PearOS renaît avec sa plus grande refonte : une base Arch Linux, KDE Plasma hautement personnalisé, et un design révolutionnaire Liquid Gel
PearOS, la distribution Linux emblématique créée en 2011 par David Tavares pour offrir une esthétique MacOS sous le pingouin, connaît un renouveau remarquable. Après des années d'oubli relatif, PearOS NiceC0re 25.12 revient en décembre 2025 avec une transformation radicale qui le positionne comme un concurrent sérieux dans le paysage des distributions Linux axées sur le design.
Un changement de fondations
La nouvelle version abandonne définitivement ses racines Ubuntu pour embrasser Arch Linux. Cette migration stratégique offre deux avantages majeurs aux utilisateurs : un accès à des paquets plus à jour via les dépôts généreux d'Arch, et un modèle de publication en rolling release. Les utilisateurs n'auront plus besoin d'attendre des versions majeures pour bénéficier des dernières innovations—une mise à jour unique suffit à recevoir les améliorations en continu.
Sous le capot, PearOS 25.12 tourne sur Linux kernel 6.17 et s'accompagne de KDE Plasma 6.5.3. Cette fondation moderne garantit un système performant, stable et doté d'une très large compatibilité matérielle.
L'identité visuelle : Liquid Gel et Glassmorphism
Le cœur de cette nouvelle direction réside dans la philosophie de design cristallisée par le concept de Liquid Gel. Loin d'être une simple application de thème, cette approche réimagine complètement l'interface utilisateur avec des effets de glassmorphism avancés, des animations fluides et des transitions viscérales qui donnent l'impression d'un système extrêmement raffiné.
Le résultat ? KDE Plasma, l'un des bureaux les plus puissants de l'écosystème Linux, a été fortement personnalisé pour reproduire l'esthétique des versions récentes de MacOS. Les thèmes d'icônes, les arrangements de panneaux et chaque détail visuel ont été soigneusement calibrés pour offrir une expérience utilisateur cohérente et agréable.
Un installateur modernisé en Electron
Première d'une longue série d'innovations, PearOS NiceC0re introduit un nouvel installateur créé avec Electron et Node.js. Cette approche web-based, bien qu'actuellement en phase béta, symbolise la volonté du projet de s'approprier les meilleures pratiques modernes de développement.
À quoi s'attendre à l'avenir
L'équipe de développement, actuellement menée par Alexandru Bălan (développeur roumain), ne s'arrête pas là. Trois éléments majeurs sont en chantier :
- Soda DE : Un nouvel environnement de bureau de nouvelle génération conçu pour redéfinir la manière dont les utilisateurs interagissent avec Linux. Si Soda DE aboutit à ce qui est promis, il pourrait éclipser même KDE Plasma en termes de modernité.
- Stabilité renforcée : Malgré la nature bêta de l'installateur actuel, l'équipe s'engage pour des améliorations substantielles en fiabilité système, optimisation des performances et correction des bogues.
- PearOS Pahoe : La prochaine génération de PearOS, déjà en développement, promet une évolution encore plus ambitieuse.
L'équipe a mis l'accent sur l'accessibilité du code source et encourage les contributeurs à explorer le projet sur GitHub. Pour les curieux, l'ISO est d'ores et déjà disponible au téléchargement sur le site officiel.
Aller plus loin
- PearOs (171 clics)
- article sur 9to5 Linux (37 clics)
- Instagram (20 clics)

# mouai-bof
Posté par Thomas Capricelli (site web personnel) . Évalué à 0 (+0/-0).
Je sais pas vous, mais des phrases comme "L'équipe a mis l'accent sur l'accessibilité du code source", ca me fait osciller entre "je ne comprends pas" et "ça pue le truc à moitié libre".
Utiliser electron/node.js, c'est tout sauf les "meilleures pratiques modernes de développement", c'est utiliser des énormes bousins/machines à gaz, parce que plus personne ne sait faire autre chose que du développement web.
SODA DE: encore un nouveau bureau ? Ils ne se rendent pas compte de ce que cela représente comme travail. Surtout pour une équipe qui n'avait manifestement pas assez de ressources pour ne serait-ce que maintenir le projet. Ils ont une recette magique ? Tout développer en electron/node.js peut-être ?
C'est dommage, parce que, au départ, cela semblait une bonne idée : en se concentrant sur une base stable (arch+plasma) avec juste des modifications pour avoir une interface macos, c'était crédible.
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