Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l'April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.
- [Journal du Net] "Un million de personnes se connectent tous les jours à Lichess et jouent plus de cinq millions de parties"
- [Le Monde Informatique] Le créateur de Python promet un langage plus rapide
- [ZDNet France] Open source: les devs d'Ingenuity et de Perseverance s'associent à une entreprise de drones pour créer une architecture ouverte
- [cio-online.com] La DINUM partage un catalogue d'applications recommandées
- [La Voix du Nord] Montigny-en-Gohelle: des ordinateurs récupérés et redistribués pour lutter contre la fracture numérique (€)
[Journal du Net] "Un million de personnes se connectent tous les jours à Lichess et jouent plus de cinq millions de parties"
✍ Frantz Grenier, le vendredi 21 mai 2021.
Méconnue du grand public, la plateforme d'échecs en ligne Lichess.org est une des plus belles réussites du Web français à l'international. Gratuite et 100% open source, elle détonne de ses concurrents payants, à l'image de son créateur.
[Le Monde Informatique] Le créateur de Python promet un langage plus rapide
✍ Serdar Yegulalp, le vendredi 21 mai 2021.
Guido Van Rossum, créateur de Python et son équipe ont annoncé des améliorations progressives du langage et ont promis qu'il serait 2 à 5 fois plus rapide, tout en restant compatible avec le code existant.
[ZDNet France] Open source: les devs d'Ingenuity et de Perseverance s'associent à une entreprise de drones pour créer une architecture ouverte
✍ Greg Nichols, le vendredi 21 mai 2021.
L'avenir des drones est à code source ouvert, et la course mondiale à la suprématie fait que les entreprises américaines se serrent les coudes.
[cio-online.com] La DINUM partage un catalogue d'applications recommandées
✍ Bertrand Lemaire, le mardi 18 mai 2021.
La catalogue GouvTech a été mis en ligne par la DINUM (Direction Interministérielle du Numérique) à l'attention des acteurs publics.
Et aussi:
Voir aussi:
[La Voix du Nord] Montigny-en-Gohelle: des ordinateurs récupérés et redistribués pour lutter contre la fracture numérique (€)
✍ Youenn Martin, le lundi 17 mai 2021.
La crise sanitaire a mis en évidence l’inégalité entre les familles correctement équipées en ordinateurs et les autres. Une association d’Avion, Les Amis de Mandela, s’est décidé à réduire cette fracture numérique. Samedi, une dizaine d’ordinateurs récupérés et remis en état ont été distribués à des familles fréquentant le centre social de Montigny-en-Gohelle.
Aller plus loin
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# publicite.numerique.gouv.fr ?
Posté par devnewton 🍺 (site web personnel) . Évalué à 7.
Je ne comprends pas comment a été constitué ce catalogue ? C'est de la promo des copains ?
Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.
[^] # Re: publicite.numerique.gouv.fr ?
Posté par RoyalPanda . Évalué à 4.
Ne pas prendre de l'incompétence pour de la malveillance.
Voici un scénario plausible de ce qui s'est passé pour la création de ce catalogue :
Quelqu'un, au ministère - « C'est le bordel, et puis on paye des tarifs différents entre acteurs de l'état, faudrait rationaliser ! »
Acolyte - « Oui, faisons un catalogue de plus ! »
- « Heu, pas l'temps moi, p'tits fours, toussa. »
- « Bah, embauchant un contractuel. Y a Monique qui m'a parlé de quelqu'un… »
- « Ouais, mais il lui faudrait une équipe. »
- « Bah, on a encore un budget presta ! »
3 semaines et quelques centaines de milliers d'euros budgétisés plus tard, des prestataires sont embauchés pour faire le catalogue……. des solutions qu'ils vendent.
Et une holà pour le service public s'il vous plaît : \o/
# Lichess-Linux
Posté par orfenor . Évalué à 5.
L'interview du créateur de Lichess.org rappelle celles de Linus Torvald. Très intéressant.
# JIT
Posté par matteli . Évalué à 2.
J'utilise Python depuis pas mal d'années mais je n'ai toujours pas compris comment le code est interprété et la différence majeur entre fonctionnement JIT et normal.
Naïvement je pensais qu'à l'exécution, le programme est lu ligne par ligne.
Pour chaque ligne :
- elle est parsée
- le résultat de ce parsing déclenche des fonctions du runtime qui lui même déclenche des instructions du µprocesseur
Est-ce que je suis vaguement bon et que change le JIT ?
[^] # Re: JIT
Posté par jyes . Évalué à 6. Dernière modification le 26 mai 2021 à 13:40.
Non. Python n’est pas interprété une ligne après l’autre, le code est compilé en un « bytecode » qui est lui même interprété. Sauf si le code est envoyé ligne par ligne (comme quand l’interpréteur est utilisé de manière interactive), il est donc lu et transformé une première fois pour tout le fichier d’un coup. Ensuite, ce que l’interpréteur convertit en instructions exécutables, ce n’est pas le code python ligne-à-ligne mais le bytecode intermédiaire. Pour s’en rendre compte, tu peux trouver les fichiers pré-compilés en bytecode sous forme de fichiers *.pyc à côté des scripts *.py que tu as déjà exécutés.
Le JIT change l’interprétation du bytecode. Au lieu de parser le bytecode et de faire exécuter les actions correspondantes par l’interpréteur, le JIT compile le bytecode (ou des portions) en instructions machines qui sont directement envoyées au processeur. Le JIT remplace donc tout ou (grande) partie de l’interprétation, par de la compilation. Le code ainsi compilé peut-être réutilisé tel quel sans réinterprétation s’il est appelé/exécuté plusieurs fois, de plus l’étape de compilation permet d’optimiser davantage, ce qui au final permet d’envisager de meilleurs performances que l’interprétation directe du bytecode.
Je ne suis pas expert sur la question, donc éventuellement quelqu’un corrigera. J’espère que ma réponse est claire et correcte, au moins en première approximation.
[^] # Re: JIT
Posté par matteli . Évalué à 3.
J'avais omis le bytecode intermédiaire pour simplifier.
Ce bytecode ne conserve pas une interprétation ligne à ligne ?
En gros si je résume, on a :
initialement :
py -> pyc -> python runtime -> processeur
en JIT :
py -> obj -> processeur
Pour le JIT, ok, j'imaginais un peu cela.
Est-ce que ce code compilé serait, à la manière du bytecode intermédiaire, conservé à côté du python pour pouvoir être réutilisé ?
Est-ce qu'il n'y a pas un risque que la 1ère exécution du code ne soit pas lente à cause de la compilation ?
[^] # Re: JIT
Posté par jyes . Évalué à 4. Dernière modification le 27 mai 2021 à 10:21.
Je ne pense pas, ce ne serait alors pas du JIT mais un langage compilé classique. Le côté dynamique de Python fait qu’il est difficile de complètement compiler un code Python1, même avec un compilateur JIT, certaines parties resteront interprétées. D’ailleurs, dans l’article cité par la revue de presse, il est dit que dans un premier temps, les améliorations de performances passeront probablement par une optimisation de l’interpréteur et une possible évolution du bytecode, sans utiliser de compilation JIT. Cette deuxième voie sera seulement explorée une fois que les premières pistes auront déjà porté leurs fruits.
Si, c’est pour ça que les interpréteurs avec compilation JIT ont des heuristiques pour décider de compiler ou directement interpréter un bout de (byte)code, en fonction d’un tas de paramètres dont une tentative de deviner s’il va beaucoup être réutilisé par la suite. C’est bien parce-que l’utilisation de la compilation JIT est complexe et n’apporte pas grand chose en performance si elle est mal faite que, dans un premier temps, les gains de performances visés se feront sans utiliser de compilation JIT.
sauf à se restreindre à une sous-partie du langage, regarde les super dépêches sur Pythran sur ton réseau social préféré par exemple. ↩
# ZDNet, grand n'importe quoi comme d'habitude...
Posté par tao popus . Évalué à 3.
Le monde de l'OpenSource est très actif dans les drones, notamment dans les drones Quadrirotor FPV utilisé en freestyle et compétition, (FPV racer, pour courses Pilotage en immersion). On y retrouve un peu l'esprit coopératif et d'échanges de la Demoscene. Les pratiquants de ce domaine utilisent parfois des imprimantes en 3d pour les structures, pour passer en dessous du poids réglementaire, et généralement ce sont des firmware libres qui sont utilisées à la fois dans la carte embarquée, appelée Contrôleur de vol, (fonctionnant généralement sur du STM32 (SoC ARM de STMicroelectronics pour l'embarqué) avec le firmware libre Betaflight, un fork de Clearflight, dans la manette de contrôle c'est le tout aussi libre OpenTX qui est utilisé.
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