Sommet de la Francophonie 2012 et logiciels libres

Posté par  (site web personnel) . Édité par Davy Defaud et Florent Zara. Modéré par Nÿco. Licence CC By‑SA.
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oct.
2012
Internet

Le Sommet de la Francophonie 2012 (XIVe Conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage) s’est déroulé à Kinshasa (RDC), les 13 et 14 octobre 2012.

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Le texte Horizon 2020 : Stratégie de la Francophonie numérique — Agir pour la diversité dans la société de l’information comporte plusieurs passages sur le logiciel libre (voir les extraits en seconde partie). Il aborde de nombreux autres sujets liés au numérique comme, par exemple, « la confiance numérique, la cybersécurité, les TIC vertes et la neutralité des technologies et de l’Internet ».

Merci à FACIL (acronyme récursif de FACIL, pour l’appropriation collective de l’informatique libre) pour cette information.

Quelques extraits choisis :

  • « L’OIF se veut une organisation dynamique qui impulse les changements par des actions précises et décisives découlant de sa force de proposition, de mobilisation et de concertation. […] C’est cette attitude qui explique le fait que l’Organisation a pu être précurseur dans des domaines comme les logiciels libres, la gouvernance de l’Internet et la prise en compte de la diversité dans le cyberespace. »

  • « L’OIF devra : […] privilégier l’utilisation des logiciels libres et des logiciels à codes ouverts pour favoriser au maximum l’autonomie et la liberté de choix technologique. »

  • « Elle soutiendra les initiatives visant à développer les ressources éducatives libres (REL) comme celles de l’Unesco. Elle mettra les REL relatives à la culture numérique sur sa plate‐forme de ressources, d’innovation et de développement. »

  • « l’OIF continuera à favoriser le développement, la diffusion et l’usage de logiciels libres, au nom du principe de la liberté de choix technologique et d’une appropriation réelle et maîtrisée du numérique. Dans ce cadre, l’OIF soutiendra la créativité dans les logiciels libres afin que les PED [pays en développement] puissent s’en servir pour leur industrialisation numérique. »

  • « En collaboration avec l’Unesco et l’Ompi, l’OIF contribuera également à l’émergence d’une gouvernance de la propriété intellectuelle qui soit transparente et équilibrée dans le secteur du numérique. La question de la propriété intellectuelle est, en effet, devenue un enjeu central. »

Note : je suis réservé sur le nommage de points d’action comme « 2.3. Sécurité, libertés et confiance dans l’univers numérique », mixant sécurité et libertés.

Dans le dossier de presse du sommet, on peut aussi lire « 20 professionnels du Burundi, du Congo et de RDC, ont suivi une session organisée par l’OIF […] afin de renforcer leurs compétences dans la gestion sécurisée de réseaux et l’administration de systèmes informatiques à l’aide de logiciels et environnements libres. »

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