fr_ a écrit 3 commentaires

  • [^] # Re: Point de vue de sysadmin: Libre Office ne te prend pas la tête avec la validité des licences

    Posté par  . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 4.

    Je ne vois pas en quoi tu as été pris de haut.

    Dans le fil du bug #139233, il me semble avoir été cordial, j'ai essayé d'être le plus constructif possible et la réponse que j'ai eue est :

    Great, so we are just waiting for your patches then.

    Je ne sais pas tout à fait comment appeler ça, mais pour moi c'est quelque chose qui n'est pas loin du mépris. Pour être tout à fait honnête, je l'ai vraiment mal pris.

    Il y a des acheteurs et un vendeur (au moins), pourquoi n'avez-vous pas fait affaire ?

    Parce que je n'ai pas réussi à obtenir un prix précis. Par e-mail on m'a parlé d'un ticket L3 à 14K€ (sans garantie: Grosso modo, c'est un don, ensuite ils font ce qu'ils veulent). Là, c'était beaucoup trop pour mon client, évidemment. On a passé.

    Dans le fil on me parle de "from $103 to $105 with a median around $5k". Ce qui reste pour le moins flou.

    Et la plupart du temps on me dit qu'il faut prendre des abonnements à Collabora.

    Au final, je ne sais toujours pas si prendre des abonnements suffit pour demander à ce qu'un bug précis soit corrigé. Ou s'il faut prendre des abonnements et rallonger la sauce. Ou s'il faut le faire soi-même (cf l'autre fil, je plaisante :) )

    Je ne sais pas non plus ce que vont m'apporter les abonnements (à part évidemment leur filer un coup de pouce financier).

    Et je ne sais pas non plus quelles garanties j'obtiens en contrepartie.

    (Je précise encore une fois, je comprends que le développement a un coût et donc un prix, c'est pour ça que je demandais au départ).

    Enfin, comme je l'ai expliqué, les problèmes de déploiement et de performances se sont accumulés depuis et mon client est en train de switcher vers M$. Pour le moment la question ne se pose même plus. À un moment, je n'ai plus d'arguments :-(

    Plus j'y pense et plus je me dis qu'un système de bug bounty pourrait être intéressant pour LO : commencer par un système de vote, quand un bug a atteint un certain nombre de votes, les équipes de dev fixent un tarif et quand le montant est atteint, c'est ajouté au planning. Est-ce que des choses comme ça existent (déjà) ?

  • [^] # Re: Point de vue de sysadmin: Libre Office ne te prend pas la tête avec la validité des licences

    Posté par  . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 6.

    Concernant les préférences : #139233

    Concernant les performances sous macOS + le financement (attention, le fil comporte 41 commentaires, c'est assez long) : #113104

  • [^] # Re: Point de vue de sysadmin: Libre Office ne te prend pas la tête avec la validité des licences

    Posté par  . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 10.

    Tout ceci est très vrai et c'est un des gros avantages de LO.

    À l'heure actuelle, pour déployer O365, il faut soit avoir une licence en volume, soit stocker les comptes utilisateurs dans Azure AD (fourni "gracieusement" avec).
    Sans ça, point de salut.

    Cela étant, je bataille depuis 15 ans pour faire adopter LO partout où je passe.
    Un de mes clients actuel m'a finalement écouté/fait confiance \o/ et travaille avec depuis quelques années (sous macOS).

    Il y a de gros avantages :

    • pas à se prendre la tête avec les licences ;
    • des documents, qui sont propres et qui le restent (une fois qu’on a fait des modèles avec une feuille de styles, ça devient très simple de créer un document corporate) ;
    • pas de prise de tête avec les sommaires et cie ;
    • export en pdf natif, etc.
    • les plantages sont rares.

    Mais en contrepartie, il faut jongler avec :

    • la réticence des utilisateurs qui ne connaissent pas l'outil et y sont donc réfractaires (mais qui connaissent MS) ;
    • le problème d'échange de fichiers, puisque toutes les autres entreprises bossent avec MS ;
    • les problèmes de performances : c’est leeeeennnt dès qu'il y a 3 images ou plus de 15 pages (et mon client travaille souvent avec des documents de plusieurs centaines de pages) ;
    • les problèmes d'affichage : les polices sont floues, les images importées sont souvent dégueu, l’interface est floue ;
    • la gestion de la config : sous macOS, on range généralement ses "préférences" dans un fichier dédié, stocké dans un dossier dédié (on pourrait voir ça comme un XDG du pauvre). LO a décidé d'ignorer tout ça et de stocker ce petit monde dans le bundle qui forme l'application. Du coup, c'est impossible à manager avec des outils modernes comme un MDM. Des trucs aussi basique qu’empêcher les mises à jour, ou customiser l’interface de base sont impossibles).

    Ces 3 derniers points sont devenus particulièrement embêtants.

    J’ai donc pris mon baton de pèlerin et je suis allé toquer à la porte de LO (le bug tracker) pour tenter de faire bouger certaines lignes.
    Même en demandant « ok, ça, ça nous va pas, combien ça coûterait de le faire corriger ? » il est impossible d’obtenir une réponse. J’ai été pris de haut, on m’a expliqué que le temps de dev, c’est cher, et que j’ai qu’à prendre des abonnements à Collabora (c’était pas ça, la question).
    À côté de ça, les dev d'O365 (pour macOS) sont très-beaucoup à l'écoute depuis quelques temps. Beaucoup de choses ont bougé dans le bon sens grâce à ça.

    Conclusion : après 7 ans de LO, le client va migrer vers O365. J'en bouffe encore mon chapeau. Il fera sans doute face à un tas de problèmes qui n'auraient pas existé sous LO, mais je suis à peu près certain que les gens vont pouvoir bosser sans se bousiller les yeux et sans attendre 30 secondes pour scroller de 40 lignes.

    C’est triste mais c’est la réalité du terrain.