eux nous feront vibrer pour de vrai comme il y a 4 ans !