Journal Le logiciel libre : avant-garde révolutionnaire ou ghetto communautaire ?

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23
sept.
2004
Je m'inscris dans la réflexion précédente concernant la fréquence des news sur linuxfr.

J'ai par exemple cet article tout à fait intéressant d'Homo Numericus qui ferait assurément une excellente depêche et des commentaires riches et variés.

Le logiciel libre : avant-garde révolutionnaire ou ghetto communautaire ?
- http://www.homo-numericus.net/article.php3?id_article=238(...)

Mais en tout sincérité je manque de temps et d'énergie.
Peut-être pourrait-on ici la rédiger à plusieurs mains ?
  • # Réductionnisme

    Posté par  . Évalué à 6.

    Franchement, j'ai pas eu le courage de lire jusqu'au bout. C'est marrant comme les gens ont envie de toujours tout mettre dans des catégories (en plus, y'en a que deux ici).
    A mon avis, le "monde du libre" est tellement diversifié tant en individus qu'en projets qu'il est réducteur de dire "avant-garde révolutionnaire ou ghetto communautaire".

    Mais bon, faut bien un titre accrocheur.
  • # Un résumé graphique des différentes licences

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

    Par rapport au sujet évoqué, licences CC / licences logiciels libres, j'ai trouvé ce schéma que je trouve assez clair :

    http://www.cippic.ca/en/projects-cases/icommons-canada/complex_medi(...)

    Issu du site CreativeCommons.ca (CC version Canada)
    http://www.cippic.ca/en/projects-cases/icommons-canada/(...)
  • # Tous dans le même ghetto

    Posté par  . Évalué à 4.

    Si Homo-numericus a peur des "ghettos", je me demande pourquoi il n'a pas activé de forums au bas de ses articles, ça rendrait le site un peu plus vivant (et éviterait d'avoir à discuter au bas d'un journal (au fait, t'es partout toi !)).

    Sinon sur l'article, de bonnes choses et de moins bonnes. L'accroche binaire du titre est inutile. Dans le corps du texte, il veut faire passer l'idée que les Creative Commons (y compris les "nc-nd") se baseraient sur la même idée que le libre, alors qu'il admet clairement que les CC s'occupent surtout de l'accès à la culture (mode read-only) contrairement au libre qui parle de participation et de réciprocité. Les CC ont de grandes qualités et de grands défauts, c'est bien le problème : si elles étaient uniformément médiocres, personne n'en parlerait et basta ;)
    • [^] # Re: Tous dans le même forum

      Posté par  . Évalué à 2.

      C'est parce que l'entrée de forum n'est pas située en bas de l'article, mais en haut, dans la barre de fonctions. aha les réflexes conditionnés...

      j'anticipe ta réponse : ce n'est peut-être pas très pratique, mais ça évite aux lecteurs de faire partir des coups de feu avant d'y avoir pensé : le scroll ou le troll, il faut choisir.
  • # Je vais jouer les chieurs

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

    Question naïve:

    La licence autorise la copie, mais pas les travaux dérivés. En admettant qu'une news soit faite sur le sujet, et qu'elle contienne un résumé du texte, est-ce un travail dérivé ?
    • [^] # Re: Je vais jouer les chieurs

      Posté par  . Évalué à 2.

      Résumer un texte (sans le recopier exhaustivement, s'entend) relève du droit de courte citation, qui t'est guaranti par la loi. Donc la license n'a pas d'influence ici.
  • # Arghh

    Posté par  . Évalué à 1.

    J'ai lu ghetto communiste la première fois que j'ai vu le titre.
    Il va falloir que je reprenne un café ça va plus du tout !
  • # Communautarisme ?

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 7.

    (Bon c'est peut-être pas l'endroit pour réagir sur le fond, si une news apparaît je le referai là bas...)

    J'ai l'impression que cet article, pourtant très intéressant, se rend coupable du communautarisme qu'il "dénonce", en présentant les développeurs de logiciels comme une communauté professionnelle, qui a produit une licence "à but interne".

    Deux points:

    - D'une part, les licences libres sont l'ouverture d'une communauté. Si le code source n'était pas disponible, alors la programmation serait un art ésotérique, que l'on ne pourrait apprendre qu'en achetant des grimoires ou en suivant les enseignements d'un maître. Le fait que les codes sources soient disponibles et réutilisables signifie que n'importe qui ne faisant pas partie de cette soi-disant communauté peut y entrer s'il est assez motivé.

    - D'autre part, les licences libres sont des licences pour les utilisateurs autant que pour les collègues. La frustration de Stallman qui a mené à la GPL était une frustration d'utilisateur: un problème de driver d'imprimante qui ne fonctionnait pas. Pas un problème de réutilisation de code dans ses propres programme, mais un programme acheté à quelqu'un d'autre, qui ne fonctionnait pas. Stallman étant développeur, il aurait voulu pouvoir corriger lui même. Mais s'il n'avait pas été développeur, il aurait voulu pouvoir demander à un ami de le faire. Le droit de modification ne veut pas (seulement) dire que l'on a le droit de modifier soi-même. Ce qu'il veut dire, c'est que l'on peut aussi demander à un ami de faire la modification, ou bien payer quelqu'un pour la faire. C'est un droit d'utilisateur, pas de développeur.

    Il se trouve, pour des raisons pratiques, que les développeurs se sentent naturellement plus touchés par ces licences parce qu'elles facilitent la réutilisation de code, mais elles me semblent autant destinées au "consommateur" qu'au professionnel.

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