Profitabilité du logiciel libre

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avr.
2003
Presse
Marten Myckos, PDG de MySQL, explique comment son entreprise gagne de l'argent.

Il rappelle que MySQL opère, selon lui, 20% des bases de données au monde, mais ne perçoit que 0.02% des revenus du secteur, c'est à dire 1000 fois moins que ce que sa part de marché pourrait lui laisser espérer. Lorsqu'on lui demande pourquoi il laisse autant d'argent à ses concurrents, il répond qu'il conviendrait selon lui de s'interroger sur la nature des coûts que ses concurrents facturent à leurs clients.

Aller plus loin

  • # Re: Profitabilité du logiciel libre

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -7.

    Euh, ... peut être que si ils avaient plus de 0.02% des revenus du secteurs, ils n'auraient pas mis autant de temps à gérer les transactions ACID, et qu'ils gèreraient aussi les select imbriqués. Non ?
    • [^] # Re: Profitabilité du logiciel libre

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

      On re rentre dans l'éternel débat... perso, je pense que MYSQL est vraiment un très bon SGBD avec juste quelques fonctionnalités manquantes... Quand à leur stratégie commerciale, si on regarde combien de sites web tournent sous MySQL, on peut difficilement leur dire qu'ils ont foiré !

      http://about.me/straumat

      • [^] # Re: Profitabilité du logiciel libre

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Je n'ai pas dit que MySQL était un mauvais SGBD, mais il faut quand même bien reconnaitre que les SGBD qui se partagent les 99.8% des revenus (Oracle, entre autres), sont quand même bien en avance au niveau fonctionalités. (Mais là ou MySQL est suffisant au niveau fonctionalités, il est souvent supérieur en performances)

        Alors je trouve un peu facile de dire "Ouais, nous, chez MySQL, on fait aussi bien que les autres pour 1000 fois moins cher."
    • [^] # Commentaire supprimé

      Posté par  . Évalué à 0.

      Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

    • [^] # Re: Profitabilité du logiciel libre

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Rohhhh. C'est vrai, faudrait demander a la boite qui fait de la maintenant sur PostgreSQL si l'argent qu'ils ont gagne leur ont permis de gerer transactions ACID et les select imbriqués.
  • # Re: Profitabilité du logiciel libre

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Indépendemmnt du débat sur la richesse fonctionnelle des différents SGBD, il ne faut pas non plus oublier qu'une des caractéristiques d'Oracle, c'est d'offrir toute une couche applicative, par exemple dans le domaine de la CRM et de l'e-CRM, au dessus de son serveur de base de données.

    Oracle possède donc une gamme de produit plus étendue, puisqu'il ne produit pas que le serveur de base de données. Et il serait intéressant de savoir sur quel type produit Oracle gagne le plus d'argent !

    La situation me semble un peu la même pour d'autres éditeurs qui lient étroitement leur base de données à une solution (DB2 et les solutions ebusiness d'IBM) ou à d'autres produits (mix VBA-Access-VB, etc). La base de données en tant que telle s'efface donc un peu devant le reste.

    Il s'agit d'ailleurs probabablement d'une des conséquences de la montée en puissance de DB libres comme mySQL et PostgreSQL, qui "poussent" les SGBD propriétaires (augmentation des fonctionnalités et/ou ajout d'applications).
    • [^] # Re: Profitabilité du logiciel libre

      Posté par  . Évalué à 2.

      Il s'agit d'ailleurs probablement d'une des conséquences de la montée en puissance de DB libres comme mySQL et PostgreSQL, qui "poussent" les SGBD propriétaires (augmentation des fonctionnalités et/ou ajout d'applications).

      Oui, en fin de compte les logiciels libres profitent aussi au marché du logiciel propriétaire (ce qui à priori n'est pas pour réjouir ceux qui lisent ce site).

      Par exemple, l'existence et le succès de Linux a fait revenir en arrière Microsoft sur son nouveau système de licence : des boîtes ont menacé d'abandonner Windows pour migrer sous Linux, et MS a consenti d'importantes baisses de prix, du coup ces boîtes sont restées sous Windows. Elles y ont gagné dans la mesure où, sans le succès de Linux, elles auraient dû payer beaucoup plus cher.

      Globalement c'est quand même bon signe, ça signifie que des boîtes passent au libre pour de vrai, en quantité non négligeable.

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