Journal Debian: meilleure distribution de l'année 2011

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août
2011

On est pas vendredi mais bon...

Tuxradar vient de passer 6 distribution Linux au crible (les plus populaires).

Debian l'a emporté dans les catégories « personnalisation », « communauté » et « performance », mais a aussi décroché le prix de la « meilleure distribution Linux de l'année 2011 » !

Le test:
http://www.tuxradar.com/content/best-distro-2011

J'aurai bien vu Frugalware dans la liste, même si je sais pas trop si elle possède une grosse communauté... D'ailleurs, pour ceux qui connaissent, en dehors d'avoir une branche stable, elle apporte quoi par rapport à Arch ?

A noter aussi que linux.com vient de nommer Debian "meilleure distrib pour serveurs de production"...

Et je dois avouer que autant Debian (sid) m'a gavé sur le desktop (pas assez stable niveau dépendances) autant sur un serveur c'est vraiment du bonheur...

  • # Re:

    Posté par  . Évalué à -10.

    C'est bon de rire.

    • [^] # Re:

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      C'est vrai que quand j'ai vu "Fedora" dans la liste des 6 distributions les plus populaires, j'ai bien rigolé aussi :p

      Sinon, ca peut te faire rire, mais RedHat, c'est bien pour faire tourner des grosses applis proprios (oracle, tina, ...) mais pour le reste(mail, dns, ...), je ne vois que Debian, en tout cas en milieu universitaire.

      • [^] # Re:

        Posté par  . Évalué à 3.

        Fedora is not RedHat.

        • [^] # Re:

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Oui, ben du coup, fedora c'est totalement non existant...

          Jamais vu personne tourner sous Fedora, les derniers chercheurs sous openSUSE ont migré sous Ubuntu cette année ici.

          Par contre, il y'a encore du centos en dehors des DSI mais c'est toujours pour faire tourner un produit proprio qui demande Redhat dans ses prérequis.

          • [^] # Re:

            Posté par  . Évalué à 4.

            fedora c'est totalement non existant...

            Fedora n'est pas destiné à un serveur de prod, ça n'est tout simplement pas compatible avec les objectifs techniques ambitieux du projet ni avec un support de 13 mois.

            Par contre, il y'a encore du centos en dehors des DSI mais c'est toujours pour faire tourner un produit proprio qui demande Redhat dans ses prérequis.

            C'est pas très cohérent, parce que si ton produit a été certifié pour RHEL, en général, tu te fais bouler par le support si tu utilises un clone (pour diverses raisons: quelques différences mineures au niveau de certains paquets, le fait que ton système n'est pas passé à la moulinette RH pour vérifier les histoires de compatibilité).

            En revanche, il n'est pas rare de rencontrer des serveurs à base RHEL (clones compris) et pas que pour faire tourner un tas de merde proprio. Si tu fais de la virtualisation côté serveur, tu trouveras beaucoup de RHEL & cie, ou du SuSE.

            • [^] # Re:

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Fedora n'est pas destiné à un serveur de prod,

              Ca tombe bien, je parlais desktop. Fedora sur un serveur, pourquoi pas Arch :p

              C'est pas très cohérent, parce que si ton produit a été certifié pour RHEL

              Si c'est cohérent, ce sont des chercheurs, pas des informaticiens (j'ai bien dit en dehors des DSI) et ils font ce qu'il y'a marqué sur la boite de leur logiciel, installer Redhat, par contre, je sais pas comment ils ont entendu parler de centos, faudrait que je pose la question ;)

              Si tu fais de la virtualisation côté serveur, tu trouveras beaucoup de RHEL &
              cie, ou du SuSE.

              Je n'en doute pas, dans les gros datacenter ou autres, mais perso, je ne vois que du VMware ESX et du Proxmox (Debian). Bon, je sais que dans mon premier taf, ils sont sous Xen mais toujours sous Debian...

          • [^] # Re:

            Posté par  . Évalué à 2.

            Oui, ben du coup, fedora c'est totalement non existant...

            C'est n'importe quoi de dire ça.
            Fedora est une distribution impliquée dans le développement du libre.
            Debian est "pantouflard".
            Ce n'est pas une question de stabilité logiciel, de fiabilité, mais de stabilité de l'API. L'API de Fedora n'est pas stable et n'est pas prévue pour être stable. C'est tout le contraire de RHEL.

            On pourrait comparer Debian et RHEL (et ses dérivés) pour un usage "sérieux", sur la durée. Mais dans ce cas ça ne fait pas un pli, RHEL gagne haut la main. Support plus long, plus de possibilités, sécurité prise plus au sérieux (va activer SeLinux sur Debian...), etc. Debian a plus de paquets "gadgets".

            L'existence et surtout l'influence de Fedora dans le libre est totalement indiscutable. C'est son objectif. Tu peux te foutre de Fedora, mais ce qui est aujourd'hui dans Fedora sera demain (dans 3 ou 5 ans pour être plus précis) sur Debian.

            • [^] # Re:

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

              va activer SeLinux sur Debian...

              Par curiosité quel est le problème d'activer SELinux sur Debian ?

              • [^] # Re:

                Posté par  . Évalué à 7.

                Pour l'avoir fait, ça marche très bien sur un serveur, mais c'est pas aussi bien intégré que sous Fedora pour une station de travail.
                À la décharge de Debian, réussir à avoir un système utilisable par monsieur-tout-le-monde avec selinux activé par défaut sur une station de travail, c'est pas une mince affaire. Ça nous a pris plusieurs années sous Fedora pour y arriver et ça demande un effort constant en terme d'empaquetage pour développer, maintenir et tester les politiques selinux associées.

              • [^] # Re:

                Posté par  . Évalué à 4.

                Par curiosité, ça sert à quoi Selinux et qui l'utilise ? Parce que bon, d'après la page wikipedia :

                La NSA a besoin de logiciels de Multi-Level Security (MLS) pour conserver ses informations secrètes. Multi-Level Security consiste à permettre à des données avec différents niveaux de classification de coexister sur la même machine. C'est un problème complexe, difficile à implémenter nécessitant un processus de certification lourd et qui intéresse essentiellement un type de client : les gouvernements.

                Je pense que lorsque l'on a besoin d'un tel niveau de sécurité, on peut l'activer sous n'importe quelles distributions classiques.

                • [^] # Re:

                  Posté par  . Évalué à 5.

                  surtout que lorsqu'il y a de tels besoins de sécurité la seule vraie politique à réaliser c'est la séparation physique des réseaux avec l'impossibilité physique d'échange (quelque soit le système) entre les 2 réseaux ...

                  enfin pour ceux que je connais qui ont réellement besoin de sécurité c'est ce qu'ils font.

            • [^] # Re:

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

              On pourrait comparer Debian et RHEL (et ses dérivés) pour un usage "sérieux", sur la durée. Mais dans ce cas ça ne fait pas un pli, RHEL gagne haut la main. Support plus long, plus de possibilités, sécurité prise plus au sérieux (va activer SeLinux sur Debian...), etc. Debian a plus de paquets "gadgets".

              Mouais.

              RHEL en entreprise, c'est plein de logiciels compilés à la main parce que ceux fournis par RH sont trop vieux (sur une débian ça semble plus facile de panacher).

              Du coup SELinux quasi toujours désactivé car dès que tu sors des paquets RH, c'est une plaie à gérer.

              Enfin c'est ce que j'ai vu dans toutes les boites qui utilisaient du RH. En général RH y est juste utilisé parce que les applis au dessus sont certifiées pour et/ou que la DSI veut se protéger les fesses. En gros si ça pète ils ont quelqu'un sur qui gueuler plutôt que de s'en prendre à eux-même.

              Enfin c'est pas une critique directe à RH, c'est le cas de tout contrat support logiciel. En général ça sert à rien, c'est peu utilisé ou mal (du genre on trouve la solution avant l'ingénieur de support) et c'est juste la pour protéger les fesses des managers.

              • [^] # Re:

                Posté par  . Évalué à 7.

                RHEL en entreprise, c'est plein de logiciels compilés à la main parce que ceux fournis par RH sont trop vieux

                Si tu compiles à la main, tu n'as pas besoin de support. Enfin, cette critique, on pourrait la faire pour toute les distros entreprises, à partir du moment où tu t'engages contractuellement à maintenir un ensemble de logiciels: tu dois borner l'ensemble (les paquets concernés, versions etc ...). Bien évidemment, tu pourrais faire de la maintenance à la carte, mais ça reviendrait extrêmement cher au client.

                (sur une débian ça semble plus facile de panacher).

                Panacher mais comment ?
                En activant les dépôts sid sur une stable ? t'as à peu près autant de chance de flinguer ton installation qu'en activant les dépôts Fedora sur une RHEL.
                Les backports ? certes, mais ça reste basé sur le volontariat, RHEL & cie ont bien EPEL mais c'est un effort communautaire donc hors contrat de maintenance. Les PPA de Canonical sont probablement l'outil adéquat pour répondre à ce genre de problèmes, mais ça reste délicat à intégrer dans un contrat et ça recrée en partie, le même problème qu'ont connus les utilisateurs de feu RedHat Linux: l'enfer des dépendances.

                Du coup SELinux quasi toujours désactivé car dès que tu sors des paquets RH, c'est une plaie à gérer.

                Les politiques SELinux sont relativement génériques, tout ce que tu as à faire si tu compiles à la main la plupart du temps, c'est d'affecter le bon contexte.

                En général ça sert à rien, c'est peu utilisé ou mal (du genre on trouve la solution avant l'ingénieur de support) et c'est juste la pour protéger les fesses des managers.

                Je partage tout à fait ton avis, il vaut mieux embaucher un admin compétent que de payer un contrat de maintenance qui coute la peau des fesses.
                Les contrats de maintenance sont destinés à des gens qui ont besoin d'accèder une expertise technique pointue (ce qui concerne relativement peu de personnes) ou bien d'avoir un système dont la stabilité est garantie sur le long terme (c'est pas rare des environnements de prod dont la durée de vie excédent 5 ans, voire 10 ou 20 ans).

                Un point fort de Debian, c'est qu'il est relativement facile de trouver des prestataires compétents (souvent des DD indépendants, je ne parle pas des proxénètes type SSII) pour résoudre des problèmes ponctuels sans devoir payer un contrat de maintenance inutile. Ce genre de réseaux professionnels est beaucoup moins développé autour des autres distros même si les compétences existent.

                • [^] # Re:

                  Posté par  . Évalué à 4.

                  En activant les dépôts sid sur une stable ? t'as à peu près autant de chance de flinguer ton installation qu'en activant les dépôts Fedora sur une RHEL.

                  D'une part : flinguer une Debian juste en activant un dépôt, faut vraiment pas avoir de chance ou faut le faire exprès.

                  D'autre part : Debian est aussi bien capable de s'upgrader que de se downgrader avec gestion des dépendances et tout le bazar. Même si j'ai un problème, je suis capable de désinstaller tout paquet de SID et de mettre son équivalent Stable à la place (man apt_preferences).

                  RHEL et Fedora n'en sont pas capables, ou alors faut m'expliquer comment, parce que j'ai cherché. Ce que j'ai lu dans la doc, c'est que la dernière version prime toujours.

                  Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

            • [^] # Re:

              Posté par  . Évalué à 2.

              Ce n'est pas une question de stabilité logiciel, de fiabilité, mais de stabilité de l'API. L'API de Fedora n'est pas stable et n'est pas prévue pour être stable.

              C'est quoi l'API de Fedora ? Tu parle d'une bibliothèque en particulier ou c'est juste que parler d'API c'est plus dans le vent que parler d'"environnement logiciel" par exemple (en fonction de ce que tu veux signifier) ?

              Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

            • [^] # Re:

              Posté par  . Évalué à 2.

              Tu peux te foutre de Fedora, mais ce qui est aujourd'hui dans Fedora sera demain (dans 3 ou 5 ans pour être plus précis) sur Debian.

              Non ce qui est dans Sid seras demain sur Fedora et dans 5 à 7 jours sur Debian Stable.

              Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

            • [^] # Re:

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              C'est n'importe quoi de dire ça.
              Fedora est une distribution impliquée dans le développement du libre.

              Je suis au courant, et c'est pas parce que je dis que Fedora n'a pas de visibilité en dehors des geeks que je n'aime pas cette distrib, en tout cas pour le boulot accompli upstream.

              Ensuite, je me foutais de ta gueule espece de vil trolleur...

            • [^] # Re:

              Posté par  . Évalué à 4.

              Fedora est une distribution impliquée dans le développement du libre.
              Debian est "pantouflard".

              D'ailleurs, c'est Fedora qui s'est paluché le travail d'extraction des pilotes et firmwares propriétaires du noyau.

              Ah ben non.

              Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

      • [^] # Re:

        Posté par  . Évalué à 1.

        Pourquoi tant de haine ?

        Quand on lit l'article, il indique bien que c'est une question de goût/choix et pas totalement rationnel. L'auteur pense que Debian est la meilleure distribution de l'année, ok, c'est son avis.
        N'empêche qu'il compare des pommes et des oranges.

        Sinon, ca peut te faire rire, mais RedHat, c'est bien pour faire tourner des grosses applis proprios (oracle, tina, ...) mais pour le reste(mail, dns, ...), je ne vois que Debian, en tout cas en milieu universitaire.

        Les dérivées de RHEL sont TRÈS utilisés.

        • [^] # Re:

          Posté par  . Évalué à 2.

          Pourquoi tant de haine ?
          Je ne sais pas, j'avais lu l'article la semaine dernière et il m'avait bien fait rire aussi.

      • [^] # Re:

        Posté par  . Évalué à 0.

        Simple curiosité malsaine, c'est quoi le problème de RHLE avec "le reste" ?

      • [^] # Re:

        Posté par  . Évalué à 2.

        Et alors, le plus formidable avec Debian, sa communauté.
        Ou pas.

        « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # bah si...

    Posté par  . Évalué à 3.

    On est pas vendredi mais bon...

    Bah si, on est vendredi !

    Bon weekend ;) !

    • [^] # Re: bah si...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Roh, putain, c'est bon ça, on est vendredi \o/ Week end!!!

      /me, un peu à la rue...

      • [^] # Re: bah si...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Tiens ça me rappelle une chanson

        • [^] # Re: bah si...

          Posté par  . Évalué à 1.

          Titre de l'image

          Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

  • # Comparaison de tomates et de carottes

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Ce classement est décevant car comme tout classement : ce n'est pas parfait et biaisé. Notamment car on compare des choses incomparables.

    Faisons une analogie, qu'est-ce qui est meilleur entre un camion et un vélo ? Ce sont deux moyens de transports mais avec leurs avantages et inconvénients. Le camion est plus gros, peut transporter plus de chose, est bruyant mais a un meilleur confort mais pollue plus et est plus encombrant à garer et manipuler. Pourtant, est-ce qu'on peut dire qu'un camion est mieux qu'un vélo ? Cela dépend des usages, un vélo sera meilleur pour aller en ville que le camion, mais pas pour déménager une maison.

    Ici on a des distributions avec des buts différents (Debian veut être stable et "universel", Ubuntu simple et grand public, Fedora une vitrine technologique, etc.) Donc forcément, certaines fonctionnalités seront mises en avant par rapport à d'autres et cela biaise la hiérarchie car on aura des distributions adaptées à des usages particuliers par rapport à d'autres.

    Puis il y a des points où la comparaison est un peu ridicule. Par exemple l'installation, la plupart du temps c'est graphique maintenant, fiable et puissant. Il n'y a pas de grands changements en général. Pour le desktop pareil, à part Ubuntu qui a Unity, je doute qu'un GNOME sous Fedora ou Debian soit particulièrement différent (il y a la version c'est vrai, mais en considérant les versions à jour).

    Pour le support matériel, c'est le noyau Linux qui gère le tout, certes des distributions inclues plus de matériels en "testing" voire des pilotes propriétaires, mais globalement ça se vaut et il y a peu de différence (car personnellement à part il y a 5 ans, aucun matériel était reconnu par une distribution et non une autre).
    Même chose pour la performance notamment du temps de démarrage (qui dépend du nombre de services lancés... qui dépend du but de la distribution, une distribution orientée serveur lancera des services en plus que pour une distribution bureautique).

    Donc avoir un tel classement est je trouve ridicule en plus d'être faux. Le mieux est de déterminer pour un besoin défini quelle est la meilleure distribution pour y répondre. Là on aurait une concurrence avec plus de sens (Ubuntu serait mieux pour la bureautique mais Debian pour les serveur par exemple, par contre on ne pourrait pas conclure que l'une des deux est globalement mieux).
    Il aurait été intéressant d'avoir à la limite des comparaisons entre des distributions fondamentalement différentes du genre Gentoo, LFS, etc. pour répondre à un même besoin et voir leurs avantages et spécificités.

    • [^] # Re: Comparaison de tomates et de carottes

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      Pour le support matériel, c'est le noyau Linux qui gère le tout, certes des
      distributions inclues plus de matériels en "testing"

      Il faut quand même gérer les régressions dans le noyau Linux ou dans l'environnement.

      Exemple tout con, j'ai une vieille cam logitech 510 "je sais plus quoi", elle tournait très bien sous Arch y'a 1 an, je le rebranche dernièrement: écran noir. Je boot un live Ubuntu (11.04 alpha3, donc même noyau) et là ca fonctionne...

      • [^] # Re: Comparaison de tomates et de carottes

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -4.

        Pour moi ton phénomène est suffisamment rare pour être considéré comme anecdotique.
        Ce n'est pas contre toi mais malgré mes nombreuses installations sur pas mal de configurations, je n'ai jamais vu cela se produire. Je suppose que ça arrive mais sur quelques configurations et sur un test tels qu'ils l'ont mené c'est impossible de le détecter.

        En plus, ce n'est pas pour ces rares cas que tu considèreras que globalement le support matériel est mieux supporté chez l'un ou chez l'autre, si les deux distributions ont un support très large pour être presque identique, tu ne peux mettre l'un devant l'autre (ou alors le classement a peu de valeurs comme ici).

    • [^] # Re: Comparaison de tomates et de carottes

      Posté par  . Évalué à 4.

      un camion plus confortable qu'un vélo ? Tu n'a pas du tester : http://www.cycleszen.com/VC.htm
      Son seul défaut et qu'on est encore moins visible des voitures (quant au 4x4 j'en parle même pas).

      Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

      • [^] # Re: Comparaison de tomates et de carottes

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Et tu n'as pas testé les camions grands luxes...

        Quand je fais une telle comparaison, ce sont les modèles de base, que l'on voit tous les jours. Pas des trucs spéciaux.

      • [^] # Re: Comparaison de tomates et de carottes

        Posté par  . Évalué à 3.

        et pour grimper une cote avec un vélo couché, est ce faisable?

        • [^] # Re: Comparaison de tomates et de carottes

          Posté par  . Évalué à 3.

          Tout à fait; le dossier permet de bien pousser avec les jambes; cependant pour les côte bien raide c'est pas idéal et on peut pas faire la danseuse.

          Cependant le centre de gravité plus bas permet plus facilement de prendre un rapport type pédalage dans la semoule sans que ce soit crevant de rester droit.

          Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

  • # Trolldi à l'eau

    Posté par  . Évalué à 6.

    Je relève quelques incohérences à propos de Fedora:

    Credit has to go to Ubuntu and SUSE for at least trying to maintain some sort of compatibility list, a task which Fedora gave up on long ago.

    C'est du grand n'importe quoi, avec smolt, Fedora dispose de la plus grande base de données à ce sujet.
    http://smolt.fedoraproject.org/
    Par expérience, Fedora a plutôt un très bon support matériel comparé aux autres distributions binaires (côté distributions sources, Gentoo se défends bien dans ce domaine),

    There's more to a Linux community than just numbers.

    Sauf que le classement place Ubuntu devant Fedora alors que le paragraphe précédent expliquait que les communautés openSuSE et Fedora étaient nettement plus proactives à ce niveau. Soit on utilise la métrique nombre d'utilisateurs, soit la métrique activité mais on ne fait pas un classement basée sur la première en disant qu'on se fonde sur la seconde.

    Pour le reste, le comparatif n'est pas très exhaustif (où sont passé Mandriva ? Gentoo ? Slackware ? etc...), un gros biais vis à vis de Debian/Ubuntu même si l'auteur essaie de corriger le tir mais on a vu plus trollesque dans la catégorie.

    • [^] # Re: Trolldi à l'eau

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      où sont passé Mandriva ? Gentoo ? Slackware ? etc...

      Il a dit les plus populaires... Gentoo et Slackware sont quand même de grosses distribs de barbus ;)

      Mandriva est devenu inexistante ces derniers temps, j'en ai pas vu une tourner depuis au moins 4 ans...

      • [^] # Re: Trolldi à l'eau

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        C'est con car comme Slackware et Gentoo ont une approche différente d'être une distribution GNU/Linux, la comparaison aurait plus de valeurs et d'intérêts. Ici on compare des distributions qui graphiquement se ressemblent pas mal avec des objectifs distincts derrière. Slackware et Gentoo sont très différentes de ces distributions là en profondeur.

        Car comme je dis à un débutant qui débute sous GNU/Linux pour un usage bureautique de base (avant Unity et Gnome-Shell), choisir entre Ubuntu et Fedora c'est choisir sa couleur préférée entre le marron et le bleu. Les différences sont trop subtiles pour être détectées pour un débutant qui avec cet usage n'aura même pas besoin des fonctionnalités présentes uniquement dans l'une ou l'autre.

        • [^] # Re: Trolldi à l'eau

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          choisir entre Ubuntu et Fedora c'est choisir sa couleur préférée entre le marron
          et le bleu.

          Mwai, c'était vrai du temps de la première release d'Ubuntu ca, Fedora fournis un GNOME vanilla et Ubuntu ne le fait pas. C'est déjà une énorme différence (en bien et en mal)

      • [^] # Re: Trolldi à l'eau

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        moins j'en vois au moins une tous les jours. Niveau desktop c'est con de l'ignorer.

      • [^] # Re: Trolldi à l'eau

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Elle n'est pas dans le top 6 de distrowatch, mais dans le top 10 malgré tout, avec un tiers des Hits per Days d'ubuntu.

        Une distribution linux, ne pas la voir tourner ça ne veut rien dire, on ne parle pas de voiture là, si on va par là, toutes les distributions sont quasiment inexistantes. Moi je n'ai pas vu tourner d'Ubuntu depuis au moins trois ans (hormis des vidéos ou screenshots sur le web)

        • [^] # Re: Trolldi à l'eau

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Moi je n'ai pas vu tourner d'Ubuntu depuis au moins trois ans

          Et beh sort de ta taverne, et rencontre des vrais gens, pas des gros geeks :p

          Parce que moi, si je prend mes connaissances geeks, y'a personne sous Ubuntu, je parlais des "vrais" gens ;)

          • [^] # Re: Trolldi à l'eau

            Posté par  . Évalué à 1.

            IRL, les deux vrais gesn que je connais sous linux sont sous Linux Mint.

            Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

            • [^] # Re: Trolldi à l'eau

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Et ce sont des non informaticiens qui on trouvé tout seul l'existence de Linux Mint ? Bizarrement, j'y crois pas une seule seconde.

              • [^] # Re: Trolldi à l'eau

                Posté par  . Évalué à 4.

                Dans les 2 cas c'est des anciens ubuntistes qui voulais un truc encore plus clef en main (je sais pas comment ils ont appris l'existence de Mint, probablement en parlant autour d'eux).

                Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

          • [^] # Re: Trolldi à l'eau

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            C'est justement ce que j'ai dit :)

    • [^] # Re: Trolldi à l'eau

      Posté par  . Évalué à 3.

      C'est du grand n'importe quoi, avec smolt, Fedora dispose de la plus grande base de données à ce sujet.
      http://smolt.fedoraproject.org/
      Par expérience, Fedora a plutôt un très bon support matériel comparé aux autres distributions binaires (côté distributions sources, Gentoo se défends bien dans ce domaine),

      Comment tu peux dire que le support de Fedora soit meilleur que les autres, en n'ayant que les données de Fedora ?

      Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

      • [^] # Re: Trolldi à l'eau

        Posté par  . Évalué à 7.

        Comment tu peux dire que le support de Fedora soit meilleur que les autres, en n'ayant que les données de Fedora ?

        Smolt n'a jamais été fermé aux autres distros, bien au contraire, les autres distros ont été invités à participer au projet (une instance est dispo sur un nom de domaine générique: smolts.org) mais seul openSuSE a répondu (mais n'installe pas le client par défaut). Le client et le serveur ont été testé sur la plupart des distros majeures.

        Sinon, c'était pour illustrer le fait que Fedora n'en a pas rien à foutre du support matériel, un travail énorme a été fait au niveau de l'intégration des pilotes WiFi (merci John Linville), sur le bluetooth (merci Hadess), le réseau, les cartes graphiques (radeon, nouveau, etc ... ont largement bénéficié des Fedora testing days).
        Si le support matériel se résume à "installation automatique des pilotes proprio", Fedora a effectivement un "mauvais" support de base (et encore, en installant le dépôt rpmfusion, on arrive au même niveau que les autres), sinon Fedora a un très bon support matériel (des développeurs et des testeurs qui travaillent d'arrache pied avec upstream pour que ça fonctionne, je doute que les autres distros communautaire fassent autant d'efforts, sans compter un noyau régulièrement mis à jour ou des backports)

        • [^] # Re: Trolldi à l'eau

          Posté par  . Évalué à 2.

          Sinon, c'était pour illustrer le fait que Fedora n'en a pas rien à foutre du support matériel, un travail énorme a été fait au niveau de l'intégration des pilotes WiFi (merci John Linville), sur le bluetooth (merci Hadess), le réseau, les cartes graphiques (radeon, nouveau, etc ... ont largement bénéficié des Fedora testing days).

          Il y a aussi eu un gros boulot fait pour les webcams à partir de la Fedora 9 si je me rappelle bien.

          Par contre, mettre la Fedora en premier sur l’installateur, il faut aimer les installations qui s’arrêtent net au milieu sans raison claire et sans espoir de reprise.
          Enfin il faut relativiser du fait qu’il n’a été comparé ici pratiquement qu’avec des installateurs réservés aux utilisateurs avancés et des installateurs qui ne permettent pas de faire tous les paramétrages utiles ; l’exception étant peut-être celui de la SUSE (ça fait trop longtemps que je ne l’ai pas pratiquée).

          « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Frugalware

    Posté par  . Évalué à 4.

    D'ailleurs, pour ceux qui connaissent, en dehors d'avoir une branche stable, elle apporte quoi par rapport à Arch ?

    Une base Slackware (et c'est déjà bien).

    • [^] # Re: Frugalware

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Une base Slackware (et c'est déjà bien).

      Tu veux dire quoi par là ? Un init BSD ? ou autre chose ?

      Parce que Arch aussi utilise un init BSD...

      • [^] # Re: Frugalware

        Posté par  . Évalué à 4.

        Pour simplifier Frugalware est à Slackware ce que Ubuntu est à Debian.
        C'est une Slackware toute configurée, avec un gestionnaire de paquets et de dépendances semblable à celui de Archlinux.

        • [^] # Re: Frugalware

          Posté par  . Évalué à 2.

          J'ai raté un truc... Frugalware c'était pas un fork de Arch (fait quasiment à ses débuts d'ailleurs, mésentente au sommet du projet, comme souvent)?

          • [^] # Re: Frugalware

            Posté par  . Évalué à 5.

            Frugalware est un fork de slackware (leur init contient encore des bouts de code de slackware), par contre, le gestionnaire de paquets est un fork de celui d'Archlinux.

            • [^] # Re: Frugalware

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              Bonjour, je suis mainteneur de paquets chez Frugalware.

              Ce n'est pas vraiment un fork, au départ oui, mais Frugalware est une distro indépendante désormais. Un vrai fork de Slackware serait plutôt Salix ou Zenwalk.

              @gnumdk la communauté n'est pas aussi grosse que Arch mais est très sympatique en particulier la francophone. La différence avec Arch est principalement "philosophique", il n'y a pas d'AUR car il y en a pas besoin, chacun peut proposer son paquet aux développeurs et si tout vas bien, l'un d'eux maintiendras le paquet, le temps que le contributor atteigne le niveau pour officiellement devenir mainteneur.

              Pour les détails:
              http://wiki.frugalware.org/index.php/FAQ_%28Fran%C3%A7ais%29

  • # Arch

    Posté par  . Évalué à -3.

    Je ne vois pas ce que arch à a faire dans ce comparatif. C'est une distribution pour utilisateur avancé. Et pourquoi pas Gentoo ? Ou même, et si on mettait une LFS dedans ?

    D'ailleurs, toujours concernant Arch, dans la partie Customisation, on ne parle pas de AUR qui je pense, permet de surpoutrer les 28000 paquets de debian. Et ce n'est pas la seule imprécision.

    J'aime un peu trop ma distribution ou on dirait que le testeur ne connaît pas du tout Arch ?

    • [^] # Re: Arch

      Posté par  . Évalué à 4.

      C'est une distribution pour utilisateur avancé

      Autant que Debian.

      • [^] # Re: Arch

        Posté par  . Évalué à -1.

        Pas dans le sens où je l'entend. Bien sûr, Debian n'est pas une ditrib pour mme Michu. Mais ce que je veux dire c'est que l'on peut utiliser debian avec relativement peu de connaissances en linux sans se pencher dans le doc. Archlinux ne vise pas cet objectif : Arch respecte le principe KISS et c'est tout.

        • [^] # Re: Arch

          Posté par  . Évalué à 3.

          Si ça te fais plaisir.
          Tant qu'on y est, Arch est aussi dur à installer et administrer qu'une LFS non ?

          • [^] # Re: Arch

            Posté par  . Évalué à 0.

            Il faut savoir lire une doc claire disponible dans sa langue maternelle. Je laisse chacun décider de la difficulté de cette tâche.

    • [^] # Re: Arch

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Ils ont simplement pris le top 6 de distrowatch

      1 Ubuntu 2210=
      2 Mint 2194<
      3 Fedora 1615>
      4 Debian 1336<
      5 openSUSE 1307<
      6 Arch 1139>
      7 PCLinuxOS 1085<
      8 CentOS 885>
      9 Puppy 837<
      10 Mandriva 708>
      11 Slackware 699=
      12 Scientific 576>
      13 Sabayon 567<
      14 Chakra 546=
      15 Mageia 516>

  • # La reine des distros

    Posté par  . Évalué à 5.

    Alors comme ça Debian a été élu la meilleur distribution de 2011 ! Laissez-moi rire ! Style la grande distro des fonds marins, genre qui fait rêver les ménagères. Sauf que moi je les baise, moi, les ménagères, non ? C’est pas vrai ?

    • [^] # Re: La reine des distros

      Posté par  . Évalué à 9.

      Écoute-moi bien, mon petit José. Tu baises les ménagères, bien, tu dois avoir le cul qui brille. Mais c’est pas ça qu’on appelle la classe.

  • # Pas choqué.

    Posté par  . Évalué à -6.

    Ça ne me choque pas, Debian est vraiment l'une des meilleures distros si ce n'est LA meilleure. On ne peut rien lui reprocher : ils ont séparé les logiciels en plusieurs packages pour les rendre modulaire, ils ont des interface semi-graphiques qui te permettent de tout configurer (dpkg-reconfigure postfix), c'est stable, c'est robuste, c'est sérieux. Et en plus c'est 100% libre et c'est fait sans se précipiter.

    J'ai cru voir dans les commentaires de la comparaison avec Arch, à part un facepalm je ne sais pas quoi faire en réaction à ça.

    Par contre on peut comparer debian à rhel / centos. Ces dernières ont plus de pilotes vu qu'ils se foutent un peu du degré de liberté des logiciels et font tout pour avoir le meilleur support matériel. Ils ont aussi des applications très très robustes. Par contre SELinux, voilà quoi... ça ajoute tellement de complexité à l'OS qu'il vaut mieux le désactiver... je préfère avoir une couche de sécurité en moins mais la maîtrise sur ce que je fais.

    • [^] # Re: Pas choqué.

      Posté par  . Évalué à -1.

      La complexité de Selinux est une légende urbaine ;)

      En réalité, il est intégré avec une grande élégance dans RHLE (et ses clones)/Fedora à tel point qu'il n'y a presque rien à faire à part régler quelques booléens et labelliser quelques dossiers/fichiers.

      En plus de ça, la documentation foisonne, que ça soit dans

      • les man classiques (comme le man de named qui contient une section spéciale pour Selinux)

      http://linux.die.net/man/8/named

      • les man spécifiques (man httpd_selinux par exemple)

      http://linux.die.net/man/8/httpd_selinux

      • la documentation officielle de Red Hat qui est excellent et complète

      http://docs.redhat.com/docs/en-US/Red_Hat_Enterprise_Linux/6/html/Security-Enhanced_Linux/index.html

      http://docs.redhat.com/docs/en-US/Red_Hat_Enterprise_Linux/6/html/Managing_Confined_Services/index.html

      • les tutos qui offrent une approche simple

      http://doc.fedora-fr.org/wiki/SELinux

      Sincèrement, si on fait l'effort de se pencher sur Selinux plutôt que de le désactiver par défaut, on se rend compte à quel point cette réputation de complexité est largement surfaite.

      • [^] # Re: Pas choqué.

        Posté par  . Évalué à 3.

        La complexité de Selinux est une légende urbaine ;)

        En réalité, il est intégré avec une grande élégance dans RHLE (et ses clones)/Fedora à tel point qu'il n'y a presque rien à faire à part régler quelques booléens et labelliser quelques dossiers/fichiers.

        Ça, c'est bien quand la distribution seule est capable de faire le boulot, mais quand tu as besoin d'une application en plus tu est bien ennuyé.

        Parce que pour faire marcher SAP ou Oracle avec SELinux, j'ai peur que ça soit le parcours du combattant. Rien que faire marcher Apache différemment de ce qui a été prévu demande de modifier des règles SELinux (genre, l'autoriser à lire un répertoire différent de /var/www/html).

        C'est le côté Apple du truc : si tu restes dans les clous, c'est magique, mais dès que tu veux faire ton propre truc, c'est galère. Et si la réputation de complexité est bien surfaite, c'est pas non plus si simple que ça.

        Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

        • [^] # Re: Pas choqué.

          Posté par  . Évalué à 2.

          mais quand tu as besoin d'une application en plus tu est bien ennuyé

          SElinux est configuré sous Fedora (et RHEL aussi il me semble) en mode targeted, seuls les services critiques sont confinés (httpd, ftpd, mysqld, postgres, etc...), le reste des applications ne sont pas affectés (en fait, y a quelques règles relativement saines comme interdire l'exécution de la stack par exemple). Ce que tu décris, c'est la politique stricte qui n'est plus utilisé par défaut depuis un bon bout de temps.

          Parce que pour faire marcher SAP ou Oracle avec SELinux, j'ai peur que ça soit le parcours du combattant

          Rien que de faire fonctionner ces bouzins relèvent du parcours du combattant.

          Rien que faire marcher Apache différemment de ce qui a été prévu demande de modifier des règles SELinux (genre, l'autoriser à lire un répertoire différent de /var/www/html).

          ça demande juste de filer le bon contexte au répertoire (httpd_sys_content_t ou httpd_user_content_t), ça reste dans la continuité de la gestion des droits unix, si je veux qu'un process ait le droit de taper dans un répertoire, faut lui permettre de le faire.

          Et si la réputation de complexité est bien surfaite, c'est pas non plus si simple que ça.

          Si c'était simple d'administrer correctement une machine, les admins pointeraient au chômage. SELinux n'est pas simple, mais la configuration par défaut a été suffisamment simplifié pour être utilisable par le plus grand nombre sans trop de difficultés.
          Si tu as besoin d'aller au-delà des possibilités de customisations prévues, soit tu as des besoins très pointues et ça justifie peut-être d'approfondir tes connaissances, soit c'est une mauvaise idée, soit c'est un bogue (pour les politiques bien définies comme httpd, c'est ultra rare maintenant).

    • [^] # Re: Pas choqué.

      Posté par  . Évalué à 1.

      Et en plus c'est 100% libre et c'est fait sans se précipiter.

      Selon la Free Software Foundation, pas plus que Fedora ou Red Hat/CentOS.

      http://www.gnu.org/philosophy/common-distros.html
      http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Linux_distributions_endorsed_by_the_Free_Software_Foundation

      Dans ces 2 cas, c'est parce que Debian et Fedora proposent des dépôts tiers permettant d'installer des paquets proprio. Donc Debian n'est pas plus ou moins libre que Fedora / Red Hat.

      • [^] # Re: Pas choqué.

        Posté par  . Évalué à 3.

        Il y en a (du moins c'est une légende qui persiste) qui ne base pas toute leur interprétation du libre sur la pensée unique de la FSF.

        Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

        • [^] # Re: Pas choqué.

          Posté par  . Évalué à 2.

          Certes mais alors faut m'expliquer le critère qui fait dire à quelqu'un que Debian est plus libre que Fedora.

          • [^] # Re: Pas choqué.

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            Debian a un noyau 100% libre, dépourvu de firmware propriétaire (Linux Libre).
            Fedora utilise le noyau Linux standard.

            • [^] # Re: Pas choqué.

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à -6.

              C'est pour ça que je compile mes kernels avec Debian, le côté noyau "libre" qui prend en charge 3 drivers commence à me gonfler ... c'est bien quand t'as pas une carte graphique Nvidia ou une carte wifi à faire fonctionner.

              wind0w$ suxX, GNU/Linux roxX!

              • [^] # Re: Pas choqué.

                Posté par  . Évalué à 6.

                Pourquoi ne pas utiliser les firmware du dépôt non-free plutôt que de s'amuser à compiler son kernel?

                « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

                • [^] # Re: Pas choqué.

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  De mémoire parce que la carte wifi de mon MSi Wind ne fonctionne pas avec le paquet firmware-realtek alors qu'elle fonctionne avec le driver de kernel.org ... d'autres mésaventures avec d'autres matériels dont la carte réseau intel 82801DB PRO/100 VE (CNR) de mon desktop.

                  Et aussi parce que ça m'amuse pas mal de compiler le kernel j'avoue ...

                  wind0w$ suxX, GNU/Linux roxX!

            • [^] # Re: Pas choqué.

              Posté par  . Évalué à 4.

              Je viens de faire quelques recherches sur Google.

              • Fedora 10 a déporté les firmwares dans un paquet différent du kernel. Donc même plus tôt que Debian 6.
              • le kernel upstream ne dispose pas de firmware, ils sont dans un git séparé.
              • si il y en a encore dans la branche principale, c'est considéré comme un bug et ça sera résolu.

              Donc même bilan : Fedora et Debian me semble aussi libre l'une que l'autre.

              • [^] # Re: Pas choqué.

                Posté par  . Évalué à 4.

                Le but n'est pas de dégagé les firmware dans un paquet séparé (ça doit faire quelque temps que c'est le cas pour Debian) mais de séparé dans le dépôts non-free (ou contrib, en fonction du firmware) les firmwares qui ne sont pas considérés comme libre. Un aperçu rapide peut se voir sur http://packages.debian.org/search?keywords=firmware&searchon=names&suite=stable&section=all (ce n'est pas tout-à-fait correct, il y a des trucs pour grub par exemple, c'est juste pour l'idée). On voit bien qu'il y a différent paquets comme firmware-linux-free et firmware-linux-nonfree (dans le dépôt non-free).

                « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

          • [^] # Re: Pas choqué.

            Posté par  . Évalué à 3.

            Il y a une sorte de DSFG pour Fedora ? (vraie question)

            http://www.debian.org/social_contract.fr.html#guidelines

            Comme ça il suffit de comparer et c'est marre.

          • [^] # Re: Pas choqué.

            Posté par  . Évalué à 2.

            Debian a sa propre définition du logiciel libre tout Debian suit cette définition et les paquets comme les firmwares du noyau ne sont pas dans les dépôt normaux de Debian (ils sont dans non-free).

            Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

            • [^] # Re: Pas choqué.

              Posté par  . Évalué à 2.

              les paquets comme les firmwares du noyau ne sont pas dans les dépôt normaux de Debian

              Ça dépend justement des firmwares et la plus grosse part du travail était de savoir lesquels correspondaient justement.

              « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

      • [^] # Re: Pas choqué.

        Posté par  . Évalué à 4.

        Une anecdote intéressante, jusqu'à fin 2006, la FSF n'avait pas défini de cahier des charges définissant ce qu'était une distribution libre selon la FSF. À l'époque, le projet avait approché la FSF pour définir ce cahier des charges qui d'ailleurs s'inspire directement des guidelines Fedora.
        La principale différence étant que Fedora est plus stricte sur les brevets logiciels, et autorise exceptionnellement les firmwares binaires (au départ, RMS était d'accord pour mettre temporairement de côté le problème des firmwares).
        https://fedoraproject.org/wiki/FreeSoftwareAnalysis
        https://fedoraproject.org/wiki/FreeSoftwareAnalysis/FSF

        Chose amusante, la plupart des distros reconnues comme libre par la FSF, ne le sont pas par Fedora.

        Dans ces 2 cas, c'est parce que Debian et Fedora proposent des dépôts tiers permettant d'installer des paquets proprio

        Fedora ne propose AUCUN paquets propriétaires (à l'exception des firmwares), nonfree n'existent pas chez Fedora. Tout les dépôts tiers fournissant ces paquets (rpmfusion, rpmforge, etc...) sont indépendants du projet, même si certains contributeurs participent aux deux projets (par exemple, rpmfusion reconnait automatiquement le statut de développeur à tout développeur Fedora qui le souhaite, l'inverse n'est pas vrai).

        • [^] # Re: Pas choqué.

          Posté par  . Évalué à 2.

          Chose amusante, la plupart des distros reconnues comme libre par la FSF, ne le sont pas par Fedora.

          Fedora juge les autres distributions ?

          Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

          • [^] # Re: Pas choqué.

            Posté par  . Évalué à 3.

            Fedora juge les autres distributions ?

            Je suppose qu'il veut dire qu'elles ne respectent pas les règles que Fedora s'est fixée.

            « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

            • [^] # Re: Pas choqué.

              Posté par  . Évalué à 5.

              Au temps pour moi, c'est effectivement ce que je voulais dire.

              Comme la FSF a fondé son cahier des charges sur celui de Fedora, je trouvais amusant qu'au final, pour donner un exemple concret que BLAG Linux (dérivée de Fedora) soit reconnue par libre par la FSF (ils utilisent le kernel du projet linux-libre) mais qu'en même temps, BLAG ne respecte pas les critères Fedora (ils fournissent les codecs multimédias brevetés).

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