pirouette_07 a écrit 348 commentaires

  • [^] # Re: Mais,

    Posté par  . En réponse au journal Nouvelle fantasy sur la DADVSI. Évalué à 6.

    Non, non. Je persiste et signe !

    Tu sembles simplement faire une distinction au sein de la culture que je ne fais pas.
    Le mineur dont tu parles avait bien accès à la culture: celle de sa classe.
    Le fait qu'aujourd'hui, il soit plus aisé (et encore, cela mériterait un vaste débat) à un ouvrier d'aller à l'opéra de Paris n'implique absolument qu'aujourd'hui, un ouvrier a enfin accès à la culture.

    Si je comprends bien tous les sous-entendus de ton post (mais peut-être que je me trompe) il y aurait La culture (sous-entendu celle des élites) et le reste qui ma fois ne mérite pas ce nom.
    Si c'est bien ce que sous-entend ton post, alors saches que c'est très réac comme idée !

    La seule chose que l'on puisse dire, c'est qu'aujourd'hui, il est, de façon assez générale et pour ce qui reste quand même une infime partie de la population mondiale, plus facile d'accéder à un panel plus large de ce qui représente ou de ce que l'on appelle, dans son ensemble, la culture.

    Savoir qu'une vache a des cornes, c'est de la culture. Et beaucoup d'enfants citadins ne le savent même pas. Par contre, tous ceux qui sont allés jusqu'en 6eme savent qui éatait molière ! Ou enfin presque.

    Qui est le plus cultivé: celui qui sait qu'une vache a des cornes mais pas qui était molière ? Ou bien le citadin qui a vu jouer une pièce de molière mais qui n'a jamais vu de vraie vache ?

    Bien malin qui peut affirmer quoi que ce soit en la matière.

    Personnellement, je pense que savoir=culture et j'ajoute que cela ne dit pratiquement rien de l'intelligence de quelqu'un. Et qu'il n'y a que des gens qui ont plus ou moins de savoirs donc de culture.

    Pascal
  • [^] # Re: Mais,

    Posté par  . En réponse au journal Nouvelle fantasy sur la DADVSI. Évalué à 4.

    Bonsoir,

    Je ne sais si je suis le seul à être choqué par cela:

    Certaines choses peuvent devenir indispensables, et l'accès à la culture l'est devenu (peut-être pas aussi indispensable que ça, mais très important en tout cas).


    1/ La culture n'est pas devenue importante il y a trois jours. La culture est importante depuis qu'il y a des hommes sur cette planète !

    2/ La transmission du savoir est si fondamentale que c'est grâce à elle que la race humaine ne s'est pas encore éteinte !

    Pascal
  • # D'autres contacts

    Posté par  . En réponse au journal Proposer une émission à propos de la Loi DADVSI. Évalué à 2.

  • [^] # Re: Ehhhh

    Posté par  . En réponse au journal Merci Daniel Glazman. Évalué à 1.


    est-ce que quelqu'un a pris le temps de s'expliquer clairement avec,


    J'espère que tu plaisantes ?!!!

    As-tu pris le temps de lire la pétition que tu as sûrement signé ?
    Apparamment pas car sinon tu te serais abstenu.
    Il y est écrit noir sur blanc:


    Par ailleurs, les débats autour de ce texte ont été étouffés sous couvert d'expertise. Les avis contraires aux intérêts des multinationales ont été censurés. Certaines parties comme les PME françaises du secteur des TICS, les auteurs et les utilisateurs de logiciels libres, les internautes ou les bibliothécaires n'ont pas pu contribuer au débat dans les instances de décision. Leurs demandes ont été ignorées et celles soutenues par les représentants d'artistes et les associations de consommateurs ont été rejetées sans réel examen de leur pertinence.


    Enfin, que veux-tu nous faire croire: que c'est un pur hasard si de telles lois sont fomentées ?
    Non. C'est justement parce qu'ils sont très très bien informés des problèmes qu'ils agissent ainsi.

    Pascal
  • [^] # Re: Daniel Glazman superstar ?

    Posté par  . En réponse au journal Merci Daniel Glazman. Évalué à 1.


    Et sinon, pourquoi je devrais davantage me faire chier que ça pour des gens qui n'ont de toutes façons aucun respect de moi ?


    Parce que tu devrais déjà savoir que dans l'énorme majorité des cas, le respect de l'autre te viens de celui que tu as pour toi !

    Et ne rien faire pour Toi, c'est inciter l'autre à ne pas te respecter.

    Ca me semble tellement évident !

    Et c'est bien tout le problème que nous rencontrons: nous sommes majoritairement désabusés, démobilisés. Résultat: certains en profitent pour nous marcher dessus.

    Nous n'avons en aucun cas à attendre des autres qu'ils nous respectent.
    Dans tous les cas nous avons à leur montrer qu'ils n'ont d'autre choix que de nous respecter.

    Et agir c'est déjà avoir conscience du respect que l'on se reconnaît et que l'on attend de l'autre.

    Pascal
  • [^] # Re: Moi aussi

    Posté par  . En réponse au journal Merci Daniel Glazman. Évalué à 2.

    Bonjour davlucas,

    Que vous ayez remarqué que je ne peux pas être un homme de droite, soit. Ca ne fait aucun doute.

    Que tu sous-entendes et me colle une étiquette du PS dans le dos, là, je trouve que tu prends une liberté qui ne t'appartiens pas ;-)

    J'ai bien vu que tu as écris sans doute du PS

    En fait, ce qui me dérange le plus dans cette histoire, c'est justement l'étiquette, quelle qu'elle soit.

    Lorsque je prends la peine de dire ce qu'est pour moi la démocratie dans le précédent post, est-ce que la couleur de mon buletin de vote est vraiment importante ?
    Et d'ailleurs, avoir cette notion de la démocratie, est-elle l'apanage exclusif des gens de gauche ? Personnellement je ne le crois pas. Il y a des gens qui votent à droite et qui sont profondément démocratiques.

    Je ne suis pas contre les gens de droite.
    Je suis contre tous ceux qui se montrent profondément et ouvertement anti-démocratiques. Alors quand en plus ils sont fascisants comme sarko....
    Et il y a des gens qui se réclament de gauche et qui sont également anti-démocratiques.

    Pascal
  • [^] # Re: Moi aussi

    Posté par  . En réponse au journal Merci Daniel Glazman. Évalué à 2.

    Je ne peux imaginer que des milliers de mails disant notre volonté de ne plus acheter leurs produits resteront lettre morte.

    J'espère que d'autres suivront ton exemple.

    Juste en passant, tu peux ajouter ta signature ici:

    http://www.linuxorable.net/Non-au-DRM-et-aux-projets-de-lois(...)

    Pascal
  • [^] # Re: mouais

    Posté par  . En réponse au journal Merci Daniel Glazman. Évalué à 5.

    Je me suis posé la question du ton à employer. Puis je me suis dit qu'il n'y a aucune raison à être tendre avec ces gens qui eux n'ont aucun scrupule à se montrer anti-démocratiques.

    Alors bien sûr, s'ils ne reçoivent qu'une poignée de mails, ils s'assiéront dessus. c'est sûr.
    Maintenant, et comme toujours, s'ils en reçoivent des centaines voire, rêvons un peu, des milliers, là aussi c'est sûr, ils les liront.

    Tout n'est que rapport de force. A nous de faire savoir que nous sommes trop nombreux pour qu'ils nous ignorent.

    En quelques heures, nous en sommes à plus de 1000 signatures sur:

    http://eucd.info/petitions/index.php?petition=2

    Si d'ici au 22-12-2005 il y a plusieurs dizaines de milliers de signatures, le rapport de force jouera pour nous.

    Je suis le premier à le déplorer, mais les hommes politiques m'ont appris que le dialogue, et uniquement le dialogue, est trop rarement payant. Pour moi ils ne comprennent que les coups.
    Et les événements des banlieux en sont le parfait exemple. (je ne veux pas rentrer dans le débat qui consiste à savoir si les engagements pris par le gouvernment seront tenus ou non. Le temps nous le dira.).

    Pour le types de la SACEM c'est strictement la même chose. Et d'ailleurs, ils ne pouvaient ignorer que leur déclaration sur les logiciels libres ne pouvait que nous choquer. Se sont-ils abstenus ? Non. Est-ce la première fois que l'on assiste à de tels débordement d'abus de pouvoir ? Non. Cela risque t-il de se reproduire ? Oui.

    Je l'ai déjà exprimé: il y a longtemps que j'ai compris que la démocratie se défend un fusil à la main. C'est totalement paradoxale à l'idée de démocratie. Mais la démocratie porte en elle un mal: celui de laisser libre cours aux idées et actions anti-démocratiques qui, que je sache, finissent par s'imposer, comme en france.

    Pour être un peu plus explicite, j'entends par démocratie un système politique qui a le souci du plus grand nombre. A savoir: où l'éducation des générations futures est une priorité, où la culture est valorisée, où la recherche est reconnue comme un instrument de prospérité, où l'accès à la santé est un bien commun, où les entreprises privées joue pleinement leur rôle social, où la volonté d'amener les pays émergents ou du quart monde à notre niveau soit un acte.

    Pas de quoi casser trois pates à un canard.

    Mon souhait n'est pas de troller. Et je sais qu'on va me dire que le gouvernement actuel a été élu démocratiquement par le peuple. Et c'est vrai.
    Il n'en résulte pas moins que ce gouvernement est profondément fascisant. Tout démocratiquement élu qu'il est.

    Pascal
  • [^] # Re: Moi aussi

    Posté par  . En réponse au journal Merci Daniel Glazman. Évalué à 5.

    Je ne sais pas ce qu'a fait, dit ou écrit Daniel Glazman pour s'attirer ainsi les foudres de tant de personnes, mais en l'occurence, je partage totalement son indignation et le ton de son blog.

    Pour ce qui est de faire plus, je vois certaines choses:

    - voter pour des gens qui vont dans le sens de tes idées,
    - boycotter les produits des sociétés qui participent à moins de démocratie.
    - militer et apporter ton soutient à des organismes qui défendent tes valeurs,
    - prendre quand même le temps d'envoyer un mail à communication@sacem.fr (plusieurs personnes l'ont déjà fait et c'est important. Il ne peut y avoir de mouvement de masse sans mouvement individuel.) et faire savoir que tu l'as fait.

    La pire des choses à faire est ne rien faire de peur d'en faire trop peu !
    C'est pourtant, me semble t-il une attitude très répandue. Je le déplore.

    Pascal
  • # Très bien

    Posté par  . En réponse au journal Pétition de l'EUCD.info contre le projet de loi DADVSI. Évalué à 7.

    Bonjour,

    J'ai signé et envoyé un post sur la mailing liste de Debian et de SPIP avec en plus le lien vers le blog de Daniel Glazman sur lequel il ouvre grand sa gueule pour dire son raz le bol à tous ces enculés qui marchent sur nos libertés individuelles:

    http://www.glazman.org/weblog/dotclear/index.php?2005/11/28/(...)

    je vais d'ailleurs me fendre également d'un petit mail à communication@sacem.fr comme je me plais à les faire ;-)

    Pascal
  • [^] # Re: A pieds joints...

    Posté par  . En réponse au journal HS: Vive l'actionnariat !. Évalué à 4.


    En tout cas, s'il y en a un qui me ferait voter Sarkozy, c'est bien lui (je parle de Pascal bien entendu)


    Ca me rassure, j'ai cru un moment que c'était Sarko qui te donnait envie de voter pour lui ;-)

    Pascal
  • [^] # Re: Profitons de l'expérience des autre bordel!

    Posté par  . En réponse au journal La liberté de vous l'enlever. Évalué à 3.

    Bonjour,

    Pour ceux qui souhaitent avoir (pas "se faire") un point de vu sur ce qui c'est passé en argentine, il y a un très bon film qui est disponible en DVD:

    Mémoire d'un saccage, Argentine, le hold-up du siecle
    de Fernando SOLANAS

    Inutile de dire que ceux qui pensent que le FMI et la banque mondiale sont ce qui nous est arrivé de mieux sur terre, se passeront de voir ce film !

    Pascal
  • [^] # Re: un bon coup de balai quoi ! hum....

    Posté par  . En réponse au journal [Hors sujet] politique. Évalué à 4.

    inutilisanter ! Pas mal ;-)


    Il faut croire que les gens qui profitent du système sont encore nombreux, et qu'ils ne veulent surtout pas laisser entendre que ce système est de la merde.


    Alors là, je te le dis tout net: je suis complètement d'accord !

    Il n'empèche: comment ne pas s'inquièter que ceux qui justement s'en sortent encore, n'entrevoient pas que la probabilité qu'ils ont, demain, de venir grossir les rangs des exclus, est énorme ?

    Je profite au passage pour dire que je ne pense absoluments pas que ceux que l'on désigne d'exclus le soient effectivement. Bien au contraire: ils sont en plein dans le système !
    Les exclus, ceux qui le sont véritablement, ce sont justement ceux qui trouvent ces belles expressions: les hommes qui gouvernent. Eux, sont totalement en dehors du système. Totalement déconnectés de toute réalité sociale.

    Comment font-ils pour ne pas être saisis par la réalité implacable des politiques économiques qui chaque jour en laisse un peu plus sur le bord du chemin ?
    Comment font-ils pour s'accommoder du fait que la seule méthode qu'ont trouvé nos chers dirigeants pour faire baisser le chômage, c'est de rayer les gens des listes ?

    Est-il possible de continuer sur un modèle où le seul espoir est de sauver sa peau ?

    Tout ce que je peux érire n'exprime rien d'autre que ceci: j'aimerais que l'on trouve une solution avant que ce que je perçois comme inéluctable n'arrive.

    Pascal
  • [^] # Re: un bon coup de balai quoi ! hum....

    Posté par  . En réponse au journal [Hors sujet] politique. Évalué à 3.


    ca n'empeche pas que la direction et moi, ben on est dans le meme bateau, et que plutot que me battre en permanence contre eux, ben j'prefere me battre avec eux.


    La première chose qui me viens en lisant ça c'est que c'est faux. Tu n'es pas du tout dans le même bateau que celui des dirigeants de ton entreprise.

    Ensuite, je ne crois pas que tu te battes avec eux. En ce sens que tu les aides dans une entreprise (pas la société) où je ne crois plus que tu sois pris en compte.

    Alors bien sûr, nombreux sont ceux qui pensent qu'une entreprise n'a pour vocation que de faire du pognon.

    Oui, enfin bon. Quand on a dit cela, qu'est-ce qu'on a dit. Pas grand chose au final. Parce que si on ne présice jamais dans quel contexte, dans quelle mesure, et bien ça n'a pas de sens.

    Et personnellement je trouve qu'on a atteind un stade franchement à la limite du supportable. C'est très bien de faire du pognon à gogo, mais si cela s'accompagne de millions de chômeurs, de pressions énormes sur les salariés, de désordres sociaux, de couvre feu et que sais-je encore.... Ben franchement, je trouve que c'est très cher payé.


    Bref, j'ai autant besoin d'eux qu'eux de moi.


    Et bien moi, j'ai comme un vague sentiment que de plus en plus ils se passent de nous. Tu n'as pas aussi ce sentiment ?

    Les derniers 1250 licenciés de HP, (d'ailleurs l'ont ils déjà été ?) sont pour nombre d'entre eux des cadres. Or tout le monde sait que les cadres n'ont pas vraiment été concernés, dans les faits, par les 35h. Ne sont-ils pas un bon exemples de gens qui se défoncent comme des bêtes pour "leur" entreprise, qui subissent des pressions énormes ? Au final, leur travail semble payer, puisque HP fait des bénéfices records. Cela les immunisent-ils contre les plans sociaux (ha qu'elle est belle la langue française !) ?

    Peut-être, encore une fois, n'as-tu pas ce sentiment, mais il me semble que de ce genre de pratiques deviennent tous les jours un peu plus courante. La normalité.

    Alors on peut se résigner en se disant: ben oui, mais bon faut bien qu'elles rétribuent les actionnaires ! (en écrivant ceci, j'ai l'impression d'écrire un cliché. Et putain, non. C'est la réalité. C'est fou quand même !)

    Moi, désolé, je n'arrive pas à me résigner.

    Pascal
  • [^] # Re: un bon coup de balai quoi ! hum....

    Posté par  . En réponse au journal [Hors sujet] politique. Évalué à 4.


    je lutte tous les jours pour garder mon job,


    Ce que tu exprimes là est la réalité de millions de gens.

    La question que je me pose est la suivante:

    Est-il vraiment normal que dans un pays aussi riche que la france, nous en soyons tous (mais pas 100% !) réduits à lutter pour garder notre job ?

    Pourquoi, ceux qui participent à l'enrichissement de sociétés privées et du pays en sont-ils réduits à lutter pour ne pas rejoindre la cohorte des chômeurs ?

    La réponse peut se résumer à: c'est comme ça.

    Moi, je n'arrive pas à me résigner à ce que cette réponse sous entend: que c'est une fatalité.

    J'ai beau tourner le problème dans tous les sens, je n'arrive pas à y voir une fatalité.

    Le système économique dans lequel nous vivons ne nous tombe pas du ciel. Il est fait de toutes pièces par les Hommes.
    Donc si l'Homme est capable de faire un système qui broie autant d'individus, je n'arrive pas à me départir de l'idée qu'il pourrait en créer un autre un peu plus juste socialement. Où les richesses seraient un peu mieux réparties.
    Et franhement, faire un tout petit mieux sur le plan social, ça doit pas être bien difficile !

    Maintenant, j'ai le sentiment que globalement on accepte la règle du jeu: marche ou crève.

    Mais qu'on le veuille ou non, ce genre de règles marchent, plutôt bien même, pendant un temps. Jusqu'au moment où ceux qui crèvent commencent à être relativement nombreux.

    Ce qui me surprends, pour rester soft, c'est que globalement on semble accepter cette règle en tant que modèle social.
    Ensuite, qu'on fasse semblant de ne pas savoir où cela mène.

    Pascal
  • [^] # Re: un bon coup de balai quoi ! hum....

    Posté par  . En réponse au journal [Hors sujet] politique. Évalué à 4.

    tous ?
    Non. Qu'est-ce qui peut être vrai dans 100% des cas ?
    Et bien sûr qu'il y a des gens, combien, je n'en sais rien, qui approuvent tout à fait la politique menée par le gouvernement.

    De là à dire qu'écrire que nous sommes tous (et pourtant pas 100%) flippés de perdre notre emploi c'est de la dictature de pensée !
    Pour moi, c'est un constat.


    Pour moi, la faible participation aux élections syndicales dans le privé est un indice que oui.


    N'est-il pas vrai, que le risque de voir sa carrière stoppée si tu te syndicalises, est grand ?

    Apparamment tu penses que c'est faux.
    Je n'ai pas l'intention de te convaincre.

    Pascal
  • [^] # Re: un bon coup de balai quoi ! hum....

    Posté par  . En réponse au journal [Hors sujet] politique. Évalué à 1.

    Je ne peux qu'abonder dans ton sens.
    Parce qu'en clair, ce que tu proposes, c'est presque le paradis ;-)

    Quand au service public, j'ai bien pris la peine de préciser que je pouvais entendre qu'on veuille le réformer. L'amender.

    Ce qui m'inquiète c'est que je ne suis pas sûr, mais pas sûr du tout, que la finalité du gouvernement ne soit pas justement de le liquider totalement.
    Et bien sûr:
    Le gouvernement n'a pas dit qu'il voulait supprimer complètement les services publics.

    Comment pourrait-il prendre un tel risque ?

    En attendant, n'est-ce pas à un démantèlement programmé auquel nous assitons, d'année en année ?

    N'y a t-il pas lieu de s'interroger: mais jusqu'où s'arrêteront-ils ?

    Faut-il constater sa disparition effective pour se mobiliser ?

    La mobilisation, sous la forme de manifestions ou grèves est-elle la bonne ?
    N'y aurait-il pas mieux à faire ?

    Très franchement, sûrement que si.
    Mais dans l'état d'atomisation du corps social, d'individualisme forcené, comment faire pour montrer que nous sommes un certain nombre à vouloir autre chose que ce que propose le gouvernement ?
    Cette question me semble vraiment épineuse. Et les politiques s'en servent, ô combien !

    Mais si déjà, il y avait un débat pour savoir comment se fédérer. Mais on en est pas là.

    Pascal
  • [^] # Re: un bon coup de balai quoi ! hum....

    Posté par  . En réponse au journal [Hors sujet] politique. Évalué à 2.

    Non.
    Effectivement mon propos n'est pas de dire: défilons dans la rue pour ouvrir les yeux du voisin.
    Et pour cause: ils ont l'air de les avoir bien ouverts. Si j'en juge toujours par le nombre de commentaires de mécontentement que l'on peut lire un peu partout.

    Mon propos vise simplement à dire que je déplore que nombreux sont les insatisfaits qui ne se mobilisent plus pour prendre activement part à ce qui est tout de même l'administration de leur vie.
    Que si nous démissionnons alors il ne faut pas se plaindre que les choses ne tournent pas comme on voudrait qu'elles tournent.

    Pas plus, pas moins.

    Pascal
  • [^] # Re: un bon coup de balai quoi ! hum....

    Posté par  . En réponse au journal [Hors sujet] politique. Évalué à 0.

    C'est vrai ce que tu dis. Et d'ailleurs, Balkhany l'a encore rappelé dans un très récente interview à un journaliste de Karl zéro: des pauvres en france, il n'y en a pas. Et encore, ce ne sont là que des choix personnels. Et en plus ils vivent bien. alors....

    http://permanent.nouvelobs.com/medias/20051117.OBS5561.html

    Maintenant, peut-être que je rêve en fait. Peut-être que ce n'est pas vrai du tout que pendant que la FRANCE s'enrichit, les français, eux s'apauvrissent ?
    Peut-être que tous ces problèmes de logements ne sont que mineurs et ne concernent qu'une infime partie de la population ?
    Peut-être que foutre des milliers de gens au chomage pendant qu'une société fait des bénéfices après impôts reccord n'est que normal ?

    Et si tout ça n'était qu'une illusion ? Un énorme mensonge ?
    C'est vrai ça. Je crois qu'on se prend la tête pour trois fois rien!

    Y a des fois, vaut mieux ironiser....

    Pascal
  • [^] # Re: un bon coup de balai quoi ! hum....

    Posté par  . En réponse au journal [Hors sujet] politique. Évalué à 6.


    je prefere franchement le privatiser plutot que de payer des mecs a faire la greve une fois par mois mini, arriver a la bourre tous les jours et se branler la nouille le reste du temps.


    Je vois que les clichés on la vie dure. Mais c'est pour ça qu'on les crée.
    Je n'ai jamais trvaillé que dans le privé, et des bon à riens, fénéants et incompétents, y en a aussi.
    Oui, je sais, je sais: y en a tellement plus dans le service public......

    Bref.

    Plus sérieusement, cracher sur ceux qui peuvent encore faire grève en france me semble particulièrement dangereux à deux titres:

    Premièrement, comme il n'y a guerre plus que les employés du service public qui peuvent se permettre de faire grève, leur cracher dessus, c'est obligatoirement cracher sur le droit de grève. Même si l'intention de départ n'est pas du tout celle-ci.
    Mais le discour que tu tiens: tous des cons, des fleimards et des bons à rien, en plus d'être vide de sens, est extrèmement préjudiciable au droit de grève.
    Ton discours est tellement sans nuance, sans dicernement, sans reflexion profonde, que ce qui s'en dégage, c'est que les grèvistes sont tous des cons. D'autant plus, que tes idées (reste t-il à démontrer que ce sont bien là des idées ?) sont tellement martelées par tous les médias et visent encore une fois encore et toujours la même catégorie de gens, que forcément, l'équation: grévistes = cons finit par s'imposer.
    Haaaa, ben là on a fait un grand pas !
    Bravo.

    La question qui me semble importante est:

    Mais pourquoi est-ce donc toujours les mêmes qui font grève ?

    A t'entendre, on comprend bien: parce que ce ne sont qu'une bande de cons qui sont nés pour faire chier le monde.

    Personnellement, j'y vois une toute autre raison:
    Parce que ce sont les derniers en france à pourvoir se permettre de faire grève.
    Dans le privé, on est tous tellement flippés à l'idée de perdre notre place, et que celui qui me dit le contraire se fasse connaître, qu'on ferme notre gueule et nous aplatissons devant ceux qui nous marchent dessus. Là encore, que celui qui me prouve le contraire, le fasse sans tardé !
    Mais comme on a un peu (très) honte d'être des sous merde, on relève la tête en traitant ceux qui peuvent faire grève de connards.
    Au point où on en est, on est plus à une bassaisse prêt.

    Deuxièmement, il me semble opportun de bien réfléchir à ce que l'on dit: est-ce le droit de grève (sous entendu dans l'inconscient collectif, cet acqui social) qui est scandaleux ou bien le fait que nous, dans le privé, nous n'osions même plus faire grève ?
    Là encore, à te lire on sait parfaitement à quoi s'en tenir: le droit de grève est scandaleux.
    Tu sembles le parfait exemple de ceux qui ne se rendent pas compte de la perversion de leur discours: dire, putain, faut les privatiser tous ces connards, c'est dire: je suis contre le droit de grève. Car de fait, dans le privé, ce droit, même s'il existe légalemet, n'est plus utilisé. Ben oui, on est tous flippés comme des bêtes.
    La réalité actuelle est devenue: privé = plus de droit de grève.
    Il résulte de ton discours que tu défends, consciemment ou non, l'interdiction de faire grève. Le nivèlement par le bas.

    Si j'étais patron, des type comme toi, j'en voudrais plein mon usine.
    Ha ben tu penses ! Des mecs qui participent à tuer le droit de grève tout en revendiquant le droit d'arriver à l'heure au boulot où ils se la font mettre bien profond, et de plus en plus profond, à longueur d'année !

    Je ne doute absolument pas que tu es contre la disparition du droit de grève. Mais peut-être que si après tout.
    Je pense par contre que ton discours est tellement un ramassi de lieux communs, de raccourcis, qu'une orchestration des médias cherche à tous prix à nous mettre en tête depuis plusieurs décénies, qu'il finit par être dangereux. Par faire le jeux de ceux qui nous gouvernent.

    Je finis en disant que la vision comptable du monde est certainement ce qui nous propulse le plus certainement vers la catastrophe. Quand tout sur cette putain de terre ne se résume plus qu'à compter des billets, je pense qu'il est grand temps de marquer une pause pour se mettre très sérieusement à réfléchir à la place de l'Homme dans tout ça.
    Un modèle social où l'humain n'est plus pris en compte, me semble l'aboutissement, l'apogée, le paroxisme de la perversion. D'une soiété décadente. Totalement folle.


    Pascal
  • # un bon coup de balai quoi ! hum....

    Posté par  . En réponse au journal [Hors sujet] politique. Évalué à 3.

    Bonjour,

    Il y a bien longtemps que je ne me préoccupe plus du PS, fatigué de leurs guéguerres instestines, comme tu dis. Et persuadé qu'ils (les majors du parti) sont beaucoup plus préoccupés, eux, par leur carrière. Et puis que dire et penser de leur silence étourdissant depuis de très longs mois face à la politique menée par les gouvernements de Chirac ?

    Tout le monde le sait: qui ne dit mot, consent !
    Et non, ce n'est pas un simple adage. C'est une triste réalité.

    Cela dit, pour en revenir au bon coup de balai, je ne sais combien nous sommes à vouloir le donner, mais quand je vois que nous n'étions pas plus de 20 000 à manifester samedi 19 Novembre pour le maintien du service Public, je me dis que décidément, on a pas fini d'en chier ! Et que la politique actuelle ou celle que pourrait faire le PS n'est pas prête de s'arrêter.

    Je précise qu'il s'agissait de manifester pour le maintien du service public. On en est même plus à savoir s'il faut ou non amender le service public. Mais à savoir s'il faut le liquider définitivement ou non.

    Une menifestation de 20 000 personnes me semble un très bon plaidoyer pour l'anéantissement total du service public.
    En voilà un bon coup de balai !
    Et tout ça avec l'approbations de l'immense majorité des français. Et surtout de celle de ceux qui sont contre sa disparition pure et simple mais qui ont apparamment bien mieux à faire que de se mobiliser pour dire combien ils ne sont pas d'accord.

    Car on ne me fera pas croire qu'il n'y a que 20 000 personnes en france qui sont pour le maintien du service public.
    Je peux entendre qu'on veuille le reformer. L'amender. Mais le supprimer !

    Je ne parle du service public que pour prendre un exemple. Et parce qu'il est un sujet d'actualité. Je ne souhaite pas engendrer de débat ou polémique sur le bien fondé de ce dernier.

    L'apathie générale, la démobilisation des français, doivent être absolument considérées comme un acte. Ne rien dire, ne rien faire, c'est bien plus que ne dire ou faire rien ! C'est aussi dire aux politiques, faites bien ce que vous voulez, je m'en bats les couilles.
    "Ha ! tu t'en bats les couilles ! Et bien, je puis t'assurer que ce n'est pas tomber dans l'oreille d'un sourd !"
    Je crois que cela résume très vraissemblablement ce que doivent penser les hommes au pouvoir.
    C'est en tout exactement ce que j'entendrais si j'étais à leur place.

    Le renoncemement, la démission, sont la pire victoire que l'on puisse leur offrir !
    Et nous là leur offrons sur un plateau d'argent.

    Il n'est pas difficile de se rendre compte du nombre très important de gens qui semblent peu ou très insatisfaits. Les blogs, les forums, les commentaires qui suivent les articles, sont archi truffés de revendications, d'expression de mécontentements. Et ce n'est déjà pas rien. C'est surtout un signe de l'état général des troupes.

    Oui mais voilà: tout mécontent que nous soyons, nous sommes totalement désabusés, demotivés, désenchantés, démobilisés.
    Alors espérer que quoi que soit ne bouge me semble relever d'une naïveté hallucinante.
    Non, mais franchement: nous, on est là, comme des larves, à se laisser marcher dessus. A tout critiquer, mais à ne surtout, surtout rien faire. Et on ose attendre de ceux qui se bougent le cul, qu'ils le fassent pour nous. Et qui plus est, pour le bien commun. Ha ! mais je rêve.
    Non. Soyons sérieux !

    Ce qui m'apparaît terrifiant, c'est que parti comme c'est parti, il va falloir que la situation socio-économique des français se dégrade bien d'avantage pour que nous nous décidions enfin à agir.
    En clair qu'une majorité de français se retrouve dans la même situation que celle des gens qui habitent les banlieux. Et qui, excédés et insultés, finissent par brûler 5 000 voitures.
    Notre propre histoire nous enseigne que nous avons une capacité énorme à encaisser les pires situations, les pires humiliations. Mais qu'en même temps, à un moment, trop c'est trop. Cela n'est donc pas sans fin. Oui, mais voilà, tout le monde connaît la fin: le bain de sang.

    Peut-être un jour, montrerons-nous, que nous apprenons quelque chose de notre propre histoire ?
    Ce jour, pour moi, ne semble pas venu.
    Et je tremble pour nos enfants.

    Pascal
  • [^] # Re: Linux par la politique

    Posté par  . En réponse au journal Sensibiliser aux logiciels libres par la presse généraliste. Évalué à 5.

    Je ne pense pas qu'il s'agisse de communisme, de libéralisme ou libertalisme.

    Je pense qu'il s'agit plutôt d'une certaine vision du monde.
    Je ne crois pas qu'il y ait de nom bien défini pour qualifier cette vision.

    Simplement c'est une volonté de construire un monde sur des idées communautaires, de partage.
    C'est vouloir se sortir de l'emprise, du monopole qu'excercent quelques entreprises sur notre vie quotidienne.
    C'est vouloir s'approprier, se ré-approprier, dans quelques domaines, sa position de citoyen actif et responsable.

    Personnellement, je ne connais pas le mot qui définit cet engagement.

    Pascal
  • [^] # Re: Linux par la politique

    Posté par  . En réponse au journal Sensibiliser aux logiciels libres par la presse généraliste. Évalué à 4.

    Bonsoir Chtitux,

    J'ai sûrement omis de préciser une chose importante:
    j'emploie le terme politique dans son acception première: prendre par à la gestion de sa cité.

    En aucun cas je ne parlais de politique politicienne.

    Je ne suis moi-même affilier à aucun parti politique.
    Il n'est donc pas question pour moi de défendre des idées politiques marqués du sceau d'un parti à travers mon angagement pour les LL.

    D'autre part, utiliser les LL, même si on n'en a pas conscience, c'est faire de la politique. Il en va de même de l'utilisation des logiciels propriétaires.

    On en revient à l'idée force: consommer, c'est voter.

    Pascal
  • # Linux par la politique

    Posté par  . En réponse au journal Sensibiliser aux logiciels libres par la presse généraliste. Évalué à 4.

    Bonsoir,

    En me rendant à des réunions d'informations/démonstration proposées par la LUG de ma ville (dont je tairai le nom tellement elle me semble en-dessous de tout) j'ai fait le même constat: l'énorme majorité de l'assistance est composée d'utilisateurs de Linux.

    Et je me suis souvent demandé s'il ne fallait pas aborder la question de l'utilisation de GNU/Linux et des LL par la voie politique.

    En effet, je me demande si un certain nombre d'utilisateurs de l'outil informatique, par ailleurs complètement désintéressés par l'informatique, ne seraient pas plus réceptifs à l'approche politique qu'incarne, de fait, le mouvement des LL.

    C'est en tout cas par ce biais que maintenant je parle de GNU/Linux et des LL.
    Et j'ai pu constater un intérêt plus vif que lorsque je me contentais de vanter les mérites de tel ou tel logiciel open-source. Car ceci reste très subjectif et peu enclin à justfier l'effort nécessaire à fournir pour changer ses habitudes.
    Contribuer à plus de liberté, à se sortir du monopole de M$, participer à un mouvement planétaire, se réapproprier un outil incontournable et omniprésent dans notre vie quotidienne, semble rencontrer un véritable écho auprès des non-informaticiens.

    Pascal
  • [^] # Re: meuh

    Posté par  . En réponse au message Logiciel pour faire des divx. Évalué à 2.

    Et bien aussi incroyable que cela puisse paraître, c'est la stricte vérité.
    Et non, ils ne finiront pas sur internet.

    Je ne peux pas à la fois m'engager dans une action contre les mesures liberticides et répressives que prend le gouvernement:

    http://www.linuxorable.net/Non-au-DRM-et-aux-projets-de-lois(...)

    et en même temps faire exactement ce qui conduit à de tels abus.

    Mais je comprends complètement ta réaction ;-)


    Pascal