La défense française est totalement dépendante de logiciels édités par une entreprise américaine en étroite collaboration avec la NSA (principale agence de cyber espionnage des USA) pour la sécurité. Un gage de qualité évident. Et surtout rien à craindre car les logiciels en question chiffrent (NDR : et déchiffrent) toutes les données, donc en cas d'interception rien n'est en clair grâce au génie français.
Utiliser d'autres solutions a bien été envisagé. Mais ça coûterait bonbon. Surtout que, pour un système d'information raisonnablement fiable, il faudrait aussi développer des infrastructures (composants informatiques notamment) propres. Alors, quant à être espionnés, autant ne pas s'embêter avec le coté logiciel. De toute façon l'armée dispose de la parade ultime : des réseaux non connectés à internet.
Mais voilà, les yankees comptent passer au tout Saas prochainement. Et toute cette stratégie géniale volle en éclats. Il va falloir se remettre à investir sur son propre pays et sur ses propres capacités. (NDR : À moins qu'en rampant gentiment et payant grassement, il soit possible d'obtenir l’aumône de logiciels hors cloud encore quelques années.)
NDR : Note Du Résumeur et non Nort De Rire (jaune).
D’ailleurs, Microsoft a indiqué que d’ici 2030, voire 2027, il n’y aura plus que des logiciels sous forme de SaaS
Je prends le pari que ça ne sera pas le cas.
Même si beaucoup d'utilisateurs n'utilisent plus de PC, mais seulement leur téléphone, il y a malgré tout des tas d'endroits où avoir accès à du SaaS n'est pas possible. Trop grande latence, trop faible bande passante, ou les deux.
Je n'aime pas le modèle commercial du SaaS pour les offres grand public type Office365, mais je comprends parfaitement l'intérêt : ça marche dans un navigateur sans trop de problème apparent (c'est du gâchis de ressource, mais ça marche), et ça apporte quelque plus, comme la sauvegarde fiable des documents.
Le SaaS pour l'OS n'a absolument aucun intérêt pour le consommateur. Même pour les entreprises.
Tout à fait d'accord avec votre prédiction (ce n'est également qu'une simple opinion). Nonobstant, petit précision, pensez-vous réellement que ce soit l'intérêt du client qui soit la principale motivation du changement ?
« Le SaaS pour l'OS n'a absolument aucun intérêt pour le consommateur. »
Souvent les entreprises en position d'oligopole ont plus tendance à courir après d'autres intérêts. Non ?
D’ailleurs, Microsoft a indiqué que d’ici 2030, voire 2027, il n’y aura plus que des logiciels sous forme de SaaS
Je prends le pari que ça ne sera pas le cas
Je prends le pari que ça sera le cas, peut-être même avant au pire en retard.
Aujourd'hui avec Starlink le 100Mb est partout sur terre. Et puis si tu n'a pas les moyens d'avoir ce "luxe" tu fais parti des 0.01% que Microsoft laisse à LibreOffice. Pour Microsoft, il n'a plus de problème de piratage, c'est bien plus rentable (entendez cher pour le client). Le client est content car il n'a pas de problème de backup ni pour du partage en édition.
Hélas la raison l'emporte rarement dans ces cas, sinon Apple n'existerait plus et Linux dominerait…
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
PS: pour l'armée, il sortiront un serveur Azure d'hébergement de la suite Microsoft au sein de l'environnement sécurisé de l'état. Un serveur avec un lien très discret vers ma NSA et truffé de logiciels espions.
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
Mais qui aurait pu prévoir que choisir encore et encore des solutions américaines au détriment d'acteurs locaux créerait une situation où on devient dépendant des solutions américaines?
Qui aurait pu prévoir que des alliés ne soient pas aussi dignes de confiance au point qu'on puisse soupçonner qu'ils regardent un petit peu trop ce qui se passe en France?
Heureusement que le retour d'expérience sur ces problèmes de souveraineté perdue permet de ne pas refaire exactement les mêmes erreurs dans d'autres domaines, comme le nuage souverain, par exemple.
# Résumé
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . Évalué à 10.
La défense française est totalement dépendante de logiciels édités par une entreprise américaine en étroite collaboration avec la NSA (principale agence de cyber espionnage des USA) pour la sécurité. Un gage de qualité évident. Et surtout rien à craindre car les logiciels en question chiffrent (NDR : et déchiffrent) toutes les données, donc en cas d'interception rien n'est en clair grâce au génie français.
Utiliser d'autres solutions a bien été envisagé. Mais ça coûterait bonbon. Surtout que, pour un système d'information raisonnablement fiable, il faudrait aussi développer des infrastructures (composants informatiques notamment) propres. Alors, quant à être espionnés, autant ne pas s'embêter avec le coté logiciel. De toute façon l'armée dispose de la parade ultime : des réseaux non connectés à internet.
Mais voilà, les yankees comptent passer au tout Saas prochainement. Et toute cette stratégie géniale volle en éclats. Il va falloir se remettre à investir sur son propre pays et sur ses propres capacités. (NDR : À moins qu'en rampant gentiment et payant grassement, il soit possible d'obtenir l’aumône de logiciels hors cloud encore quelques années.)
NDR : Note Du Résumeur et non Nort De Rire (jaune).
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
# Prédiction hasardeuse
Posté par Glandos . Évalué à 9.
Je prends le pari que ça ne sera pas le cas.
Même si beaucoup d'utilisateurs n'utilisent plus de PC, mais seulement leur téléphone, il y a malgré tout des tas d'endroits où avoir accès à du SaaS n'est pas possible. Trop grande latence, trop faible bande passante, ou les deux.
Je n'aime pas le modèle commercial du SaaS pour les offres grand public type Office365, mais je comprends parfaitement l'intérêt : ça marche dans un navigateur sans trop de problème apparent (c'est du gâchis de ressource, mais ça marche), et ça apporte quelque plus, comme la sauvegarde fiable des documents.
Le SaaS pour l'OS n'a absolument aucun intérêt pour le consommateur. Même pour les entreprises.
[^] # Re: Prédiction hasardeuse
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . Évalué à 10.
Tout à fait d'accord avec votre prédiction (ce n'est également qu'une simple opinion). Nonobstant, petit précision, pensez-vous réellement que ce soit l'intérêt du client qui soit la principale motivation du changement ?
Souvent les entreprises en position d'oligopole ont plus tendance à courir après d'autres intérêts. Non ?
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Prédiction hasardeuse
Posté par Ysabeau 🧶 (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.
C'est pourtant le pari d'Adobe depuis des années !
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
[^] # Re: Prédiction hasardeuse
Posté par abriotde (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3. Dernière modification le 27 janvier 2024 à 09:11.
Je prends le pari que ça sera le cas, peut-être même avant au pire en retard.
Aujourd'hui avec Starlink le 100Mb est partout sur terre. Et puis si tu n'a pas les moyens d'avoir ce "luxe" tu fais parti des 0.01% que Microsoft laisse à LibreOffice. Pour Microsoft, il n'a plus de problème de piratage, c'est bien plus rentable (entendez cher pour le client). Le client est content car il n'a pas de problème de backup ni pour du partage en édition.
Hélas la raison l'emporte rarement dans ces cas, sinon Apple n'existerait plus et Linux dominerait…
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
[^] # Re: Prédiction hasardeuse
Posté par abriotde (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.
PS: pour l'armée, il sortiront un serveur Azure d'hébergement de la suite Microsoft au sein de l'environnement sécurisé de l'état. Un serveur avec un lien très discret vers ma NSA et truffé de logiciels espions.
Sous licence Creative common. Lisez, copiez, modifiez faites en ce que vous voulez.
# Mince alors!
Posté par Maclag . Évalué à 10.
Mais qui aurait pu prévoir que choisir encore et encore des solutions américaines au détriment d'acteurs locaux créerait une situation où on devient dépendant des solutions américaines?
Qui aurait pu prévoir que des alliés ne soient pas aussi dignes de confiance au point qu'on puisse soupçonner qu'ils regardent un petit peu trop ce qui se passe en France?
Heureusement que le retour d'expérience sur ces problèmes de souveraineté perdue permet de ne pas refaire exactement les mêmes erreurs dans d'autres domaines, comme le nuage souverain, par exemple.
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