Une compagnie de biotechnologie brevète 98% du génome humain

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2
oct.
2003
Rien à voir
De très nombreuses critiques ont été formulées récemment à l'encontre d'un généticien australien, Malcolm Simons, qui a réussi le tour de force de breveter au niveau international l'utilisation de l'ADN non-codant, soit 98% du génome humain.

L'ADN non-codant, aussi appelé “ADN égoïste”, est la partie non fonctionnelle de l'ADN. S'il est quasiment absent chez la bactérie, il représente chez l'homme 98% du génome total, et son rôle est encore très hypothétique. S'il a été très longtemps considéré comme ayant un rôle de “remplissage”, on admet aujourd'hui que sa composition pourrait révéler des informations importantes en matière médicale, comme des prédispositions au cancer ou aux maladies cardiovasculaires.

En 1998, le bureau de brevets americain lui accorde un brevet international pour toute application utilisant l'ADN egoïste. Or GTG réclame une licence à tous ceux qui s'y intéressent de près ou de loin, non seulement pour une utilisation commerciale, mais aussi dans le cadre de la recherche académique, contre tout usage (mais en toute légalité). Ils ont déjà vendu plusieurs licences à l'université de Sydney.

Plusieurs prix Nobel de médecine se sont insurgés contre ce procédé lors de récents congrès, et d'autres directeurs d'institut se disent très inquiets au sujet des critères d'attribution des brevets.

Encore un bel exemple de licence accordée abusivement, sur des bases floues, sans application précisement définie et tout à fait hypothétique. Et on entend les supporters de brevets logiciels nous dire : “il suffit de bien réguler leur attribution”...

NdM : oui, c'est hors sujet, d'ailleurs c'est dans la rubrique "Rien À Voir". On peut tout de même mettre en relation cette problématique avec le thème des brevets sur les logiciels.

Journal genetique façon web 2.0

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12
déc.
2007
Le site deCODEme [1] propose de décoder votre code génétique, et vous permet ensuite de l'analyser grâce à une interface très « web 2.0 »...

Le service est relativement peu cher, puisque le séquencement coûte un petit millier de dollars.

Ensuite, on peut analyser les caractéristiques physiques liées à son génome, rechercher des maladies génétiques ou des facteurs de risques, avoir des indication sur ses ancêtres, etc...

Et puis surtout, on peut inviter ses amis, sa famille (quand je (…)

Le génome humain libéré

Posté par  . Modéré par Benoît Sibaud.
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15
avr.
2003
Rien à voir
Le Consortium International pour le Séquençage du Génome Humain a annoncé lundi l’aboutissement de ses travaux sur le séquençage complet du génome humain, et ce avec 2 ans d'avance sur la date prévue... Mais deux ans après Celera Genomics.

Cependant, à la différence de son concurrent privé qui refusait de partager le fruit de son travail et qui envisageait de déposer des brevets sur le résultat de ses recherches, le consortium public a mis, gratuitement et librement, ses résultats à la disposition des chercheurs du monde entier.

L'ensemble a en effet été placé dans une banque de données librement accessible par Internet.

Décrypton, c'est fini !

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15
mai
2002
Technologie
Juste une info, en passant : le décrypton, lancé le 11 mars 2002, vient de s'achever avec succès ! Petit rappel, pour ceux qu'ils l'ont oublié :



"Le Décrypthon consiste à mettre en commun la puissance non utilisée de nos ordinateurs pour faire avancer la recherche contre les maladies génétiques et les maladies rares. Grâce à la technologie innovante du calcul distribué, nous avons effectué l'énorme calcul de comparaisons des 500 000 protéines du monde vivant et relever le défi du décryptage du protéome."



L'ensemble des calculs a pris 7 semaines, réparti sur plusieurs dizaines de milliers de CPUs, totalisant une durée cumulée de calculs proche de 450 ans !...



Par contre, on regrette toujours l'absence d'un client Linux... En effet, vu le nombre de machines Linux dans les universités (disposant d'une bonne connectivité au Net et allumées 24h/24, 7j/7), le résultat aurait pu être atteint beaucoup plus vite... D'autant plus qu'IBM était de la partie (et si on en croit les dernières pubs de Big Blue, ce dernier semble s'intéresser à Tux).



De nombreux mails avaient été envoyés afin de faire avancer la demande d'un client pour les OS libres... Visiblement, c'est resté lettre morte :o(