Ca ressemble à un troll mais c'est bien le titre d'un article de securityportal.
Il ne compare pas les avantages intrinsèques des deux systèmes mais mentionne plusieurs moyens de sécuriser Linux non disponible sur OpenBSD, dont les arguments sont une configuration "secure by default" (bof ...) et un code mieux audité.
- WireX : Immunix, distribution Linux orientée sécurité : SubDomain pour restreindre les fichiers accessibles à un programme, StackGuard et FormatGuard pour les bugs dus à des dépassements de buffer et les chaînes de formatage.
- openwall : piles user non exécutable, plus de liens et pipes dans /tmp
- Argus PitBull LX : Discretionary Access Control, restrictions à l'accès aux devices et aux ports (flexible, moins lourd qu'un chroot). Attention, kernels binaires seulement !
- NSA SELinux : similaire à PitBull, mais PitBull ressemble un peu à l'inspecteur gadget de la sécurité tandis que les patches de la NSA ont apparemment un design plus cohérent, j'ai l'impression que les designers ont une "big picture" du noyau, mais c'est plus délicat à paramétrer.
- LIDS : bloque certains éléments de configuration qui ne sont plus modifiable sans un accès physique à la machine.
- Medusa DS9 : plus ou moins la même chose que les précédents ?
L'auteur annonce un article "Why Linux Will Never be as Secure as OpenBSD" pour la semaine prochaine, donc il ne faut prendre le titre provocateur au pied de la lettre.
Personnellement j'ai participé au crack contest openhack sur une machine avec PitBull LX et j'ai été impressionné par sa résistance, un hacker a pu avoir un shell root avec un exploit connu mais n'a pas pour autant pu créer le fichier demandé dans la racine à cause du Discretionary Access Control.
Apparemment la sécurisation globale d'un système passe par la mise en place de tels mécanismes qui n'ont pas les limites du "Mandatory Access Control", on ne peut pas tout faire à coups de chmod.