Journal Corpus des fonctionnaires contre les étudiants

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-2
15
avr.
2008
Bonjour à tous,

Après toutes ces manifestations lycéennes pour garder le nombre de professeurs dans le secondaire aussi élevé qu'il est à l'heure actuelle, je vous propose un dilemme qui me tiraille depuis bientôt deux ans et demi, qui m'opposera en parti à ceux-ci que je respecte par ailleurs.

Je suis actuellement doctorant en troisième année, et depuis que je suis arrivé en thèse je fréquente le Restaurant Universitaire (RU) de mon campus (dont je préfère taire le nom). J'ai très vite constaté qu'il y avait deux chaînes de restauration, bien différente, une pour les étudiants, et une pour le personnel du campus. Les deux chaînes ne coûtant bien évidemment le même prix pour les étudiants je me suis habitué en première année à manger à la chaîne des étudiant pour laquelle il faut vraiment être motivé pour aller manger :

* les périphériques ne sont que peu ragoûtant
* le plat principal est souvent à la limite de l'indigeste

Alors que dans la chaîne du personnel :

* entrée diverse et variées très appétissantes
* plat de résistance très comestible

Seulement, il me fallait payé deux fois plus chère moi l'étudiant pour aller y manger !



Puis arriva le temps ou des amis proches passèrent d'étudiants à personnels du campus et ou ils changèrent de file.

Ils me dirent en substance : "que je passe à cette chaîne ou à l'autre je paye exactement le même prix"

C'est là que débuta ma stupéfaction. Comment est qu'une chaîne revenant plus chère lui coûterait le même prix que la chaîne classique !

C'est là que débuta mon investigation je regardais la liste des indices et je constatais qu'elle était en tout point identique à celle de l'autre file si ce n'est que l'on avait rayé étudiant à 2.80€ pour les mettre à 5.60 € au stylo bille.

Je fus pendant longtemps outré sans avoir les informations nécessaire pour savoir si c'était normale ou pas.
Pour moi cette chaîne pour ne pas "spolier" les étudiants devaient avoir des subventions de la direction du campus.

Je discutais avec mes amis du personnel du campus de ce état de fait que je considérait comme injuste lorsqu'un délégué syndical m'interrompit pour me dire que je n'avais pas tout compris. J'ai donc eu le droit à un plaidoyer en la faveur du personnel qui aurait le droit à un repas descent, je lui demandais alors si les étudiants n'avaient pas exactement le même droit ? Il me répondit que ce n'était pas la même chose car eux était de passage et de ce fait pouvait endurer un restauration de moins bonne qualité, je lui ai demandé si le campus versait quelque chose pour ce "mieux manger" mais je n'eus le droit qu'à une réponse évasive expliquant que "les tarif ont été décidé en CA et il y avait des étudiants".
Je décidais donc d'arrêter là la conversation.

De l'eau coula sous les ponts jusqu'à hier où j'utilisais pour la première fois ma carte moneo dorénavant obligatoire sur cette fameuse chaîne du personnel ou j'ai payé la somme normale de 2.80€.

Tout était donc parfait, l'électronique avait ramenait l'équité !!

J'avais bien tord, aujourd'hui j'ai été reçu de manière forte agréable en me faisant presque traité de voleur car la veille je n'avais payé que 2.80 €, ils m'ont dis vous êtes étudiant et vous n'avez rien à faire ici, vous allez payer 11.70€ si vous recommencez !

Je leur demandais alors de légitimer leur décisions par un quelconque article de loi, et si ils ne connaissaient pas d'appeler leur supérieur.
Ils ont refusé et mon fait payé 5.60 € ( ce qui est acceptable au regard de mon salaire de thésard CIFRE).

Je leur ai donc demandé le nom de leur responsable pour commencer ma réflection sur le déroulement des choses.

J'ai donc ensuite contacté le chargé de mission restauration du CROUS de mon académie pour savoir ce qu'elle pensait de mon analyse de la situation.

Elle m'expliqua clairement que la qualité des repas devrait être équivalente étant donné le fait que la somme allouée était la même.

Elle consentit ensuite que le personnel étant "toujours en train de râler" le personnel restaurateur était tenté d'améliorer les repas du personnel du campus.

Je m'adresse donc à toi tribune de linuxfr pour avoir un avis un peu moins partisant et un peu plus éloigné sur cette spoliation des étudiants par le personnel du campus.
  • # Encore une fois, on se fout de notre gueule...

    Posté par  . Évalué à 1.

    Je ne vois pas pourquoi les étudiants devraient manger de la merde pour le même prix que quelque chose de correct au niveau des enseignants. Je suis moi même étudiant et ce que je mange est du même type de ce que tu décris, ignoble.

    C'est révoltant de voir qu'on trouve normal de faire avaler de la saloperie au étudiants sous pretexte qu'ils sont de "passage" !!!!

    En plus de cela le délégué syndical qui dit que des conneries, je ne sais pas comment tu as fait pour rester calme. Il faudrait un gros coup de gueule dans le Ru et faire remonter tout cela.

    On ne doit pas faire manger de la saloperie aux gens ! Non mais oh ! On doit tenir toute l'après-midi et taffer autant que les autres, non ?!?

    Je suis dégouté de lire ton article. Dans le RU où je dois aller, les profs ont un autre restaurant et ils paye plus cher, mais la nourriture n'a rien à voir, rien du tout.

    En tout cas, dans ton cas, si le personnel est capable de bien faire pour une partie, ils peuvent aussi se bouger le cul pour faire pareil pour les étudiants. Mais comme nous ne sommes que des connards qui branlent rien, c'est normal de se comporter comme ca, hein !

    ...

    Polytan, qui en a marre de manger de la merde le midi, qui cuisine pour lui et qui sait que ça n'est pas dur de bien faire.
    • [^] # Re: Encore une fois, on se fout de notre gueule...

      Posté par  . Évalué à 2.

      Une petite précision qui risque de ne pas te plaire.
      Tes professeurs ne touchent pas les mêmes aides que toi de l'état, ils payent donc toujours plus chère que toi (2x), s'ils payent juste 2x plus que toi pour un meilleur repas, cela signifie que tu es dans le même cas que moi.
    • [^] # Re: Encore une fois, on se fout de notre gueule...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      Ce qui est surtout anormal visiblement c'est la qualite de vos repas de RU, pas qu'en étant profs ou employés a la fac on puisse avoir un meilleur repas.
      Pour ma part, j'ai toujours fréquenté des RU très corrects, meme si la qualité reste très inférieure à celle de certains restos d'entreprise (souvenirs du resto CNRS de Talence ...).
      Par contre, maintenant que j'ai migré un peu plus à l'ouest, j'aimerai bien pouvoir manger au RU le midi...
    • [^] # Re: Encore une fois, on se fout de notre gueule...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      moi j'avais trouvé une solution sympa vis a vis de la qualité du resto U : je n'y allais pas, quitte a me preparer un tupperware si j'avais peu de temps pour le midi.
      Sinon, autre astuce, y aller en fin de semaine le soir, ils rechauffent les restes de toutes les chaines, pas forcement super frais, mais il faut tout finir pour le meme prix :D
      • [^] # Re: Encore une fois, on se fout de notre gueule...

        Posté par  . Évalué à 2.

        Idem, je prépare mes repas, c'est ma 4ème année de FAC, et le RU... je peux plus. Je suis malade dès que j'y mange (pb digestifs, etc...) et je connais beaucoup d'autres personnes dans mon cas et pas forcément de la même fac.

        Je remarque d'ailleurs que je vois de plus en plus d'étudiants se préparer leur repas aulieu d'aller au RU.
        • [^] # Re: Encore une fois, on se fout de notre gueule...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

          Ben je vais pouvoir dire que c'était mieux avant alors !
          En fait, au delà de l'aspect repas, le fait de manger en groupe avait aussi un aspect social qui disparait totalement si l'on opte pour la solution tupperware. Cette coupure collective du midi, pour tout type de cantine, était à mon avis indispensable pour développer et entretenir l'esprit d'équipe ou de groupe.
          Je suis maintenant aux États-unis, civilisation de l'âge du tupperware, et je vois maintenant la difficulté d'avoir une cohésion dans l'équipe même à grands renforts de formations et autres trainings à l'efficacité plus que douteuse, alors qu'un simple cassoulet serait des milliers de fois plus efficace et éviterait de fabriquer des boites en plastiques en grand nombre et aussi combattrait efficacement la mal-bouffe.
          C'est triste cette individualisation de la société.

          --
          Cédric, sevré de canard :(
          • [^] # Re: Encore une fois, on se fout de notre gueule...

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            le tupperware c'est quand j'avais pas assez de temps. Le midi a la cité u entrain de courir pour accéder a la cuisine commune tenait parfois de la discipline olympique, avec son lot de stratégies d'alliances et de fronts opposés :D
          • [^] # Re: Encore une fois, on se fout de notre gueule...

            Posté par  . Évalué à 2.

            La solution "se préparer son repas", n'est ni synonyme de tupperware, ni de disparition de l'aspect collectif du repas pour peu que plusieurs personnes s'organisent.
            C'est le début de la saison ou je vais pouvoir aller manger à la ferme des 50 (pour ceux qui connaissent), avec ballade digestive au retour, et c'est vraiment sympa de faire ça en groupe, même réduit. Pour le tupper, j'utilise des trucs de récupération, la boite de 1 litre de glace par exemple.
        • [^] # Re: Encore une fois, on se fout de notre gueule...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

          1) c'est honteux que la bouffe soit de qualité aussi nulle

          2) au début des années 1980, quand j'étais en fac, c'était pareil, immangeable, sauf un jour par an, quand il y avait un contrôle "surprise" (le RU était prévenu depuis 15 jours)

          3) Dans le collège/lycée parisien de mon fils, la nourriture est immangeable, les profs n'y mangent pas.
          C'est un lycée lambda.

          4) Dans une boîte où je bossais à une époque, la nourriture était tellement mauvaise que des personnes tombaient dans les pommes l'après-midi. Une action a eu un effet, un beau jour, on s'est tous organisés pour aller manger autrepart qu'à la cantine, ils ont jeté la bouffe pour 800 personnes.
          Ensuite la qualité s'est améliorée.

          ウィズコロナ

  • # Re:

    Posté par  . Évalué à 5.

    Globalement c'est très courant. Pour les étudiants c'est une bizutage qui dure longtemps. Une fois que les étudiants ont passé ce bizutage, ils sont très content de profiter de leur status d'ex-étudiant. Et vu le bizutage subit, ils leurs semblent qu'ils méritent bien ce nouveau traitement de faveur et donc vont le défendre.

    On voit ça très souvent et pas seulement dans l'éducation. Inutile de chercher les politiques pour trouver ce type de comportement lamentable.
    • [^] # Re: Re:

      Posté par  . Évalué à 2.

      Et bien ça va un peu plus loin que ça car si on regarde de plus prêt on est pas loin du détournement de fond, même s'il faut manier ce terme avec prudence.

      Ma question est de savoir si je dénonce au risque de me mettre tout le personnel du campus (i.e futur employeurs potentiels) à dos ou est ce que je laisse couler en arrangeant les choses avec la personne compétente et honnête que j'ai eu au téléphone ?

      Un reportage avec une caméra publié sur youtube et dailymotion ne prendrait qu'une heure à faire ...
      • [^] # Re: Re:

        Posté par  . Évalué à 3.

        A priori, tu prends un risque. Quel est ton assurance ? Quelle est ton espérance de gain ?

        Si tu risques beaucoup et a peu de choses à gagner, il vaudrait mieux fournir l'information à celui qui est intéressé et prêt à ce combat.

        Les syndicats étudiants, j'imagine, mais sont-ils motivés sur ce sujet ?

        Transmettre l'information, bien étayée, au canard enchaîné ? (c'est la bombe atomique, mais en général ça fait bouger les choses !)
        • [^] # Re: Re:

          Posté par  . Évalué à 2.

          En effet je prends un risque si je dénonce, j'ai transmis ma demande aux responsables étudiants il y a deux an en leur rappelant plusieurs fois, mais ce "combat" ne semble pas les passionner, ceci dit il y a aussi des lycéens qui mangent dans ce RU et il semblerait qu'ils soient motivés en ce moment ...
      • [^] # Re: Re:

        Posté par  . Évalué à 2.

        > Ma question est de savoir si je dénonce au risque de me mettre tout le personnel du campus

        A toi de voir. C'est toi qui prend les risques.
        Dis que la situation des étudiants est anormal et la situation du personne du campus normal.
      • [^] # Re: Re:

        Posté par  . Évalué à 7.

        Si tu estimes que tes "futur employeurs potentiels" risquent de se facher contre toi à cause de ça, je pense que tu dois d'urgence chercher d'autres futur employeurs potentiels un peu plus intelligents.
    • [^] # Re: Re:

      Posté par  . Évalué à 2.

      ils peuvent défendre leutr traitement de faveur (manger bien pour 2€xx) _et_ faire en sorte que les autre bénéficie de ce traitement de faveur ;)
      • [^] # Re: Re:

        Posté par  . Évalué à 1.

        Le problème est que le CROUS et plus particulièrement le RU est déficitaire, et qu'il est logique de réfléchir à la notion de répartition de ce déficit ne le soit pas en faveur de gens qui ne devrait pas y avoir le droit dans ces proportions là;
    • [^] # Re: Re:

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Globalement c'est très courant. Pour les étudiants c'est une bizutage qui dure longtemps. Une fois que les étudiants ont passé ce bizutage, ils sont très content de profiter de leur status d'ex-étudiant. Et vu le bizutage subit, ils leurs semblent qu'ils méritent bien ce nouveau traitement de faveur et donc vont le défendre.

      On voit ça très souvent et pas seulement dans l'éducation. Inutile de chercher les politiques pour trouver ce type de comportement lamentable.


      c'est comme les criminels et autres délinquants multi-récidivistes qui arguent de mal traitance & co dans leur enfance et une reproduction d'un schema connu.

      Ou comme les esclaves qui étaient contre la liberté dans "les petits dieux" de terry pratchett ... au choix.
  • # ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    en fait ce qui te choque c'est que l'employeur des enseignants subventionne leurs repas ?
    Finalement c'est ça c'est une subvention ?

    Personne t'empêche de manger dans la chaine améliorée, non ? si j'ai bien compris ?

    je vois pas trop le problème en fait
    En fait si les enseignant passait à la chaine de moins bonne qualité, il parait rien en gros.

    Beaucoup d'entreprises subventionnent le repas de ses collaborateurs, (d'ailleurs je me demande si c'est pas obligatoire à partir d'une certaine taille)

    Je me souviens de mon RU, visiblement j'ai eu de la chance car la qualité ca allait encore
    • [^] # Re: ?

      Posté par  . Évalué à 2.

      Raté !

      Ils payent le même prix, sur les deux chaines et l'employeur ne donne rien en plus au CROUS lorsqu'ils passent sur la chaine qui coute 2x plus chere aux étudiants, il y a donc un problème.
      • [^] # Re: ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        il faut aussi prendre en compte le nombre de plateaux, combien d'étudiants ? combien de profs ? budget équivalent pour les deux ?
        • [^] # Re: ?

          Posté par  . Évalué à 2.

          J'ai du mal à voir le rapport étant donné, que tout ce petit monde est fonctionnaire, et que l'état donne une subvention qui dépend de l'indice salarial sachant que l'indice salarial équivalent des étudiants est le plus faible de tous.

          Il ne s'agit donc pas de chercher un quelconque effet d'echelle, mais plutôt d'analyser la redistribution du budget alloué par le ministère de l'éducation nationale suivant les indices fixés par l'éducation nationale.
      • [^] # Re: ?

        Posté par  . Évalué à 3.

        c'est pas très clair tout ça, et j'ai peur d'avoir mal compris :
        - qui gère ce ru ?
        - quelle est la part des fonds permettant à ce ru de fonctionner :
        --- de la part de(s) ufr,
        --- de la part du crous
        --- autres (ville, département, région, état)
        - si plusieurs sources de financement, quelles sont les conventions signées ?

        d'après ce que tu dis ce ru est totalement géré par le crous, le tarif "plus cher" pour les "non étudiants" est donc normal, par contre, tout le monde doit avoir le même choix... mais essaye de voir si une partie du ru n'est pas concédée à l'ufr ou s'il n'est pas juste "co-gèré" par le crous. En effet, beaucoup de ru sont multi-gérés et s'appellent ru parcequ'ils acceptent aussi les étudiants qui seront toujours plus nombreux que le personnel. Certains sont même d'anciens resto pour le personnel qui se sont ouvert aux étudiants après accord avec le crous ou autre asso étudiante...

        mes 2¢
        • [^] # Re: ?

          Posté par  . Évalué à 1.

          Pour l'instant je ne sais pas, mais je vais me renseigner.
          Ceci dit d'après la chargée de mission de la restauration du CROUS, ce n'est pas normal que cette chaîne revienne plus chère.
          J'imagine qu'elle est au courant des conventions.
      • [^] # Re: ?

        Posté par  . Évalué à 2.

        Cela a peut-être été dit, mais j'ai rien vu.
        Mais dans un restaurant d'entreprise, une partie est récupéré sur le salaire. (Charges & Co)
  • # Notions encores inconnues aux étudiants

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Toute entreprise ayant un nombre minimal de salariés dispose d'un CE (Comité d'Entreprise) qui percoit un pourcentage precis de la masse salariale comme budget. Ce budget doit etre depensé sinon il est perdu (pas pour tout le monde).
    deplus, l'employeur doit au choix fournir un moyen de restauration (un resto d'entreprise par exemple, ou a default des tickets resto).
    Donc oui, l'employeur des profs subventionne le repas tout en demandant une participation de ceux qui mangent, certainement pour le pas faire stand gratuit de bouffe, parce que sinon souvent ca par en couille.
    Quand j'était a eurocopter, vu le monde et la masse salariale, on avait un resto d'entreprise ou on bouffait comme des rois, et meme un supermarché DANS l'enceinte de la boite.
    • [^] # Re: Notions encores inconnues aux étudiants

      Posté par  . Évalué à 1.

      Certes, il y a même obligation de mettre à disposition un moyen de restauration qui peut prendre la forme d'un restaurant d'entreprise, d'un restaurant inter-entreprise ou dans le cas contraire l'entreprise est tenue (enfin je crois) de fournir des chèqyes restaurant, mais je ne vois pas le rapport avec un RU dépendant non pas de la legislation du travail privé mais de l'éducation nationale, ceci dit ne connaissant pas bien les texte et n'étant pas juriste, je dis surement plein de bétises ...
      Si il y a un juriste dans la salle ...
      • [^] # Re: Notions encores inconnues aux étudiants

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        ce que tu dis est vrai a un détails près : les profs meme si ils sont de l'éducation nationale, dans le supérieur ils sont plus souvent des prestataires ou des chercheurs payés par un labo ou une entreprise, pas juste le ministère. et en cela ils entrent dans le cadre que tu décris.
        • [^] # Re: Notions encores inconnues aux étudiants

          Posté par  . Évalué à 2.

          Dans une unité mixte de recherche, il peut y avoir Education Nationale CNRS et des chercheurs issus d'entreprises privées, oui, mais ceux-là sont considérés comme "personnes de passage" et de ce fait ne bénéficient d'aucune réduction du CROUS, mais surement des chèques restaurant de l'entreprise ou ils sont employé.
          Il n'y a que très peu de prestataires dans le supérieur à l'heure actuelle.
      • [^] # Re: Notions encores inconnues aux étudiants

        Posté par  . Évalué à 3.

        Certains RU sont privé et offrent une prestation pour le CROUS et une autre pour d'autres organismes (CNRS, INRIA, etc). Chez nous c'est le contraire, le repas est facturé super cher aux chercheurs (genre > 5 EUR, 2-3 EUR de subventions a déduire) alors que c'est le même que pour les étudiants (et c'est pas hyper bon).
        En tout cas ils prefereraient largement avoir des tickets restos a la place.
    • [^] # Re: Notions encores inconnues aux étudiants

      Posté par  . Évalué à 9.

      Intéressant...sauf que les enseignants ne font pas partie d'une entreprise mais sont des fonctionnaires.
      Je ne sais pas pour le supérieur, mais dans le primaire/secondaire, le "CE" ou son équivalent n'existe pas.

      Les enseignants, dans l'océan de "privilèges" dont ils disposent (dixit les dirigeants imbéciles et la populasse stupide), n'ont pas à ma connaissance ce type d'avantage. Ce que l'on trouve parfois, c'est une tarification du repas proportionnel à l'échelon (tu gagnes plus, tu paye un peu plus pour que les autres qui gagnent moins payent un peu moins, à une époque on appelait ça la solidarité mais ce n'est plus très à la mode).

      Un autre exemple : souvent dans les grosses entreprises, il y une mutuelle obligatoire, et souvent à tarif très attractif.
      Comparez ce tarif à celui de la MGEN (en gros la mutuelle de la majorité des profs), cette bouse lamentable par ailleurs, il n'y a pas photo : 40€ par mois pour mon épouse dans le privé, toute la famille est couverte....MGEN : 63€ pour MOI seulement, sans ma femme et mes enfants avec des remboursements nuls. D'où vient la différence de tarif (entre autres mais pas seulement) ? Du fait que l'employeur de ma femme participe de façon substantielle, alors que l'Etat, dans sa grande générosité, ne contribue à rien vis à vis de cette mutuelle des profs...

      Et par pitié, lors des comparaisons, attention. Eurocopter / Inéo / SG et autres entreprises stars, cela n'a rien à voir avec ce que vivent la majeure partie des salariés du privé en TPE/PME ou des petits fonctionnaires...Les quelques avantages dont bénéficient certains (et tant mieux pour eux !) sont un rêve inaccessible pour beaucoup d'autres.

      [Précaution d'usage] Un concentré de troll est dissimulé ici...sauras-tu le trouver ?
      • [^] # Re: Notions encores inconnues aux étudiants

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Pour comparer, regarde aussi les remboursements en cas d'accident grave, les trucs où tu te choppes des journées d'ugence & Co... qui n'arrivent heureusement que très rarement, mais quand ça arrive, aye.

        Sinon, en effet, l'état ne participe pas ou peu au "CE" de la fonction publique. Et quand il y a des engagements dans certains organismes d'essayer d'aligner le budget de l'action sociale sur ce qui est fait dans le privé (% de la masse salariale), ils ne sont en général pas tenus (réductions budgétaires, changements de priorités, reports...).

        Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

        • [^] # Re: Notions encores inconnues aux étudiants

          Posté par  . Évalué à 3.

          Tu as raison une comparaison n'a de sens que prise dans son ensemble, mais j'ai voulu faire court. Il n'y a pas que sur les remboursements que j'ai une opinion très critique de la MGEN, que je vais d'ailleurs quitter...
          • [^] # Re: Notions encores inconnues aux étudiants

            Posté par  . Évalué à 3.

            Ben au moins, tu peux quitter la mutuelle de ton employeur public, alors que dans le privé ce n'est pas possible. Et suivant les cas, les mutuelles liées (oui, liées comme de la vente liée) au contrat de travail dans le privé sont souvent moins avantageuse que les contrats auquel les particuliers peuvent accéder individuellement de leur côté.

            En tout cas, ça fait deux employeurs qui m'imposent leur mutuelle qui me revient plus cher et couvre moins bien que la mutuelle personnelle que je conserve à côté. Le seul avantage des mutuelles liées au contrat de travail, c'est qu'il n'y a théoriquement pas de discrimination d'accès possible, puisqu'il n'y a pas de questionnaire santé ou autre à remplir (tout est relatif, le contrat de travail n'étant effectivement conclu que si l'état de santé de l'employé est déclaré compatible avec l'exercice de ce dernier par la médecine du travail).

            Ah oui, dernière chose : comme tu l'évoques, les 35h, le 13ème voire 14ème mois, les mutuelles, les heures sups rémunérées, les tickets resto, les soit-disant avantages du CE etc. ça ne concerne qu'une infime minorité des entreprises privées, en règle général, les employés du privé n'ont droit à rien de tout cela et se contentent d'un smic sans aucun avantage, sans oublier les cotisations retraites plus longues pour une retraite bien moindre et indexée sur les 25 meilleures années, contre les 6 derniers mois dans la fonction publique, ce qui fait qu'un retraité du public gagne en moyenne deux fois plus qu'un retraité du privé. Alors quand je lis juste au-dessus qu'il faudrait aligner le public sur ce qui faitferait dans le privé, ben voilà quoi...

            Bref, avant d'aligner le public sur ce qui se fait de mieux dans le privé, peut-être faudrait-il seulement aligner tous les employés, ainsi tout le monde serait logé à la même enseigne, principe d'égalité toussa... Y a pas à dire, mais s'il y a tant de jalousie et autre, c'est peut-être parce qu'il y a réellement des différences de traitement notables, ce qui me semble incompatible avec la devise nationale et notre constitution.
            • [^] # Re: Notions encores inconnues aux étudiants

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              > les tickets resto, les soit-disant avantages du CE etc. ça ne concerne qu'une infime minorité des entreprises privées, en règle général, les employés du privé

              Le CE est obligatoire à partir d'un certain nombre de salarié. Les fonds du CE ont un minimum légal non négligeable, lui aussi dépendant du nombre de salarié.
              Après tous les CE n'en font pas la meme chose, mais ça c'est à toi de voir avec les gens que tu élis à ce CE.

              Les tickets resto ne sont pas obligatoire mais l'entreprise a une obligation de te faciliter la prise de repas sur place. Ca passe principalement par un resto d'entreprise, des tickets resto, une cuisine sur place, ou des horaires qui font que tu n'as pas besoin de manger sur place. Là aussi c'est légal donc tu as un "avantage" partout même dans le privé.
            • [^] # Re: Notions encores inconnues aux étudiants

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

              >>>le 13ème voire 14ème mois

              Ah le 13 ème mois !!!
              Qui croit sérieusement qu'il va rentrer dans une entreprise à un salaire donné, et que, surprise, on va lui filer en plus un 13 ème mois, voire un 14 ème ou encore d'autres ?

              Quand on rentre dans une entreprise, on négocie un salaire annuel, ensuite, que ce salaire soit versé en 12, 13, 13,5 "mois", ou 18, je m'en fous. Ou plus précisément, je préfère être payé sur 12 mois.
              Un exemple pour expliquer: j'ai un salaire annuel de 15 600 Euros, donc je peux être payé avec 12 mois à 1300 Euros ou 13 mois à 1200 Euros. Si je choisis 13 mois à 1200 Euros, quand je démissionne, je vais toucher un pourcentage du 13 ème mois, donc moins.

              ウィズコロナ

              • [^] # Re: Notions encores inconnues aux étudiants

                Posté par  . Évalué à 2.

                Tu oublies que le 13ème mois, qui n'est pas prévu par la loi, peut-être traité de manière. En fait, tout dépend de quoi il résulte : accords de la convention collective, négociation patron-employé stipulée dans le contrat de travail, usage dans l'entreprise ou engagement unilatéral de l'employeur. Ainsi, un 13ème mois peut -ou ne pas- être soumis à tout ou partie des prélèvements sociaux.

                Dans certains cas, le 13ème mois n'est qu'une prime de fin d'année, dans d'autres il s'agit d'un étalement des salaires sur 13 mois au lieu de 12 comme tu l'évoques, dans d'autres encore il s'agit d'un 13ème mois de bonification, en plus des 12 sur lequel est calculé ton salaire de base, etc.
                • [^] # Re: Notions encores inconnues aux étudiants

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                  Je te rassures, l'état n'est pas complètement idiot.
                  Les prélèvement sociaux se font *aussi* sur les bonus et treizième mois. Sinon tu peux être sûr que toutes les boites privées en auraient, même pour les bas salaire. Certes il peut y avoir des différences dans les prélèvements, mais ce n'est pas majeur.

                  L'intérêt c'est surtout que :
                  - Diviser par 13 ça veut dire qu'on paye moins toute l'année et qu'on donne le solde à la fin. Ca fait du bien à la trésorerie car on sort l'argent plus tard (voire pas du tout s'il y a démission).
                  - C'est souvent indexé sur les résultats, personnels ou collectifs, donc pas toujours donné

                  Et même quand c'est sous forme d'intéressement/bonus, quand ça représente suffisamment pour parler de 13° mois, c'est prévu dans la négociation ou dans l'offre salariale. Pas forcément sur contrat, mais ça fait parti de ce qu'on te vend avec ton salaire.
                  Je n'ai vu aucune société ou d'un coup ils te donnent un 13° mois non prévu et non attendu. Ca fait toujours plus ou moins parti de ce que l'employé considère comme rétribution de son travail et qui est prévu à l'avance (quitte à ce que le montant ne soit pas connu exactement). Si ça n'était pas là, les gens seraient payés plus par mois, c'est aussi simple que ça.
                  • [^] # Re: Notions encores inconnues aux étudiants

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                    L'intérêt c'est surtout que :
                    - Diviser par 13 ça veut dire qu'on paye moins toute l'année et qu'on donne le solde à la fin. Ca fait du bien à la trésorerie car on sort l'argent plus tard (voire pas du tout s'il y a démission).
                    - C'est souvent indexé sur les résultats, personnels ou collectifs, donc pas toujours donné.

                    C'est souvent l'un ou l'autre mais pas les deux à la fois.
                    Si c'est indexé sur les résultats, il s'agit d'une prime, en plus du salaire annuel.
                    Si ça fait partie du salaire, la somme des 13 mois correspond normalement au salaire annuel et on les touche quelques soient les résultats de l'entreprise : c'est la base même du contrat de travail. À moins que ton salaire n'inclut une part variable.
                • [^] # Re: Notions encores inconnues aux étudiants

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Si tu veux parler d'un accord d'intéressement ou de participation (le nom complet est "...aux bénéfices de l'entreprise"), oui, il peut en avoir, mais ça ne te garantit pas d'avoir un 13 ème mois.

                  Si une année, l'entreprise ne fait pas de bénéfices, parce qu'il y a des problèmes ou simplement parce qu'elle a acheté cher une autre entreprise et qu'elle considère maintenant que cette entreprise payée 100 M d'Euros en vaut 20, donc 80 M d'Euros de dépréciation d'actif, donc une perte pour cette année, tous les salariés auront une participation de 0 Euros.

                  Alors que ton salaire, tu comptes dessus chaque mois.

                  ウィズコロナ

  • # Niveau en orthographe d'un thésard

    Posté par  . Évalué à 10.

    Je suis actuellement doctorant en troisième année (...) il me fallait payé (...) l'électronique avait ramenait l'équité (...) Ils ont refusé et mon fait payé 5.60 € (...) pour commencer ma réflection (...) etc etc

    Cé inquiétan poure l'univerresitait en effé
    • [^] # Re: Niveau en orthographe d'un thésard

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

      Bof, le nivau en orthographe de n'importe qui, non ?

      Ce qui me laisse perplexe, c'est la confusion entre le verbe être et avoir, le fait que le a et le à sont confondus (alors que la règle est simple, si on peut remplacer a par avait, c'est que a est correct, exemple; "je vais à la poste", est une phrase correcte, alors que "je vais avais la poste" ne veut rien dire).

      Même si j'essaie d'écrire à peu près correctement, je suis convaincu qu'une réforme de l'orthographe est inéluctable.

      D'ailleurs une news Afp vient de tomber, qui me fait plaisir.

      Le français langue officielle européenne

      Bruxelles, 16 avril (AFP) - La Commission Européenne a finalement tranché: après la monnaie unique, l'Union Européenne va se doter d'une langue unique, à savoir... le français.

      Trois langues étaient en compétition : le français (parlé dans le plus grand nombre de pays de l'Union), l'allemand (parlé par le plus grand nombre d'habitants de l'Union) et l'anglais (langue internationale par excellence).

      L'anglais a vite été éliminé, pour deux raisons : d'une part, il aurait été le cheval de Troie économique des Etats-Unis ; d'autre part les Britanniques auraient été privilégiés, eux dont l'influence est aujourd'hui limitée au profit du couple franco-allemand à cause de leur réticence légendaire à s'impliquer dans la construction européenne.

      Le choix a fait l'objet d'un compromis, les Allemands ayant obtenu que l'orthographe du français, particulièrement délicate à maîtriser, soit réformée, dans le cadre d'un plan de cinq ans, afin d'aboutir à l'eurofrançais.

      1. La première année, les sons actuellement distribués entre 's', 'z', 'c', 'k' et 'q' seront répartis entre 'z' et 'k', ze ki permettra de zupprimer beaukoup de la konfuzion aktuelle.

      2. La deuzième année, on remplazera le 'ph' par 'f', ze ki aura pour effet de rakourzir un mot komme 'fotograf' de kelke vingt pour zent.

      3. La troizième année, des modifikazions plus draztikes seront pozzibles, notamment ne plus redoubler les lettres ki l'étaient ; touz ont auzi admis le prinzip de la zuprezion des 'e' muets, zourz éternel de konfuzion, en efet, tou kom d'autr letr muet.

      4. La katrièm ané, les gens zeront devenu rézeptif à dé changements majeurs, tel ke remplazé 'g', zoi par 'ch',- avek le 'j' - zoi par 'k', zelon les ka, ze ki zimplifira davantach l'ékritur de touz.

      5. Duran la zinkièm ané, le 'b' zera remplazé par le 'p' et le 'v' zera lui auzi apandoné - au profi du 'f', éfidamen on kagnera ainzi pluzieur touch zur no klafié.

      Un foi ze plan de zink an achefé, l'ortograf zera defenu lochik, et lé chen pouron ze komprendr et komuniké.

      Chalu !

      ウィズコロナ

      • [^] # Re: Niveau en orthographe d'un thésard

        Posté par  . Évalué à 3.

        Magnifique commentaire !
        Je viens enfin de comprendre comment on a conçu le langage SMS.
        C'est digne d'une thèse. Bravo
        • [^] # Re: Niveau en orthographe d'un thésard

          Posté par  . Évalué à 0.

          Très intéressant, ce genre de commentaires, j'ai pris le temps d'écrire un long mail sans le passer au crible d'une relecture soutenue car je voulais accueillir ma chérie qui rentrait, après une journée ou j'ai commencé à 5h30.
          Certes cela n'excuse en rien mon orthographe déplorable, mais j'ai toujours trouvé lassant ce genre de commentaires.
          Je suis toujours surpris de voir que l'on récupère un 10 à l'évaluation de manière quasi systématique, alors que l'on a rien apporté au débat.
          Quant au niveau des thésards si tu l'évalue à l'orthographe alors beaucoup de scientifiques brillant auraient étés considérés comme mauvais, tout est donc une question de référentiel.
          J'essayerais donc de faire un effort dans le futur s'il advenait que je poste sur ce site.

          Mes excuses pour avoir souillé vos yeux.
          • [^] # Re: Niveau en orthographe d'un thésard

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Bon, tu es vexé.

            Ce n'était pas le but.

            >>>Je suis toujours surpris de voir que l'on récupère un 10 à l'évaluation de manière quasi systématique, alors que l'on a rien apporté au débat.
            Peut-être parce que ça chambre et déconne pas mal sur linuxfr ?

            >>>Quant au niveau des thésards si tu l'évalues à l'orthographe alors beaucoup de scientifiques brillants auraient été considérés comme mauvais, tout est donc une question de référentiel

            Il n'y a aucun rapport entre le niveau d'un thésard et son orthographe, simplement, l'orthographe est (sur linuxfr) la première chose que l'on "voit".
            La forme et le fond...
            Si ton travail est excellent, mais ta thèse mal rédigée et bourrée de fautes, tu pourrais louper une "mention très honorable"

            ウィズコロナ

      • [^] # A Plan for the Improvement of English Spelling

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Pour ceux qui ne connaissaient pas, l'original en anglais est de Mark Twain (ce n'est pas bien de ne pas citer ses sources, palm123 ;-) :

        A Plan for the Improvement of English Spelling

        For example, in Year 1, that useless letter 'c' would be dropped
        to be replased either by 'k' or 's', and likewise 'x' would no longer
        be part of the alphabet. The only kase in which 'c' would be retained
        would be the 'ch' formation, which will be dealt with later. Year 2
        might reform 'w' spelling, so that 'which' and 'one' would take the
        same konsonant, wile Year 3 might well abolish 'y' replasing it with
        'i' and Iear 4 might fiks the 'g/j' anomali wonse and for all.

        Jenerally, then, the improvement would kontinue iear bai iear
        with Iear 5 doing awai with useless double konsonants, and Iears 6-12 or so modifaiing vowlz and the rimeining voist and unvoist konsonants.
        Bai Iear 15 or sou, it wud fainali bi posibl tu meik ius ov thi
        ridandant letez 'c', 'y' and 'x' -- bai now jast a memori in the maindz
        ov ould doderez -- tu riplais 'ch', 'sh', and 'th' rispektivli.

        Fainali, xen, aafte sam 20 iers ov orxogrefkl riform, wi wud
        hev a lojikl, kohirnt speling in ius xrewawt xe Ingliy-spiking werld.
        • [^] # Re: A Plan for the Improvement of English Spelling

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          >>>Pour ceux qui ne connaissaient pas, l'original en anglais est de Mark Twain (ce n'est pas bien de ne pas citer ses sources, palm123 ;-) :

          Je ne le savais, je connaissais juste cette blague, que l'on trouve pas mal de sites de blagues.

          ウィズコロナ

          • [^] # Re: A Plan for the Improvement of English Spelling

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            >>> Je ne le savais, je connaissais juste cette blague, que l'on trouve pas mal de sites de blagues.

            Tu veux dire que tu as obtenu la note 10 simplement en recopiant une blague qu'on retrouve sur plein de sites web. Trop fort ;-)

            Pour rappel, Mark Twain est l'auteur des aventures de Tom Sawyer (roman de 1876) ; cette « blague » n'est donc plus toute jeune...
            • [^] # Re: A Plan for the Improvement of English Spelling

              Posté par  . Évalué à 2.

              Donc Mark Twain a expliqué le langage à l'age du morse.
              Nulle doute que Tom Sawyer et son pote Huckleberry en auraient été adeptes.
              Comme je connaissais pas, ça m'a fait bien rire. Et en plus on se cultive...
  • # Subventions ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Là où je déjeune (Orsay) ce n'est pas identique, les personnels salariés (université, organismes de recherche), bénéficient d'une cantine subventionnée en partie par les organismes (plus forte subvention pour les petits salaires) et géré par l'association des personnels, les extérieurs (étudiants compris) y paient le prix fort. C'est la restauration sociale mise en place et gérée par et pour les salariés (d'ailleurs ça ne plait pas à certains qui aimeraient bien refiler ça à des marchands de soupe).
    Les étudiants eux utilisent normalement les cantines du CROUS.

    Si j'en reviens à ton cas, il est fort possible que les personnels de l'université bénéficient de subventions liées à leur statut de salarié qui ne sont pas les mêmes (et pas du même montant) que ce à quoi bénéficient les étudiants, lignes budgétaires différentes, obligations légales éventuellement différentes (il faudrais voir les textes relatifs à la fonction publique).

    Tiens, google me donne ça:
    http://www.fonction-publique.gouv.fr/article748.html
    (d'autres liens en cherchant les mots "subvention restauration fonction publique")

    Voilà, ça n'excuse pas, mais ça peut expliquer.

    Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

  • # On vous avait prévenus

    Posté par  . Évalué à 8.

    "Il me répondit que ce n'était pas la même chose car eux était de passage"
    Ben voilà, comme ça c'est dit...

    Bon, pour les moules du fond qui n'ont pas compris : le syndicaliste ne fait qu'expliquer un principe évident et clair.
    L'étudiant ne doit pas trainer ses guêtres trop longtemps à l'université, et doit s'habituer à bouffer de la merde ! C'est aussi ça la "préparation à la vie active" : savoir que pendant 40 ans, tu vas en chier et bouffer que dégueu parce que ton pouvoir d'achat sera tellement descendu qu'il ira chercher du pétrole...

    Bref, manger dégueu ça vous pousse à vous barrer de l'université et à ne pas redoubler donc à entrer dans la vie active le plus vite possible et donc apporter sa pierre à la reconstruction de la croissance.

    En fait, c'est juste ce que Sarko avait lui-même promis : aller chercher la croissance avec les dents.
    Sauf que tout le monde croyait que c'était une image, mouwahahahaha...
  • # Rien à foutre des étudiants.

    Posté par  . Évalué à 4.

    Et ça t'étonne encore ?
    On leur fait bouffer de la merde, on les loge dans des cages à lapins amiantés pour les plus chanceux (des étudiants qui couchent dehors ce n'est pas si rare), on les emmerde avec des machins administratifs bidons, on leur paie la bourse avec des mois de retards etc ...
    Le plus beau, c'est qu'ils subissent sans rechigner.

    Il ne faut pas attendre grand-chose des syndicats étudiants qui n'ont pas fini leur crise gaucho-bobo-révoltés (et qui souvent ne connaissent pas les problèmes de la majorité des étudiants).
    Peut-on reprocher aux syndicats du personnel de ne pas se laisser marcher sur les pieds ? bien évidemment que non, même si la solidarité étudiants-personnel est souvent à sens unique.

    Le syndicalisme en France est décédé en 1968.
    • [^] # Re: Rien à foutre des étudiants.

      Posté par  . Évalué à 1.

      Je ne suis pas étonné mais révolté. Savoir que ça peut arriver, ça oui, mais le constater et en subir les affronts là non.
      Le syndicalisme à mes yeux n'a jamais été de détourner des subventions de l'EN.
      Petit rappel : Le syndicalisme (de syndic, venant lui-même du grec sundikos, qui assiste quelqu'un en justice).
      Certes l'étymologie n'est plus la définition exacte mais elle reflète bien l'idée que je m'en fait.
      • [^] # Re: Rien à foutre des étudiants.

        Posté par  . Évalué à 5.

        Il n'y a pas eu de détournement dans ce cas précis.
        Les syndicats du personnel ont fait pression pour avoir des repas comestibles et ont gagné. Les étudiants acceptent de bouffer la merde qu'on leur sert.
        Rajoute, des budgets très serrés, une solidarité à sens unique entre personnel et étudiant, bah le résultat était plus que prévisible.

        Aux étudiants de réclamer le droit à des repas décents, je suis certain que les resto U réfléchiraient à deux fois avant de proposer n'importe quoi si les étudiants les boycottaient pendant une semaine. Tu t'imagines, une semaine de bouffe pour des milliers d'étudiants partir à la poubelle ?
        Malheureusement, pour les avoir vu à l'oeuvre, les syndicats étudiants sont incroyablement incompétents, l'échec des négociations leur est très souvent imputables.
  • # MONEO

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Ce qui me choque c'est l'obligation de moneo : outil privé des banques pour supprimer l'argent fiduciaire qui cause bien des soucis à nos amis banquiers : anonymat, pas de traçabiliité, impossibilité de taxer les transactions...

    http://linuxfr.org//2002/11/06/10221.html
    • [^] # Re: MONEO

      Posté par  . Évalué à 1.

      Ce n'est pas obligatoire, mais ne pas l'utiliser contraint à payer la somme maximale.
      • [^] # Re: MONEO

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Ça reste discriminatoire : et si tu n'as pas une carte Moneo ?
        Je pense même que c'est complètement illégal : ça me fait penser aux commerçants qui réclament des achats dont la somme dépasse 8 à 15€ pour autoriser un paiement par carte de débit. Il n'y a que dans les supermarchés qu'on peut régler en deçà...
        • [^] # Re: MONEO

          Posté par  . Évalué à 2.

          Ça reste discriminatoire : et si tu n'as pas une carte Moneo ?
          A paris en tout cas, la carte étudiant fait office de carte monéo.(bon je dirais pas ce que j'en pense mais ...)
        • [^] # Re: MONEO

          Posté par  . Évalué à 2.

          j'oubliais :
          le fait de demander une somme minimal pour les carte de débit il y a une bonne raison :
          les commerçants doivent payer une commission (soit par transaction, soit forfait sur la somme totale récupéré etc...).
          Si c'est par transaction, on peut comprendre qu'il ait pas envie que tout sa marge parte dans le GIE.
  • # Normal

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Il faut savoir que les états réels ne peuvent être des états de droit. Aussi, seuls ceux qui
    1) peuvent se battre pour obtenir des choses,
    2) et le font réellement
    les obtiennent. Finalement quand nous ne sommes pas content nous devrions nous motiver pour agir plutôt que de râler. Le seul moyen d'obtenir l'égalité entre étudiants et enseignant en terme nutritionel c'est que les étudiants se battent. En écrivant ton journal et en faisant ton enquête tu as déjà bien commencé. Il faut continuer, perseverer, et peut-être que lorque tu passeras Pr ou HDR les étudiants finiront pas obtenir une amélioration. Le combat doit forcément s'incrire dans la durée.

    Par ailleurs, si ça peut te rassurer, sur le campus où je suis les enseignant sont à la même enseigne que les étudiants. C'est à dire patates, frites ou pommes de terre. Vive l'égalité.

    Enfin si tu as peur de te lasser dans un combat que tu considères perdu d'avance tu peut toujours refuser les servitudes de la société de service et les paresses qu'elle permet en te préparant toi-même ton repas de midi. Si tu le souhaites, tu pourras alors manger meilleur, pour moins cher, plus équilibré, plus rapidement et sans participer à la création d'emplois de faible intérêt où des gens sont mis dans des conditions tels qu'ils "préfèrent" préparer de mauvais repas plutôt que des bons.

    Ah ! j'oubliais, la dernière solutions consiste à intégrer l'élite : pour ne parler que de ce que je connais, va manger à la cantine de l'ENS lyon ou au ministère de l'enseingement supérieur et de la recherche à paris et tu trouveras une qualité d'alimentation sans commune mesure avec ton RU (même version enseignants). Tu pourras alors te moquer de tout ces pitoyables grros en mauvaises santés qui ne sont pas capables de manger correctement ...

    « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

  • # Gueuler!

    Posté par  . Évalué à 1.

    Demander l'égalité profs/élèves, c'est bien légitime, il faut gueuler auprès du Crous, c'est tout!
  • # bétail

    Posté par  . Évalué à 3.

    Tu n'es qu'un sale petit étudiant qui est toléré parce qu'il justifie et augmente le budget en s'inscrivant (en suivant les cours, non, mais en s'inscrivant, par exemple pour une convention de stage, oui). Alors tu restes sagement à ta place avec le troupeau et tu n'empiètes pas sur ceux qui ont du pouvoir pour emporter le morceau avec leurs crocs.

    Comment ? Liberté-Égalité-Fraternité ? Non, ça c'est une connerie qu'on a inventé lors de la Révolution pour leurrer les gogos. Si tu as le moindre doutes renseigne-toi sur les exactions commises. Comme Lyon, qui avait osé se rebeller contre les abus de pouvoir de son potentat local de la révolution, ville qui fut assiégée, purgée, et renommée Ville Affranchie. Pour qu'ils sachent qu'ils sont libres, ces cons, au lieu de se rebeller bêtement.

    Ma toute première expérience à la fac, fut mon inscription à Tolbiac : je me perdis de bureau en bureau avant, finalement, de trouver le bon. La queue était longuissime, ça n'avançait qu'à pas de tortue. Le secrétariat ferma, je revins le lendemain. Là encore, alors que j'étais arrivé à l'ouverture, ce fut une trop longue queue, un prof me dit de revenir le lendemain ou le surlendemain. Cette fois-ci, j'arrive deux heures avant l'ouverture, la queue est faible. J'arrive au premier bureau. La dame parle, je m'assoie et dis un petit bonjour, timidement. Elle s'arrête enfin de parler et me lance un ferme bonjour avec un air légèrement mi-hautain mi-sévère. Je la ferme et attends la suite. Rien ne vient. Je hasarde un re-bonjour. Je ne sais pas si elle avait saisi, mais après un instant d'arrêt, elle passe enfin à la suite. Au bureau suivant, celui où on fait la carte, je me renseigne et apprend enfin quand débute les cours : c'était le lundi précédent pour les cours d'amphi et le lundi après ce week-end pour les TD. De toutes façons, les premières paroles des cours d'amphi de la seconde semaine commençaient souvent par Comme certains ont loupé le premier cours à cause des inscriptions, je leur dis ne vous inquiétez pas, on recommence depuis le début, le premier cour était une familiarisation.

    Bienvenue à la fuckac.
  • # pas tout compris

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    De ce que je comprend tu as simplement :

    - un restaurant subventionné par le crous pour les étudiants et éventuellement le personnel via un ticket spécifique (et différent de celui des étudiants)

    - un restaurant privé non subventionné par le crous mais financé par l'université pour son personnel (comme la plupart des entreprises qui finances un resto pour leurs employés)

    Si c'est bien ça, il n'y a malheureusement pas grand chose à y redire. La qualité du resto étudiant dépend à priori du prix du ticket et n'est pas déterminée par l'université. S'ils souhaites subventionner plus leur personnel que l'état ne souhaite subventionner les étudiants, je me vois mal demander à l'université de réduire ses prestations pour que ce soit équivalent.


    Après :

    - Si tu peux utiliser les tickets crous dans le restaurant du personnel ou s'il est subventionné par le crous alors il y a un problème vu qu'il ne respecte pas les prix officiels étudiants (2.80 pour l'étudiant, complété à 4.77 par l'état). Je doute que ce soit réglementaire. Voir : http://www.cnous.fr/_vie_35.htm

    - Si le surcout de qualité est payé en partie par les recette du restaurant de qualité moindre là ça serait un scandale, mais c'est quand même peu probable.



    Quoi qu'il en soit :

    - Le fait que le RU du personnel soit financé ou pas par le CROUS est une information publique que le délégué syndical connait et doit être en mesure de te donner. Ceci dit si tu peux payer avec un ticket CROUS alors c'est le cas.

    - Si le resto prend des subventions crous et qu'il te fait payer plus qu'un ticket étudiant, à ma connaissance il y a irrégularité et tu peux probablement voir ça avec le délégué au crous.


    - Tu devrais t'adresser au délégué étudiant qui siège au CA plutot qu'au délégué du personnel. C'est lui qui a la charge de te répondre.

    - Les décisions du CA sont publiques. Si des chiffres ont été discutés au CA alors ils devraient être dans les comptes rendus. Si tu ne les trouves pas, ton délégué étudiant doit être en mesure de les obtenir. Tu sauras qui finances quoi, à hauteur de combien et à partir de quelle caisse.

    Le refus de clarifier le fonctionnement est pour moi bien plus choquante que la différence de qualité.
    • [^] # Re: pas tout compris

      Posté par  . Évalué à 1.

      "- Si le surcout de qualité est payé en partie par les recette du restaurant de qualité moindre là ça serait un scandale, mais c'est quand même peu probable."

      Je viens d'avoir confirmation que c'est bien de cela qu'il s'agit.
      Si ce n'est que le budget n'est pas en équilibre donc c'est le budget global du CROUS (logement, conseil, assistance social ...) qui doit s'en trouver grevé.
  • # RU ici et là

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Durant mon DEUG j'ai beaucoup déjeuné aux RUs de Jussieu et de Censier. C'était loin d'être mauvais, c'etait suffisant d'un point de vue quantité (hormis pour un ou deux amis qui, sans reproche aucun, étaient de *gros* mangeurs), et c'était varié. En plus, pas cher (2€75 la dernière fois que j'y suis allé). Bien différent de la cantine du lycée. L'an dernier, c'était même bien amélioré encore, avec le système "à points".

    Malheureusement pour moi, j'ai du renoncer au RU n'ayant bien souvent que 30 minutes pour me repaître, et donc nullement le temps de faire la queue. J'ai donc passé ma licence et une partie de mon master sur des sandwichs moins variés pour environ 3€, sans boisson, ni dessert, ni la convivialité du RU avec les aminches.

    J'ai aussi tenté le restau de Chevaleret (plus forte concentration de mathématiciens au mètre carré en Europe, si je ne m'abuse), et j'ai payé 11€. J'ai beaucoup pleuré ce jour là (mais c'était pas mauvais).

    Puis, à Montréal pour mon doc, j'ai découvert un RU aussi varié qu'en France, moins bon, moins copieux (je finis toujours mes plats) et bien plus cher (7.10$). Même prix pour étudiants et profs, même salle. C'est sympa de jaser avec son directeur de thèse tous les jours à table, mais je regrette amèrement les RUs de ma jeunesse, leurs tarifs et goûts...


    Bref, je ne pense pas que les étudiants soient spoliés, ni que les enseignants se liguent contre eux. De toute façon, ton délégué syndical étudiant ne se frottera pas aux profs, sinon, il aura pas sa licence (car le délégué syndical dans une fac en France est bien souvent un rouge qui passe plus de temps à manifester et à refaire le monde dans un local ou à distribuer des tracts révolutionnaires qu'à assister aux cours).

    C'est pas le top, mais c'est pas la pire des situations injustes que tu décris. Et j'imagine qu'il est préférable qu'on ne propose pas de vin aux étudiants (je pense que le restau des prof en offre, non ?)
    • [^] # Re: RU ici et là

      Posté par  . Évalué à 2.

      " Bref, je ne pense pas que les étudiants soient spoliés, ni que les enseignants se liguent contre eux. "

      Sur la spoliation je suis en désaccord, mais je suis tout à fait d'accord sur le second point car les profs n'en savent rien, ou plutôt ne cherchent pas à comprendre.

      "C'est pas le top, mais c'est pas la pire des situations injustes que tu décris."

      Il faudrait donc ne pas agir et ne pas être outré ?
      Sur l'action je trouve ça injuste, mais j'ai bien du mal à mener une action qui va être défavorable à plein de personnes que j'apprécie et qui ne changera rien au problème, car la seule solution envisagée par tout ce beau monde est de rabaisser la qualité du resto du personnel, donc rien qui fait avancer le schmilblick.

      Mieux vaut agir pour améliorer les choses qu'agir pour réduire le déficite du CROUS, même si ça pourrait peut-être permettre de réhabiliter plus vite les logements vétustes, mais les échelles de coût sont tellement différentes que ça n'aurait peut être aucun impacte.

      En bref ce n'est pas simple.
      Ne vous y trompez pas je ne suis pas couard même plutôt une "va-t-en guerre", mais je pense que sur des sujets aussi sérieux je ne peux me permettre d'y aller sans réfléchir.

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