• # Petite précision du refus

    Posté par  . Évalué à 7 (+5/-0).

    L'article du canard enchainé dont est issu cet article cite un « haut-fonctionnaire spécialiste des questions de renseignement » : « Amazon refuse tout simplement d'écrire noir sur blanc qu'il ne fournira pas les données de ses clients français aux services de renseignement américain ou au Département de la Justice ».

  • # et sinon, en france

    Posté par  . Évalué à 2 (+1/-1).

    Depuis que lemaire a décrété qu'en France on ne savait pas faire de Cloud, les inepties se multiplient. Heureusement que certains ont veillé au grain sur ce dossier et tant pis pour nos données de santé.

    • [^] # Re: et sinon, en france

      Posté par  . Évalué à 6 (+6/-2).

      tant pis pour nos données de santé.

      Ce qui est curieux dans cette l'histoire (du HDH), c'est que tout le monde trouve scandaleux que les données de santé des Français soient accessibles par l'État yank, ce qui l'est évidemment (scandaleux), mais je n'entends pas le même bruit ni la même révolte devant le fait qu'elles soient accessibles par l'État français, ce qui est tout aussi dangereux, sinon plus (l'État français flique ses citoyens, alors que l'État yank pourrait utiliser ces données dans un but de commerce extérieur (directionner efficacement les axes de recherche des labos états-uniens), ou de pression sur un individu en particulier, me trompé-je quand je pense qu'elles ont bien plus de valeur pour l'État français que pour celui des USA ?)

      Les données de santé sont considérées comme strictement confidentielles, les fait qu'elles soient externalisées et sortent toutes nues dans le monde est absolument aberrant, et ça l'est encore plus que ça ne soit pas considéré comme tel.

      Les données pourraient être par ex. stockées chiffrées sur la carte vitale (mdp perso et spécifique pour y donner accès). Ah, mais si ont la perd ? Ben on se retrouve dans ce cas dans la situation qui existe depuis un ou deux siècles, c'est le médecin qui a la trace des consultations. Et qui peut reverser son dossier dans la nouvelle carte vitale. De toute façon, après un certain temps, ces données perdent de leur intérêt pour le médecin, l'état d'un patient évolue rapidement, surtout à notre époque où la santé est devenue un des premiers postes dans les dépenses (publiques et particulières).

      • [^] # Re: et sinon, en france

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4 (+5/-2).

        Placer sur une carte vitale, des données complexes de santé cela va être sympa !
        C'est plus une carte de crédit mais un disque dur qu'il va falloir (Radio, IRM, examens biologiques, toxicologiques, … ) ou alors se déplacer systématiquement avec l'ensemble des documents( week-end, vacances, … ) au cas où.

        Chaque médecin va être responsable de tes données, de leur pérennité, de leur sécurité, … ?Perso je préfères pas. Ce sont des médecins, pas des spécialistes en hébergement, backup, sécurité, …
        Oui ils l'ont été un temps avec des dossiers papiers : un incendie, un cambriolage, .. plus de dossiers médical.

        L’État aux dernières nouvelles n'est pas ton ennemi ! C'est à lui d'organiser tout cela, à cloisonner éventuellement, mais c'est pour cela qu'on a des États !

        • [^] # Re: et sinon, en france

          Posté par  . Évalué à 2 (+3/-3). Dernière modification le 27 décembre 2024 à 17:31.

          L’État aux dernières nouvelles n'est pas ton ennemi !

          Ben si, justement, puisqu'il prétend vouloir tout savoir de chacun de ses citoyens, donc de moi, espionner mes mouvements dans la ville, sur les routes, chez moi (mon activité en ligne), relier plein de fichiers au mépris de la présomption d'innocence et à la limite de la légalité (qu'il se charge d'ailleurs de faire évoluer rapidement, ce qui était illégal hier est devenu légal aujourd'hui, quelquefois au mépris des avis de la CNIL, organisme qui est pourtant aux ordres). Avec en prime les dérapages possible dans l'exploitation de ces fichiers, les exemples foisonnent.

          Savoir tout de tout le monde, ç'a toujours été le rêve de toute dictature, du XVIIIe au XXe siècle, et c'est devenu la réalité des États du XXIe. Avec une grosse différence, les dictatures des siècles antérieurs n'avaient pas les moyens de traiter systématiquement les données qu'ils collectionnaient, alors que les États modernes traitent l'ensemble du flot énorme de tout ce qu'ils ramassent, et qui est sans aucun rapport avec celui du passé.

          Et avec l'émergence des IA, on sera sous contrôle permanent. Les Chinois ont quelques mètres d'avance sur cette route, ça n'est pas une direction qui me plaît tant que ça. À toi oui ?

          Placer sur une carte vitale, des données complexes de santé cela va être sympa !

          Tu as peut-être raison, mais les solutions techniques autres existent ou peuvent être travaillées (cartes avec beaucoup plus de mémoire [vu la miniaturisation atteinte de nos jours on devrait pouvoir faire des cartes de grandes capacité], données simplifiées, date de péremption avec effacement automatique des anciens IRM ou autres fichiers lourds, utilisation d'une clé usb chiffrée, que sais-je ?). La rétention d'examens anciens ne sert d'ailleurs pas à grand chose, au bout de quelques années, peut-être moins, ils ne servent plus à rien.

          • [^] # Re: et sinon, en france

            Posté par  . Évalué à 4 (+2/-0).

            La rétention d'examens anciens ne sert d'ailleurs pas à grand chose, au bout de quelques années, peut-être moins, ils ne servent plus à rien.

            Pour l'individu peut être, pour la recherche c'est moins sûr.

          • [^] # Re: et sinon, en france

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4 (+3/-0).

            IRM, Radio, …

            Il est conseillé de les garder à vie.
            Les établissements de santé sont eux tenus de les conserver 20 ans (https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000036658351) et même 10 ans après la mort des patients.

            Cela permet de suivre l'évolution de certaines maladies sur le long terme pour le patient, merci de ne pas supprimer mes examens, radios, IRM, … parce que tu penses que cela ne sert à rien.

            Je maintiens que seul l’État (ou un organisme public quel qu'il soit) peut gérer cela et qu'il est nécessaire cela doit être centralisé et accessible à tous tes praticiens selon tes besoins de santé du moment, surtout dans les cas de maladie chronique, avec traitement long et nécessitant de faire attention aux interactions avec d'autres médicaments.

            Je trouve normal et même sain que mon médecin traitant soit mis au courant de mon passage aux urgences (qui eux auront pu être au courant de mes antécédents) pour une chute et de ses conséquences, … Ici c'est bénin, mais quid d'un passage aux urgences our une maladie plus grave ? A moi de savoir quoi dire aux autres praticiens sur mes traitements en cours, sur les examens déjà en place, leurs résultats ?

            Le spectre de la dictature et de l'exploitation des données personnelles… Pas de commentaires, terrain glissant et polémique.

            • [^] # Re: et sinon, en france

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6 (+3/-0).

              Non ce n'est pas nécessaire de tout centraliser. Il existe une alternative simple: autoriser la transmission des données de santé par un protocole standard, à chacun de choisir son hébergeur ou de faire son propre hébergement.

              Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

              • [^] # Re: et sinon, en france

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5 (+5/-1). Dernière modification le 28 décembre 2024 à 20:15.

                …et découvrir le jour ou tu en as besoin :

                • que le service n'existe plus,
                • que le service est devenu payant,
                • que le serveur a fuité (aucune garantie que celui de l’État n'ai jamais ce soucis, mais au moins on est tous logé à la même enseigne !)
                • que ton serveur a été piraté et que t'avais pas de backup,
                • que le cousin qui s'y connaît ne s'y connaissait pas tant que ça
                • que l'admin de ton instance a décidé de blacklister les hôpitaux privés par conviction
                • que ton instance ne supporte pas telle ou telle fonctionnalité
                • que le FW de l’Hôpital n'autorise pas les accès à ton instance
                • que de toute manière si tu veux être remboursé il faudra bien fournir à la Sécu ou autre le détail de tes visites médicales (généraliste, spécialiste, …), de tes ordonnances, des analyses demandées, …
                • [^] # Re: et sinon, en france

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5 (+2/-0).

                  Tous les cas que tu cites sont possibles, mais c'est la vie.

                  Note que la décentralisation, ça existe déjà à très grande échelle du plus ouvert (réseau mail) au plus fermé / réglementé (banque, FAI).

                  Je pense qu'un réseau de petits coffres forts numériques avec des échanges à la main du patient, ça serait plus efficace et plus résilient qu'un gros coffre central avec une gestion des droits bancale.

                  Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

Envoyer un commentaire

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.