Le Fessant Fabrice a écrit 8 commentaires

  • [^] # Re: Édition strictement commerciale?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Économie du logiciel libre. Évalué à 1.

    Yannick, tu veux dire que tout livre portant sur le logiciel libre devrait-être gratuit ?

    C'est un peu simple comme raisonnement. Autant on voit que des modèles économiques existent autour le logiciel libre, autant de tels modèles sont loins d'exister pour les livres. D'ailleurs, les éditeurs qui s'y essaient ont bien du mal, leur chiffre d'affaire doit être si faible qu'ils ne doivent pas pouvoir employer de vrais professionnels pour effectuer le travail d'édition. Pour avoir produit un livre moi-même chez Eyrolles, je peux dire qu'il y a énormément de travail entre la version de l'auteur (qui n'est souvent compréhensible que de lui-même) et celle qui sort des presses...

    D'autre part, un logiciel fournit un service, qui est souvent la raison pour laquelle son auteur l'a développé. Au contraire, un livre sert à diffuser des idées, mais aussi à faire de l'auteur un expert. Sans la bonne réputation de l'éditeur, le contenu du livre perd de son crédit. Tous les scientifiques le savent : ils veulent tous diffuser leurs articles en libre, sur des archives ouvertes, mais finissent par les publier dans des revues, commerciales, parce que celles ci sont les seules à être reconnues et à offrir une certaine garantie sur la qualité des résultats publiés.

  • [^] # INRIA et LL

    Posté par  . En réponse à la dépêche Inauguration du labo commun INRIA-Microsoft. Évalué à 3.

    mldonkey n'est effectivement pas "officiellement" un logiciel de l'INRIA, meme s'il y a ete developpe. L'INRIA developpe de tres nombreux logiciels libres, dont Objective-Caml, que tout le monde ici devrait utiliser au moins une fois pour un projet, juste pour se rendre compte de sa qualite...

    D'un point de vue scientifique, cette collaboration est une bonne chose, Ce qui est plus genant, c'est les aspects economiques et politiques de la chose. Cette collaboration, comme celle qui se profile entre Microsoft et Polytechnique, offre aux chercheurs un financement a court terme, ce qui important (sinon, les chercheurs tendent a se transformer en demarcheurs pour financer leurs travaux, et n'ont plus le temps de bosser !). Mais d'un autre cote', quel est l'interet pour l'industrie francaise de cette union ? C'est la schizophrenie de l'etat: on essaie de sauver ce qui reste de l'industrie informatique francaise, et d'un autre cote', on fait entrer le loup dans la bergerie, qui va ramener a Redmont les resultats de nos recherches et les etudiants de nos grandes ecoles qui nous ont coutes si chers... tout ca pour qques millions d'euros, meme pas un centieme du cout des sous-marins que l'armee vient de s'offrir...

    En plus, a un moment ou Microsoft pese de tout son poids (lobbying...) sur des lois importantes (brevets, dadvsi, drm,...), l'INRIA se retrouve pieds et mains liees par un accord qui va l'empecher de s'exprimer officiellement sur des questions pourtant fondamentales, et sur lesquelles ses chercheurs sont sans doute les plus qualifies pour s'exprimer techniquement...
  • [^] # Re: Tu t'es pris pour Jules César??

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le peer-to-peer: comprendre et utiliser. Évalué à 1.

    Zut, mon troll a ete dejoue'... :-(

    Moi qui esperait voir tout LinuxFr s'exprimer pour la defense de ruby, python et autres shell scripts :-)
  • [^] # Re: Tu t'es pris pour Jules César??

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le peer-to-peer: comprendre et utiliser. Évalué à 1.

    Qu'appelles-tu programmer au fait ? Bien sur, je parlais de programmeur dans un vrai langage, pas du perl, du ruby ou du python...

    Ah, que ca fait plaisir...
  • [^] # Re: Tu t'es pris pour Jules César??

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le peer-to-peer: comprendre et utiliser. Évalué à 1.

    Desole, mais troller est une seconde nature chez moi...
  • [^] # Re: Peercasting

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le peer-to-peer: comprendre et utiliser. Évalué à 1.

    C'est assez difficile a predire. Le pair-a-pair a tout a gagner a l'augmentation de la bande passante montante, mais ce n'est pas dit que les ISP l'acceptent: ils pourraient tres bien se remettre a facturer cette bande passante, permettant ainsi d'avoir un debit tres rapide en sortie, mais pas pendant trop longtemps. Les applications pair-a-pair devront en tenir compte.

    Cela dit, pour les flux multimedia, c'est aussi une question de philosophie: l'echange de fichiers permet de choisir soi-meme ce que l'on va ecouter, ou visionner. Je me mefie du peercasting parce que l'industrie culturelle voit dans cette technologie une facon de reimposer a moindres frais le modele de la radio-television, du programme impose' a tous...
  • [^] # Re: Tu t'es pris pour Jules César??

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le peer-to-peer: comprendre et utiliser. Évalué à 3.

    Pour information, j'ai ecrit cette depeche avec des "je". Le moderateur de LinuxFr a remplace ma premiere personne par une troisieme personne...

    Quand aux accents, d'une part, comme tout programmeur, j'utilise un clavier QWERTY sans accents, et d'autre part, je ne mets pas les accents dans la plupart de mes messages, par habitude, simplement pour eviter les conflits d'encodings. Heureusement, pour le livre, le probleme ne se posait pas.
  • [^] # Re: Peercasting

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le peer-to-peer: comprendre et utiliser. Évalué à 7.

    Je n'ai effectivement pas parle des applications de peercasting. Dans un livre petit format de 168 pages, il est difficile de parler d'absolument toutes les applications de cette technologie, sans entrer dans un inventaire qui decouragerait le lecteur. J'ai prefere me concentrer sur les principes de fonctionnement et sur quelques applications apportant des fonctionnalites qui n'etaient pas disponibles avant le peer-to-peer.

    Le peercasting est effectivement interessant, mais je ne pense pas que cette technologie soit suffisamment mure: les protocoles "simples", en arbres, proposes dans les applications existantes, ne permettent pas de faire passer de gros flux, video par exemple, en tenant compte du fait que la bande passante montante est bien plus petite que la bande passante descendante. Les protocoles qui le permettent (comme splitstream ou broosenet) sont encore dans des articles de recherche, et encore loin d'etre implantes, car ils tolerent difficilement les pannes.