• # Cible?

    Posté par  . Évalué à 3.

    C'est un peu le piège d'avoir démocratisé les accès à internet illimité à bas coût.
    Du coup ça fait perdre la notion du coût du réseau aux consommateurs.

    Ce sont plus les consommateurs qui devraient porter le coût de leur usage en théorie.
    En plus d'adresser la finance, ça permettrait d'avancer sur les sujets de la sobriété numérique en général.

    • [^] # Re: Cible?

      Posté par  . Évalué à 4.

      Ce sont plus les consommateurs qui devraient porter le coût de leur usage en théorie.

      Oui et non.

      Que les consommateurs payent pour leur consommation, c'est défendable et même paraît plutôt "normal" dans notre société.

      Mais que les acteurs du numérique payent pour mettre à disposition leur contenu dans les tuyaux, ne me choque pas non plus.

      Typiquement, dans les journaux papiers, le consommateur paye sa consommation journalistique mais les publicitaires payent aussi leurs espaces de pubs.

      Alors il n'est pas question de pub ici mais il est question de présence. La présence est assurée en partie par ceux qui mettent à disposition la bande passante. Il n'est pas ubuesque de vouloir faire payer cette présence.

      La majeure partie des morts l'était déjà de son vivant et le jour venu, ils n'ont pas senti la différence.

      • [^] # Re: Cible?

        Posté par  . Évalué à 2.

        Mais que les acteurs du numérique payent pour mettre à disposition leur contenu dans les tuyaux, ne me choque pas non plus.

        les acteurs du numériques sont financés par leurs clients en général

      • [^] # Re: Cible?

        Posté par  . Évalué à 8. Dernière modification le 31 mai 2022 à 08:38.

        Alors il n'est pas question de pub ici mais il est question de présence. La présence est assurée en partie par ceux qui mettent à disposition la bande passante. Il n'est pas ubuesque de vouloir faire payer cette présence.

        Le problème, c'est pas que Netflix prenne de la bande passante, le problème, c'est qu'a cause de Netflix le merveilleux service de VOD des FAI avec des rediffusions des années 80/90 ne trouve plus preneur.

        Du coup, on profite des relations haut placées pour jouer les Calimero et soutirer encore un peu plus de fric. Ben ouais, on a déjà eu le plan fibre qui a offert un réseau gratuitement aux 3/4 gros milliardaires en place, ils ont raison de tenter de nous faire les poches encore un peu plus, faut préserver l'EBITDA.

      • [^] # Re: Cible?

        Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 01 juin 2022 à 11:59.

        Il ne faut pas voir les GAFAM comme des publicitaires, mais un client comme un autre.

        La métaphore de l'autoroute (de l'information) peux fonctionner ici.
        Toi en tant que client particulier avec ta petite voiture personnel tu paye un certain prix. Le client pro, avec son gros camion, en paye un autre. Mais ça reste un client !

        Dans le monde des réseau la facturation se base sur le débit/volume que tu consommes. «L'erreur» en France est de faire de l'illimité pour les particuliers, on a perdu cette notion de facturation à l'usage. Coté FAI ça simplifie énormément le bazar, car finalement entre les gros et petits consommateurs on peut en déduire une conso moyenne donc un prix moyen auquel on rajoute une marge bénéficiaire. Le GROS client pro, celui qui consomme et envoie des volumes important de données (pas la pme qui paye un abo pro pour un GTR basse) il est facturé à sa conso (débit et volume). Un peu comme certains forfaits téléphonique ou tu as une base mensuel et si tu dépasse tu paye en plus.

        Enfin entre gros réseau, genre COGENT, Free, Orange, … ils ont ce qu'on appel des accord de «peering», ou ils regarde la balance des échange qui est scruté. Quel volume tu m'as envoyé VS ce que je t'ai envoyé. Si ça s'équilibre personne ne paye rien, sinon tu me dédommage pour le transport. La rumeur dit aussi que les abo de particulier ont été (ADSL) volontairement limité en upload dans le but d'éviter d'envoyer trop de données et donc être moins rentable.

        Là les FAI râle car avec les GAFAM ils s'aperçoivent que leur accord de peering a été négocié comme les pieds et ils y perdent. Donc au lieu de s'engager dans des négociations difficiles, ils optent pour la solution de facilité en se faisant tailler un loi sur mesure. Voir mon message juste en dessous.

  • # Déjà le cas non ?

    Posté par  . Évalué à 10.

    Les accord de peering sont déjà là pour cela, non ? Et puis on paye les FAI pour l'accès a ces services, s'ils ne sont pas content de leur rémunération ils peuvent augmenter le prix de l'abo, ou renégocier le peering. Mais d'un coté c'est la fuite les clients et de l'autre les service sont tellement indispensable, qu'il serait suicidaire de s'en priver. La bataille Free/Cogent (MégaUpload) en a été un bel exemple.

    Mais quand on voie l'exemple de la press qui a réussi a obliger Google de négocier l'achat de leur article en libre accès, les FAI ont toutes leurs chances !

    Donc même si on est nul commercialement ou que le business modèle est mauvais, ça fait rien ! On appel son copain ministre et on cré une loi qui nous arrange !

    "Les cons ça osent tout, c'est même a ça qu'on les reconnais."

  • # Neutralité du net

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6. Dernière modification le 30 mai 2022 à 20:28.

    J'ai posé une étiquette "neutralité du net" sur la page

    Une référence parmi d'autres, d'il y a 4 ans :
    http://www.revue-democratie.be/index.php?option=com_content&view=article&id=1300:la-fin-de-la-neutralite-du-net

    Contre la neutralité

    Si les républicains ont décidé de mettre fin à la neutralité du Net aux États-Unis, c’est sous la pression du puissant lobby des FAI. C’est l’argument économique qui est le plus souvent avancé : déployer des infrastructures et en particulier de la fibre coûte très cher. Selon eux, il y a une captation inégale et injuste de la valeur par les producteurs de contenu comme Google, Facebook ou Netflix qui réalisent d’importants bénéfices via leurs réseaux alors même que les FAI n’en touchent pas un centime puisque la bande passante est essentiellement payée par les abonnés. L’exemple du développement des services de streaming vidéo est régulièrement avancé : la consommation de data a explosé ces dernières années et les opérateurs ne voient pas pourquoi ils seraient les seuls à financer les investissements nécessaires dans les réseaux pour suivre les besoins croissants. « D’autant que les technologies nouvelles se développent à la vitesse de l’éclair : l’Internet des objets, c’est-à-dire les voitures avec assistance de pilotage, les maisons connectées… sont extrêmement gourmandes en tuyauterie, en espace. Elles demandent donc des fonctionnalités et des puissances bien plus importantes qu’un simple blog, qu’un site d’information ou même qu’Amazon », confirme Philippe Laloux. « Pour ne pas freiner l’innovation et les investissements, les FAI plaident donc pour un Internet à deux vitesses. Cela leur permettrait de faire payer les GAFAM mais aussi, par exemple, les gros consommateurs de vidéo. »

    (C'est moi qui grasse la partie qui permet la neutralité du net, tous autres arguments tordent ce principe)

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