Journal [Prix des ebooks] coup de gueule

Posté par  (site web personnel) . Licence CC By‑SA.
20
27
juin
2012

Bon…

suite à l'achat d'une liseuse électronique à Noël avec du linux dedans qu'on peut trafouiller que la feunaque vend, je me suis mis en quête de mettre des choses qui m'intéressent. (pas la comédie humaine, pas les sherlock Holmes… Bref, des trucs nouvellement publiés).

J'avais déjà fait part de ma déconvenue ici :
http://linuxfr.org/users/smurfy/journaux/prix-des-ebookspourquoi-ai-je-du-mal-%C3%A0-comprendre

Mais aujourd'hui, je tombe de plus haut…

Je veux m'acheter un livre sur le libre "Montage et vidéo libre" de Laurent Bellegarde qui me paraissait très intéressant (et doit l'être d'ailleurs).

Je vais sur le site… Bon.. 27 € en papier.. OK… tiens en ebook… il existe… trop bien.
24€99 !!!!!!!!!!!!

Je me suis fendu d'un courrier… Pour un bouquin que je veux, j'étais prêt à mettre 15 € dans de l'immatériel en ebook.

Pas 30.

Ils tuent le marché. (en veulent-ils vraiment de ce marché…)

J'aurais vraiment apprécié avoir ce bouquin et le lire. Tant pis.

  • # oui mais...

    Posté par  . Évalué à -5.

    Bon, je ne connais pas la répartition de ces 25 € une fois payés, mais, l'auteur, que tu l'achètes en papier ou en électronique, il l'a quand même écrit non ? il mérite son salaire, que tu profites de sa compilation de connaissance sur écran ou sur papier…

    maintenant, son salaire est-il surfait ?… un débat à avoir avec lui :)

    L'acacia acajou de l'académie acoustique est acquitté de ses acrobaties. Tout le reste prend "acc".

    • [^] # Re: oui mais...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7. Dernière modification le 27 juin 2012 à 21:10.

      Une petite recherche Google permet de trouver plusieurs analyses qui montrent que l'auteur touche 10% à 12% du prix du livre, l'éditeur un peu plus (15%) et que le reste c'est imprimerie + distribution + librairie.
      http://www.graphiline.com/article/11602/Le-prix-d-un-livre-papier--decompose-poste-par-poste
      http://livre-jeunesse.forumactif.com/t75-repartition-des-revenus-dans-le-prix-du-livre

      • [^] # Commentaire supprimé

        Posté par  . Évalué à 3.

        Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

        • [^] # Re: oui mais...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          On garde :
          - Auteur (10%)
          - Editeur (12%, on va dire qu'on le garde pour payer l'avance sur gain et la pub qu'il fait)
          - Detaillant 30%/2 (classique d'une plate-forme qui gère tout, de la mise sur le site à de la gestion à de la gestion de clients)
          - Un peu de TVA 5.5%/2
          (/2 car c'est 30% et 5.5% sur le nouveau prix)

          --> On arrive très facilement à faire mieux que moitié-prix. Rajoute l'effet volume (on atteint plus de monde avec un prix moindre + de la distribution sur la terre entière à moindre frais), ça pourrait taper dans -60% ou -70% facile.

          Le numérique vire des acteurs qui deviennent inutiles (fabriquant, distributeur, diffuseur, détaillant, tout ça c'est 30% chez Amazon, Apple… D'autres proposent même moins), il faut s'y faire, et proposer à un prix correct le numérique pour que la sauce prenne. Et ce sans besoin de descendre le gain pour l'auteur et l'éditeur.

          • [^] # Commentaire supprimé

            Posté par  . Évalué à -1.

            Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

            • [^] # Re: oui mais...

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0. Dernière modification le 28 juin 2012 à 07:45.

              Je n'ai fait que remplacer des trucs dans la liste qui n'existent plus dans le monde virtuel (j'ai gardé la partie éditeur!), et j'ai prix large, j'ai prix 30% pour la vente, c'est exactement ce que prennent Apple, Amazon… et d'autres, à partir des éditeurs, en direct tu peux faire moins cher (mais il manque alors la "puissance de frappe" des gros).

              Démontre-moi ce qui "cloche" dans le raisonnement (à part "les pauvres imprimeurs et les intermédiaires ne vont plus avoir de boulot", c'est justement l’intérêt : travail inutile, pas besoin de payer pour ça).

              D'autres (aux USA surtout) l'ont compris, et en tirent un revenu. Ceux qui veulent rester dans leur ancien modèle sans anticiper le changement mourront. Par leur faute, à ne pas avoir su anticiper le changement et à ne pas s'être adapté à temps. Si ça peut vous rassurer, vous n'êtes pas le seul domaine : dans la musique (les premiers) et la vidéo (les deuxièmes), c'est pareil… Les mêmes erreur sont répétés une 3ème fois.

              PS : je ne compte pas me lancer dans l'édition, d'autres éditeurs (et auteures) l'ont compris et le font. Il faut juste laisser le temps au temps, que les dinosaures disparaissent.

              • [^] # Re: oui mais...

                Posté par  . Évalué à 4.

                Ceux qui veulent rester dans leur ancien modèle sans anticiper le changement mourront.

                Euh, on est en France, la. Donc ça va se passer comme ça : ils chouineront en demandant un juste dédommagement pour le préjudice subi, qu'ils ont pu de travail, que ca remet en cause des myiard d'emplois, et qu'en plus y a que des pirates.
                Et hop une nouvelle taxe sur les FAI. (toute ressemblance, toussa …)

              • [^] # Commentaire supprimé

                Posté par  . Évalué à 2.

                Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

                • [^] # Re: oui mais...

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Non tu as fait un calcul bidon en prenant à chaque fois la valeur la plus basse des fourchettes données dans a répartition des coûts.

                  Gni? J'ai prix le cercles avec total = 100%.
                  Quel est au final tes ratios? Quel utilité de chaque intermédiaire que tu gardes? Une utilité aujourd’hui, hein, avec les moyens modernes (Internet).
                  Démontre-moi que chaque dépenses que tu veut voir garder apporte quelque chose. Personnellement, j'ai pris des exemples de la vraie vie, avec des gens qui font comme ça (je n'ai pas mis 0 en coût de distribution, j'ai prix des vrais coûts de vraies entreprises amenant de vrais clients)

                  Mais bon certains semblent penser que les libraires indépendants sont inutiles…

                  A part le corporatisme et l'élitisme, tu n'as pas apporté de preuve de leur utilité. Oui, ils sont inutiles, ils n'apportent aucune diversité et aucun meilleur conseil que ce que j'ai sur le net, prouve-moi le contraire, démontre-moi en quoi ils sont utiles à la diversité, avec des vrais exemples de ce que je ne peux pas pas avoir avec Internet.

                  Internet change le métier, dur dur d'accepter le changement…

            • [^] # Re: oui mais...

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Les livres ont toujours été très cher en France. Il suffit de comparer les mêmes bouquins vendus en France ou à l'étranger.

              "La première sécurité est la liberté"

              • [^] # Re: oui mais...

                Posté par  . Évalué à 5.

                C'est pas l'effet "prix unique du livre", ça ?

                • [^] # Re: oui mais...

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Si, mais les éditeurs ne sont pas prêt pour accepter une baisse du prix du livre.

                  A l'origine, le but était de sauvegarder les petits libraires. Mais finalement pourquoi le faire ?

                  "La première sécurité est la liberté"

                  • [^] # Commentaire supprimé

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

                    • [^] # Re: oui mais...

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0. Dernière modification le 28 juin 2012 à 11:10.

                      La diversité culturelle est juste une façade : le prix unique n'a absolument rien à voir avec la diversité culturelle. Un magasin qui vend moins cher fournira autant de diversité culturelle, voir plus (Amazon a plus de livres que la FNAC, Amazon m'offre plsu de diversité que la FNAC, et ce pour moins cher par des bidouilles).

                      Pour maintenir la diversité culturelle, on vise les entraves à la diversité culturelle, ici on dit A et on fait B qui n'a rien à voir avec A. Mais les gens gobent la chose (comment? aucune idée, vu que le prix de vente bloqué n'a aucune correspondance avec la diversité culturelle, j'ai du mal à suivre qu'une personne puisse gober ça)

                      Après, si tu veux parler de la diversité des libraires, oui c'est peut-être ça, mais la on parle donc de subventionner des emplois que les clients ne veulent pas, dont ils ne voient pas l'utilité du tout (en quoi les conseils de la FNAC sont meilleurs que ceux d'Amazon ou d'un autre site web?). Bien. Bof… Je demande à ce qu'il me sauvegarde aussi mon emploi que j'aime bien, pas de raison que ce soit que les libraires qui en profitent. Faudrait sauver aussi les poiçonneurs (les pauvres) et les marchands de bougie (il y a moins de diversité dans les bougies de nos jours)

                      Le métier de libraire va disparaître, comme le métier de loueur de vidéo. Et dans les deux cas, la diversité ne s'en portera que mieux (plus de choix avec le numérique que chez le petit libraire du coin qui n'a que des "block busters" car ne peut pas stocker tout ce bordel physique)

                      Bref, rien à voir.
                      on en revient à la question : pour quoi faire, réellement?

                      • [^] # Re: oui mais...

                        Posté par  . Évalué à 7. Dernière modification le 28 juin 2012 à 12:44.

                        Quand on me parle de libraires, et de conseil de libraires, contrairement à toi ce n'est pas la fnac qui me vient à l'esprit. Mais des libraires plus petits qui connaissent leurs bouquins, qui sont passionnés, qui n'ont pas que les block busters, et qui effectivement peuvent te conseiller.

                        Je reconnais que ce ne doit être qu'une petite minorité des libraires, mais je trouverai dommage qu'ils disparaissent.

                        • [^] # Re: oui mais...

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

                          Je reconnais que ce ne doit être qu'une petite minorité des libraires, mais je trouverai dommage qu'ils disparaissent.

                          Si les gens y trouvent une utilité, ils ne disparaîtrons avec la disparition du prix unique.
                          Si les gens n'y trouvent pas d'utilité (ou un coût trop élevé par rapport à l'apport qualitatif), pourquoi subventionner eux et pas tous les autres métiers de conseil?

                          Sans compter qu'en conseils, désolé mais le net regorge de sites sympas qui apportent des conseils, souvent bien plus pointus, car ils ont l'avantage d'avoir une audience plus large que dans une seule ville. Les conseils, tu peux les avoir, sur le net aussi, sans payer une personne par ville. Si je cherche un conseil, ce n'est pas le libraire du coin que j'irai voir, tout simplement parce que même si il a la meilleure volonté du monde, il n'a pas la capacité technique de lire les milliers de livres des milliers de domaines différents. On parie que ton libraire du coin ne sait pas me conseiller et d'un côté un bouquin sur une thèse de philo, et de l'autre sur comment utiliser SPIP? Tout simplement car il n'aura pas lu les bouquins sur le sujet. Les petits libraires vont disparaître car un autre outil rend un bien meilleur service (en spécialisation et en qualité) que le leur, c'est l'évolution, comme l'ampoule a remplacé la bougie, les sites web spécialisés remplacent les libraires généralistes (ton libraire du coin ne peut pas être spécialiste, techniquement impossible).

                          Tu ne penses pas à la FNAC? Mais qui donc profite de ce prix unique… Les petits libraires meurent malgré le prix unique, le prix unique ne résout pas le "problème".

                          • [^] # Re: oui mais...

                            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                            dans les petits libraires, j'ajouterais ceux que je côtoie : les bouquins d'occas'

                            il y a Gibert (quand on est sur Paris ou Lyon, notamment) ou sur les quais de Saône
                            Il y a aussi mon ancien libraire d'occas' sur Saint-Brieuc qui a fermé (personne pour reprendre) où je trouvais mes bouquins de SF, des BD, des trucs pour ma mère, des CD voire des DVD

                            Si le choix se restreint à Internet, je me sentirai lésé (avec un grand B) àmha, pour le contact personnel notamment. Il y a beaucoup de bouquins d'occas' que je n'aurais pas acheté sans l'incitation de celui qui s'y connaît, il n'y en que peu que je n'ai découvert que par Internet et que j'ai acheté (même si patrick_g< y a bien contribué via le tag des livres de SF).

                            Que ce soit pour un Marvel, un manga, une série de SF ou de Fantasy, bien souvent c'est le petit vendeur qui va vous faire connaître 2-3 perles que vous n'auriez pas abordé sans lui (oui j'ai l'intégrale de Rohel_le_conquérant ainsi que Les_Derniers_Hommes de Pierre Bordage, un français de la SF). Et parcourir les rayons est parfois plus efficace que "ceux qui ont acheté tel ouvrage ont aussi acheté"…

                            • [^] # Re: oui mais...

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 29 juin 2012 à 00:56.

                              Que ce soit pour un Marvel, un manga, une série de SF ou de Fantasy, bien souvent c'est le petit vendeur qui va vous faire connaître 2-3 perles que vous n'auriez pas abordé sans lui

                              Remplace "petit vendeur" par "petit site web". Ca arrive. Ca existe. Le conseil ne fait que changer de forme, mais existe toujours.

                              Et parcourir les rayons est parfois plus efficace que "ceux qui ont acheté tel ouvrage ont aussi acheté"…

                              Tu peux parcourir les rayons sur Amazon aussi, sans les "qui ont acheté", tu peux faire pareil en virtuel : tu clique sur Livre, puis le rayon que tu veux, et amuse-toi!

                              Physique ou virtuel, tu peux faire pareil. Mais avec le virtuel, tu peux faire même plus (pleins de "petits vendeurs" disponibles à coup de clics, pas que le mec dans ta ville, et encore si tu as la chance de le connaitre, et d’habiter à côté).

                              C'est quand même bizarre : pour plein de domaines, les gens comprennent vite l'avantage d'Internet, mais pour un livre, ça touche un "truc", une corde sensible, et l'objectivité laisse place à la subjectivité, avec des "c'était mieux avant". Mais aucun "c'est mieux avec le libraire du coin" ne tient la route, que ce soit en quantité, en qualité, en capacité de se balader en rayon.

                              Et pour l'occasion, ben justement le prix de vente du neuf devrait être adéquat et l'occasion n'aurait plus aucun intérêt. Sans compter qu'on en revient au "problème" d'Internet : le support de vieillit pas, se copie à l'infini, l'occasion n'a plus vraiment de sens.

                              PS : sans compter que tu parles du libraire du coin, mais combien de gens peuvent avoir accès à ce libraire du coin? Moi, le seul libraire du coin que je comprend, c'est librairie Lafayette, et je te garanti qu'en dehors du thème "franco-allemand", il n'y a que dalle et le libraire est une personne qui n'y connait rien. Les autres librairies, je ne comprend pas la langue. Le libraire du coin est pourri de chez pourri. Amazon m'apporte bien plus, à plat de couture. Il ne faut pas oublier que même à l'apogée, peu de monde avait un libraire du coin… Le numérique casse les frontières, plus de grande ville ou petite ville, plus de pays. La vraie diversité.

                              • [^] # Re: oui mais...

                                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                                En fait, c'est là dessus que je ne suis pas d'accord :
                                "C'est quand même bizarre : pour plein de domaines, les gens comprennent vite l'avantage d'Internet, mais pour un livre, ça touche un "truc", une corde sensible, et l'objectivité laisse place à la subjectivité, avec des "c'était mieux avant". Mais aucun "c'est mieux avec le libraire du coin" ne tient la route, que ce soit en quantité, en qualité, en capacité de se balader en rayon."

                                Mais alors pas d'accord du tout, si tu veux un conseil et qu'un de tes proches peut te l'apporter, c'est très largement plus utile que tout site Internet. Le contact direct est à mes yeux, et je ne pense pas le seul, très important.

                                Si je coince sur un problème de bureau, le conseil de mon collègue bureau, même incomplète, sera 10 fois plus rapide et utile que la recherche sur Internet.

                                Le petit libraire, va à force te connaitre, et pourra te faire office de filtre sélectif. Un peu comme les "conseils" d'amazon, mais lui à moins de risque de te conseiller le bouquin pour ton neveu si tu cherches un livre pour toi.

                                De la même manière, un conseil technique de la part d'une relation à plus de valeur à mes yeux qu'un thread d'un forum (ou tu ne connais pas l'auteur du message).

                                Si on lève un peu les yeux, on peut voir que quelques soit le domaine, la rencontre, le lien direct est primordial par rapport au Net (conférence (Recherche, libre)), formation (l'avantage du directe par rapport à la visio), …)

                                Après, le numérique est une vaste blague … tu payes le support, le transport et pourtant on te "loue" le produit au même prix que l'achat du bien matériel. (C'est un peu rude je trouve )

                                • [^] # Re: oui mais...

                                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                                  Mais alors pas d'accord du tout, si tu veux un conseil et qu'un de tes proches peut te l'apporter, c'est très largement plus utile que tout site Internet.

                                  On restera pas d'accord alors la dessus! Les proches, c'est sympa, mais ça ne sait pas tout, et c'est très biaisé… Le libraire du coin me connait? Faut vraiment être très très pote… Et qu'il ne soit pas loin de chez toi (encore une fois : même à l'apogée des libraires, pas foule a un libraire à côté de lui).

                                  Et encore une fois : si c'est utile, ton libraire restera. Ce n'est pas une raison pour que les autres payent le même prix pour ton plaisir à toi.

                                  pourtant on te "loue" le produit au même prix que l'achat du bien matériel. (C'est un peu rude je trouve )

                                  C'est un autre problème qui n'a rien à voir avec le numérique, mais avec les éditeurs. Le numérique permet d'acheter réellement aussi. Fausse accusation sur le numérique.

                                  • [^] # Re: oui mais...

                                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                                    Je sortais un peu du contexte du libraire …
                                    c'est plus sur le "le net doit remplacer tous " les contacts directs que je souhaitais rebondir …

                                    Si tu veux une critique de ciné, tu vas sur tel site, de livre ici, un conseil de dev ici …

                                    C'est quand mm plus appréciable/utile/direct de parler à son collègue, voisin, amis que de consulter son écran ? (je dois commencer un début de rejet du tout numérique en fait ^ )

                      • [^] # Re: oui mais...

                        Posté par  . Évalué à 3.

                        Tout d'abord, comme Tit l'a deja dit, j'ai du mal à penser "fnac" quand on me dit "libraire"…

                        Ensuite, lorsque Amazon aura 100% du marché, oui, là la diversité sera très largement menacée !

                        • [^] # Re: oui mais...

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                          Le plus drôle est que si les petits libraire veulent survivre, il faudrait qu'ils vendent des livres numériques. Ils auront toujours des conseils à donner ou une spécialité. Cela me fait rire quand un libraire dit qu'il peut commander un livre, moi aussi, je peux, l'intérêt est nul pour moi de passer par eux.

                          Il pourra aussi avoir leur boutique en ligne qui montrerait à tous leur conseil. Mais pour cela, il faudrait que les éditeurs acceptent les petits acteurs.

                          "La première sécurité est la liberté"

                          • [^] # Re: oui mais...

                            Posté par  (Mastodon) . Évalué à 1.

                            Il pourra aussi avoir leur boutique en ligne qui montrerait à tous leur conseil. Mais pour cela, il faudrait que les éditeurs acceptent les petits acteurs.

                            Note que ça ne les empêcherait pas de voir les ventent partir ailleurs s'ils sont plus cher. Le conseil, ce n'est pas un accord de vente.

                            Jami: beabb2b063da0a2f0a2acaddcd9cc1421245d5de

                            • [^] # Re: oui mais...

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                              Ca n'a rien de nouveau.
                              Le truc classique :
                              - Site de conseil, discute, forum, avec une expertise apporté par la l'équipe rédactionnelle du site.
                              - Un peu de sous avec de la pub
                              - Un peu de sous avec un comparateur de prix
                              Plein de sites de conseil existent déjà, et vivent de ça.

                              Est-ce si horrible de "payer" le libraire pour ce qu'on veut (du conseil) et pas pour sa surface commerciale inutile? (comme dit par Nicolas, je ne vois pas l’intérêt d'aller voir le libraire pour commander, je peux commander sans lui, merci, vive Internet)

                              Bref, on voit surtout des gens qui ne veulent pas changer les habitudes. Mais comme pour la vidéo et l'audio, la masse de gens qui trouve ces limitations débiles vont faire casser le système protectionniste sans pour autant détruire la diversité, et c'est très bien.

                        • [^] # Re: oui mais...

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                          On n'est pas obligé d'avoir 100% Amazon. C'est du fantasme. Apple n'a pas tué les autres vendeurs de musique en ligne, la radio n'a pas tué la musique etc…

                          • [^] # Re: oui mais...

                            Posté par  . Évalué à 4.

                            Non, mais Video killed the radio star !

                            Plus sérieusement, on est d'accord, on arrivera jamais à 100% d'amazon… Mais se retrouver avec un marché uniquement couvert par 2 ou 3 enormes acteurs c'est le meme problème.

                            Note : Apple je sais que j'acheterai jamais rien chez eux, parce que j'aime pas iTunes, et que j'aime encore moins l'entreprise Apple. Les anti-apple ne sont pas nombreux, par contre les gens qui n'aiment pas iTunes le sont beaucoup plus.
                            Quant à la radio et la musique… Je ne vois pas le rapport. La radio ne te permet pas d'ecouter la chanson que tu veux où tu le veux. Elle ne PEUT PAS remplacer la vente de musique.

                            • [^] # Re: oui mais...

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                              Mais se retrouver avec un marché uniquement couvert par 2 ou 3 enormes acteurs c'est le meme problème.

                              L'avantage du net, c'est la mise de départ ridicule. Si tes 2-3 acteurs n'apportent pas tout ce que tu veux, il qu'il y a une demande, en quelques clics (je schématise ;-) ) tu as un site de vente de bouquins, et les gens vont venir car il y a un manque.

                              Par contre : faut qu'il y ai un manque, évidement.

                              Quant à la radio et la musique… Je ne vois pas le rapport. La radio ne te permet pas d'ecouter la chanson que tu veux où tu le veux. Elle ne PEUT PAS remplacer la vente de musique.

                              Les ayant droits hurlaient à l'époque… Plus maintenant (ils hurlent sur Internet aujourd'hui, mais de moins en moins).
                              La radio, c'est vilain, tu peux copier et écouter ensuite quand tu veux. Ca peut remplacer la vente. Sauf qu'en pratique, ça ne l'a pas tué. qUe la musique est plus que diverse.

                              Tout comme le numérique ne tuera pas la diversité du livre. Les libraires, par contre, oui, mais ils ne sont plus utiles aujourd'hui (comme les fabriqants de chandelles).

                              • [^] # Re: oui mais...

                                Posté par  . Évalué à 2.

                                Si tes 2-3 acteurs n'apportent pas tout ce que tu veux, il qu'il y a une demande, en quelques clics (je schématise ;-) ) tu as un site de vente de bouquins, et les gens vont venir car il y a un manque

                                Hu, oui… Et les droits et les contrats avec les auteurs, tu les négocies en trois clics aussi ? :-))

                                • [^] # Re: oui mais...

                                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                                  Si tu apportes quelque chose de différent et d'utile, les éditeurs viendront d'eux-même.
                                  Si c'est utile. Et le problème n'est pas technique. Et le problème est le même avec le libraire du coin qui doit les trouver ses bouquins à vendre. Rien de différent avec les ayants-droits.

                      • [^] # Commentaire supprimé

                        Posté par  . Évalué à -6. Dernière modification le 28 juin 2012 à 14:12.

                        Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

                        • [^] # Re: oui mais...

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 28 juin 2012 à 14:22.

                          Ah ah ah… Mais vraiment, qu'est-ce qu'il ne faut pas lire.

                          Le contenu est exactement le même que j'achète sur Amazon ou au libraire du coin. Ta comparaison est plus que foireuse.

                          Je constate qu'il est très dur de rentrer dans la modernité, tu as des fantasme sur la qualité et la quantité qu'apporte Internet.
                          Sauf que Internet et le numérique apporte :
                          - Une meilleure qualité : ça pèse moins lourd, je peux avoir la police de caractère que je veux et pas celle que tu décides etc.
                          - Une meilleure diversité : tout est disponible plus facilement, partout.

                          Toi, tu penses qu'à l'ancienne, c'est mieux. Sauf que tu n'as aucune argument réel pour pouvoir le dire. Qu'apporte ton truc à l'ancienne? Rien. Et c'est moins diverse, c'est moins pratique.

                          Non, le changement n'apporte pas une qualité moindre. La, on a juste de l'élitisme "moi je fais mieux, pas un truc de supermarché tout pourri, mais sans regarder qu'en fait, non, c'est moi qui suis tout pourri maintenant mais je ne veux pas le reconnaître, ça me ferait descendre de mon piédestal élitiste".

                          Ah l'élitisme…

                          • [^] # Commentaire supprimé

                            Posté par  . Évalué à 2.

                            Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

                            • [^] # Re: oui mais...

                              Posté par  . Évalué à 3.

                              Pourquoi Amazon, ou Aplle feraient pression sur un éditeur pour qu'il ne publie pas un auteur qui vend peu? Ils ne sont pas soumis aux contraintes des vendeurs en dur, stocks, espace, etc.?

                              Depending on the time of day, the French go either way.

                              • [^] # Commentaire supprimé

                                Posté par  . Évalué à 1.

                                Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

                                • [^] # Re: oui mais...

                                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 28 juin 2012 à 16:41.

                                  Quelles conditions ne leur va pas?
                                  Bizarre, d'autres qui vendent 1 livre par mois sont sur Amazon… Le "petit éditeur" a bon dos, ça n'a rien à voir, il n'y a aucun minimum de vente à ma connaissance. Démontre-nous ce qui ne leur va pas, des choses réelles.

                                  Sans compter qu'ils peuvent monter leur structure de vente pour pas cher, avec bien plus de présence que leur présence ridicule dans une petite région du monde.

                                  Tout simplement parce que cela ne les intéresse pas.

                                  Non, dans ce que tu dis c'est l'éditeur qui n'est pas intéressé. Amazon est intéressé. Tu fantasmes sur le manque d’intérêt d'Amazon ou autre, les vendeurs prennent quasi-tout (interdit l'apologie de la pédophilie par exemple) mais tu inverses les rôles.

                                  Tu t'inventes des limites qui n'existent pas dans la réalité. Pourquoi?

                                • [^] # Re: oui mais...

                                  Posté par  . Évalué à 3.

                                  Tu as des exemples? Parce que je me souviens d'un article où un écrivain expliquait comment il était passé de quelques ventes par mois, à un nombre nettement plus conséquent, et Amazon ne semblait pas avoir l'intention de le mettre dehors. Of course, je n'arrive pas à retrouver le lien.

                                  Depending on the time of day, the French go either way.

                                • [^] # Re: oui mais...

                                  Posté par  . Évalué à 2.

                                  Hop, j'ai retrouvé le lien:
                                  http://wahoocorner.blogspot.de/2012/01/how-kdp-select-saved-my-book.html

                                  Depending on the time of day, the French go either way.

                            • [^] # Re: oui mais...

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                              Qu'en est-t-il de la pérennité de mes données numériques achetés, de leur formats de leur supports de lecture (obsolescence programmée)?

                              Standard (donc sans DRM) : ePub, PDF… Par contre, actuellement, à cause des éditeurs frileux, on a le droit à des formats fermés. pas la faute du numérique, seulement des éditeurs.

                              Je ne nie pas le côté pratique des liseuses numériques pour certains usages mais ce n'est qu'un nouveau support qui vient en plus du livre papier. Il ne le remplacera pas.

                              Les lampes n'ont pas remplacé les chandelles, comme les MP3 n'ont pas remplacé les vinyles. Quoique… On en rediscute dans 50 ans (ça va mettre plus de temps que pour la musique et la vidéo du fait de certaines personnes qui ont une "sensibilité" sur un bout de papier ayant des défaut immenses genre non résistance à la pluie ou au feu ou vieillissement). Le livre papier deviendra comme les vinyles, un truc adoré pour le gout de l'ancien mais rare.

                              Et bien les éditeurs arrêteront de publier les auteurs qui vendent peu sous les pressions des grandes surface du livre.

                              N'importe quoi. Tu devrais te renseigner sur la longue traîne, tu devrais te renseigner sur le catalogue énorme d'Amazon (bien plus que ton libraire) ou Apple (musique, ou logiciels!)
                              Il n'y a plus de pression sur le faible nombre de ventes, au contraire : la pression que tu imagines, c'est aujourd'hui avec le livre non ré-édité car pas intéressant.

                              Ce qui est bizarre, c'est que ta critique sur le numérique est exactement la critique sur le papier, et au contraire le numérique permet de virer ces limites.

                              Tu confonds diversité et disponibilité.

                              Ah oui, en quoi? Quelle diversité manquera? Aucune limite. Amazon vire des trucs? ça arrive, un autre magasin se monte en quelques clics et tu vends ton truc. Le numérique apporte au contraire une grande diversité, en permettant à quiconque de découvrir facilement des trucs divers. Le libraire du coin, bof, il va rester sur ses trucs connus (normal, il ne peut pas tout savoir).

                              Tu confonds diversité et disponibilité : ce qui est offert par le livre physique et le libraire n'est que peu de diversité par rapport à tout ce que tu peux trouver comme diversité sur Internet (et encore plus quand ce sera moins limité par les éditeurs frileux).

                              Le problème est sans doute que tu ne te rend pas compte de la richesse, de la diversité, qu'apporte Internet le facilitateur de contact entre tous les humains.

                              • [^] # Re: oui mais...

                                Posté par  . Évalué à 2.

                                Il n'y a plus de pression sur le faible nombre de ventes

                                Tu as raison. D'ailleurs, le modèle économique d'Amazon a été décrit sous le nom de Longue traine. En résumé, la force d'Amazon est de pouvoir proposer un catalogue gigantesque de titres qui ne réalisent chacun qu'un faible nombre de ventes mais qui globalement génèrent un chiffre d'affaire significatif.

                                Autrement dit, le modèle d'Amazon est une chance pour les petits auteurs.

                                • [^] # Re: oui mais...

                                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                                  Tu as raison.

                                  je sais :), mais ça fait plaisir de le lire.

                                  D'ailleurs, le modèle économique d'Amazon a été décrit sous le nom de Longue traine.

                                  euh… relit mon commentaire, et le lien que j'ai mis eh eh.

                                  Autrement dit, le modèle d'Amazon est une chance pour les petits auteurs.

                                  encore faut-il qu'ils ne gobent pas les mensonges (est-ce vraiment juste par difficulté de comprendre?) des "vieux" qui ne veulent pas lâcher leur vieux job de la chandelle…

                                  • [^] # Re: oui mais...

                                    Posté par  . Évalué à 2.

                                    euh… relit mon commentaire, et le lien que j'ai mis eh eh.

                                    Oups ! Mon œil a été attiré par le texte en gras juste en dessous et je l'ai raté :(

                                • [^] # Re: oui mais...

                                  Posté par  . Évalué à 1.

                                  En résumé, la force d'Amazon est de pouvoir proposer un catalogue gigantesque de titres qui ne réalisent chacun qu'un faible nombre de ventes mais qui globalement génèrent un chiffre d'affaire significatif.

                                  Heu… tu oublies un détail : les bouquins en question ne sont pas édités par Amazon. Ce n'est pas Amazon qui prend le risque de faire le boulot de sélection, de réalisation et de promotion. Je suis d'accord, en tant que vendeur, Amazon fournit un bon service au client (je ne sais pas si les relations avec les fournisseurs sont aussi bonnes). Mais Amazon prend un risque assez réduit, AMHA, par rapport aux acteurs qui se situent en amont et qui subissent des coûts fixes importants.

                                  Amazon est en résumé un très très gros libraire (ce qui rend assez cocasse l'affirmation selon laquelle les libraires ne sont plus nécessaires).

                                  • [^] # Re: oui mais...

                                    Posté par  . Évalué à 2.

                                    Heu… tu oublies un détail : les bouquins en question ne sont pas édités par Amazon.

                                    Et alors ?
                                    L'important pour le client est d'avoir accès aux livres qui l'intéressent.
                                    Si Amazon arrive à le faire en minimisant son risque, tant mieux: un modèle économique est rentable a des chances de durer.

                                    Amazon est en résumé un très très gros libraire (ce qui rend assez cocasse l'affirmation selon laquelle les libraires ne sont plus nécessaires).

                                    Le service rendu par un libraire (choix étendu, conseil personnalisé,…) reste nécessaire. La différence est juste qu'Amazon arrive a le faire mieux que le libraire du coin.

                                  • [^] # Re: oui mais...

                                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                                    Heu… tu oublies un détail : les bouquins en question ne sont pas édités par Amazon

                                    Non, on n'oublie aucun détail, tu mélanges juste tout : ici, la critique est sur la disparition du "pauvre libraire". Le pauvre libraire n'est pas éditeur. Tu tapes à côté, complètement.

                                    Ici, l'éditeur qui prend des risque n'a JAMAIS été remis en cause. Essayer de sauver l'utilité du libraire en parlant de l'éditeur, c'est qu'il y a un gros manque d'argument pour le sauver… On est bien d'accord alors : le libraire du coin ne sert à rien.

                                    (ce qui rend assez cocasse l'affirmation selon laquelle les libraires ne sont plus nécessaires).

                                    Gni? Le libraire physique ne sert à rien. Personne n'a dit de supprimer le boulot fait, on parle depuis le début des plates-formes de vente.
                                    Encore un mélange fait, relis l'ensemble des commentaires tu verras que ni le poste de prise de risque (édition) ni la plate-forme de vente n'ont été oubliées.

                              • [^] # Re: oui mais...

                                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                                On en rediscute dans 50 ans

                                J'ai peut-être été trop large.
                                http://www.zdnet.fr/actualites/usa-les-livres-numeriques-depassent-les-editions-papier-39773543.htm
                                plus de 50% des livres sont numériques aux US. Ouch le "papier".

                              • [^] # Re: oui mais...

                                Posté par  . Évalué à 0.

                                On en rediscute dans 50 ans (ça va mettre plus de temps que pour la musique et la vidéo du fait de certaines personnes qui ont une "sensibilité" sur un bout de papier ayant des défaut immenses genre non résistance à la pluie ou au feu ou vieillissement)

                                Pardon ? question pérennité des supports, sur 50 ans, je mets mon pari sur le livre.
                                Juste pour le fun : tu as peut-être encore le matériel permettant de lire des disquettes 3,5 pouces ? et pour les 5,25 ? Perso j'ai encore le matériel pour lire un bouquin édité dans les années 60, qui est d'ailleurs le même que celui pour lire une magnifique édition illustrée du début du siècle dernier ou des textes grecs vieux de 25 siècles écrits sur papyrus (oui je lis couramment le grec ancien entre deux autodafés de livres électroniques).
                                Résistance ? fiabilité ? durabilité ? le numérique est loin derrière…

                                • [^] # Re: oui mais...

                                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                                  Le paradigme à changer avec les clefs usb et les disques dures. Il n'y a plus vraiment de support physique. A chaque nouveau PC, les données sont intégralement copié sur le nouveau. Il n'y a plus de support physique à faire vivre.

                                  "La première sécurité est la liberté"

                                  • [^] # Re: oui mais...

                                    Posté par  . Évalué à -1.

                                    Parce qu'une clef usb, un disque dur, un PC, un serveur, un CD, ce ne sont pas des objets physiques ? Le support, c'est là où est stockée l'information, quelle que soit sa forme, et c'est donc, par définition, un objet physique… du coup ton commentaire me fait penser à ça :
                                    dématérialisation des supports
                                    Et les supports numériques sont plutôt plus sensibles que d'autres à la chaleur, à l'humidité… et au temps !
                                    En revanche, une chose qui n'est pas du tout virtuelle avec les livres électroniques, c'est le coût de l'appareil pour les lire.

                                    • [^] # Re: oui mais...

                                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                                      La différence est énorme avec les CD : les pc ou les disques sont "online". Cela veut dire qu'ils peuvent signaler une panne prochaine. Leur contenu peut être copier rapidement. Essayes de faire la copie de 100 CD, tu ne le fais qu'une fois !

                                      "La première sécurité est la liberté"

                • [^] # Re: oui mais...

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2.

                  Tu devrais être mis en prison pour 10 ans pour oser remettre en cause le "bienfait" du prix unique ;-).

              • [^] # Re: oui mais...

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                à l'étranger

                Au ploukistan?

                Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

          • [^] # Re: oui mais...

            Posté par  . Évalué à 6.

            • Editeur (12%, on va dire qu'on le garde pour payer l'avance sur gain et la pub qu'il fait)

            L'éditeur donne aussi son avis sur les textes, fait un boulot de sélection, suggère des améliorations ou modifications, etc. De plus je ne sais pas comment fonctionne la chaîne de "fabrication" des e-books, mais je pense qu'il y a encore du boulot de typographie et de mise en page (et de correction, tiens).

            Ce n'est pas seulement un intermédiaire commercial qui place les bouquins.

            • [^] # Re: oui mais...

              Posté par  . Évalué à 2.

              Le travail de typographie et de mise en page ne disparait pas, la sélection non plus, mais pour cette dernière, il peut y avoir un changement. J'ai l'impression que le cout marginal est moins grand dans l'édition numérique, et donc qu'on peut plus facilement atteindre un niveau rentable (bien sûr ça va dépendre du prix de vente aussi, enfin du prix auquel les gens achèteront, il faut voir)

              Du coup la sélection devrait avoir une barre plus basse, non ?

              (enfin en tapant le commentaire, je me rend compte qu'en fonction de plein de paramètres, ça peut être plutôt plus haut, ou plus bas, par exemple le piratage pourrait faire augmenter le niveau de sélection si il fait baisser le nombre de ventes)

              Enfin bon, ça va changer leur métier, de toute façon.

              Tous les nombres premiers sont impairs, sauf un. Tous les nombres premiers sont impairs, sauf deux.

            • [^] # Re: oui mais...

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 28 juin 2012 à 09:45.

              L'éditeur donne aussi (…)

              Oui, j'ai été un peu rapide sur cette ligne.
              L'éditeur a toute sa place, tu peux constater que je l'ai gardé avec la même rémunération qu'avant et la même rémunération que l'auteur. Son travail et sa prise de risque est très utile, et vaut clairement autant que le travail de l'auteur, et reste exactement le même travail que ce soit papier ou numérique (rien ne change pour lui comme pour l'auteur).

          • [^] # Re: oui mais...

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Oula je dirais plus 6% pour l'auteur pour un livre "normal" et 10% quand il dépasse un gros volume, dans le domaine IT en tout cas.

            • [^] # Re: oui mais...

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              J'ai prix les chiffres des liens fournis, comme référence.
              Après, le numérique permet justement d'augmenter la part pour les auteurs (en pourcentage, pas forcément une grosse augmentation en fric car le prix est plus faible) et de se retrouver avec :
              - 30% auteur
              - 30% éditeur
              - 30% vendeur
              - 10% divers (TVA…)
              Mais je suis curieux qu'on m'explique pourquoi la partie "vendeur" prendrait plus de 30% en numérique… C'est déjà beaucoup de marge pour ces vendeurs (Amazon, Apple, facebook ont un filon en or avec leur 30% : un site à faire vivre, des clients à capter, mais pas de stock à gérer, pas de surface commerciale à payer, peu de coûts fixes)

              Les auteurs (et éditeurs) ont tout à gagner de limiter le nombre d'intermédiaires devenant inutiles mais faisant tout pour faire croire qu'ils sont encore utiles. Sans compter que du coup il peuvent toucher plus de monde (va trouver un livre en français au fin fond de la Chine… avec Internet, ça marche, un client content et un auteur rémunéré)

          • [^] # Re: oui mais...

            Posté par  . Évalué à 2.

            baisser le prix des livres ce serait le devaloriser dixit les editeurs…
            mais bon vu la reserve de bon livre disponible gratuitement ou est le probleme ?

          • [^] # Re: oui mais...

            Posté par  . Évalué à 2.

            Ca ne fait que prouver une chose : on vend les produits non pas au prix "réel" de ceux-ci, mais au prix auquel les gens sont prêts à payer.

            Pour les livres électroniques, on pourrait ventuellement supposer que la diffusion étant moindre, les frais fixes (prestataires pour numériser, etc) sont plus importants, mais est-ce à ce point ? A mon avis il y a un intermédiaire dans le lot qui tente d'augmenter ses marges.

            • [^] # Re: oui mais...

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              les frais fixes

              Comme partout, il y a des frais fixes, oui, qu'il faut lisser dans le prix de vente.
              Et c'est le rôle de l'éditeur d’amorcer la pompe…

              (prestataires pour numériser, etc)

              Euh… C'est numérique à la baise, les auteurs ne tapent plus sur machine à écrire depuis longtemps ;-). On pense plutôt aux "pas vieux" (

              • [^] # Re: oui mais...

                Posté par  . Évalué à 2.

                Effectivement j'ai écrit numériser mais ce n'est pas exactement à ça que je pensais (fatigue ..) Je pensais plutôt à la phase de transformation/mise en page (parce que même si on peut automatiser beaucoup de choses, je reste convaincu qu'un gus doit contrôler le résultat final d'un bouquin pour voir s'il n'y a pas de problème, et qu'il y a toujours des corrections à faire, etc …). La phase de numérisation a du sens par contre pour les bouquins un peu anciens …

    • [^] # Re: oui mais...

      Posté par  . Évalué à 3.

      Ça m'étonnerait que l'impression d'un livre complet coute 2,01 €. Si tu vas chez un imprimeur sur le net tu payes au moins 10-15 euros et encore pas beaucoup de pages. Les livres neufs usuels (poches et grand format) coutent entre 5 et 15 euros au kilo. D'occase, entre 3 et 6 €/kg selon l'état.

      • [^] # Re: oui mais...

        Posté par  . Évalué à 3.

        bof, il y a un effet de volume aussi.

        • [^] # Re: oui mais...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          C'est comme partout : si tu n'amorces pas la pompe, ça ne marchera pas. La, ils ne veulent pas amorcer la pompe, du coup les gens font autrement (pour les livres connus, par un autre moyen de distribution, carrément moins cher tant pis pour les principes mais ils cherchent).

          La, c'est comme la musique avant : ils se tirent une balle dans le pied en ne voulant pas s'y mettre pro-activement.

          • [^] # Re: oui mais...

            Posté par  . Évalué à 3.

            A voir. En baisant trop vite, trop fort, tu risques aussi de déstabiliser le milieu de l'édition.

            Pour reprendre l'exemple du journal, "Montage et vidéo libre" n'est pas destiné à vendre autant d'exemplaire qu'un prix concours. Je ne suis pas persuadé qu'à 15€, l'éditeur en vendrait 2 fois plus, c'est quand même un bouquin de niche. Et c'est même pas dit qu'il fasse autant de chiffre d'affaire qu'en le vendant à 25€.

            Cependant, il est évident que le milieu de l'édition est peureux d'une entrée franche et massive sur Internet. Refroidi par la musique marchande(et avec toutes les erreurs qu'on connait), ils vendent 20€ une œuvre qui tient sur une disquette (1,44Mo pour les jeunes)

            Cependant, les éditeurs ont un rôle important dans la création littéraire (bien plus qu'une major de la musique dans la création musicale), et je crois qu'il ne faut pas les stigmatiser tant que ça.

            Enfin, dans ma jeunesse, on achetait des livres techniques très chers. Alors, mettre 25€ pour un livre de qualité qui cause du libre, il aurait pu faire l'effort.

            • [^] # Re: oui mais...

              Posté par  . Évalué à 7.

              En baisant trop vite, trop fort, tu risques aussi de déstabiliser le milieu de l'édition.

              Oui, c'est vrai baiser trop vite peut être déstabilisant!

            • [^] # Re: oui mais...

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Au US, ils jouent le jeu et le secteur de l'édition dans son ensemble à vu son chiffre d'affaire grimper.

              J'adore les BD mais je ne saurais pas ou les stocker, si j'achetais tout les albums qui me plaisent. Le problème ne se pose pas en version électronique.

              D'ailleurs, en parlant d'achat physique, je ne sais pas si tout les vendeurs font le calcul, que le moindre mètre carre d'un appartement vaux entre 3 et 5k€/m² en France. Cela permet de faire le calcul de la "perte" entre un gros objet et un petit.

              "La première sécurité est la liberté"

          • [^] # Re: oui mais...

            Posté par  . Évalué à 3.

            La, c'est comme la musique avant : ils se tirent une balle dans le pied en ne voulant pas s'y mettre pro-activement.

            On voit très peu de gens s'échanger des e-books piratés sur des sites d'échange ou des réseaux pair à pair. Je pense que la clientèle est largement légitimiste.

            Par ailleurs, le modèle économique des éditeurs, c'est de financer une production majoritairement non rentable avec quelques gros succès. Il est possible qu'ils voient les livres électroniques comme un moyen de desserrer l'étau et créer une nouvelle niche de rentabilité pour financer le reste. Au moins à court terme.

            • [^] # Re: oui mais...

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              On voit très peu de gens s'échanger des e-books piratés sur des sites d'échange ou des réseaux pair à pair.

              Tu ne vois pas au bon endroit ;-).
              Mais c'est comme pour la musique et la vidéo : les block-busters sont échangés.

              et créer une nouvelle niche de rentabilité

              C'est ce que j'appelle se tirer une balle dans le pied.

              • [^] # Re: oui mais...

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                il y a aussi des sites de prêts genre http://lendle.me.

                ca reste tout a fait légal, et c est comme prêter ton livre a un amis sauf que la c est plutôt une médiathèque gratuite accessible a tous

                donc ils ont juste peur pour leur business, cf le lobby des calèche a l arrivé des voitures

    • [^] # Re: oui mais...

      Posté par  . Évalué à 2.

      Aucune différence entre le contenu électronique et le contenu papier, du moins j'espère.

      Les coûts de développement (pour un livre, "mise en page") spécifiques au format électronique sont inférieurs à ceux spécifiques au format papier, largement si la chaîne de conception est correcte, bas dans l'absolu. Ramenés à un coût par exemplaire vendu, peuvent être supérieurs, mais encore une fois vraiment bas.

      Les coûts par exemplaire sont ridiculement bas par rapport au format papier.

      L'impression, le stockage, la distribution, la mise en rayon, les invendus (généralement pris en charge par l'éditeur, pas le distributeur ou revendeur !), etc. coûtent très cher, particulièrement sur ce genre de petits tirages (peu d'économies d'échelle : pour résumer et avec les chiffres que j'ai en tête, en impression tu payes le premier bouquin livré à l'éditeur ~20 fois plus cher que le 100ième, ~50 fois plus cher que le 1000ième, cela pour un même éditeur ; les grands éditeurs payent évidemment moins chers quand ils sont bons clients).

      En gros, tu payes effectivement quelques euros pour le bouquin technique moyen (cartonné, tirage de qualité, relativement gros formats et longs).

      Par contraste, les ouvrages au format de poche sont peu chers pour les raisons suivantes (liste vraissemblablement non-exhaustive) :
      - Gros tirages directement puisque le livre a déjà "marché",
      - Vu que le livre à déjà marché, et qu'une réédition est improbable, probablement pas ou peu d'invendus,
      - Format, qualité d'impression, matériaux à coûts réduits,
      - Il me semble que la part (portion) pour l'auteur est inférieure, mais ma mémoire pourrait me tromper.

      J'aurai presque envie de supposer que les éditeurs font payer cher le coût d'opportunité : la perte de marché due au "piratage" du livre électronique (du moins celle qui n'aurait pas eu lieu avec des copies "scanner") est payée par les bénéficiaires.

      • [^] # Re: oui mais...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        L'impression, le stockage, la distribution, la mise en rayon, les invendus (généralement pris en charge par l'éditeur, pas le distributeur ou revendeur !), etc. coûtent très cher, particulièrement sur ce genre de petits tirages

        Peut-être qu'ils espèrent que le client craquera pour la version papier plutôt que numérique : ils feraient ainsi des économies de gestion d'invendu…

        C'est parier que la version papier est perçue comme "meilleure", mais dans le cas d'ouvrages technique, les avantages pratiques d'une version numérique peuvent l'emporter sur le confort de prise en main…

        ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

      • [^] # Re: oui mais...

        Posté par  . Évalué à 2.

        • Il me semble que la part (portion) pour l'auteur est inférieure, mais ma mémoire pourrait me tromper.

        J'ai entendu dire que c'était de l'ordre de 5% pour les livres de poche, au lieu de 10%. C'était d'ailleurs un point de conflit entre auteurs et éditeurs, ça a donc peut-être changé.

    • [^] # Re: oui mais...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Bon, je ne connais pas la répartition de ces x € une fois payés, mais, les auteurs de grub 2, que tu te le procures en papier ou en électronique, ils l'ont quand même écrit non ? ils méritent leurs salaires, que tu profites de leur production sur écran ou sur papier…

      • [^] # Re: oui mais...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Perso, je suis payé à la fonctionnalité en plus. J'imagine que pour grub c'est pareil, ou que c'est bénévole.
        Mais :
        - pour le livre, c'est plus dur d'être payé au chapitre en plus, je ne vois pas le problème à avoir un modèle où chaque client paye un peu. Comme pour des domaines logiciels (jeux…)
        - Tout le monde n'a pas envie de faire ça bénévolement, on peut vouloir légitimement vivre de ça.

        Donc non, faut pas fantasmer sur le libre l'unique façon de se rémunérer. Payer les auteurs avec un peu par client et tout à fait légitime, et le modèle du Grub n'est pas forcément transposable partout.

  • # C'est cher, mais ça ne me dérange pas

    Posté par  . Évalué à 3.

    Personnellement je n'ai rien contre un tel prix. Parfois, c'est pire, l'ebook est plus cher que le livre physique.

    En fait, pour moi, la version numérique, en particulier d'un livre technique, est infiniment plus pratique : elle prend moins de place (petit logement, déjà beaucoup de livres), et je peux facilement travailler avec (recherche, copié collé, surligner des passages précis, annoter).

    Je suis beaucoup plus embêté par mes livres techniques actuels dont je n'ai aucun moyen d'obtenir une copie numérique sans repayer intégralement l'ouvrage, que je possède déjà.

    • [^] # Re: C'est cher, mais ça ne me dérange pas

      Posté par  . Évalué à 9.

      O'Reilly est fantastique pour cette raison : si tu possèdes une version papier, la mise à jour E-book est à 5 dollars US.

      Il faut pour cela disposer de l'ISBN du livre. Les ISBNs sont publics et disponibles sur le site Web, donc ils comptent sur ton honnêteté, vraiment l'inverse des DRMs.

      Il faut s'enregistrer, mais en contre-partie ils te tiennent informés des mises à jour sur les versions électroniques, et tu peux les re-télécharger à tout moment, dans n'importe quel format supporté.

      • [^] # Re: C'est cher, mais ça ne me dérange pas

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        oui mais juste les versions en anglais…

        pas celles en français !

        "Limited to English language products"

      • [^] # Re: C'est cher, mais ça ne me dérange pas

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        O'Reilly est fantastique pour cette raison

        Bien la dessus, OK (mais où tu trouves ça?, je ne trouve pas de lien sur le site US), et tu peux aussi acheter "print+ ebook". Je me serai dit "OK, la vente est facturée une fois, donc reste un pauvre Mo de bande passante en plus, de toutes façons l'ebook est déjà fait pour la vente numérique seule, ils ne vont pas me facturer en plus si j'achète dans la même commande, j'ai quand même déjà payé leur travail".

        Ben si : c'est $5 de plus même si j'achète tout en une fois (donc pas de frais en plus pour eux)
        Ebook: $39.99
        Print & Ebook: $54.99
        Print: $49.99

        Ca reste limite quand même… J'ai l'impression de me faire vendre 2x la même chose si j'achète "Print & Ebook" en une fois. Autant je peut comprendre le coup des $5 si j'achète à part (pas la même vente, pas le même vendeur, frais de transaction), autant sur une même vente j'ai du mal, même si il y a du mieux (je ne paye pas 2x fois tout).

    • [^] # Re: C'est cher, mais ça ne me dérange pas

      Posté par  . Évalué à 0.

      Tu peux aussi faire des copies privés (sur les liseuses, les stations), et faire des sauvegardes.

      Dans l'absolu. Parce qu’en pratique tout ça (et même le copier/coller) est interdit par pas mal de CGV, dont celles de la Fnac. En fait, même si tu passes tes ebooks à un de tes enfants à ta mort, vous êtes tous les deux des dangeureux pirates.

      • [^] # Re: C'est cher, mais ça ne me dérange pas

        Posté par  . Évalué à 1.

        NON !

        La Fnac met ce qu'elle veut dans ses CGV, mais la loi t'autorise à faire des copies privées et des sauvegardes.
        Les clauses en question des CGV ne valent RIEN !

        • [^] # Re: C'est cher, mais ça ne me dérange pas

          Posté par  . Évalué à 0.

          Oui, les CGV disent ce qu'elles veulent. Par contre, la copie privée est une exception et non un droit (une loi). Du coup, s'il y a des DRM qui t'empêchent (ou devraient d'empêcher) de faire une copie, c'est la loi (qui t'interdit de faire une copie d'un truc protégé) qui prime.

          • [^] # Re: C'est cher, mais ça ne me dérange pas

            Posté par  . Évalué à 2.

            Je ne suis pas juriste, mais il me semble que c'est effectivement une exception, mais que cette exception est quand meme inscrite dans la loi. C'est donc bien une loi qui te garantie le droit à la copie.

            Pour le coup des DRM : c'est pas de ca qu'il s'agit ici.

          • [^] # Re: C'est cher, mais ça ne me dérange pas

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            "est une exception et non un droit (une loi)."

            Je sais que l'on essaye de faire croire que l'un est plus fort que l'autre, mais cela n'a aucune sens juridique. On a le droit ou pas, point à la ligne.

            Ce qu'à préciser la loi, c'est que si un DRM interdit la copie privé, c'est tant pis pour toi. Cela ne te donne pas le droit de casser la protection.

            "La première sécurité est la liberté"

  • # Annotations des PDF

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    Comme on parle d'ebooks et de liseuse, j'en profite :
    J'hésite à m'acheter une liseuse (ou une tablette pas trop grande) pour lire des bouquins techniques et des articles scientifiques (ça ne m'intéresse pas pour les romans).
    Les bouquins seront en ePub/PDF et les articles en PDF (avec des images, toussa). Il me faut donc une liseuse qui supporte bien le PDF. De plus, je veux absolument pouvoir annoter les PDF (surligner du texte, éventuellement dessiner des trucs, taper un petit bout de texte, etc) pour prendre des notes pendant la lecture.

    Quelqu'un a un retour d'expérience pour ce cas d'utilisation ?

    • [^] # Re: Annotations des PDF

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Les bouquins seront en ePub/PDF et les articles en PDF (avec des images, toussa). Il me faut donc une liseuse qui supporte bien le PDF.

      Alors, d’après mon expérience, tu peux d’ores et déjà éviter la liseuse évoquée dans le journal (celle que l’on trouve à la « feunaque », autrement dit le Kobo by Fnac). J’ai essayé, pour les PDF c’est pratiquement inutilisable. En fait, j’ai carrément l’impression que la possibilité de lire des PDF n’a été ajoutée que parce qu’un type s’est dit, « si on ne le fait pas il y en aura forcément qui vont gueuler »… En tout cas ce n’est clairement pas ce pour quoi l’appareil est conçu.

      Ce n’est déjà pas confortable pour un document PDF simple, mais pour un article scientifique typique, formaté sur deux colonnes et comportant des figures, c’est encore pire.

      Et il n’est, je crois (mais je n’ai pas essayé), pas possible d’annoter le PDF.

      • [^] # Re: Annotations des PDF

        Posté par  . Évalué à 3.

        Je ne connais que Sony qui a un support correct du PDF sur les liseuses avec toutefois un gros defaut. L'exportation des annotations est merdique enfin c'etait le cas avec le PRS650. L'export consistait en un fichier RTF immonde avec les annotations. C'etait inutilisable. Je ne sais pas si cela a ete ameliore. Quelqu'un pourrait repondre cela m'interesse :)

    • [^] # Re: Annotations des PDF

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Attention au type de PDF, car parfois c'est simplement une image donc impossible de sélectionner une partie du texte.

      Perso j'ai une Sony PRS T1, et je trouve la gestion des pdf suffisante pour mon usage. Par exemple il peut "couper" le pdf en colonne ce qui est bien pratique pour lire des contenus en colonne (magasine etc)

    • [^] # Commentaire supprimé

      Posté par  . Évalué à 3.

      Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

  • # absurde

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    Je pense que les libraires considèrent qu'ils peuvent et doivent faire une marge énorme sur ce nouveau marché.
    Ils n'ont jamais entendu parler du concept d'élasticité en économie
    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lasticit%C3%A9_%28%C3%A9conomie%29

    Quand Microsoft achète Vermeer Technologies, il renomme le produit en FrontPage et divise le prix par 3 ou 5 (je ne me souviens plus).

    ウィズコロナ

  • # Quand ils comprendront...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    … Que si ils ont un prix correct, ça se vendra mieux.
    Oui, il faut payer l'écriture. Mais l'immatériel, surtout des ebooks (tu prendrais un Blu-ray de 50 GB, faudrait un hébergement correct, mais un ebook!), n'a plus ces coûts de production ni de distribution, donc ça doit descendre! Ou alors, d'autre distribueront (si ça vaut le coup)…

    • [^] # Re: Quand ils comprendront...

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

      n'a plus ces coûts de production ni de distribution,

      Déjà, ne pas mélanger production et reproduction. Il reste quand même des coûts de production. Les fichiers des e-books ne bénéficient pas de la génération spontanée. Il faut les produire. Et quand on sait que même quand on suit un format standard comme e-pub, il n'est pas certain que ce soit lu correctement par une liseuse "compatible e-pub", ça coûte pour faire en sorte que ce soit lisible correctement par toutes les liseuses. Il y a un peu le même phénomène dans le développement web, quand on veut un site qui s'affiche correctement sur des navigateurs récents et des merdes comme IE6 ou IE7; C'est beaucoup de boulot. Pour les e-book, c'est pareil. Il ne suffit pas de dire "je passe le .doc de l'écrivain par la moulinette 'to-e-pub'".

      Pour ce qui est de la distribution. J'ai ouïe dire que les data centers ne fournissent pas les armoires techniques gratuitement, et qu'il faut payer tout les mois. Et que les serveurs, ça ne s'administrent pas tout seul, et qu'il faut des admin sys pour s'en occuper. Que la bande passante n'est pas gratuite non plus. Que le développement des sites web non plus. Que la gestion du catalogue non plus. etc etc

      Bref, dire qu'il n'y a plus de coûts de production ni de distribution est totalement faux. Il y en a encore, ils sont juste différents, même si peut être moindre quand même. mais pas nul, loin de là.

      Sans parler que les e-books changent totalement le "workflow" de l'édition. Cela coûte de changer des processus d'édition ancestraux. Il faut bien pouvoir récupérer l'investissement quelque part…

      • [^] # Re: Quand ils comprendront...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        plus haut, on parle de 30 % pour les prix de distribution comme Apple et Amazon…

        "La première sécurité est la liberté"

      • [^] # Re: Quand ils comprendront...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Les fichiers des e-books ne bénéficient pas de la génération spontanée. Il faut les produire.

        Oui. Mais ça n'a juste rien à voir comme coûts par rapport à l’impression, le stockage, les retours.

        J'ai ouïe dire que les data centers ne fournissent pas les armoires techniques gratuitement, et qu'il faut payer tout les mois.

        Oui. Mais ça n'a juste rien à voir comme coûts par rapport aux surfaces commerciales.

        Relis ma prose, toute, et tu verras que j'ai pas mis "100% pour l'auteur". J'ai gardé des sous pour l'éditeur (qui peut bien faire le format qui va bien, ou déléguer un peu contre sa marge) et les frais de distribution (j'ai gardé 30% pour ça!)

        Tu vas avoir du mal à me faire croire que le prix d'un serveur est 30% des livres (ou 1%). Pour délivrer des milliers de fichiers de 1 MB par jour, j'utilise une petite dedibox à 15€/mois, et elle se fait chier (2 Mbps de moyenne contre 1 Gpbs dispo, pareil en CPU et disque), je pourrait utiliser un hébergement à 30€/an aussi, alors si tu arrives à vendre des milliers de livres par jour, les quelques Euros/mois de technique c'est peanuts. Reste les admins (pour un serveur, ça va, c'est une petite presta pour peu de livre, noyé dans la masse poru beaucoup), le site (une fois).

        Faut arrêter le délire du prix de la partie technique, c'est factuellement des conneries pour les livres (tu me parlerais de vidéos de 50 GB…).

        Encore une fois, j'ai prix la vraie vie comme exemple : Amazon, Apple. Ils le font, un site, des admins, des serveurs, tout ça. 30%, et ils font un max de marge. Pas 60% comme aujourd'hui.

  • # En France

    Posté par  . Évalué à 3.

    Y'a un truc qui s'appelle le Prix Unique du Livre Numérique ou PULN

    • [^] # Re: En France

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

      Faudra un jour qu'on m'explique l’intérêt de la chose, à part être hors du temps à financer par des moyens détourné des postes dont les gens ne trouve pas que c'est utile, et pas du tout adapté à un coût complètement différent pour la distribution.

      Du n'importe quoi ce "prix unique".

      • [^] # Re: En France

        Posté par  . Évalué à 6.

        C'est une sorte de protectionnisme. Un truc qu'on fait là où y'en a pas besoin et qu'on fait pas quand il y en aurait besoin.

      • [^] # Re: En France

        Posté par  . Évalué à 5.

        Protéger la pluralité des lieux de ventes.

        Et donc, la liberté. Parce qu'un monde avec uniquement Amazon en fournisseur unique de livres, ca ne fait pas rêver.

        • [^] # Re: En France

          Posté par  . Évalué à 6.

          Le raccourci "on protège les petits commerces" vers "on protège la liberté" est plus que douteux. D'abord parce que il y a d'autres intermédiaires (éditeurs, pouvoirs publiques) qui peuvent censurer (donc non suffisant), ensuite car avec la dématérialisation on peut justement éviter le distributeur en vendant soit même sur internet (donc non nécessaire), enfin car même si il y a un effet - ce dont je doute fort - il n'y a aucune analyse coût-bénéfice.

          Mais le plus amusant est que Amazon ou la Fnac sont sûrement le plus grand bénéficiaire de cette loi : ils dominent le marché via des moyens autres que le prix, notamment la facilité d'achat, et engrangent des bénéfices importants à cause de l'absence de concurrence. Et oui, l'absence de libéralisme cela profite d'abord aux gros.

        • [^] # Re: En France

          Posté par  . Évalué à 6.

          Surtout si tu veux lire 1984 sur ton kindle

        • [^] # Re: En France

          Posté par  . Évalué à 3.

          les gens qui se permettent de coller une pastille sur le prix pour vendre le livre plus cher en tout illegalite ? (livre scolaire )
          et puis on a droit a une baisse de 5% maxi sur le prix unique

          • [^] # Re: En France

            Posté par  . Évalué à 3.

            Quoi ?! Tu veux dire comme la Fnac qui colle un nouveau code barre +4€ sur tous les bouquins de la série A song of Ice and Fire parce que y'a la série Game of Throne sur HBO et que comme tout le monde la pirate (faute de canal de diffusion sérieux en france), puis achète les bouquins, autant en profiter pour faire du gras dessus ?!

            Je ne te crois pas. :D

    • [^] # Re: En France

      Posté par  . Évalué à 2.

      C'est l'éditeur (ici Eyrolles) qui fixe le prix du livre, donc s'ils veulent le vendre (ou ne pas le vendre) cher, c'est leur choix :
      http://izibook.eyrolles.com/store/show/9782212121483

      • [^] # Re: En France

        Posté par  . Évalué à 1.

        Perso., ce qui me gonfle le plus c'est le manque d'offres papier+ebook.
        J'aime bien le papier mais pour la recherche et le transport l'ebook est quand même sympa !

    • [^] # Re: En France

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      L'a-t-on vraiment ? Apple et Amazon sont parfois moins chers que les autres libraires : Un livre 10% moins cher chez amazon, mieux (ou pire) 100% moins cher chez apple !

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