Logiciels libres vus par l'industrie aéronautique

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0
3
avr.
2006
Presse
La revue Horizon de l'"American Institute of Aeronautics and Astronautics" propose un gros article sur les logiciels libres utilisés - entre autre - par la NASA. L'article définit plutôt bien les logiciels libres avant de faire une liste des logiciels utilisés.

On y voit par exemple FlightGear qui sert de visualisateur pour un simulateur de vol ou bien des programmes plus pointus comme Maxima ou Octave (logiciel de calcul concurrent de leurs homologues propriétaires Matlab et de Mathematica) ou IT++, une bibliothèque mathématique orientée traitement du signal et reconnaissance de la parole, entre autre.

La liste permet de découvrir des applications libres scientifiques, jugées suffisamment matures pour l'industrie aéronautique mais pas forcément connues.

Aller plus loin

  • # code aster

    Posté par  . Évalué à 10.

    il y aussi des softs francais comme code aster http://www.code-aster.org/ et salome http://www.salome-platform.org/ qui sont des équivalents libre a des logiciels largement utilisés dans l'aéronautique.

    il y a une distrib live pour tester ces outils, un article est paru ici-même: http://linuxfr.org/2005/11/14/19892.html
    • [^] # Re: code aster

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      On peut aussi parler de JSynoptic ( http://jsynoptic.sourceforge.net/ ) et jCAE ( http://jcae.sourceforge.net/ ), utilisés dans plusieurs BU de EADS.
    • [^] # Re: code aster

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      "équivalents libre" sauf qu'on est loin des Catia Composite, Ansys, Sysply, ou autre Pam-form, sans parler de la FAO complètement absente.

      Pour le moment, pour Salome (je connais pas trop code-aster.org qui a l'air d'être plus de la FEM pour du civil que pour des pièces structurelles en matériaux composites) on est plus près d'une bibliothèque de dev que d'une solution CAO prète à l'emploi (du niveau de SW).

      On voit bien que les solutions évoqués sont pour la pluparts des bibliothèques de calcul.

      Sans vouloir casser l'ambiance, il ne faudrais pas non plus confondre la dizaine de graphiques générés par GnuPlots avec la conception de quelque centaines de milliers de pièces avec Catia Composite.
      • [^] # Re: code aster

        Posté par  . Évalué à 2.

        En alternative à CATIA et autres SALOME, comme je l'ai dit plus bas, il y a plusieurs solutions de framework de CAO-calcul sur base Java qui emergent, dont SPIS-UI. Certaines incluent des solutions de CAO et de maillage assez avancées. Et puis, Gmsh rend finalement de très bons services en termes de maillage non-structuré.

        Scilab est aussi devenu très performante dans son domaine.

        S'il y a encore probalement du chemin à faire vers un Environnement Intégré de Modellisation (IME) libre parfait, on est dans la bonne direction.
      • [^] # Re: code aster

        Posté par  . Évalué à -1.

        il ne faudrais pas non plus confondre la dizaine de graphiques générés par GnuPlots avec la conception de quelque centaines de milliers de pièces avec Catia Composite.
        Parfaitement, d'accord. Il y a trois sorte de logiciels:

        - les logiciels basiques: bien utile pour les amateurs ou pour l'éducation

        - les logiciels "maisons", bien utile pour leurs auteurs, et utilisable que par eux

        - les logiciels "commerciaux et pros", utilisable dans toutes les pme.
  • # Logiciels Scientifiques

    Posté par  . Évalué à 7.

    En logiciel de calcul qui sont excellent on aura aussi Scilab.
    http://www.scilab.org/ Il est développé entre autre par l'INRIA.
    Pour la physique des particules et des interactions dans les gazs on trouve des bon soft créés par le CERN : Garfield et Magboltz.
    Ils sont méconnu c'est bien dommage.

    http://garfield.web.cern.ch/garfield/
    http://consult.cern.ch/writeup/magboltz/

    Pour ceux qui s'intéresse au calcul par élément fini on pourra utiliser : FEMM
    http://femm.foster-miller.net/index.html

    On voit bien que le libre regorge de logiciels scientifiques de qualités. La recherche et le libre vont de paire en générale. Enfin en france c'est souvent le cas...
    • [^] # Re: Logiciels Scientifiques

      Posté par  . Évalué à 4.

      je reposte j'ai oublier ce lien qui liste un ensemble impressionnant de soft d'usage varié le plus souvant libre, des entreprises travaillant dans le domaine du calcul scientifique et plein de lien super intéressant, il y a même les formations.
      http://gersoo.free.fr/calsci/calsci1.html
    • [^] # Re: Logiciels Scientifiques

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      > En logiciel de calcul qui sont excellent on aura aussi Scilab.
      http://www.scilab.org/ Il est développé entre autre par l'INRIA.

      Extrait de http://www.gnu.org/licenses/license-list.html#NonFreeSoftwar(...)

      Scilab license : This is not a free software license because it does not allow commercial distribution of a modified version.

      Alors, est-ce qu'enfin Scilab est passé dans libre ?
      • [^] # Re: Logiciels Scientifiques

        Posté par  . Évalué à 3.

        Comme toujours, tout dépend de ce que l'on appelle le "libre"...

        La license de Scilab permet tout de même un accès au code, sa modification, la redistribution non commerciale d'une version modifée et la redistribution commerciale d'une version non modifiée. C'est tout de même déjà pas si mal et je pense que cela assure une garantie suffisante des libertées pour un certain nombre de développeurs... Et amha cela peut se défendre dans un sens, au même titre que certains arguments de l'éternel troll BSD vs GPL.

        Quand à une version plus "libre" au sens gnu.org, j'ai eu l'occasion de voir le responsable du projet à l'INRIA lors d'un colloque dire (pour ce que j'en ai compris) que le principal problème est que Scilab n'avait pas été développé dans cet optique au départ. Cela fait maintenant un certain temps qu'ils sont en train de recontacter tous les contributeurs pour avoir leur accord sur un changement de license, mais que c'est un gros travail qui se fait au détriment du travail sur le code et que cela n'est pas encore terminé. Il espérait que la prochaine version majeure sortirait avec une license moins polémique, sans préciser laquelle...
        • [^] # Re: Logiciels Scientifiques

          Posté par  . Évalué à 1.

          tous les contributeurs
          des entreprises privés? Pas le personnel de l'INRIA?
          • [^] # Re: Logiciels Scientifiques

            Posté par  . Évalué à 1.

            Le personnel de l'INRIA n'a qu'a lui demander... ;)

            Plus sérieusement, je ne sais pas, n'étant pas de cet institut. Il n'y avait pas en revanche de limitation dans son discourt. Toutefois, il était bien précisé qu'il s'agissait d'un travail "en cours et à venir" et non déjà terminé.
          • [^] # Re: Logiciels Scientifiques

            Posté par  . Évalué à 1.

            Le truc, c'est qu'à l'INRIA, les développeurs sont en CDD, et restent 3 ans au maximum. Et ça fait un bon paquet d'années que Scilab est développé, donc il doit y avoir un tas de développeurs qui ont travaillé dessus, et qui sont partis dans la nature depuis.
            Alors pour les contacter tous, bonjour le bord*l !
            • [^] # Re: Logiciels Scientifiques

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Il me semblait que par défaut, en France, le code produit par un développeur appartenait à son employeur... L'INRIA proposerait donc des contrats laissant la propriété du code à ses développeurs ? Ou ne serait-ce pas plutot les contributeurs extérieurs que l'INRIA recherche ?
    • [^] # Re: Logiciels Scientifiques

      Posté par  . Évalué à 3.

      Mais, il n y'a pas qu'aux USA !

      Dans le domaine spatial, l'Agence Spatiale Européenne (ESA) et le CNES poussent aussi maintenant pas mal au logiciels scientifiques libres.

      L'ESA a en particulier initié le projet SPIS (http://www.spis.org), qui est un logiciel de simulation d'interaction plasma-satellite, développé par l’ONERA et la société Artenum.

      Pour la petite histoire, cela peu sembler un peu pointu, mais SPIS est devenu une référence mondiale en termes d’état de l’art dans son domaine en moins de 3 ans… La raison est que la majorité de ses composants sont libres et que l’on peut connaître les modèles qui y sont implémentés. C’est la grande force du libre dans le domaine scientifique. On minimise l’effet « boite noire » et l’on peut mutualiser l’effort de validation. Le coté ouvert facilite aussi l’interaction entre projets, ce qui nécessaire aujourd’hui dans de nombreux projets scientifiques.

      En relation avec SPIS, ont été développés plusieurs projets d’applications plus large. Il y a en particulier la plate-forme générique de liaisons CAO-calcul SPIS-UI (http://www.artenum.com/fr/products/spisui.php), qui est l’équivalent en Jython/Java de Salomé et Cassandra, un framework de visualisation 3D sur base VTK/Java (http://dev.artenum.com:/projects/cassandra). Cassandra a aujourd’hui pas mal de succès et commence à être utilisée dans de nombreux labos.

      De manière générale VTK (http://public.kitware.com/VTK/) est devenu aujourd'hui un standard de facto en termes de visualisation scientifique 3D.

      Je confirme, libre et scientifique vont bien ensemble...

      Ju.
      • [^] # noyaux de calcul intensifs en Java ?

        Posté par  . Évalué à 5.

        comme les noyaux de calcul intensifs en Java et le traitement de haut niveau en Python/Jython
        Le traitement de haut niveau en Python, je suis entièrement d'accord. Par contre, l'intérêt des machines virtuelles en calcul intensif me semble très limité. On ne doit pas avoir la même définition d'intensif. Java est très bien pour des tas de choses. Mais je ne programmerai jamais un logiciel de calcul d'éléments finies avec!
        • [^] # Re: noyaux de calcul intensifs en Java ?

          Posté par  . Évalué à 2.

          En fait... et à simple titre d'exemple, le code en question (SPIS) inclut un solver de Poisson 3D par éléments finis, déjà capable de gérer jusqu'au million d'éléments de grille et un particle-pusher, pouvant lui calculer la trajectoire de plusieurs dizaines de million de particules, simplement sur une grosse Linux box. En 3D, cela commence à devenir interessant.

          Sérieusement, aujourd'hui, avec un peu de technique et de doigté, Java est capable d'exploits dans le domaine du calcul scientifique.
          • [^] # Re: noyaux de calcul intensifs en Java ?

            Posté par  . Évalué à 3.

            Java en tant que langage peut être. Mais la machine virtuel a un impact non négligeable sur les performances. Perdre 10% de puissance de calcule sur un opteron hors de prix. C'est pas intéressant. Je ne vois vraiment pas l'intérêt de la machine virtuel dans ce cas.
            • [^] # Re: noyaux de calcul intensifs en Java ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              La machine virtuelle avait pour but de faire une code binaire portable (et commercialisable). C'était la stratégie vers les années 1990. Finalement, le code portable optimisé, c'est le code source tel que le conçoit le logiciel libre. On peut le compiler nativement et se passer de la machine virtuelle qui sera toujours une solution lourde.
              Autant, je trouve que java est un langage bien conçu, autant je ne crois plus à ce code intermédiaire fonctionnant sur une machine virtuelle.
              • [^] # Re: noyaux de calcul intensifs en Java ?

                Posté par  . Évalué à 2.

                Je lis le thread, je me dis encore un troll sur les langages de programmation. Et la plaf! Je ne peux m'empecher de tomber dedans.

                Le code binaire et portable semble encore avoir des partisans, aujourd'hui dans les annees 2000, notamment du cote de Redmond.
                SI je fais abstraction du calcul scientifique, et que je parle de la programmation en general.
                Maintenant, lorsque l'on choisit un langage tel que Java, on fige beaucoup de choses: un temps et un cout de developpement moindre mais des performances legerement inferieures.

                Est-ce que ca vaut le cout de baisser l'investissement initial et surtout le temps initial? C'est a voir.

                Comme cite ci-dessus, le prix des machines dans le calcul scientifique fait qu'il vaut mieux rentabiliser en ayant un logiciel le plus optimise possible. De l'autre cote, pour un systeme d'information, l'adaptabilite, le time to market sont des facteurs importants et dans ce cas, Java devient interessant.

                Donc comme d'habitude, il faut choisir le langage en fonction des objectifs, du temps que l'on a et de ses possibilites intrinseques (et dans le cas de Java, pour les systemes d'informations, je n'ai meme pas parle de J2EE. Maintenant c'est fait! :).
                • [^] # Re: noyaux de calcul intensifs en Java ?

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Je lis le thread, je me dis encore un troll sur les langages de programmation.
                  Non pas du tout. Je m'étonne de l'usage de Java pour le calcul scientifique.
              • [^] # Re: noyaux de calcul intensifs en Java ?

                Posté par  . Évalué à 2.

                Le concept de machine virtuelle est utile pour des langages dynamiques comme Perl ou Python. L'approche mixte OCaml est aussi intéressante. Pour le cas de Java, je pense aussi que le but était un code binaire portable dans un monde propriétaire. Et sûrement pas du JIT sur un opteron quadcore 64 bits pour du calcul numérique.
              • [^] # Re: noyaux de calcul intensifs en Java ?

                Posté par  . Évalué à 2.

                >>Finalement, le code portable optimisé, c'est le code source tel que le conçoit le logiciel libre. On peut le compiler nativement et se passer de la machine virtuelle qui sera toujours une solution lourde.
                Autant, je trouve que java est un langage bien conçu, autant je ne crois plus à ce code intermédiaire fonctionnant sur une machine virtuelle>>

                Ah ! Comme il est bon de lire de telles choses. Ce n'est pas de la poésie, mais ça me fait le même effet...
    • [^] # Re: Logiciels Scientifiques

      Posté par  . Évalué à 4.

      On voit bien que le libre regorge de logiciels scientifiques de qualités.
      La réalité est un peu différente. Comme toujours dans la recherche, les équipes qui développent les logiciels ignorent totalement ce que font les gens du bureau d'en face. On a donc pleins de logiciels, mais aucun n'est réellement abouti, beaucoup sont bâti sur de mauvaise base. Et trop souvent, la gestion et la communication de ces projets laisse à désirer.

      Je ne suis pas sure que Scilab soit réellement productif par rapport à Mathlab. Scilab est très poussiéreux, peu abouti au niveau des graphiques et de l'interface ... Des tutoriels, des formations, des forums actifs? En payant, Mathlab offre pleins de service. Hormis pour des cas isolés, Mathlab sera un meilleur choix.

      Un autre exemple http://root.cern.ch/, ce logiciel payé par des fonds publique est une catastrophe. On peut le télécharger gratuitement! De toute façon il est invendable. On peut voir le code source! Il est incompréhensible. Plus grave encore, ces gens ont que faire de VTK, OpenCascade, ils préférèrent tous reprogrammer, à leur sauce, avec des algorithmes simplistes ...

      Ne rêvons pas! Pour être vraiment productif, il faut des logiciels complets! Ce qui n'est pas le cas pour un usage professionnel.
      • [^] # Re: Logiciels Scientifiques

        Posté par  . Évalué à 1.

        Je ne suis pas sure que Scilab soit réellement productif par rapport à Mathlab. Scilab est très poussiéreux, peu abouti au niveau des graphiques et de l'interface...


        As-tu regardé la dernière version de Scilab, sortie mi-février ?

        Parce que justement le gros apport de cette nouvelle version est une refonte de la partie interface et des rendus graphiques qui étaient effectivement bien poussiéreux, ainsi que de certains codes de calcul..

        Pour le reste, je suis malheureusement assez d'accord, même si certains projets sortent tout de même du lot et ont un niveau de finition tout à fait acceptable.
        • [^] # Re: Logiciels Scientifiques

          Posté par  . Évalué à 1.

          As-tu regardé la dernière version de Scilab, sortie mi-février ?
          C'est a des années lumières de Mathlab. Gimp est probablement plus proche de Photoshop dans le cadre d'une utilisation professionnel.
      • [^] # Re: Logiciels Scientifiques

        Posté par  . Évalué à 2.

        Juste un détail : c'est matlab et pas mathlab. Le mat vient de matrice et pas de mathématiques...

        Et sur SciLab : ce projet regorge de bonne volonté de la part des quelques personnes de l'INRIA qui le développent et qui sont en recherche de collaborations. Il me semble que c'est un projet prometteur auquel on doit donner les moyens de se developper en tant qu'alternative à matlab.

        Mais il est clair qu'aujourd'hui, matlab est de loin le plus avancé. D'ou le quasi monopole.
        • [^] # Re: Logiciels Scientifiques

          Posté par  . Évalué à 1.

          La preuve il recrute! Malheureusement, Niveau DESS ou ingénieur en informatique. Cette équipe est fermé sur elle même. Je doute que Matlab emploi que des ingénieur en informatique. Mieux vaut savoir que l'axe des ordonnées en astrophysique pointe vers le bas, que d'être un pisseur de code Java ...
          • [^] # Re: Logiciels Scientifiques

            Posté par  . Évalué à 1.

            C'est peut être pour ca qu'il cherche quelqu'un avec le niveau ingé, et pas forcement quelqu'un avec un diplome d'ingé.
            • [^] # Re: Logiciels Scientifiques

              Posté par  . Évalué à 0.

              Preuve est faite qu'il est possible de travailler à l'INRIA avec un petit Bac+4, même lorsqu'ils recherchent quelqu'un avec un niveau DESS ou ingénieur. Il suffit d'avoir les compétences, car ils sont assez clairvoyants pour les détecter.

              Alors postulez...
  • # Juste en passant...

    Posté par  . Évalué à 1.

    jugées suffisamment mûres.

    Mature existe bien en français (avec un accent circonflexe), c'est l'ensemble des mâts d'un bateau.

    Mature est anglais.
    Mûr / Immature sont français.

    Merci !

    ­La faculté de citer est un substitut commode à l'intelligence -- Somerset Maugham

    • [^] # Re: Juste en passant...

      Posté par  . Évalué à 3.

      Dans le doute, j'ai été vérifié. Et mon Petit Larousse 2003 donne :

      Mature adj 1. Arrivé à maturité 2. Se dit d'un poisson prêt à frayer.

      Mâture n.f. Ensemble des mâts d'un navire.

      Comme quoi il faut toujours se méfier de ses souvenirs...
      • [^] # Re: Juste en passant...

        Posté par  . Évalué à 2.

        Oui, le Larousse l'a mis.

        Mais pas le Robert, ni l'académie française.

        ­La faculté de citer est un substitut commode à l'intelligence -- Somerset Maugham

        • [^] # Re: Juste en passant...

          Posté par  . Évalué à 3.

          Pour le Robert, je te crois sur parole, n'ayant pas celui-ci sous la main. Mais s'il faut plusieurs dictionnaires pour verifier un mot, on n'est pas aidés...

          Quant à nos chers immortels, je n'ai absolument rien contre eux, mais bon... Après un tour rapide sur le site de l'accadémie, je ne peux m'empécher de relever quelques unes des toutes dernières entrées de la toute dernière version ultra moderne livrée en exclusivité (parce qu'ils en sont seulement aux "o") : "logiciel", "immunologie", (que des mots ultra récents qui frisent le néologisme) et mes deux préférés : "connerie" et "emmerdeur" (deux mots qui n'étaient pas enregistrés par eux jusque très récement...)

          Franchement, autant je ne supporte pas les anglissismes un mot sur deux, autant je ne considère pas l'Académie des sciences comme une institution à la pointe du suivi d'une langue vivante...
          • [^] # Re: Juste en passant...

            Posté par  . Évalué à 1.

            Franchement, autant je ne supporte pas les anglissismes un mot sur deux, autant je ne considère pas l'Académie des sciences comme une institution à la pointe du suivi d'une langue vivante...


            s/Académie des sciences/Académie Française/, évidemment...

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