Fond public, code libre

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Fabien Penso.
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jan.
2002
Communauté
O'Reilly diffuse actuellement sur son site une pétition demandant à ce que tout code source produit à partir des deniers publics soit "open source". Les auteurs ont le sentiment que si le public paye pour une recherche quelconque, il doit avoir accès aux résultats de cette recherche.
Il me semble que cela peut s'appliquer à bien d'autres domaines que l'informatique, même si les auteurs se concentrent principalement sur les logiciels.
A noter que O'Reilly donne également la parole à un partisan de l'open source et du libre qui se dit contre cette initiative (second lien)

Aller plus loin

  • # J'irai plus loin

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Quand un organisme reçoit des fonds publics, elle ne devrait pas être autorisée à les gaspiller dans des logiciels propriétaires, et cet argent devrait être employé à embaucher des informaticiens compétents. Ainsi tout le monde y gagne.
    • [^] # Re: J'irai plus loin

      Posté par  . Évalué à 10.

      En théorie, c'est bien beau et je suis d'accord, mais en pratique, il y a des cas ou c'est infaisable.

      L'un des plus souvent cités est Autocad, si je ne me trompe pas, qui est vraiment (parait-il, je connais pas vraiment) un truc enorme a développer, et que ca couterait une fortune de refaire la meme chose a coté.

      Mais ca serait effectivement bien que l'argent public ne soit "cramé" dans des licences de logiciels propriétaires que si aucune des autres solution "classiques" (OpenSource et/ou développement interne rendu OpenSource) n'est faisable.
      • [^] # Re: J'irai plus loin

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Cf http://www.debian.org/News/weekly/2002/1/(...)
        Re-développer entièrement une Debian est estimée à 1,9 milliards de $ (selon le modèle COCOMO). Or elle existe bel et bien. Développer une suite bureautique complète, ça coûte aussi une fortune. Pourtant OpenOffice.org, Koffice et GnomeOffice sont en train de se développer en parallèle. Etc, etc. Bref s'il y a des volontaires ou des gens prêts à payer pour, un autocad libre, c'est faisable aussi.
        • [^] # Re: J'irai plus loin

          Posté par  . Évalué à 10.

          Oui mais non :-)
          La grande différence c'est que Debian pourra être utilisée par tout le monde, donc il y a un gros potentiel de développeurs derrière, une suite bureautique c'est sensiblement pareil. Par contre pour un logiciel tel qu'Autocad, a part les personnes qui ont besoins de faire du dessin technique précis je ne vois pas grand monde qui pourrait être intéressé.

          Bref s'il y a des volontaires ou des gens prêts à payer pour, un autocad libre, c'est faisable aussi
          Oui mais il faut beaucoup de monde je penses.
          <Ma vie>
          Il existe bien qcad mais il faut avouer qu'a coté d'Autocad il fait pâle figure, je serait le premier a le "sponsoriser" pour atteindre un niveau de productivité que l'on a avec autocad, c'est pour moi la seule chose qui me manque sous Linux, alors payer le prix d'une licence autocad pour du développement en gpl OUI, et je penses que d'autres professions le ferait aussi, mais il faut que le résultat soit assuré, donc êtres nombreux.
          </Ma vie>
          • [^] # Re: J'irai plus loin

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

            Je n'ai pas de chiffres à présenter mais il me semble qu'Autocad est loin d'être un petit logiciel utilisé par 3 personnes. Il y a un grand d'utilisateurs (concepteurs, techniciens, usines, etc). Par contre, il n'est pas sûr que cette population soit très sensible au libre, et le nombre d'utilisateurs payés seulement par les deniers publics est peut-être insuffisant.
            • [^] # Re: J'irai plus loin

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

              http://www.autodesk.fr/adsk/item/0,,734828-458335,00.html(...)
              "Autodesk est le premier éditeur mondial de logiciels de conception et de création numérique pour l?architecture, le génie civil, l?industrie, les services publics, les télécoms et le multimédia. Fondée en 1982, la société Autodesk créée des logiciels de conception, des portails Internet verticaux, des plates-formes de développement pour les technologies sans fil et des applications terrains conçues pour aider ses 4 millions de clients sur 150 pays à optimiser leurs activités."

              La base d'utilisateurs est largement suffisante pour justifier un développement libre.

              (j'aime pas les jeux de caractères de Redmond)
            • [^] # Re: J'irai plus loin

              Posté par  . Évalué à 3.

              C'est clair qu'autocad est utilisé par plus de 2 pelés 3 tondus il y a effectivement un très grand nombre d'utilisateurs, mais ce n'est pas du "tout publics" comme un OS ou une suite bureautique.

              Quant a savoir si cette population est sensible au libre ? Je dirais que cette population ne se trouve pas dans le domaine de l'informatique, donc elle est moins informée que d'autres sur les LL, en contre partie le logiciel étant un outils et non une fin en soit pour ces utilisateurs, la "barrière psychologique/commerciale" devrait poser moins de problèmes. Je suis certain que beaucoup de petites sociétés seraient prètes a participer au financement d'un développement libre plutôt que de payer sa licance tout les 4 ans, mais pour cela il faudrais qu'elles soit au courant d'un tel projet et qu'il soit aboutit, j'imagine en effet peut de ces petites sociétés investire de l'argent pour un hypotétique résultat a moyen terme (2-3 ans ?).
              Bref, malheureusement c'est le serpent qui se mord la queue.
        • [^] # Re: J'irai plus loin

          Posté par  . Évalué à 5.

          Bref s'il y a des volontaires ou des gens prêts à payer pour, un autocad libre, c'est faisable aussi.

          Bien sur que c'est théoriquement faisable, la question est: est-ce intéressant ?

          Si acheter plein de licences Autocad coute, admettons 1 Million (d'euros, de patates, de carambars, etc...), et que redévelopper un autre produit du meme genre coute 1 Milliard, et que tout ca, c'est juste pour que 10 personnes s'en servent un peu, ben la première solution est probablement la meilleure en pratique !

          Les exemples que tu cites "coutent cher", mais intéressent beaucoup de monde, donc c'est faisable.

          Ca n'est pas forcément le cas de tous les softs.
          • [^] # Re: J'irai plus loin

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

            Cependant, même pour autocad, il me semble que c'est un investissement à long terme rentable pour tout le monde...
            Pas besoin de racheter une licence tous les 5 ans...

            C'est sûr, si on ne voit pas plus loin que le bout de son nez, la solution propriétaire est plus intéressante.

            Mais après quelques temps, la solution libre est de loin la plus intéressante...

            CQFD
            • [^] # Re: J'irai plus loin

              Posté par  . Évalué à 8.

              En théorie, à terme, la solution libre est (amha) *toujours* la plus intéressante (sauf pour l'éditeur de solutions non-libres, bien sur ...), mais ca n'est pas toujours faisable en pratique:

              Toujours en gardant cet exemple, si demain je me rends compte que j'ai besoin d'un outil de ce type, je ne pourrai pas forcément me permettre d'attendre que le développement d'un équivalent libre soit fini (ou au moins assez avancé pour mon utilisation).

              Le problème est justement que les utilisateurs ne peuvent pas anticiper autant qu'il le faudrait dans certains cas !!
    • [^] # Compétence...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      L'ennui c'est que les informaticiens compétents ça courre pas les rues...
      Et que quand y'a plus de sous, faut les virer.

      Ceci dit c'est certainement préférable au soutien aveugle d'un éditeur à la position abusive.
  • # Génial!

    Posté par  . Évalué à 10.

    Je trouve l'idée géniale.

    En plus, il s'agit de quelque chose de juste idieologiquement.

    ET quand la belgique?

    Je vois malgré tout un problème crutial: la sécurité! En effet, ou nom de celle-ci, les autorités compétentes risqueront de refuser toute publication des sources et cela malgré le fait qu'il a déjà été démontré qu'ouvrir les sources améliorait la sécurité....(à moyen terme)
    • [^] # Re: Génial!

      Posté par  . Évalué à 10.

      il a déjà été démontré qu'ouvrir les sources améliorait la sécurité....(à moyen terme)

      Pardon ????

      J'aimerais bien voir la preuve de cette affirmation !!!

      Un programme OpenSource suivi par des gens compétents en sécurité informatique est probablement ce en quoi j'ai le plus confiance, mais dire que "ouvrir les sources améliore la sécurité", c'est n'importe quoi !!!

      1) Tu peux coder comme un gros dégueulasse, ce qui laissera des bugs/backdoors pratiquement indécelables.

      2) Tu peux avoir un énoooorme trou de sécurité sur un programme OpenSource qui n'est plus maintenu, ou en tout cas plus par quelqu'un d'assez compétent pour boucher ce trou.

      3) Tu peux avoir un programme OpenSource qui intéresse tellement peu de monde que personne ne va voir s'il y a des failles dedans.


      Alors forcément, dans ces cas la, tu peux le détecter, et décider de ne pas/plus utiliser le programme en question, bien sur ...


      Mais le fait de passer un programme en OpenSource ne va pas le rendre plus sécurisé comme par magie !!!
      • [^] # Re: Génial!

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        2) Tu peux avoir un énoooorme trou de sécurité sur un programme OpenSource qui n'est plus maintenu, ou en tout cas plus par quelqu'un d'assez compétent pour boucher ce trou.

        C'est arrivé avec l'éditeur de merde joe que beaucoup de monde utilise par chez moi... Et bien le fix existe ! 5 ans après que plus personne n'ai touché a une ligne de code de ce logiciel, le trou a été bouché...

        Tu peux avoir un programme OpenSource qui intéresse tellement peu de monde que personne ne va voir s'il y a des failles dedans.

        Dans ce cas aucun pirate non plus ne cherchera a exploiter ce trou de sécurité !

        Mais le fait de passer un programme en OpenSource ne va pas le rendre plus sécurisé comme par magie !!!

        Non, mais ca aide. Et dans le cas de joe on pourrait même pas le modifier s'il ne l'était pas OpenSource.
        • [^] # Re: Génial!

          Posté par  . Évalué à 5.

          5 ans après que plus personne n'ai touché a une ligne de code de ce logiciel, le trou a été bouché...

          Donc le trou est resté pendant pas mal de temps, je suppose.... jusqu'a ce que quelqu'un se décide à le faire. Je suis d'accord que ca n'aurait pas été faisable en Closed Source.


          Dans ce cas aucun pirate non plus ne cherchera a exploiter ce trou de sécurité !

          Ca dépend de qui est intéressé.
          S'il s'agit de personnes pas du tout informaticiens mais qui manipulent des données qui ont une forte valeur, ca peut attirer des pirates !!!

          Et ne me dis pas que dans ce cas, les responsables vont sécuriser le bordel, c'est trop rarement vrai !!!


          Non, mais ca aide.

          C'est la que je voulais en venir: ca n'entrave pas (sauf si on considère la sécurité par l'obscurité comme une bonne solution, mais il y a tellement de contre-exemples....), et ca peut avoir tendance à favoriser.

          Tu conviendras que c'est quand meme très différent de "ouvrir les sources améliore la sécurité".....
      • [^] # Commentaire supprimé

        Posté par  . Évalué à 10.

        Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

        • [^] # Re: Génial!

          Posté par  . Évalué à 3.

          Il a dit "améliorait", pas rendait incrackable...

          Et je maintiens que c'est inexact !!!

          Un programme qui résiste avec les sources ouvertes est probablement plus robuste que le même avec les sources fermées.

          La, on est d'accord (quoique, Outlook et IIS ont prouvé qu'il n'est pas du tout nécessaire d'avoir les sources pour trouver les failles...), mais ca veut pas dire la meme chose.

          Pour le temps de réaction aux patches, comme tu le dis, c'est généralement.

          En résumé, ouvrir les sources ne crée pas (à terme) de faille de sécurité pour un projet correctement maintenu, voire crée un contexte qui peut favoriser la sécurisation du projet, mais je maintiens que la phrase "ouvrir les sources améliorait la sécurité....(à moyen terme)" est fausse !
          • [^] # Commentaire supprimé

            Posté par  . Évalué à 1.

            Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

  • # L'humanisme n'est pas bon pour le business

    Posté par  . Évalué à 10.

    Cette reaction est certainement declenchée suite aux abus de plus en plus intolerable des brevets logiciels, mais qui ne l'a pas eu lors d'autres "affaires".
    Premier example: "le telethon" ce grand elan de "sou"lidarité qui permet d'engranger des millions pour la recherche, ces millions provenant des poches du public.
    Pourtant on sait bien que cette meme recherche est chapeautée par des grands groupes pharamceutiques et que toutes les decouvertes sont vite brevetées pour que les retombées economiques viennent dans leurs poches.
    En d'autres termes monsieur dupont qui à financé une partie des recherche, lorsqu'il aura besoin de traitements pour sa fille devra encore sortir de la monnaie pour des medicaments sur-brevetés et donc vendus à prix d'or.

    On se rappelle des scandales des traitements anti-sida inaccessibles aux pauvres (cf Brésil et Afrique du Sud qui se sont "heurtés" aux grands groupes pharmaceutiques qui leur interdisaient de produire des medicaments moins chers...)
    Ces memes traitements financés par les "telethon" américains pour la plupart ...

    Scandaleux vous avez dit? La tentative d'Oreilly est un debut meme si elle ne concerne qu'un domaine ou les "mechants" sont moins "salauds" qu'ailleurs ...

    A bonne conscience salut ...
    • [^] # Confusion

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

      Tu confonds (lamentablement) recherche publique, qui est financée par nos impôts et la recherche privée qui peut parfois faire appel à une souscription. Dans ce dernier cas, on y compte le Téléthon, mais aussi l'ARC. C'est un mode de fonctionnement différent de l'Institut Pasteur ou de Palo Alto Xerox Park mais cela reste une initiative privée avec un financement privé.

      Si la recherche privée fait parfois appel à la souscription, elle n'a pas les mêmes obligations que la recherche publique (comme le CNRS ou l'INSERM) et s'intéresse à des sujets qui n'intéresse pas le secteur public.

      Ton post prouve ton ignorance du sujet.
      Au fait, si tu n'es pas d'accord avec l'usage des recherches du Téléthon, tu donnes pas. Ça reste un système ouvert.
      • [^] # Re: Confusion

        Posté par  . Évalué à 10.

        Pas d'accord sur tout. Tu crois toujours que recherche privée et recherche public sont séparées par un grand mur.
        Les financements mixtes sont monnaie courante (c'est le cas de le dire). Ben oui, tout le monde à besoin d'argent et meme les organismes publics aiment bien qu'un grand nom de l'industrie injecte quelques deniers dans leurs labos ...
        De plus les chercheurs peut scrupuleux qui passent du public au privé des que leur recherche est bien avancée on en parle regulièrement (evidemment pour ca on ne peut pas grand chose ...)
        Lorsque je travaillais dans un labo universitaire on etait financé par l'etat certes, mais la plupart de nos fonds provenaient en fait de dassault et d'aerospatiale (recherche en aerodynamique). Tu penses franchement que tous les resultats ont ete publiées dans le domaine public?....
        Le sujet est vaste et difficilement cernable, en plus on s'eloigne grave de la news et de l'info :)

        Quant au telethon je trouve que la france ne s'en tire pas trop mal mais ca risque de ne pas durer justement parcequ'il n'y a pas d'initiative comme celle d'Oreilly. Un brevet peut etre deposée par un organisme public ... et rachetée par une firme privée, c'est une pratique ancienne.
        • [^] # Re: Confusion

          Posté par  . Évalué à 5.


          Quant au telethon je trouve que la france ne s'en tire pas trop mal mais ca risque de ne pas durer justement parcequ'il n'y a pas d'initiative comme celle d'Oreilly. Un brevet peut etre deposée par un organisme public ... et rachetée par une firme privée, c'est une pratique ancienne.


          C'est parce qu'aux US les labos ont des intendants qui gerent ceux-ci comme de petites entreprises.
          Or ces derniers temps, ces "intendants" on tendance a vouloir transformer les labos en betes de course commerciales (cf les recents evenements a berkeley et autres grande universites americaines).
        • [^] # Re: Confusion

          Posté par  . Évalué à 0.


          Quant au telethon je trouve que la france ne s'en tire pas trop mal mais ca risque de ne pas durer justement parcequ'il n'y a pas d'initiative comme celle d'Oreilly. Un brevet peut etre deposée par un organisme public ... et rachetée par une firme privée, c'est une pratique ancienne.


          C'est parce qu'aux US les labos ont des intendants qui gerent ceux-ci comme de petites entreprises.
          Or ces derniers temps, ces "intendants" on tendance a vouloir transformer les labos en betes de course commerciales (cf les recents evenements a berkeley et autres grandes universites americaines).
      • [^] # Re: Confusion

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Alors, voyons le cas de Valduc, Centre d'Etudes Atomiques situé près de Dijon (c'est public l'atome ?)
        Et bien ce centre, qui ne devrait s'occuper que de montage/démontage d'ogives nucléaires, a déposé des années durant des brevets concernant la pharmacie, l'électro-ménager, l'agriculture (des dizaines et des dizaines de brevets).
        Pour une recherche publique, c'est très ouvert.
        Pour pouvoir exploiter ces brevets, Valduc a créé, avec ses collaborateurs, suffisament des join-ventures pour se remplir les poches discrètement.
        Mais nos impôts, dans ce cas ont étés détournés à l'usage de leurs bénéficiaires. Ce qu'on appelle un abus de bien public.
        A ce titre, les accords ne sont pas suivis, le mélange public/privé est déjà réalisé.
        Voilà déjà un exemple du peu de transparence des circuits de l'argent public. A cet égard, il serait prudent que la situation entre recherche privée et publique soit éclaircie.
        Pourquoi ne justement pas créer une structure proche du GIE (groupement d'întérêt économique) comme un GRD (groupement de recherches et développement) dont les fonds pourraient être plus facilemment identifiés et pourraient provenir des industriels.
        Le Téléthon (->AFM) et l'ARC sont des arnaques, ni plus, ni moins.
        Elles ne sont pas privées au sens strict, puisque ce sont des assos type 1901, pas des SA (les statuts sont publics, l'utilité est publique, les comptes sont publics etc ...)
        Le fait qu'il faille qu'une asso soit d'utilité publique pour que les dons soient défiscalisés est une erreur qui bride la recherche privée, qui elle, n'a aucun besoin d'entrer dans des critères d'utilité publique, critères politiques.
        • [^] # Re: Confusion

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

          Dire que le téléthon et l'ARC sont une grosse arnaque est une grosse connerie.

          Ces 2 associations redistribuent de l'argent à d'autre assoc plus ciblé (recherche mais aussi accueil des malades, etc...).

          Les recherches peuvent être faite par labo publique mais avec fond privé (ce qu'est le téléthon).

          Le généthon financé par le téléthon a justement été le promoteur de la non brevabilité des génes. Ils ont été les premiers à rendre des séquences publique et les américains ont du suivre !

          De ces résultats-là, des groupes pharmaceutiques peuvent partir pour trouver des médicaments. Les investissements du généthon n'aurait jamais pu être fait sur fond purement de R&D d'une grosse boite sans brevet derrière ! On parle de 300 Millions de francs par an depuis, quoi ? 5 ans ?
          Qui aurait pu le faire, puisque c'était en pure perte (financière)?

          "La première sécurité est la liberté"

          • [^] # Re: Confusion

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

            L'Etat.

            Ca aurait dû être son rôle.

            D'un autre côté j'ai un peu l'impression que l'argent du téléthon a été mieux employé et plus intelligemment qu'il ne l'aurait été par une grosse structure étatique.
          • [^] # Re: Confusion

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

            Qui aurait pu le faire, puisque c'était en pure perte (financière)? puis des groupes pharmaceutiques
            Remis dans l'ordre, on a une réponse. Parce que je ne m'imagine pas un seul instant que la recherche génômique est une pure perte financière. D'ailleurs je vois mal pourquoi ce débat existerait sur la brevetabilité, ou plus précisemment sur l'exploitation de produits dérivés de la recherche génômique, si ça ne rapportait pas un rond.
            Que les maladies soient orphelines est d'ailleurs un problème d'incompétence de l'Etat (seul formateur de chercheurs en médecine, ne l'oublions pas), Etat qui n'a pas su mettre en adéquation les besoins sanitaires et les numerus closus de ses universités : Je me rappelle qu'au début du SIDA, en 1987, il ne restait dans ma fac, j'étais alors en médecine, qu'un seul spécialiste en maladies infectieuses, alors qu'il y avait déjà plus d'une centaine de lits que l'on cachait en hépatites de toxicos.
          • [^] # Re: Confusion

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.


            Le généthon financé par le téléthon a justement été le promoteur de la non brevabilité des génes. Ils ont été les premiers à rendre des séquences publique et les américains ont du suivre !


            Mouahahaha arrête ton délire. La mise à disposition de séquences ça fait longtemps que ça se fait. Le généthon n'existait pas encore (t'étais peut-être pas encore né même ;-).
    • [^] # Re: L'humanisme n'est pas bon pour le business

      Posté par  . Évalué à 5.

      En informatique, les "méchants" ne sont pas moins "salauds" qu'ailleurs, ils le sont simplement sur des domaines qui ne sont pas vitaux pour les "clients"....
    • [^] # Re: L'humanisme n'est pas bon pour le business

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Premier example: "le telethon" ...

      Mauvais exemple; la recherche dans le domaine des maladies génétiques (myopathies, mucoviscidose, ...) n'interesse pas les grands groupes pharmaceutiques qui l'ont délaissée car le nombre de malades potentiels susceptibles de bénéficier d'un médicament , même vendu trés cher, n'est pas suffisament important pour que l'investissement soit rentable. On est trés loin des profits générés par certains antiulcéreux ou hypocholestérolémiant.


      On se rappelle des scandales des traitements anti-sida inaccessibles

      C'est en effet scandaleux qu'ils ne puissent pas en bénéficier, tout comme il est scandaleux que des gens meurent de faim ... mais le scandale n'est pas dans le fait qu'un industriel protége ses brevets (c'est quand même ce qui lui permet de financer ses recherches et donc les médicaments de demain), il est dans le fait qu'un continent entier se meure tous les jours dans l'indifférence quasi générale: <remarque perso> on peut acheter combien de médicaments avec une bombe ??? </remarque perso>


      Tout ça pour conclure que dans les exemples que tu as pris, le probléme des brevets issus de la recherche financée par les deniers publics ne me semble pas aussi évident que tu veux bien le dire.
      • [^] # Re: L'humanisme n'est pas bon pour le business

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

        <remarque perso> on peut acheter combien de médicaments avec une bombe ??? </remarque perso>

        je me rappelle avoir lu que les gros bombardiers furtifs américains valaient plus que le PNB de certains pays africains ...
      • [^] # Re: L'humanisme n'est pas bon pour le business

        Posté par  . Évalué à 1.

        Bon je reprends mon commentaire, le premier semble avoir été perdu !...
        J'avais deja reagi ce matin mais on dirait que Dacode à buggué (non ce n'est pas un troll ;) )

        "mauvais exemple"

        Pas du tout! Tu crois reellement que les recherches dans un domaine precis n'impactent pas sur les domaines connexes?! C'est comme si tu disais que les recherches sur l'algebre linéaire ne servent à personne parceque c'est trop théorique et que c'est du chinois (ceci dit c'est vrai que c'est du chinois ;) ) Les travaux issu du financement du telethon concernent la recherche génétique en général, justement parceque les chercheurs ne savent pas trop ou chercher. En clair ils s'interessent aux gènes en général, et ne me dit pas que la brevetabilité du génome humain ou des genes de toutes sorte ne te dit rien ....

        "le scandale n'est pas dans le fait qu'un industriel protége ses brevets"

        Et ce n'est pas ce que j'ai dit, ce qui est scandaleux c'est qu'il puisse les deposer lorsque des fonds publics ont ete utilisés pour obtenir ce meme brevet.
        Dans le cas du sida la générosité public à ete beaucoup sollicitée pour faire avancer les traitements, mais toutes les decouvertes sont retombées dans l'escarcelle d'organismes privées.

        Quant à l'indifférence générale (particulière surtout ..) pas besoin d'aller si loin, des echantillons y'en a plein au feu rouge, devant la poste, ou sur un bout de trottoir

        "Un homme tient un carton
        quelques francs pour manger
        il n'est pas cinephile
        je lui demande pardon"

        "j'essuye donc la misere
        par un simple sourire
        c'est moi le miserable
        dans mon petit meublé"

        Les hurlements d' leo
        • [^] # Re: L'humanisme n'est pas bon pour le business

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Le téléthon finance la recherche sur les maladies génétiques. Cette recherche conduit à l'étude du génome humain ce qui profite aussi aux recherches dans le domaine de la thérapie génique. Le cadre de la thérapie génique dépasse celui des maladies génétiques même si aujourd'hui sa mise en oeuvre ne se fait "couramment" que pour une maladie génétique (les enfants bulles). Demain, les grandes firmes pharmaceutiques espére pouvoir traiter des maladies courantes tel le diabéte, par thérapie génique. L'intêret n'est pas que médical mais éminement financier et ces firmes s'intéressent d'avantage à ce type de traitement qu'au traitement des maladies génétiques. Que dans ces conditions quelques unes récupérent à moindre frais les fruits de la recherche sur les maladies génétiques ceci afin d'assurer la production de ces traitements ne me fait pas poser la question de savoir si cela est choquant: il n'y a pas d'autres choix.

          Même discours concernant les trithérapies trop chéres pour les pays que tu cites et qui malgré ce que tu dis, sont essentiellemnt le produit de la recherche privée; j'ajouterais pour préciser mon propos que les industriels du secteur de la santé n'ont pas de vocation philantropique; quand un gouvernement obtient d'un groupe pharmaceutique, grâce à la pression de toutes les bonnes consciences des pays industrialisés, de produire lui même à bas prix ces médicaments, il en résulte un manque à gagner certain qui je crois ne se répercutera sur les dividendes reversés aux actionnaires mais sur l'investissement et la recherche dans les secteurs habituellement délaissés.

          Je ne cherche pas à défendre un modéle économique ultralibéral mais je tiens simplement à dire qu'il ne faut pas voir dans les exemples que tu cites, de scandale autre que la défaillance de l'engagement des Etats riches.
  • # Financement Publique et semi publique ?

    Posté par  . Évalué à 10.

    Dans le monde de la recherche universitaire il y a les recherches financees uniquement par la fac et les partenariat avec des industriels.
    Dans le premier cas ca peut s'appliquer sans probleme biensur.
    Dans le cas ou la recherche est l'aboutissement d'un partenariat avec un industriel, le debat reste ouvert a mon avis, l'industriel voulant probablement garde pour lui le fruit des recherches.

    Mais sur le principe l'idee est excelente !

    RuZed
    • [^] # Re: Financement Publique et semi publique ?

      Posté par  . Évalué à 10.

      tout à fait d'accord.

      Dans l'ensemble, les universités cherchent de plus en plus à s'adjoindre les financements de fonds privés dans le but d'augmenter leurs moyens et donc (en théorie) la vitesse de leurs recherches. Néanmoins, tout chercheur publie normalement aussi bien ses découvertes via des thèses (consultables gratuitement) ou des publications scientifiques (type Nature). Il est pourtant relativement normal que des organismes privés qui vont orienter la recherche puisse bénéficier des retombées éventuelles de leur investissement.
      En revanche dans la mesure ou des organisation type CNRS sur des projets financés uniquement sur fond publique devrait (idéalement) deposer leurs découvertes sous un "brevet libre" (ou bien alors deposer la découverte auprès d'un organisme laissant libre de droits les résulats de la recherche publique).

      Petite anecdote qui peut expliquer certains points de blocage.
      Recemment une des mes amis est rentré au ministère des finances pour bosser sur les problématiques Linux. Je lui ai demandé pourquoi au lieu de financer des boites exterieures il ne salariait pas des équipes de R&D pour developper des softs libres.

      Sa réponses est assez intéressante. Les ministères prennent des softs proprio car en cas de pépin il peuvent juridiquement se retourner contre l'éditeur.
      Vers qui se retourner si demain un bug issu d'un soft crée par des équipes internes à l'Etat est à l'origine d'une défaillance majeure? L'Etat ne se fera pas un procès à lui même!

      Ainsi, les ministères emploient des bataillons d'ingé de SSII et de softs d'éditeurs extérieurs pour s'offrir une réassurance en cas de pépin.

      Ceci est une réelle problématique qui nécessite le soutien de softs libres par des SSII crédibles aux yeux des ministères. En cas de pépin sur un contrats de plusieurs MF, un Cap Gemini a les finances nécessaires pour se prendre une prune copieuse. Quid d'un idealx ou d'un alcôve? Or un cap gemini se fait plus de pognon en revendant une solution SAP (licence+main d'oeuvre) par rapport à un soft libre (main d'oeuvre seulement)

      La question reste ouverte...
      • [^] # Re: Financement Publique et semi publique ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        Notons aussi que la fonction publique doit appliquer aux personnels des grilles de salaires qui ne cadrent pas vraiment avec les tarifs du marché pour les informaticiens. Par contre, il n'y a pas de grilles de salaires pour les intervenants qui ne sont pas salariés directement par un service public, d'où le recours massif à la soutraitance. Ceci étant, cette externalisation n'a rien de spécifique à la fonction publique.
      • [^] # Re: Financement Publique et semi publique ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

        Vers qui se retourner si demain un bug
        Windows et les softs propriétaires ne sont pas garantis non plus contre les bugs, sinon comment se fait-il que microsoft ne soit pas attaqué sur la pauvre qualité (selon certains) de leurs softs ? D'ailleurs c'est marqué sur la licence qui accompagne windows, par exemple.
        Vers personne, jamais, car ce n'est pas garanti.
        C'est un faux argument.
        Autre indice, ce que de grands groupes ne peuvent s'offrir, une petite SSII le peut ? C'est dingue.
        Il y a une assurance à payer, mais ce n'est pas insurmontable (ce n'est pas de l'ordre de celle à payer par un constructeur automobile ou une compagnie d'aviation)
        • [^] # Re: Financement Publique et semi publique ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Je pense pas qu'il veut parler de windows ou d'autres softs grand public.
          Mais plutot de softs developpés par des SSII spécifiquement pour les besoins des services publics.
          Et dans ce cas, le contrat est bien plus avantageux pour l'utilisateur que ceux des softs grand public. C'est normal car ca coute aussi beaucoup plus cher ;)
    • [^] # Re: Financement Publique et semi publique ?

      Posté par  . Évalué à 5.

      Dans le premier cas ca peut s'appliquer sans probleme biensur.

      Evidemment.

      Dans le cas ou la recherche est l'aboutissement d'un partenariat avec un industriel, le debat reste ouvert a mon avis, l'industriel voulant probablement garde pour lui le fruit des recherches.

      Completement pas d'accord!

      Si un industriel fait appel a une universite, il fait appel a un truc public. Faut que le resultat reste public.
      Sinon, il a qu'a bosser avec un organisme de recherche prive.

      Et puis l'universite est sensee bosser pour le public puisque c'est une entitee publique, non? (pour les autres, envisagez une ecole privee) Donc comment peut-elle bosser pour le public si le resultat de son travail n'est pas accessible au public?

      Bon, je sais qu'en pratique, c'est completement pas pareil et c'est dommage. L'industriel aime bien l'universite parce que c'est moins cher. Moi, j'appelle ca de l'exploitation.

      Le bonjour chez vous,
      Yves
  • # Dérive?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

    Il me semble que cela peut s'appliquer à bien d'autres domaines que l'informatique

    Normalement ça s'applique non? En tout cas les résultats de recherche public doivent être dans le domaine public.

    Mais j'ai l'impression qu'ils sont de plus en plus récupéré par le privé. Exemple classique : Les OGM qui font les beaux jours des entreprises associées à l'INRA.
    • [^] # Re: Dérive?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Normalement ça s'applique non? En tout cas les résultats de recherche public doivent être dans le domaine public.

      Ah là là mon pauvre ami, si seulement c'était le cas ! Quand je vois autoir de moi les fortunes que le CNRS dépense en brevets, brevets dont l'exploitation sera cédée en exclusivité et gratuitement à la boîte la plus avide qui passe dans le coin, j'ai parfois envie de vomir. Des fois, il est impossible de publier un article, car il faut attendre que le brevet ait été déposé...

      Heureusement, j'ai l'impression que la jeune génération de chercheurs est un peu plus sensible à ces problèmes que la géénration qui va partir à la retraite.
  • # contre opinion à lire aussi !

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    J'ao l'impression que tout le monde oublit l'avis qui s'oppose à la pétition. Elle concerne notement les recherches fait par modification de code "ouvert pour la recherche et l'éducation seulement", les modifs restant dans le labo.

    Si les labos ont obligations de tout ouvrire ils ne pourront plus bosser avec ce genre de code. C'est à tenir en compte !

    "La première sécurité est la liberté"

    • [^] # Re: contre opinion à lire aussi !

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      Sur ce point la contre opinion par d'une constatation valable à court terme (ça va ralentir la recherche puisqu'il faudra redévelopper ce qui manque) mais a plus long terme, la recherche ne sera plus bridée par des licenses grotesques et les programmes seront améliorés par tous et non par chaque labo dans son coin.
  • # Quelques remarques d'un "insider"

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    - Comme l'ont déjà dit certains posteurs, un problème clair posé par cette initiative est celui du financement mixte. Certains naïfs pensent que le financement public est correct... En réalité on est loin du compte et il est presque indispensable pour un chercheur de trouver de l'argent privé pour financer son matériel informatique et ses déplacements en congrès. Chaque obtention de fonds correspond à une négociation avec le bailleur privé. Si on veut appliquer les idées de l'initiative OReilly (que je trouve très bonnes), il faut en tenir compte dans le contrat négocié. A titre personnel, je ne vends que des prestations intellectuelles, jamais les logiciels que je développe pour les produire. De ce fait, je n'ai aucun problème pour ces logiciels, je peux en faire ce que je veux (enfin, pas vraiment, voir ci dessous)

    - La plupart des posts contiennent des confusions concernant la propriété intellectuelle des travaux des chercheurs. Le code de la propriété intellectuelle est relativement peu clair concernant les chercheurs du public, mais en gros, les juristes s'accordent à dire que les chercheurs sont individuellement propriétaires de leurs résultats de recherche, ce qui n'inclut pas les logiciels. Comme le disait un posteur, un chercheur peut donc publier ses résultats pour les rendre accessibles par le plus grand nombre. Cependant, il arrive très souvent que le financement privé interdise cette possibilité (dans les termes du contrat)...

    - La situation pour les logiciels est très claire et donc très merdique. D'après le code de la propriété intellectuelle, les logiciels développés par les chercheurs sont propriétés de l'établissement public avec lequel ils ont un contrat. De ce fait, seule l'Université, le CNRS, l'INRIA, etc. a le pouvoir de placer un logiciel en open source. Le chercheur n'a rien à dire. Or, la tendance est plutôt à la "valorisation de la recherche" (lire la vente des résultats au privé), en particulier depuis ce c*****d d'Allègre.
    • [^] # Quelques remarques d'un extraterrestre

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      les logiciels développés par les chercheurs sont propriétés de l'établissement public
      D'où l'idée de les open-sourcer (principe public=transparent).
      Est-ce qu'open-sourcer empêche de vendre ?
      Peut-on éviter de livrer le makefile, par exemple, histoire de garantir un support d'install, l'installation et l'exploitation n'étant pas l'analyse des erreurs ou la recherche ?
      Autre interrogation de ma part pour il arrive très souvent que le financement privé interdise cette possibilité et si la clause était abusive ?
      Mais c'est surtout sur la nature même de ces industriels qu'il faudrait porter notre regard, qui sont-ils ?
      Par contre, je suis plutôt d'accord pour "valoriser la recherche" car une bonne vieille carotte n'est pas pour déplaire, n'est-ce pas ?

      Beaucoup d'interrogations, tout de même :-)
      • [^] # Re: Quelques remarques d'un extraterrestre

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Pour le choix d'une distribution en Open Source, cela relève de la volonté du décideur de l'établissement public. Par exemple, dans une fac, cela relève du président et du conseil d'administration. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il y a un clair manque de motivation des personnes concernées. Mais ça bouge. Certains chercheurs de Paris-VII ont obtenu que la commission de valorisation accepte d'étudier la question et d'éventuellement de permettre aux chercheurs une distribution open source.

        Il faut bien comprendre que le but de la majorité des chercheurs, c'est la diffusion la plus large de leurs résultats et la seule solution c'est l'Open Source. Mais comme les logiciels des chercheurs sont très spécialisés en général, je doute qu'on puisse vendre de tels logiciels. Il ne faut pas rêver, pour un logiciel scientifique évolué, le coût de la maintenance est astronomique.

        Quant aux contrats de recherche, il est clair qu'il est presque impossible dans signer un sans accord de confidentialité, accord qui est parfaitement légal et très compréhensible. Un petit exemple : j'ai travaillé sur des bases de données marketing d'un grand groupe et j'ai donc eu accès à des informations qui n'ont pas de prix pour la concurrence. Je trouve parfaitement normal de ne pas pouvoir en dire plus sans l'accord du grand groupe en question.
  • # Et en France?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

    Cette initiative est excellente, mais la pétition ne semble s'appliquer (et n'être applicable) qu'aux US.

    Cela aurait sans doute plus d'impact si des organismes tels que l'APRIL ou l'AFUL organisaient la même chose en France, avec le soutien éventuel de groupes de recherche publique. Je pense que les chercheurs sont très sensibles à cela, et la participation serait assez importante.
    • [^] # Re: Et en France?

      Posté par  . Évalué à 4.

      Je sais pas pour vous, mais en ce moment de pré élection tout le monde viens pleurnicher pour obtenir des rallonges de matignon ou des promesses des autres candidats. L'AFUL ou l'APRIL pourraient peut être saisir l'occasion...
      Je dis ca je dis rien popom popom...

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