Journal Mandriva Linux 2009.1

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avr.
2009
Cher journal,

Ce petit message (heu pas si petit, mais toujours un peu fouilli, écrit au-kilomètre et sans relecture... oupsss) pour signaler que la Mandriva 2009.1 dite "Spring" est disponible en téléchargement depuis ce matin.

Vers 09h, heure française, les mirroirs disposaient de la nouvelle arborescence 2009.1, avec tout les SRPMS, et rpm, pour Contrib et Main. Autant pour l' architecture x86-32 que 64. Vers 10h les fichiers ISOs ont été rendus disponibles. Les "notes de versions" sont ici : http://wiki.mandriva.com/en/2009.1_Notes

La gamme Mandriva Linux se compose de 3 versions distinctes :

La version ONE :
Celle ci inclue tout les firmwares, les drivers privateurs. C' est un LiveCD unique, classique : prenant en charge de nombreux matériels divers... Il est possible d' installer cette version depuis le boot, en ajoutant l' option INSTALL dans le menu graphique du chargeur de boot. Ou d' utiliser l' outil graphique draklive lorsque le LiveCD fonctionne. Désormais cette installation propose de retirer tout supports inutiles (support matériel et linguistique) pour l' ordinateur sur lequel vous l' installé. Si vous souhaitez l' installer sur une clef usb ou un disque externe, conservez le support matériel supplémentaire, afin de pouvoir démarrer facilement sur n' import quel autre ordinateur. L' avantage de proposer et pas d' imposer un choix.
C' est le choix le meilleur pour la plupart des utilisateurs.

La version Powerpack :
Celle ci constitue l' offre commerciale. Au delà d' un petit soutien financier pour le développement de Logiciels Libres chez Mandriva, il ajoute un ensemble de services : Livraison de version de démo de LightZone par exemple, tarif réduit chez http://www.rackspace.co.uk/intensivelinux/ avec une interface graphique spécifique de gestion de ses sauvegardes, parfois un compte Cedega gratuit, d' autre fois un jeu natif... Bref quelque que soit le choix pour cette version, c' est toujours une plus value sympa ! Le détail de cette offre Powerpack sera disponible sur le http://store.mandriva.com
C' est le choix de soutien, ou pour faire plaisir à quelqu' un.

La Version FREE :
C' est la version composée exclusivement de Logiciels Libres. (Artistic, BSD, Zlib, GPL+, LGPL, Mit, X11...etc etc). ATTENTION cette version est totalement intrangisante en la matière : vous ne trouverez même pas de firmwares privateurs ! vous êtes donc prévenus ! il y aura 2 paquets à ajouter pour faire tourner son vieux Sagem Eagle Usb par exemple ;)
-> C' est bien entendu la version que ce journal recommande chaudement !!!

Comme toujours il n' y a aucune différence de logiciels entre ses versions : le système de base ainsi que le choix applicatifs autour sont constitués exactement des mêmes briques, avec les même configurations, dans les 3 versions.
La One ajoute quelques drivers et codecs, la powerpack ajoute quelques services et parfois logiciels, la Free reste pure Libre. Mais tout les éléments communs ont une base unique et uniforme.

A la racine des mirroirs Mandriva se trouve un triple choix :
SRPM
i586
x86-64

Main -> dépôt directement maintenu par Mandriva.
Contrib -> dépôt directement géré par la Communauté.
PLF -> dépôt offrant des applications aux licenses tendancieuses (par exemple une license peu explicite), aux licenses privatrices (par exemple certains codecs), ainsi que les logiciels de P2P.

Chaque dépôt se compose d' une arborescence de type :
release
update
testing
backports

Dans Release se trouve les logiciels initiaux. Dans updates, les mises à jour de ces logiciels. Dans Testing, on trouvera des rpm demandant à être testés (la remontée d' information se faisant au travers de bugzilla bien sûr) avant d' être basculés dans Backports. Ce dernier inclu donc les rétroportage de versions. L' ensemble de ces dépôts est automatiquement activé dès l' installation. api.mandriva.com permettant de traiter le pool de mirroirs disponibles de manière automatique (mirrorlist= pour ceux connaissant le fonctionnement de yum sur Fedora). Et seul les Release et Update sont activés. L' utilisation de "testing" et/ou "backports" devant se faire par choix explicite (une case à cocher dans l' interface graphique drakrpm-edit-media), et est déconseillé aux utilisateurs ordinaires.

A noter qu' il est toujours possible de considérer l' utilisation de sa Mandriva presque à l' identique d' une Gentoo : urpm permettant de traiter automatiquement, et uniquement, avec un dépôt de SRPM... Dans ce cas, il est recommandé de partir d' un "stage 1" (le boot.iso étant idéal, mais la construction d' un chroot depuis une Fedora ou une Gentoo est parfaitement faisable ;) avec l' objectif final d' obtenir un filesystem.squashfs par exemple). Les plus joueurs iront tripoter les macros de rpm et qq specs, en traitement quasi auto, avant de lancer urpm dessus ? :p

ISO Hybrides
La solution la plus simplement certainement pour installer cette version est d' utiliser la nouvelle fonctionnalité d' ISO Hybrides :
Téléchargez l' iso que vous préférez (Une Free dual arch en DVD, au hasard...)
Insérez une clef usb de taille correspondante (une clef de 8GO pour une Free ou une Powerpack, une clef de 1GO suffit pour une ONE). Puis faites simplement un :
dd if=mandriva-linux-free-2009.1-dual.iso of=/dev/sda bs=8M
sync

that' s all, that' s fun :) (Attention bien sûr de ne pas se tromper dans le of= ... et spécifier le device lui même (pas de sdX1 par exemple, mais bien sdX directement). Vous avez une clef bootable Linux ... Faire plus simple n' est plus possible :D
A noter qu' une interface graphique existe, et est fonctionnelle sur toutes distributions Linux (ainsi que sur Windows, mais on s' en fout ici) : http://nsa06.casimages.com/img/2009/04/17/090417024704768209(...) Un screenshot sur une Fedora Rawhide du début de mois, qui a permis de transférer l' ISO rc2 cooker Gnome sur une clef usb.

Nouveautés
La liste des nouveautés est impressionnante, et suit au plus près les dernières évolutions des Logiciels Libres. Pas questions de les détailler toutes ici ! (désolé)

Base Noyau kernel-2.6.29.1
version -4.mnb (incluant patchs et backports pour plus de supports matériel)
A noter que l' utilisateur a le choix entre Tomoyo et AppArmor : par défaut aucun des deux n' est activé, mais tout deux viennent pré-configurés. Il vous suffira d' installer ccs-tools et de suivre les instructions s' affichant alors à l' écran, avant de rebooter. Vous aurez ainsi activé Tomoyo. La démarche est identique, aussi simple, pour AppArmor.
Ext4 est disponible, mais c' est Ext3 qui est proposé par défaut. (néanmoins tout le monde devrait pouvoir utiliser Ext4 sans soucis majeur et un les gains apportés par cette version).
Btrfs est disponible (attention : il n' est pas recommandé comme FS principal pour le moment)
Intégration du support Wimax, ceci ne devrait concerné que les zones de montagnes en France (département de l' Ariège par exemple)
La liste des nouveautés est par exemple disponible ici : http://kernelnewbies.org/Linux_2_6_29
Comme d' habitude Mandriva ajoute de nombreux patchs additionnels, par exemple pour un meilleur support d' un plus grand nombre de cartes sons, ou encore pour corriger une défaillance des drivers de cartes graphiques Intel.

La politique maintenant largement éprouvé concernant le kernel reste la même : mise à jour automatique, suivi du paquet -devel lorsque nécessaire, utilisation de dkms ou pas au choix de l' utilisateur (!). Bref tout n' est pas parfait, mais c' est du luxueux pour tout linuxien !

Toujours suivant cette politique, de nombreux kernels sont disponibles au travers du dépôt Contrib. Les utilisateurs ordinaires n' ont pas à se pré-occuper de cela. Pour les autres on pourra noter par exemple la présence du maintenant bien connu kernel-rt (avec support complet des Cgroup pour ceux souhaitant s' amuser avec).

SysLinux est présent en version 3.75, et dispose donc du nouvel outil intégré : HDT : http://syslinux.zytor.com/wiki/index.php/Hdt_(Hardware_Detec(...)

glibc-2.9-0.20081113.5mnb2
GCC-4.3.2 (-5.mnb) par défaut
et gcc 4.2 disponible

Les kamikazes pourront bien entendu utiliser la branche -MELT de GCC (MiddleEndLispTranslator http://gcc.gnu.org/ml/gcc/2006-12/msg00008.html pour mémoire). Disponibilité : svn://gcc.gnu.org/svn/gcc/branches/melt-branch/

Concernant les services : mise à jour de l' ensemble des services classiques...
libbluez3-4.33 par exemple ...
cups-common-1.3.10 (-2mdv)
DeviceKit, PolicyKit
apache-base-2.2.11 (avec une vingtaine de 'mod' additionnels disponibles)
proftpd-1.3.2 (avec plus d' une vingtaine de 'mod' additionels disponibles)
mais aussi vsftpd-2.0.7 et pré-configuré sur mdv ...
libphp5_common5-5.2.9 (avec plus d' une quarantaine de 'mod' PHP additionnels, tout prêts. Par exemple php-suhosin-0.9.27 )
postfix-2.5.6
postgresql8.3-8.3.7

...

asm-1.5.3 (-3.0.2mdv)
-> bash-3.2.48 (-3mdv)
-> zsh-4.3.9 (-5mdv)
-> perl-5.10.0 (-25mdv) (avec presque une centaine de 'mod' additionnels, évitant d' installer "l' autre moitié du monde" )
-> python-2.6.1 (-6mdv) (avec aussi un sacré paquets de 'mod' tout prêts )
-> Qt3 et Qt4.5 sont disponibles.
-> gtk+2.0-2.16.1 (-4mdv)
etc etc ...
On notera la présence par défaut de QtCreator. Les autres environnements intégrés de développement sont toujours disponibles, et ont aussi leur lôt de mises à jour. Jusqu' au support de Mono bien sûr. Eclipse est de la partie. Les développeurs seront gatés avec cette version, (enfin?), tout comme les admin serveurs donc.

Les amateurs de serveurs en tout genre seront (enfin) servis facilement.
A noter la prouesse de cela, après le départ du principal mainteneur de la "pile serveurs".
La même remarque concernant l' outil Msec, gestionnaire de configuration système et de sécurité : le départ de son mainteneur (parti travailler chez Redhat) à donné un coup de fouet au projet : il est aujourdhui enfin disponible comme un service (sens sysV) et son interface graphique a été entièrement revue. De plus, il n' y a plus que 2 niveaux par défaut : plus simple et plus clair pour tous. Et les options dessous restent aussi nombreuses.

On y retrouve ce qui fait son succès : configurer en 2 clicks qui à la droit de faire su ... qui a le droit de se connecter à X, relever ou pas les paquets martiens dans syslog etc etc etc ... On retrouve également le 'pertubateur' habituel : qui remet automatiquement les bonnes permissions sur les fichiers héhéhé ... Nous pouvons toujours désactiver cela finement, en ne gardant que les options qui nous intéressent... Draksec a donc été largement amélioré, au plus grand bonheur de tout linuxien débutant, averti et intéressé par la sécurité ! A noter qu' il est toujours possible d' afficher les "logs" permettant de voir ce que fait réellement l' outil lorsqu' on choisi telle ou telle option. Parfait ! Les utilisateurs ordinaires n' auront pas besoin de se pré-occuper de cela, mais pourront facilement renforcer le comportement du système s' ils le désirent.

A noter que draksec permet maintenant une intégration de plugins additionnels facilement, et envoit des notifications graphiques sur le bureau. Très sympa! et pratique à l' usage.
http://wiki.mandriva.com/en/Msec pour plus d' infos.
Marrant : les habitués remarqueront que c' est la fin de "l' heure Mandriva" (à 04h am, msec se mettait à travailler... 04h am locale, c' était l' heure Mandriva :p ).

Le firewall interactif
Mandriva a également reçu un ensemble d' améliorations : il propose toujours ses options habituelles (disponibles directement avec un click droit sur l' icone "réseau" de la barre de tache. Cet icone permettant également d' accéder aux réseaux sans fils bien sûr, et également aux VPN (Cisco ou OpenVPN par défaut)). Le firewall interactif envoie également toujours des notifications graphiques sur le bureau (pour par exemple informer l' utilisateur qu' un scan de sa machine est en train d' être réalisé par telle IP). On ajoute à celà aujourdhui une configuration aisée pour des services supplémentaires : syslog, dhcp et bacula par exemple.

Xorg est en version 7.3 (-5mdv)

Kde en version 4.2.2 (avec bien sûr de nombreux backports et correctifs) : KDE est vraiment utilisable, et avec plaisir, au jour le jour, aujourdhui. Je me régale du navigateur web Arora ;)

Gnome : gnome-common-2.26. Nautilus est passé en mode "explorer" par défaut. Je noterai un vrai plaisir avec le serveur de son Jack. (et sur le noyau par défaut) : tout les utilitaires Gnome se mettent automatiquement au diapason, et Audacity propose maintenant l' enregistrement directement à partir des flux jack. Fantastique.

Concernant le son, PulseAudio reçoit toujours une attention particulière et est pleinement intégré. Vous pouvez, grâce à l' interface graphique draksound, activer en un click le support du 5.1 par exemple, et aussi le support du changement d' utilisateur. Ou désactiver totalement PulseAudio. (si vous préférez passer en full-alsa, ou prendre Jack).

Pour les bureaux non plus, la politique Mandriva ne change pas : Cette distribution continue de proposer un support complet de Gnome ET Kde sans distinction. Quelque que soit votre préférence, il n' y a pas de différence de traitement. Xfce est proposé en version 4.6 bien entendu. Et icewm, qui avait toujours constitué le "bureau de secours" est aujourdhui remplacé par LXde. Bien d' autre environnement de travail sont disponibles, en fait quasiment tous, au choix de l' utilisateur.

Certains rpm ont pour suffixes mnb, et d' autres mdv. La politique Mandriva ne change pas non plus à ce sujet : les rpm nommés "mnb" sont ceux communs pour la base du système entre Mandriva et TurboLinux (éditeur présent au Japon et en Chine essentiellement). Les 2 éditeurs et leurs communautés respectives continuent le travail commun au travers du "labo Manbo".

D' une manière plus générale, les outils graphiques de configuration de votre système ont tous reçu corrections et améliorations. On pourra noter la correction d' une faille de sécurité dans libdrakX, qui permettait au propriétaire d' un access point hotspot wifi par exemple de ... bref ... c' est corrigé. Et au passage un support amélioré des mots de passes tordus hotspot (type xZ'(*/;à745@''&W«åç®ûû'(-RbVè7+~œ*-adfrcpr]°)è['^9'" }=ĩ£ oui ça existe vraiment dans la vraie vie.

Plus de 15 outils graphiques sont disponibles, allant de drakboot --boot pour choisir entre grub et lilo, changer le comportement de grub (et lilo), le look du chargeur de boot, et du démarrage, les options noyau... Jusqu' à drak3d pour activer un bureau 3d (Compiz natif, ou Metisse), en passant par draksec et drakfirewall pour la sécurité, draksambashare pour gérer graphiquement un serveur Samba, drakguard pour la gestion du controle parentale (qui a le droit de se connecter à quel site et dans quelle plage horaires ...) etc etc etc ... La suite drakX- présente aujourdhui un ensemble d' outils permettant à l' utilisateur ordinaire, mais aussi aux débutants, voir à l' averti fégnant... de se configurer aisément et rapidement son système, en complète autonomie.








Téléchargement :
Sur tout les mirroirs :D

Cette version va t elle dépasser le record précédent de téléchargement d' une distribution Linux ? (toujours tenu par Mandriva pour sa version 2009.0) ? Nous le verrons dans 1 mois ...


Bugzilla, forum, irc, blablabla toussa :)
Notez qu' une dépêche plus claire, plus concise et plus de type 'habituelle sorti distro' devrait sans doute arriver ?
Mandrake est de retour. Enfin.
  • # 2009.1 en image et en résumé

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Le tour du libriste pour cette 2009.1 Spring est disponible en français ici :
    http://wiki.mandriva.com/fr/2009.1_Tour
    • [^] # Re: 2009.1 en image et en résumé

      Posté par  . Évalué à 2.

      Très intéressant cette présentation du site de Mandriva.

      Si quelqu'un peut me répondre. Est-ce qu'il existe une distrib qui peut s'intaller hors ligne (c'est à dire télécharger tous les paquets, puis tout installer sans Internet en local)?
      Actuellement, j'utilise la Mandriva 2009.0 avec un miroir local (environ 25Go), vu que je n'ai pas Internet chez moi.
      • [^] # Re: 2009.1 en image et en résumé

        Posté par  . Évalué à 3.

        De nombreuses distributions sont capables de faire ça, à partir du moment où elles gèrent les dépôts : tout ce qu'il y a à faire est de créer un dépôt et de faire pointer ton installation vers celle-ci.

        Pour Red Hat, CentOS et Fedora, il y existe reposync (pour synchroniser un dépôt depuis internet) et createrepo (pour créer un dépôt a besoin à partir d'un bête dossier plein de RPMs).

        Pour les distrib Debian et assimilés, je n'ai jamais essayé (car les dépôts officiels et debian-multimedia me suffisent) mais c'est possible également, bien que ce soit moins simple (hop premier lien Google : http://www.debianaddict.org/article31.html ).

        Quand aux autres, je ne connais pas du tout mais y'a pas de raison que ça n'existe pas.

        Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

        • [^] # Re: 2009.1 en image et en résumé

          Posté par  . Évalué à 3.

          Sous Gentoo aussi, il suffit de renseigner la variable DISTDIR du make.conf pour précier un dossier avec toutes les sources désirées.
          • [^] # Re: 2009.1 en image et en résumé

            Posté par  . Évalué à 2.

            Et ça marche en réseau aussi ? Du style avec une URL http:///... ?

            Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

            • [^] # Re: 2009.1 en image et en résumé

              Posté par  . Évalué à 2.

              En fait il y a plusieurs étapes :

              *Lecture du dossier local (ou monté par NFS, peut importe) via la variable DISTDIR si les sources du paquets sont présents
              *Recherche du paquet les sites distants précisés via la variable GENTOO_MIRRORS (qui peut être un serveur perso ou public, généralement un serveur ayant un temps de réponse très court)
              *Enfin, si le fichier n'est toujours pas trouvé, on recherche dans l'ebuild s'il n'y a pas un miroir de précisé

              Pour plus d'informations, je te conseille de lire le man relatif à make.conf, le fichier de configuration de gentoo :
              http://linuxreviews.org/man/make.conf/
  • # Arghhh... Stallman n'a pas toujours raison!

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    les drivers privateurs

    Arghhh... Ce mot, quelle horreur!
    D'une il n'existe pas, et n'est pas près d'exister, et de deux en quoi ces drivers prive de quoi que ce soit? Il peuvent apporter un plus (le matériel va fonctionner), mais ne m'apporte rien en moins (si je passe de "j'ai le driver" à "j'ai supprimé le driver", je ne gagne rien).
    Certes, je n'ai pas le code source, je ne peux pas le modifier, mais je ne suis privé de rien quand même en l'installant, juste que je peux pas faire plus que ce qu'on me donne.

    Alors, toi qui a utilisé ce mot, dit-moi ce que ce driver me prive, je suis curieux!
    • [^] # Re: Arghhh... Stallman n'a pas toujours raison!

      Posté par  . Évalué à 1.

      tiens, cadeau :

      "cette phrase n'existe pas."

      amuse-toi bien \o/
    • [^] # Re: Arghhh... Stallman n'a pas toujours raison!

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      L' utilisation du terme "privateur" me sied bien. Plus que driver propriétaire, surtout!

      L' utilisation du terme "propriétaire" me gène pour 2 points essentiels :
      1. je trouve cela dénigrant pour le monde propriétaire.
      2. un logiciel libre a aussi un propriétaire : le(s) détenteur(s) de la licence libre.

      L' utilisation du terme "privateur" me va pour 1 point essentiels :
      il correspond bien à un état de fait dudit logiciel
      l' utilisation d' un driver privateur te prive de jouir éventuellement des libertés apportées par le logiciel libre. Dans ton exemple, il te prive de la possibilité pour toi d' étudier son code si tu le voulais. Tu es donc privé de possibilités et de libertés comparés à un logiciel libre (pas seulement dans le sens fsf, mais plus général ...)

      Je ne suis pas un intégriste de quoi que ce soit.
      J' utilise le driver Nvidia avec bonheur. J' ai acheté plusieurs jeux natifs commerciaux. J' envisage sérieusement d' acheter Antidote (qui m' évitera de fastidieuses relectures...). Bref... J' essai simplement d' écouter ceux ayant crées, et faisant vivre les LL d' une part, et d' autre part je continue de considérer cela comme un "phare pour bateau"... Un but a atteindre et des guides.

      Le terme "privateur" me semble d' une manière globale simplement mieux adapté que "propriétaire", pour la définition que l' on souhaite sous entendre.

      Cdlt.
    • [^] # Re: Arghhh... Stallman n'a pas toujours raison!

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Pour Stallman chacun devrait avoir le droit d'avoir accès au code source, etc. (les quatre libertés quoi...).
      Certes ce droit n'existe pas législativement parlant, mais pour RMS, étiquement parlant, on devrait avoir le droit de le faire pour chaque logiciel.
      Ainsi un logiciel propriétaire te prive de ton «droit» d'utiliser le logiciel comme il te semble.

      Pour résumer utiliser le terme privateur sous-entends que dans l'ordre naturel des choses chaque logiciel devrait être libre. Après, on peut ne pas être d'accords, mais si on suit le raisonnement de RMS, le terme privateur a bien un sens.
      • [^] # Re: Arghhh... Stallman n'a pas toujours raison!

        Posté par  . Évalué à 4.

        Donc la GNU est privatrice, puisque selon moi, on devrait pouvoir modifier le code, le compiler et le redistribuer sans avoir à redistribuer les sources et la licence !

        ps : Je connais un licence qui le permet d'ailleurs, mais je ne me souviens plus de son nom... :)

        pps : tu ne fais qu'expliquer, mes propos ne te vise pas !
        • [^] # Re: Arghhh... Stallman n'a pas toujours raison!

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Non parce que pour RMS, [troll] et RMS à toujours raison... [/troll], le droit d'empêcher l'autre d'accéder aux sources du logiciel n'est pas un droit. Ne serait parce qu'il s'oppose aux droit de modifier le code. La liberté des uns s'arrête là ou commence celle des autres.

          Si tu ne partage pas le postulat de notre ami barbu, alors effectivement il ne faut pas utiliser le mot privateur. Tous comme celui qui considère que le logiciel libre ne libère rien, utilise le terme open-source.

          Pour faire simple privateur est à propriétaire ce que libre est à open-source.

          Après tu peux donner le sens que tu veux au mot privateur tout comme tu peux dire Windows est libre car je suis libre de ne pas l'utiliser.
          Quand on dit libre, c'est sous-entendu libre selon la FSF, et bien quand on dit privateur c'est privateur selon RMS et la FSF (c'est à dire non libre) et non selon toi. Si chacun à sa définition alors on ne s'en sort plus.
          • [^] # Re: Arghhh... Stallman n'a pas toujours raison!

            Posté par  . Évalué à 5.

            Si tu ne partage pas le postulat de notre ami barbu, alors effectivement il ne faut pas utiliser le mot privateur.
            Je suis d'accord, je ne l'utiliserais donc pas, malheureusement, je dois le lire et en apprendre la définition !

            Si chacun à sa définition alors on ne s'en sort plus.
            Et c'est bien la le problème !
            La définition de l'Open_Source_Initiative de la notion d'open source est différente de celle de la Free_Software_Foundation.
            Et souvent, j'entends (ou lis plutôt) que non, c'est licence n'est pas open source, alors que l'on a accès au source ! Et c'est suivi de débat sur la terminologie ,etc...
            La FSF essaye d'imposer et de remplacer des termes dans l'esprit des gens, afin que tout ce qui n'est pas au moins GNU ne soit pas open source. Et les gens plongent en plus !

            Et maintenant, la FSF fait un néologisme de plus, essaye de s'approprier un mot, de remplacer le terme propriétaire qui ne marque pas assez les esprits, par un mot à caractère plus restrictif.
            Et les gens plongent encore !

            Ca décrédibilise n'importe quelle libriste de prononcer le mot privateur en pleine discutions avec des gens qui ne baignent pas dans le milieu, de même que de dire qu'une licence dont le code source est ouvert (open-source) n'est pas un code source ouvert.
            • [^] # Re: Arghhh... Stallman n'a pas toujours raison!

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              La FSF essaye d'imposer et de remplacer des termes dans l'esprit des gens, afin que tout ce qui n'est pas au moins GNU ne soit pas open source.

              Euh je ne suis pas sûr de bien comprendre ton raisonnement. L'open source est un terme développé par l'OSI qui signifie bien plus que «les sources sont disponibles».
              En pratique la très grande majorité des logiciels open-sources sont libres au sens de la FSF. Ce qui dérange la FSF, ce n'est pas tant les licences non GNU (qui peuvent être libre) mais l'emploi du terme open-source qui est technique plutôt que le terme de libre qui est plus philosophique et politique. Le projet GNU n'est pas un projet technique mais éthique.

              Donc la FSF s'en fout que tu utilises des licences non GNU (bsd, mit, wtfyw, ...), pourvus qu'elles soient libres; ce qu'elle veut c'est que les utilisateur prennent conscience des problèmes éthiques posés par le logiciel non-libre/open-source et non pas seulement des problèmes techniques.

              Pour citer RMS:
              Pratiquement tous les logiciels « open source » sont des logiciels libres ; les deux termes décrivent pratiquement la même catégorie de logiciel. Mais ils représentent des vues basées sur des valeurs fondamentalement différentes. L'« open source » est une méthodologie de développement ; le logiciel libre est un mouvement social. Pour le mouvement du logiciel libre, le logiciel libre est un impératif éthique, parce que seul le logiciel libre respecte la liberté de l'utilisateur. En revanche, la philosophie de l'« open source » considère uniquement les questions pratiques en termes de performance. Cela signifie que les logiciels non-libres sont des solutions sous-optimales. Pour le mouvement du logiciel libre cependant, les logiciels non-libres sont un problème social et migrer vers les logiciels libres est une solution.

              http://www.gnu.org/philosophy/open-source-misses-the-point.f(...)


              C'est la même chose avec privateur et propriétaire, seulement on est pas encore habitué au premier...
          • [^] # Re: Arghhh... Stallman n'a pas toujours raison!

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Oui mais... RMS a encore bien pensé les choses. Sa définition de privateur permet de l' utiliser de manière plus large que sa définition pure. (Et pour ça y a même pas besoin de modifier le source de la définition :p )

            Bien entendu, si on commence à l' utiliser à son propre encontre (par exemple s' amuser à opposer BSD et GPL en disant que la gpl est privatrice, là on ne s' en sort plus, effectivement. Perso je ne m' amuse pas à ça. Et ceux le faisant ne m' amusent pas.)
          • [^] # Re: Arghhh... Stallman n'a pas toujours raison!

            Posté par  . Évalué à 2.

            "Après tu peux donner le sens que tu veux au mot privateur tout comme tu peux dire Windows est libre car je suis libre de ne pas l'utiliser."
            Effectivement on est libre de ne pas l'utiliser mais il est très dure d'être libre de ne pas vouloir l'acheter avec un pc ;)
  • # Quelques précisions ...

    Posté par  . Évalué à 3.

    Pour les médias, Main comprend les rpms supportés par Mandriva, Contrib ceux qui ne sont pas supportés par Mandriva, il y a également non-free qui comprends tous les logiciels non libre (notamment les firmware et autres drivers). PLF est à part et ne dépend pas de Mandriva.
    Pour la sous arborescence, il me semble que testing est pour les tests et ensuite ça passe en update (et non en backport), mais je peux me tromper

    Pour l'iso hydbride Mandriva l'utilitaire graphique peut être téléchargé à ftp://ftp.free.fr/mirrors/ftp.mandriva.com/MandrivaLinux/dev(...) outils très pratique qui évite de se rappeler la commande dd truc machin chose

    Le mainteneur de la pile serveur est "parti" puis revenu de mémoire

    Je signale au passage l'organisation d'install party mondiale le 13 juin, sauf à Paris où l'install party devrait se faire (sous réserve de confirmation) le 20 juin
  • # x86-64

    Posté par  . Évalué à 1.

    Dommage qu'il n'y pas le support du 64bit sur les trois versions, à moins d'avoir mal vu elle n'est disponible que dans la version free.
    • [^] # Re: x86-64

      Posté par  . Évalué à 3.

      il n'existe effectivement pas de ONE 64 bits, par contre le powerpack est dispo en 32 et 64 bits (et quand tu achètes un powerpack, boite ou téléchargement, tu as accès aux deux versions)
    • [^] # Re: x86-64

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Nan, il y a aussi du 64 bits pour les PowerPack.
    • [^] # Re: x86-64

      Posté par  . Évalué à 3.

      Il y a des fichiers iso (prêts à graver) X86_64 pour toutes les versions, sauf le Live CD (One).

      Ceci parce que :

      - le Live CD n'est pas la méthode d'installation conseillée;
      - on peut mettre très peu de choses en x86_64 sur 700Mo;
      - ça ferait vraiment beaucoup d'espace pris dans les miroirs.

      A titre de comparaison, Ubuntu ne propose pas de Live CD en plusieurs langues (il faut Internet pour avoir l'interface en français), ni de version DVD (plus de logiciels sans Internet).

      Bref, le choix est fait chez Mandriva de faciliter la vie à ceux qui veulent la simplicité (le x86_64 reste source d'un nombre de bugs > 32bit) et qui n'ont pas d'ADSL.

      Ceci étant, l'outil draklive est facile à prendre en main, on peut proposer facilement un torrent avec un Live DVD x86_64 double couche et voir si ça a du succès ;-)

      ⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr

      • [^] # Re: x86-64

        Posté par  . Évalué à 2.

        Je ne sais pas si la version 64 bits a plus de bugs que la version 32 bits

        Par contre chaque iso passe par le service QA de Mandriva, plus d'isos c'est plus de travail pour le service QA ou alors des tests moins rigoureux. D'après ce que je sais, Mandriva est au taquet avec le nombre d'iso actuel et n'a pas les ressources pour en faire plus.
      • [^] # Re: x86-64

        Posté par  . Évalué à 3.

        A titre de comparaison, Ubuntu ne propose pas de Live CD en plusieurs langues (il faut Internet pour avoir l'interface en français), ni de version DVD (plus de logiciels sans Internet).

        Alors ça, c'est un faux prétexte, car je doute fort que le passage en x6_64 change quoi que ce soit à la taille des fichiers de localisation...

        Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

        • [^] # Re: x86-64

          Posté par  . Évalué à 2.

          Non : les binaires sont plus gros, donc il reste moins de place pour les traductions. Effectivement, le fichiers mo sont de la même taille.

          ⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr

  • # Merci

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Merci Mandriva pour cette version aux petits oignons

    Merci Tankey pour ce journal qui mérite amplement de passer en Dépêche au vu de sa précision.

    Vivement que je rentre ce soir que je DL la 2009.1 Spring PWP (je seed déjà les 2 ONEs)
    • [^] # Re: Merci

      Posté par  . Évalué à 1.

      J'allais poster le même type de message.
      Bravo pour le journal qui présente clairement la nouvelle distribution. Il laisse aussi vraiment l'impression que l'auteur apprécie et connaît bien Mandriva. C'est agréable à lire et ça donne envie de tester.
      • [^] # Re: Merci

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Merci.
        Et merci de bien vouloir accepter mes excuses pour les fautes (pas les fautes d' orthographes et de rappes, dûes à une feignantise patente de relecture. Mais les fautes concernant les briques logicielles : par exemple sur GCC. J' ai écrit cela au km et de mémoire pour la plupart, sans vérification préalable la plupart du temps. De belles coquilles sont présentes ici. :(
        Désolé.

        Ceci devrait être corrigé par la dépêche que je viens de soumettre à modération, si elle est publiée.
  • # of=/dev/sda

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Dommage qu'il faille occuper toute une clé ou tout un disque USB pour installer la Mandriva dessus.

    Unetbootin a l'avantage par rapport à une ISO hybride de pouvoir s'installer sur une partition du disque USB sans toucher aux autres partitions.

    L'association LinuxFr ne saurait être tenue responsable des propos légalement repréhensibles ou faisant allusion à l'évêque de Rome, au chef de l'Église catholique romaine ou au chef temporel de l'État du Vatican et se trouvant dans ce commentaire

    • [^] # Re: of=/dev/sda

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Unetbootin est excellent, mais propose ses outils de boot. Ici il est question d' un simple copie de l' iso ! c' est bien la distro qui est bootée, avec son kernel. Il me semble. Je tiens le pari que Unetbootin proposera avant mandriva un outil graphique de transformation de toutes les isos en iso hybrides ;) tellement pratique ce truc !
    • [^] # Re: of=/dev/sda

      Posté par  . Évalué à 1.

      Tu peux aussi le faire à la main !

      Il suffit de copier les fichiers de l'iso dans la partition (FAT) de la clef USB - isomaster est très pratique pour extraire les fichiers d'une image iso -, de transformer les fichiers de configuration d'isolinux en syslinux (un simple renommage) et de syslinuxiser la partition.

      Ça ne fonctionne pas toujours mais la plupart du temps.

      L'avantage, c'est que tu peux te faire une clef USB avec plusieurs distributions Live et un beau Grub pour choisir la distribution au démarrage.
  • # Très exhaustif :)

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Même si c'est écrit au kilomètre, merci pour ce journal très complet.

    Je tiens juste à corriger une chose, le mainteneur de la pile serveur a été réengagé par mandriva il y a plusieurs semaines :
    http://tinyurl.com/oden-de-retour

    Et tu n'as pas parlé de l'accélérateur de boot made in mandriva, speedboot.

    2009.1 est un nom de code pour cette distribution, mais son nom officiel est 2009 Spring

    Je donne la page des nouveautés en prime, ou l'on parle notamment de l'environnement OLPC Sugar :
    http://wiki.mandriva.com/fr/2009_Spring_visite_guid%C3%A9e
  • # Ce matin ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Vers 09h, heure française, les mirroirs disposaient de la nouvelle arborescence 2009.1, avec tout les SRPMS, et rpm, pour Contrib et Main. Autant pour l' architecture x86-32 que 64. Vers 10h les fichiers ISOs ont été rendus disponibles. Les "notes de versions" sont ici : http://wiki.mandriva.com/en/2009.1_Notes

    Eux, les isos étaient déjà accessibles sur proxad hier en fin d'après midi... J'y suis passé un peu avant 18h et c'était déjà là en tout cas.
    • [^] # Re: Ce matin ?

      Posté par  . Évalué à 3.

      le journal a été posté hier :)
      • [^] # Re: Ce matin ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Roh le boulet, j'ai tellement l'habitude de venir mouler tout les jours que si je ne viens pas je crois à une faille spatio-temporelle :-)
  • # Les boules...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    N'ayant pas testé la 2009.1, je viens d'apprendre par ton journal que le mode spatial de nautilus venait d'être désactivé en faveur du mode navigationnel. C'est triste, mais c'est GNOME qui a merdé. Ce bug est ouvert depuis bientôt 3 ans, pourtant rien n'a changé.
    http://bugzilla.gnome.org/show_bug.cgi?id=350474

    Le comportement par défaut est ce qui m'a poussé à passer en simple clic : le double clic molette c'est vite gonflant. Pour moi le comportement du clic gauche et du clic molette auraient dûs être inversés. J'aurais préféré que Mandriva soumette un patch upstream pour corriger cela, mais bon... Ils ont malheureusement cédé à la vindicte populaire.

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