coid a écrit 395 commentaires

  • # Réfléchis pas, hurle avec les loups.

    Posté par  . En réponse au journal Critique de Damsel in Distress. Évalué à 4.

    .

  • [^] # Re: La presse canniveau du web

    Posté par  . En réponse au journal Les dangers du Wifi enfin prouvés !. Évalué à 4.

    “Encore un siècle de journalisme et tous les mots pueront !”
    — Friedrich Nietzsche (1882)

  • [^] # Re: bépo

    Posté par  . En réponse au message Dvorak ou Dvorak-fr depuis un clavier qwerty. Évalué à 1.

    Le projet bépo offre des outils de personnalisation de la disposition.

  • # Ça manque de forks, ou pas…

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Mageia 3. Évalué à 5. Dernière modification le 20 mai 2013 à 20:44.

    Toutes les équipes, depuis les plus techniques (sysadmin, paquetage, QA) jusqu'aux plus proches des utilisateurs (forums, marketing) en passant par la documentation, les traductions, le web, sont à la recherche de volontaires !

    Comme des centaines d’autres distributions… À quand la factorisation des efforts ?

    Quand je vois combien les logiciels open source sont en manque de contributeurs, et qu’il existe des centaines de distributions avec des tas de contributeurs dont les efforts seraient mieux investis s’ils contribuaient à autre chose : LibreOffice, Inkscape, Scribus, etc.

    Bien sûr, chacun est libre, mais cette dispersion m’effare et me désespère, surtout quand je vois la pauvreté de moyens de beaucoup de logiciels finaux.

    Par exemple, Mageia a un super site web comparé à ceux de LibreOffice, de Scribus, etc. Pourtant ce n’est qu’une distribution parmi des centaines. Et toutes utilisent pourtant LibreOffice, Scribus, Inkscape, etc.

    À croire que l’administration du système Linux, c’est plus important par exemple qu’une suite bureautique.

    Ça ne cessera jamais de m’étonner. :)

  • [^] # Re: Comme les trolls changent....

    Posté par  . En réponse au journal Un nouveau format de paquets pour Ubuntu. Évalué à 0.

    Chez Canonical il semble faire tout de manière assez unilatéral, sans chercher à fédérer, rassembler les forces et consulter les autres pour tenter de faire un truc commun.

    Comme si tous les forkeurs de distribs avaient jamais eu l’intention de factoriser quoi que ce soit.

  • [^] # Re: Conservatisme

    Posté par  . En réponse à la dépêche Debian : Épisode VII. Évalué à 2. Dernière modification le 05 mai 2013 à 11:20.

    Toujours le même problème :
    — l’OS Linux est décentralisé en multiples distributions,
    — mais chaque distribution trouve bon de centraliser l’écosystème logiciel.

    Logique.

    Tu connais sûrement, mais peut-être pas d’autres :
    https://plus.google.com/109922199462633401279/posts/HgdeFDfRzNe

    Ça doit être dur de suivre tous les logiciels.

  • [^] # Re: Droit naturel

    Posté par  . En réponse à la dépêche Libertarianisme et propriété intellectuelle, une traduction. Évalué à 3.

    Tu peux me rappeler où j'ai écrit ça s'il-te-plaît? Je n'arrive pas à retrouver le message moi-même.

    Tu ne l’as pas écrit.
    Mon “vous” s’adressait aux défenseurs du droit naturel en général.

    Sur Wikilibéral, je lis, notamment dans la conception libertarienne :
    « le droit naturel apparaît comme une éthique objective et universelle »
    « le droit naturel, censé participer d’un ordre moral objectif »
    « la loi naturelle ne devrait pas s’opposer à l’éthique personnelle, car les valeurs fondées sur elle sont universelles, communes à tous les hommes, et sont censées entrer d’emblée dans l’échelle des valeurs subjectives de toute personne dotée de sens moral. »

    Et on trouve ce genre de propos ailleurs.

    Ici par exemple:
    http://www.toupie.org/Dictionnaire/Droit_naturel.htm
    « Le droit naturel […] est considéré comme inné et inaltérable, universellement valable même lorsqu'il n'existe aucun moyen concret de le faire respecter.  »

    Etc.

  • [^] # Re: Droit naturel

    Posté par  . En réponse à la dépêche Libertarianisme et propriété intellectuelle, une traduction. Évalué à 2. Dernière modification le 22 avril 2013 à 10:11.

    On ne peut pas tout définir

    Entre ne pas tout définir et ne rien définir, il y a quand même un vaste panel de nuances possibles. Où est-il, ce commencement d’étude de la nature humaine ? Y a-t-il seulement même une ébauche de celle-ci selon les libertariens ?

    Vous dites : le droit naturel est basé sur la nature de l’homme, il transcende les sociétés et les époques, etc. Puis vous nous dites : bon, on ne va quand même pas s’embêter à définir la nature humaine, vous êtes donc priés de croire que ce droit naturel est comme on vous dit qu’il est.

    Où est la raison là-dedans ?
    Comment voulez-vous qu’on ne croit pas à un argument rhétorique ?

    Et puis, si, en opposition aux “constructivistes” (je reprends votre terminologie), vous croyiez vraiment à l’émergence d’un ordre “naturel”, il n’est vraiment pas besoin de faire de la politique, il va émerger tout seul. Si vous devez faire de la politique pour le faire exister, c’est aussi du constructivisme, ne vous en déplaise, certes, à moindre degré. (Enfin, là, je m’adresse aux moins libéraux d’entre vous, à ceux qui croit en la nécessité d’un État minimal policier.)

  • [^] # Re: Droit naturel

    Posté par  . En réponse à la dépêche Libertarianisme et propriété intellectuelle, une traduction. Évalué à 9.

    On peut toujours dire que telle ou telle notion est une "invention humaine" et partant, qu'elle est pure convention. Cette critique qui se veut définitive se contredit elle-même, en bonne logique, si elle veut dire que "si toute notion est une invention humaine et partant conventionnelle, aucune notion n'a de validité".

    Faudrait arrêter de me faire dire ce que je ne dis pas.

    Je dis que tout droit est un droit “positif”. L’épithète “naturel”, c’est un leurre que certains emploient pour tenter de faire croire que leur conception du droit est objective, parce qu’ils veulent définir, eux et eux-seuls, ce que doit être le droit, prétextant connaître la nature de l’homme mieux que tout le monde. Bref, c’est de la rhétorique.

    Vous partez du principe qu’on peut établir un droit à partir de la nature de l’homme. Outre le fait que cette nature de l’homme reste à définir, il faudrait encore démontrer que le droit le meilleur se base sur cette nature et que c’est même possible de tirer un droit quelconque de la supposée nature humaine. Le faites-vous ? Non, vous ne démontrez rien de tout ça, vous ne définissez même pas ce qu’est la nature humaine, et vous vous contentez de dégoiser de grands discours sur l’État et la propriété. OSEF.

    Par ailleurs, à mon avis, c’est une erreur de vouloir bâtir le droit sur une prétendue nature humaine. Si les anciens singes avait agi de la sorte, seraient-ils devenus des hommes ?

    La liberté l’emporte sur la nature.
    La nature se moque du droit.

  • [^] # Re: Droit naturel

    Posté par  . En réponse à la dépêche Libertarianisme et propriété intellectuelle, une traduction. Évalué à 4. Dernière modification le 20 avril 2013 à 14:31.

    D'ailleurs, les habitants de la Terr sont incapables de se mettre d'accord sur sa forme — certains la croient plate, d'autre ronde, et que sais-je encore — ce qui prouve bien que la Terre n'exite pas!

    Ridicule. La Terre est un objet physique mesurable qui n’a pas besoin de l’homme pour exister. Le droit, c’est un concept.

    Ce n'est pas parcequ'on a des difficultés à définir clairement une chose qu'elle n'existe pas

    Je n’ai pas dit que ça n’existait pas, j’ai dit que ce n’était pas fondamentalement différent du droit positif et que le concept de nature était invoqué à des fins rhétoriques. Apprends à lire.

  • # Droit naturel

    Posté par  . En réponse à la dépêche Libertarianisme et propriété intellectuelle, une traduction. Évalué à 5.

    Le droit “naturel” n’est pas fondamentalement différent du droit “positif”. Ce ne sont que des conceptions humaines visant extraire l’homme d’un monde de conflits, en essayant de les réguler. Mais l’adjectif “naturel” apposé à “droit” n’est qu’un argument rhétorique visant à affirmer qu’il existe un droit préexistant à la pensée de l’homme. C’est juste un argument d’autorité pour faire taire l’adversaire. D’ailleurs, les défenseurs du droit naturel sont incapables de se mettre d’accord ce qu’il peut être, ce prouve bien qu’il ne s’agit que d’un moyen rhétorique de défendre ses préjugés.

    Sur des assises aussi peu solides, pas étonnant que les positions soient ensuite diverses.

  • [^] # Re: catholique

    Posté par  . En réponse au journal Nouvelle planète auto-hébergement. Évalué à 8.

    Ce n'est ni Les cathos ni La droite qui a manifesté, certains cathos et certains dinosaures partouzeurs de drouate peut etre mais pourquoi generaliser ? Toi qui refuse justement assez souvant les amalgames c'est quand ça t'arrage.

    L’Église catholique, apostolique et romaine (pour citer son nom complet, car les orthodoxes se disent eux aussi catholiques) milite contre le mariage pour tous. Le nouveau pape s’est tout de suite opposé au mariage gay, bien que ce ne soit pas son affaire. Les cathos de gauche, c’est une petite minorité.

    Le nouveau pape a cité Léon Bloy : « Celui qui ne prie pas le Seigneur prie le diable ».
    On sent tout de suite que les athées seront les cibles de toute la hargne de l’Église, mais, bon, ce n’est pas nouveau. On saura le leur rendre.

  • # 7. Moralité…

    Posté par  . En réponse au journal Blagues et sexisme. Évalué à 8.

    Moralité : la stupidité triomphe et tout le monde est écœuré.
    Beaucoup de bruit pour pire que rien.

  • [^] # Re: Masculinisme

    Posté par  . En réponse au journal [Attention, journal bookmark ET féministe] Tiens, prends ça, tu le mérites !. Évalué à 0.

    Comment tu prouves qu'un homme a désiré ou pas un enfant?

    Il suffit que l’homme entame une procédure d’abandon, signée, abandonnant par là tout droit et tout devoir vis-à-vis de l’enfant.

  • [^] # Re: Notre communauté est malade ?

    Posté par  . En réponse au journal [Attention, journal bookmark ET féministe] Tiens, prends ça, tu le mérites !. Évalué à 2.

    le patriarcat est un système, tout le monde y participe volontairement ou pas

    Ça pique les yeux quand même de lire ça.
    Ça me fait penser aux délires psychiatriques. Vous êtes comme ci et comme ça, et si vous ne croyez pas ce qu’on vous dit, c’est parce que vous refoulez. Mais nous, et seulement nous, nous voyons plus loin que vous.

    Bref, il y a ceux qui savent et les refoulés. Merci pour la leçon.

  • [^] # Re: Machinisme

    Posté par  . En réponse au journal [Attention, journal bookmark ET féministe] Tiens, prends ça, tu le mérites !. Évalué à 3.

  • [^] # Re: J'ai pas tout lu mais il y a quand même un truc qui me gène ...

    Posté par  . En réponse au journal [Attention, journal bookmark ET féministe] Tiens, prends ça, tu le mérites !. Évalué à -1.

    Et surtout, la force (physique, je suppose que c'est ce que tu veux dire) est-elle vraiment le fondement de la domination? (indice: tu peux lire là-dessus les travaux de F. Héritier).

    Tu peux en dire plus, s’il te plaît ?

    Moi je crois que nous vivons sur la même Terre, que nous sommes faits pour nous rencontrer, nous comprendre, nous aimer corps et/ou âme et nous engueuler, de la même façon que des femmes peuvent être en désaccord entre elles, ou que des hommes peuvent s'apprécier, et que bien plus de choses nous rapprochent qu'elles ne nous séparent.

    Pitié ! Pas de téléologie ! ;)

  • [^] # Re: En plein dans le sujet

    Posté par  . En réponse au journal [Attention, journal bookmark ET féministe] Tiens, prends ça, tu le mérites !. Évalué à 3. Dernière modification le 20 mars 2013 à 18:07.

    -conseiller aux jeunes filles de ne pas [liste] ; mais c'est un cas général, on conseille toujours aux victimes potentielles de se priver de liberté pour éviter de devenir une victime, c'est valable pour tout type d'agression: "évite ce quartier si tu veux pas te faire racketer/tabasser", etc.

    Virginie Despentes s’indignait, à mon avis justement, de ce réflexe, disant qu’il était pour elle inimaginable de se priver de liberté, juste parce qu’on t’enseigne d’avoir peur. VD pense au contraire qu’il ne faut pas s’enfermer, mais qu’il faut plutôt continuer à vivre, quitte à apprendre à se défendre et se protéger. VD a eu une enfance plutôt trash, “punk-rock” comme elle dit, et elle allait souvent aux concerts ici et là. Elle a été violée, mais a préféré continuer plutôt que de se replier sur elle-même et ne vivre qu’en victime (potentielle). Grosso modo, elle disait : oui, la merde peut arriver, mais ce n’est pas une bonne raison pour se cloîtrer, il faut juste prendre conscience que le viol peut arriver et autant que possible être préparée à éviter les problèmes et à se défendre.
    VD n’est sûrement pas la féministe la plus consensuelle, mais j’ai beaucoup aimé son livre «King Kong Theory».

  • [^] # Re: Notre communauté est malade ?

    Posté par  . En réponse au journal [Attention, journal bookmark ET féministe] Tiens, prends ça, tu le mérites !. Évalué à 2. Dernière modification le 20 mars 2013 à 14:51.

    Que certaines féministes se foutent des problèmes des hommes, ce n’est pas en soi très choquant. Personne n’est d’humeur à redresser tous les torts du monde.

    Certains s’occupent du problème des femmes.
    Certains s’occupent du problème des hommes.
    Certains s’occupent des embryons.
    Certains s’occupent des affamés.
    Certains s’occupent des malades.
    Certains s’occupent des handicapés.
    etc.

    Si beaucoup n’abordent les malheurs du monde que sous un seul aspect, c’est parce que c’est difficile de se disperser et que chacun pense qu’un aspect mérite qu’on y porte plus attention qu’un autre. Ça n’a vraiment rien de choquant.

    Par ailleurs, des imbéciles, il y en a dans toutes les causes, et ce sont en général ceux qui nuisent le plus à la cause qu’ils défendent. Ne connaissant pas Isabelle Alonso, je n’ai pas d’avis, mais insulter quelqu’un au prétexte qu’elle ne défend pas la cause que tu estimes supérieure, c’est absurde, d’autant plus que défendre un cas particulier est toujours délicat quand on ne le connaît pas.

    Enfin, dire que les pères n’ont aucune chance d’avoir la garde de ses enfants est ridicule, puisqu’ils peuvent parfaitement en avoir la garde, certes, moins souvent que les femmes, mais ça n’en rend pas moins tes propos fallacieux.

  • [^] # Re: J'ai pas tout lu mais il y a quand même un truc qui me gène ...

    Posté par  . En réponse au journal [Attention, journal bookmark ET féministe] Tiens, prends ça, tu le mérites !. Évalué à 10. Dernière modification le 18 mars 2013 à 17:29.

    il a simplement reproduit dans son œuvre les rapports humains qu'il a pu observer dans la vraie vie, sans leur opposer de filtre critique.

    Je mets en gras ce qui me frappe.
    J’aimerais bien savoir ce qui lui fait dire que l’auteur n’a pas eu de filtre critique. C’est une accusation totalement gratuite. :( Les livres de Herbert m’inclinent à penser exactement le contraire.

    Je vais être violent, mais cette manière de faire m’évoque le maccarthysme, la recherche minutieuse et obsessionnelle de tout ce qui pourrait même de très loin, très hypothétiquement, s’apparenter à ce qu’on cherche à éradiquer, sur les indices les plus ténus, voire frauduleux, et tant pis si on accuse des innocents et qu’on les blâme pour des raisons ineptes. La raison n’a plus d’importance, seule la condamnation aveugle doit aboutir.
    Avec de telles personnes, les historiens ne pourraient sans doute plus rien écrire sur les sociétés d’autrefois sans prouver qu’ils ont bien passé leur esprit au « filtre critique ».

    Note que tu peux avoir une démarche critique sur une oeuvre à propos de son prétendu sexisme, tout en adhérant pas forcément au feminisme en tant que doctrine politique, non plus. Tu peux prendre aussi du recul, l'oeuvre s'inscrit dans une époque, quel était la place des femmes à l'époque et dans la société de l'auteur.

    Oui, mais c’est précisément l’auteur de l’article qui me semble manquer de recul. J’ai un peu parcouru son blog, et sa propension à étiqueter féministe/pas féministe certaines œuvres de science-fiction m’a fait rire, rire jaune, en fait.

    Alors, voyons, tout ce qu’elle retient d’Aliens, c’est que le film n’est là que pour rappeler que Ripley n’est qu’une femme. Ah ?

    Je cite :

    Le second opus, Aliens, se chargera de nous rappeler que Ripley n'est, somme toute, qu'une femme. On lui découvre une fille sur Terre — grandie, vieillie et morte durant le voyage de sa mère. Premier rappel : une femme, une vraie, ne saurait être sans enfant.
    La machiavélique entreprise Weyland-Yutani la renvoie donc, seule et sans attaches, défendre une colonie glacée contre de multiples aliens. Cette fois, l'équipage est plus sympa : Ripley nouera une relation romantique avec le bellâtre de service. Elle adoptera aussi une blondinette, en remplacement de son enfant perdu. Rassuez-vous, patriarcat : l'indomptable Ripley est rentrée dans le rang, elle a amour masculin et petit enfant.

    WTF ? Et elle n’en dira rien d’autre. Comment ne pas voir que la mort de l’enfant de Ripley, c’est pour insister sur la déconnexion avec son passé et pour accroître l’aspect dramatique de l’histoire. Même procédé si ç’avait été un homme. Que vient foutre le féminisme là-dedans ?
    Ensuite, une « relation romantique » des plus ténues, à peine amorcée dans le film, dénote-t-elle d’un certain sexisme ? Une femme ne peut-elle plaire ou être attirée sans que ça indique autre chose que ce que c’est, de l’attirance ? Une féministe ne devrait donc pas avoir de relation ? Et pour plaire aux féministes, il eût fallu qu’elle n’ait rien à foutre de la gamine ? Un homme eût agi de la sorte n’aurait pas essuyé de telles critiques, étrangement.
    J’ai même le sentiment que si Ripley avait agi autrement, comme une femme badass, qui ne se collète pas avec un type, on aurait eu droit à une critique du genre : femme inaccessible, guerrière indomptable, objet de fantasme, qu’aucun homme ne pourrait approcher (preuve de sexisme latent de l’œuvre, puisque loin de la réalité). Et si Ripley avait été insensible au sort de la gamine, ce serait une salope sans-cœur, et qu’est-ce qu’on n’aurait pas dit alors ? Je n’ose l’imaginer.

    J’apprends ensuite que, « la prélogie Star Wars apparaît comme féministe ». Ah ? Bon tout le site semble du même tonneau. Le classement féministe/pas féministe me paraît capillotracté. Je n’ai pas trop creusé. Toutes les conneries qu’on raconte sur Internet ne méritent pas qu’on s’y attardent… mais là, c’est à désespérer.

    Le “Rêve de fer”, je n’ai pas lu. Donc, pas d’avis.

    Quant à Tolkien, j’ai lu, mais je n’ai pas aimé, donc j’ai vite oublié. Un ami m’avait autrefois expliqué que le texte des Terres du Milieu était teinté de racisme (les gens de couleur étant associés à Sauron), et ça m’avait paru assez convaincant après coup. Est-ce que cette société pseudo-médiévale indique aussi un sexisme latent ? Mes amies féministes (qui ont aimé ou pas aimé) ne m’ont rien dit à ce sujet. :)

  • [^] # Re: J'ai pas tout lu mais il y a quand même un truc qui me gène ...

    Posté par  . En réponse au journal [Attention, journal bookmark ET féministe] Tiens, prends ça, tu le mérites !. Évalué à 7.

    J’ai failli m’étrangler. C’est vraiment le genre d’article qui me fait me méfier du féminisme.

    L’univers de Dune est univers féodal, le monde de Dune est tribal. Donc, que la femme y ait une place à part, ce n’est pas vraiment surprenant. Pourtant, dans cet univers, les femmes, par le biais du Bene Gesserit, y ont conquis une place d’influence plus que majeure. Elles sont traitées de sorcières par leurs adversaires, là encore rien de surprenant.

    La société de Dune est en partie sexiste, oui, encore que ce soit loin d’être son principal ressort et défaut, mais l’œuvre n’est pas sexiste pour autant. Ça n’a juste rien à voir. Frank Herbert s’est beaucoup inspiré du monde réel, les représentations sexistes ne sont pas le fond de pensée de l’auteur. Le nombre de personnages féminins admirables dans cette œuvre devrait être suffisant pour éviter un stupide procès d’intentions. :(

  • [^] # Re: J'ai pas tout lu mais il y a quand même un truc qui me gène ...

    Posté par  . En réponse au journal [Attention, journal bookmark ET féministe] Tiens, prends ça, tu le mérites !. Évalué à 8.

    Donc forcément, toutes les femmes lisent des hentais et ont envie de se faire tripoter par un poulpe…

    Ce n’est pas ce qu’il dit.
    Virginie Despentes, dans King Kong Theory, parlait du fantasme du viol, qui ne signifie aucunement qu’on n’a envie de se faire violer. Pareillement, les sadomasos ne veulent pas être torturés.

  • [^] # Re: ??

    Posté par  . En réponse au journal [Attention, journal bookmark ET féministe] Tiens, prends ça, tu le mérites !. Évalué à 5.

    Réfléchis pas, condamne.

  • [^] # Re: journal ?

    Posté par  . En réponse au journal License open source. Évalué à 1.

    Ca c'est copyleft, pas le libre.

    Peut-être qu’on pinaille sur les termes ;) Le commentaire ci-dessous (de Jux) m’explique que le libre a été fondé par Stallman, et c’est pourtant lui qui est à l’origine de la licence libre (GPL) avec le copyleft le plus fort (à ma connaissance).

    Je suis d’accord pour dire que les licences accordent des droits très lâches, de là à dire qu’elles ne sont faites que pour protéger l’utilisateur, je ne suis toujours pas d’accord. Il y a trop de choses dans les licences qui sont en dehors du souci de protéger l’utilisateur. Mais qu’importe, si mes arguments ne t’ont pas convaincus, je ne vais pas m’en formaliser.

    Ce que tu dis, c'est que tu aimes le copyleft et la protection juridique de l'auteur, et que c'est seulement par hasard que tu fais du libre ;-).

    Personnellement, je n’aime pas le terme “libre” qui est à mes yeux trop polysémique, et je préfère en général dire que je fais de l’open source. Certains diront que c’est la même chose, mais je préfère utiliser un terme plus neutre et plus descriptif, qui comporte moins d’aprioris sémantiques. La licence, c’est la seule référence, le reste, c’est du blabla.

    Mais oui, tu as raison, je suis venu au “libre” un peu par hasard, et je n’adhère pas à tout, même si ça me plaît assez. Philosophiquement parlant, ça me dérange que “libre” soit utilisé pour décrire une licence comportant souvent des points à mes yeux plutôt restrictifs.

    Par ailleurs, je trouve qu’il y a à peu près autant de différences entre le copyleft et le sans-copyleft qu’entre le copyleft et certaines licences Creative Commons considérées comme non libres.
    Du coup, les distinguos ou non distinguos entre ces aspects philosophiques divergents me paraissent arbitraires.

    Pour être plus clair, je vois autant de divergences entre BSD et GPL qu’entre GPL et CC BY-NC.

  • [^] # Re: journal ?

    Posté par  . En réponse au journal License open source. Évalué à 2. Dernière modification le 12 mars 2013 à 10:28.

    Le libre ne protège que le client. OUI, c'est son but.

    Non, je pense que tu te trompes. Le but du libre, ce n’est pas de protéger spécifiquement le client. Ce sont juste des licences d’utilisation qui accordent des droits et imposent certains devoirs, dépendant desdites licences.

    Presque toutes les licences ont des clauses comme :

    Covered Software is provided under this License on an “as is” basis, without warranty of any kind, either expressed, implied, or statutory, including, without limitation, warranties that the Covered Software is free of defects, merchantable, fit for a particular purpose or non-infringing. The entire risk as to the quality and performance of the Covered Software is with You. Should any Covered Software prove defective in any respect, You (not any Contributor) assume the cost of any necessary servicing, repair, or correction. This disclaimer of warranty constitutes an essential part of this License. No use of any Covered Software is authorized under this License except under this disclaimer.

    Celles-ci protègent les auteurs des dommages que l’utilisateur pourrait subir à cause du logiciel. Par ailleurs, des licences virales comme la GPL peuvent être considérées comme plutôt agressives, en cherchant à imposer une philosophie que ne respectent probablement pas bon nombre de ceux qui utilisent des logiciels sous GPL à les en croire.

    Le copyleft, la viralité, les limites de garantie ne sont pas faites pour protéger les utilisateurs. C’est la politique de l’auteur pour tenter de propager une philosophie d’ouverture, tout en se protégeant des éventuels problèmes et se gardant d’un quelconque devoir de servir le «client».

    Je fais du libre, et, pour tout dire, je n’ai certainement pas choisi une licence pour protéger l’utilisateur de quoi que ce soit. Je m’en contrefous, et j’ai même veillé à choisir une licence qui me protège et me garantit en théorie le respect d’une certaine norme d’usage.