alixcazenave a écrit 64 commentaires

  • [^] # Re: déploiement

    Posté par  . En réponse à la dépêche Richard Cazenave apporte quelques précisions sur la migration de l'Assemblée Nationale vers Linux. Évalué à 1.

    J'avoue que je n'ai pas eu accès à ces précisions.

    Concernant l'engagement de maintenance, je suppose que d'autres changements doivent intervenir dans les mois qui suivent le début de la nouvelle législature (au niveau des services notamment), et que donc un nouveau contrat sera plus approprié.

    Pour le reste, comme je l'ai dit je n'en avais pas connaissance jusqu'à présent et donc je ne connais pas les raisons qui ont motivé ces modalités.
  • [^] # Re: déploiement

    Posté par  . En réponse à la dépêche Richard Cazenave apporte quelques précisions sur la migration de l'Assemblée Nationale vers Linux. Évalué à 1.

    J'ai l'impression que vous êtes mieux renseigné que moi ! :)

    Toutefois je ne crois pas qu'il y ait un prestataire de prévu pour s'occuper du déploiement ; ça devrait se régler entre celui qui emportera ce marché, le fournisseur de matériel et les services de l'AN.
    En tout cas, l'appel d'offres me semble bien rédigé, notamment parce qu'il prend en compte les difficultés qu'on peut rencontrer vis-à-vis du matériel.

    En ce qui concerne la distribution, et dans l'esprit du hum... "débat" (X)Ubuntu/Mandriva, le choix dépendra de l'ensemble de la prestation proposée et de son adéquation avec les besoins et les usages du public visé (ie les députés et leurs assistants).
    Un point qui me semble également important est le niveau de sécurité et les mises à jour de sécurité (ie un LTS serait préférable). Ce en quoi les distributions commerciales, dont Mandriva, sont je crois tout à fait satisfaisantes.

    Pour info et pour répondre aux remarques qui ont été faites par rapport au choix de Xubuntu plutôt que Mandriva, c'est surtout une question d'interface graphique (les goûts et les couleurs, tout ça...) et de performances ; et on voulait pouvoir installer la même distribution sur tous les postes, y compris sur les anciens PC que nous avons ainsi pu "rajeunir".
    Bien sûr, ces remarques sont pertinentes et il est certain que si nous avions dû choisir une distribution commerciale ç'aurait été Mandriva, pour des raisons qui me semblent évidentes. Mais Xubuntu (Dapper) répondait mieux à nos attentes et à notre souhait de déployer la même distro sur tous les postes.
  • [^] # Re: Xunbuntu n'est pas libre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Richard Cazenave apporte quelques précisions sur la migration de l'Assemblée Nationale vers Linux. Évalué à 1.

    l'opération de déploiement proprement dite sera prise en charge par le prestataire qui s'occupe déjà de l'assistance informatique aux députés.


    On repart à zéro pour tout, du matériel à la maintenance : nouvelle législature, nouvelle solution, nouveaux appels d'offres. Justement parce que le déploiement d'un poste libre pose d'autres contraintes que pour un poste Windows, et que les compétences demandées ne sont pas les mêmes.

    Voici d'ailleurs l'appel d'offres pour les postes publié au Journal Officiel - qui parle même de maintenance pendant un an sur la configuration logicielle.
    http://www.journal-officiel.gouv.fr/jahia/Jahia/marches-publ(...)
  • [^] # Re: Blog du Parti Socialiste

    Posté par  . En réponse à la dépêche Des nouvelles du DADVSI. Évalué à 1.

    Cher Ludovic,

    Puisqu'on parle de faits, tenons-nous-en aux faits plutôt qu'à des allégations plutôt douteuses et bien mesquines venant d'un collaborateur de Christian Paul.

    Qu'est-ce qui te permet de dire que Richard Cazenave a beaucoup parlé et rien fait ? Laisse-moi te dire que ta position politicienne est indigne au vu de l'investissement de mon père dans le débat ; permets-moi donc de corriger cette "erreur grossière" que tu as commise :

    - il était en hémicycle pendant tous les débats, et ce dès décembre 2005 où il a, avec Bernard Carayon, fait passer notamment l'amendement "un protocole, un format, une méthode de cryptage, de brouillage ou de transformation ne sont pas une mesure technique au sens du présent article".

    - le travail ne se limite pas à la présence et à la prise de parole en hémicycle : il s'agit aussi de parlementer, de négocier, de s'opposer afin de faire bouger les lignes. Il est facile de s'opposer quand on est dans l'opposition ; il est moins aisé d'être dans la majorité et de diverger de la position gouvernementale ; il est encore plus délicat de faire avancer les débats dans ces conditions... pourtant, il l'a fait !
    Je serais bien incapable de compter le nombre de réunions auxquelles il a participé avec les membres de l'exécutif et leurs collaborateurs, le temps consacré à recevoir tous ceux qui avaient un point de vue à faire valoir, les heures passées à plancher sur les rédactions possibles pour tel ou tel article ou alinéa...

    - je rappelle quand même que sans Cazenave, pas de débat sur l'interopérabilité avec le gouvernement, pas de deuxième délibération sur l'article 7, pas d'amendement "libre usage"... Il suffit d'ailleurs de lire les compte-rendus des débats et de compter les amendements pour se rendre compte qu'il a beaucoup plus agi qu'il n'a parlé - ce que tu es bizarrement le seul à contester.

    - sans son investissement, les débats n'auraient pas rassemblé aussi largement à droite et ne seraient pas ouverts comme ils le sont aujourd'hui.


    Je rappelle également que les positions du groupe socialiste sont assez aléatoires et pour le moins floues. Personne ne comprend, aujourd'hui encore, pourquoi le groupe PS a tenu à saisir le Conseil Constitutionnel sur l'exception de contournement à des fins d'interopérabilité... Ni pourquoi Monsieur Assouline, en pleine séance au Sénat, paraissait dépité que cette exception ait finalement été conservée par la Haute Assemblée...


    Tu as raison, entre le blanc et le noir il y a un formidable dégradé de gris... qui s'applique aussi bien au PS qu'à l'UMP ou l'UDF. Mais en ce qui me concerne, ça ne me viendrait pas à l'idée de mépriser le rôle de tel ou tel parlementaire dans ce débat, qu'il soit de droite ou de gauche ; c'est grâce à tous que le débat a eu lieu.
    Ces débats réunissent des hommes et des femmes au-delà des frontières des partis. Cette question n'est ni de gauche, ni de droite, et je ne peux que m'en réjouir car c'est grâce à ce mouvement qui dépasse les clivages habituels que nous pourrons faire avancer la situation.
  • [^] # Re: Droite et LL.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les postes informatiques des députés seront dotés de logiciels libres à compter de la prochaine législature en juin 2007. Évalué à 3.

    Je confirme.

    L'UDF devait se faire représenter par Jean Dionis du Séjour, qui n'a pas pu participer aux réunions et a délégué son collaborateur - d'où l'absence d'un "délégué officiel" du Groupe.
    Quant aux Verts, à ma connaissance ils n'ont pas du tout pris part à la procédure.

    Et ce sont bien les Questeurs qui ont pris la décision finale, entérinée par le Président de l'AN.
    Chapeau bas à ces messieurs, qui auraient eu beau jeu de ne rien décider sinon de couper la poire en deux (OS MSFT + Firefox, Thunderbird et OOo).
  • [^] # Re: source

    Posté par  . En réponse au journal Tux à l'assemblée !. Évalué à 3.

    En fait, ce n'est pas un projet de loi mais une décision du bureau de l'Assemblée nationale, plus précisément du Président et des questeurs.

    Concernant l'équipement actuel des députés, le poste standard fourni est un Dell aux performances tout à fait honorables, mais sous Windows. Les postes fournis le plus récemment étaient livrés avec Firefox et Thunderbird - auxquels il est facile d'ajouter OOo.
    Quant à Bernard Carayon, je peux témoigner qu'il est bien utilisateur de LL, et qu'il a dégagé son Windows au profit d'une Mandriva.
  • [^] # Re: Droite et LL.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les postes informatiques des députés seront dotés de logiciels libres à compter de la prochaine législature en juin 2007. Évalué à 4.

    Il faut croire que l'info a du mal à passer auprès des fonctionnaires de terrain pour lesquels (tous ceux que j'ai rencontrés) c'est *uniquement* pour la gratuité... :-(

    Probablement parce que c'est l'argument le plus facile à retenir, et donc à faire circuler, quand on ne connaît pas la question. Est-ce que les fonctionnaires de terrain savent ce qu'est un logiciel libre - ne confondent-ils pas libre et gratuit ? savent-ils ce qu'est un standard, et ont-ils conscience des implications d'un choix logiciel ?
    J'en doute...

    Beaucoup de gens, avant de comprendre ce qu'est un logiciel libre, ne comprennent que la gratuité. Ce n'est qu'ensuite qu'ils peuvent entrevoir *toutes* les raisons du choix du libre, qu'elles soient techniques, politiques ou financières.
  • [^] # Re: Rappel !

    Posté par  . En réponse au journal Tux à l'assemblée !. Évalué à 4.

    il est __ÉVIDENT__ que c'est le service informatique de l'Assemblée Nationale qui va installer tous ça ...

    En effet, c'est le SSI qui va livrer des postes prêts à l'emplois aux députés et à leurs collaborateurs.


    ils vont pouvoir choisir leur système

    En fait, non. C'est le SSI qui va déterminer le système à installer, et ce sera forcément un système GNU/Linux.
    L'Assemblée nationale ne fournira pas de PC sous Windows.
    Le ratio d'utilisation de GNU/Linux à l'AN risque donc d'être assez élevé :D
  • [^] # Re: houhou (chouette)

    Posté par  . En réponse au journal Tux à l'assemblée !. Évalué à 1.

    Le communiqué parle d'un poste de bureautique assez simple. Si je comprends bien, il s'agit des ordinateurs qui sont dans les bureaux des députés et pas ceux utilisés par le personnel de l'Assemblée.

    Oui, en effet, mais ça représente déjà 577*2=1524 postes.


    D'autre part, il est parlé d'un rapport effectué par Atos sur les besoins informatiques. Ce rapport est-il public ?

    Pas à ma connaissance. Je vous tiendrai informés s'il est disponible.


    Y-a-t-il aujourd'hui des spécifications plus précises du poste retenu (distribution, environnement bureautique) ?

    Non, pas encore. Je crois que ces décisions interviendront un peu plus tard ; laissons au SSI le temps de la réflexion, je leur fais toute confiance pour faire le meilleur choix du point de vue technique comme du point de vue de l'utilisation.
  • [^] # Re: houhou (chouette)

    Posté par  . En réponse au journal Tux à l'assemblée !. Évalué à 9.

    Et dans la vie quotidienne de la famille Cazenave, vous utilisez Linux, Windows + bureautique libre, ou encore mac ?
    si Linux, quelle distribution ?


    Personnellement, j'ai mis un dual-boot sur mon PC (à mon domicile) et sur mon portable. J'avoue que je pourrais le supprimer, étant donné que ça fait plusieurs mois que je n'ai pas eu à booter sous Windows et que je m'en porte très bien.
    J'ai choisi Ubuntu que j'ai agrémenté d'un XFCE particulièrement joli, léger et rapide à mon goût (la distribution Xubuntu n'était alors pas encore sortie).

    Le PC familial, essentiellement utilisé par ma mère, est exclusivement en Xubuntu.
    Quant au portable de mon père, c'est un vieux Dell Inspiron de 1999 ou 2000, sous Windows ME, que nous n'avons pas voulu brusquer ; nous nous sommes donc "contentés" d'y installer OOo, Firefox et Thunderbird, ainsi que l'incontournable VLC.
    Notez que la permanence parlementaire de mon père est entièrement équipée en libre, avec des distributions Xubuntu également - qui ont eu beaucoup de succès auprès de leurs utilisateurs :)


    Enfin, la question qui tue : qui a sensibilisé et milité pour que le père porte l'étendard des logiciels libres ?

    Il se trouve que mon frère aîné est développeur depuis plus de dix ans, utilisateur de LL depuis au moins autant, et développeur LL depuis quelques années.
    C'est lui qui a alerté mon père sur les brevets logiciels en 2003, et c'est vers lui que je me suis tournée quand j'ai eu besoin d'explications, en novembre 2005, quand j'ai pris contact pour la première fois avec EUCD.INFO après avoir été floodée de mails de citoyens très inquiets :D
  • [^] # Re: Droite et LL.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les postes informatiques des députés seront dotés de logiciels libres à compter de la prochaine législature en juin 2007. Évalué à 4.

    de base pour moi il n'y a pas forcément de clivage dans le LL.

    Non en effet, nous avons pu le constater avec le DADVSI : il y avait environ la même proportion de députés sur tous les bancs qui défendaient le logiciel libre.

    Par contre, je ne suis pas d'accord avec l'hypothèse que la droite aime le LL pour des raisons économiques - ça me paraît bien simpliste.
    Certes, la philosophie Open Source prendra plus facilement avec des gens de droite que la philosophie Free Software, qui peut leur paraître plus "teintée" politiquement. Mais il n'empêche que ceux qui s'intéressent au logiciel libre s'attachent à
    - la disponibilité du code source, pour la transparence
    - la possibilité de modifier librement
    - la libre utilisation et redistribution, notamment pour l'intérêt socio-économique que ça représente (possibilité pour les ménages français de s'équiper à moindre coût, ce qui rend l'outil plus accessible financièrement)
    - les compétences françaises en la matière
    - plus globalement, l'intérêt que le logiciel libre représente pour notre souveraineté nationale.

    Les migrations déjà réalisées, notamment celle de la Gendarmerie nationale avec Firefox ou OOo, ont été décidées pour une raison technique très simple (en-dehors de la sécurité, pour Firefox) : le respect des standards. C'était *la* première raison de leur choix, et je crois que c'est une raison fondamentale pour l'administration française, qui vient peser lourdement dans la balance à côté de l'idépendance technologique et de la réduction des coûts.

    Voir par exemple la réaction de Richard Cazenave et Bernard Carayon à la décision de Jean-Louis Debré et des Questeurs : http://www.richardcazenave.com/?2006/11/23/237-rc-bc-logicie(...)
  • [^] # Re: La question à 1 million

    Posté par  . En réponse au journal Tux à l'assemblée !. Évalué à 3.

    Doit-on juger l'assemblée sur ses plus vieux membres ?

    Non, en effet. D'autant que d'une manière générale, les députés savent utiliser un navigateur, une suite bureautique et un client mail - càd le nécessaire de survie de nos jours. Et on peut supposer que la proportion de députés ne sachant pas utiliser un PC va tendre vers zéro, compte tenu de l'évolution personnelle de chacun (si si, à tout âge on peut s'y mettre) et du renouvellement partiel de l'Assemblée nationale aux prochaines élections.

    Quoi qu'il en soit, des formations sont prévues pour aider les députés et leurs collaborateurs à s'adapter aux nouvelles applications et aux nouveaux environnements de travail. Ce sera l'occasion pour ceux qui sont le moins à l'aise de prendre un peu d'assurance avec cet outil de travail devenu incontournable.
  • [^] # Re: houhou (chouette)

    Posté par  . En réponse au journal Tux à l'assemblée !. Évalué à 7.

    Justement, mon père (Richard Cazenave) y a été invité par commentaire sur son blog, mais ne pouvant le faire lui-même faute de disponibilité, il m'a déléguée pour répondre à vos éventuelles questions.

    Pour info, réaction de Richard Cazenave et Bernard Carayon : http://www.richardcazenave.com/?2006/11/23/237-rc-bc-logicie(...)
  • [^] # Re: Questionnaire & Migration

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les députés bientôt libres ?. Évalué à 5.

    L'objectif est de donner le choix aux députés entre un système libre et un système propriétaire dès la prochaine législature.

    Ce choix peut tout à fait être modulaire : le poste de travail peut être
    * soit complètement libre
    * soit en Windows + OOo, Firefox, Thunderbird, Scribus et tout logiciel nécessaire, libre ou propriétaire
    * soit en Windows + MS Office

    Bien entendu, une "formation" est envisagée pour ceux qui choisiraient un poste de travail entièrement ou partiellement libre.

    Le poste proposé par défaut serait entièrement libre, les Députés ayant toujours la possibilité de choisir un poste comportant des logiciels propriétaires - notamment en raison de besoins spécifiques liés au fonctionnement de leur permanence. Ils s'acquitteraient alors eux-mêmes des licences correspondantes.
    Étant moi-même assistante parlementaire, et travaillant à la fois à Paris et en province, je peux témoigner que nous n'avons eu pour notre part aucun problème majeur à procéder à une migration totale de tous nos postes à Grenoble ; et les relations Assemblée-permanence n'ont pas été impactée par ce changement.
    Pour abonder dans le sens de Ludovic, étant utilisateurs de OOo et Mozilla, les standards ouverts ont été un atout essentiel de notre migration.

    L'intérêt de cette démarche est de faire prendre conscience aux Députés qu'il n'existe pas que Windows et MS Office, et que Linux n'est pas réservé aux serveurs ou aux postes de travail des geeks. Or si on n'invite pas les gens à remettre en question certaines choses qu'ils considèrent comme figées, ils risquent de ne pas le faire eux-mêmes.

    C'est aussi de faire prendre conscience aux Députés du problème de la vente liée et du coût des licences qui grèvent chaque année le budget de l'État et qui pourraient être remplacées par des solutions libres. L'Assemblée nationale pourra faire des économies substantielles de licences sur le moyen terme (pas la première année, mais l'AN est vouée à fonctionner encore pas mal de temps...).

    Il ne s'agit ni de "zèle", ni d'intégrisme (...) ou quoi que ce soit. Il s'agit de profiter de cette fenêtre de tir (5 mois avant la fin de la législature) plutôt que de reporter ça à dans 5 ans.
    Des migrations massives vers OOo sont déjà prévues dans l'administration, pourquoi ne pas préparer l'étape d'après ? D'autant que l'AN serait un bon exemple.