grimr_le_chauve a écrit 6 commentaires

  • [^] # Re: Quelques informations supplémentaires

    Posté par  . En réponse au journal Taxe poids lourds. Évalué à 1.

    Le montant de la taxe à l'essieu a été réduit en prévision de la taxe poids-lourds. Donc tant que celle-ci est suspendue les poids-lourds paient moins de taxes qu'avant.

    Je ne savais pas qu'elle était réduite (nous sommes exonérés). Merci pour l'information.

    Aussi la taxe à l'essieu ne dépend pas du kilométrage parcouru, le fonctionnement de la taxe poids-lourds est donc plus en adéquation avec l'utilisation de la voirie que celui de la taxe à l'essieu.

    Entièrement d'accord. Il me semblait par ailleurs plus logique de supprimer la TSVR et d'inclure le montant de celle ci dans la nouvelle taxe, vu sa granularité supérieure.

  • # Quelques informations supplémentaires

    Posté par  . En réponse au journal Taxe poids lourds. Évalué à 5.

    1. Il existe déjà une taxe visant à faire payer aux PL l'entretien de la voirie. Source Douane.gouv.fr
    2. L'origine de cette directive est européenne suite au lobbying de la France
  • [^] # Re: De l'utilité d'entretenir une armée pour un pays européen

    Posté par  . En réponse au journal Armée Suisse, modèle ou pas ?. Évalué à 6.

    Bien entendu.
    Mais étant actuellement militaire, dont l'un des devoirs est de rester neutre en matière de politique, je ne peux débattre publiquement des interventions au Mali ou en Afghanistan par exemple.

    Ceci dit, lors d'une intervention sur le territoire national en cas de catastrophe, c'est l'ensemble des Armes qui est mobilisé (Génie, Transmission, Essence, Infanterie, etc)

  • [^] # Re: De l'utilité d'entretenir une armée pour un pays européen

    Posté par  . En réponse au journal Armée Suisse, modèle ou pas ?. Évalué à 6. Dernière modification le 13 août 2013 à 16:03.

    C'est la même chose en France.

    Pas actuellement. Ces services se repose encore largement sur notre soutien lors de catastrophe naturelle.
    Pour donner un ordre d'idée, 1/3 de l'entraînement annuel de mon unité consiste justement en des exercices de soutiens aux services de secours.

    Il faut aussi prendre en compte que ces sont des opérations non militaires qui sont le plus souvent effectuées en fin de conflit lorsque la densité d'armes en circulation et de partisans est encore importantes et que la situation n'est pas totalement pacifiée.

    Absolument. On ne parle pas assez des opérations non militaires (justice, police, administration, reconstruction) qu'organise l'UE dans le monde et qui sont pourtant cruciales dans la stabilisation d'une zone post-conflit.

  • [^] # Re: De l'utilité d'entretenir une armée pour un pays européen

    Posté par  . En réponse au journal Armée Suisse, modèle ou pas ?. Évalué à 3.

    Nous sommes d'accord, le point à retenir est que si ces services (pompiers, ambulanciers, police, PC) ont les moyens d'intervenir rapidement (PC ad-hoc, coordination entre service, effectifs prépositionnés et en alerte, etc) et en autonomie (capacités logistiques importantes, avions de transport, moyens de franchissement et TP, véhicules tout-terrain, protection NRBC, production d’énergie sur site, réserves d'eau/nourritures, hôpitaux de campagne, moyens radios déployables, etc), non seulement ils pourront remplir les missions précités, mais ils le feront probablement mieux que l'armée, étant chacun très spécialisé.

  • # De l'utilité d'entretenir une armée pour un pays européen

    Posté par  . En réponse au journal Armée Suisse, modèle ou pas ?. Évalué à 10.

    J'apporte mon point de vue en tant que soldat français, à titre privée.

    Premièrement:
    - je suis de la génération NES, donc je n'ai pas connu la guerre d'Algérie (citée dans un commentaire) ni les autres interventions extérieurs du XXème siècle (Cochinchine, Tunisie, Rwanda,…).
    - je n'aborderais pas les OPEX contemporaines, car en tant que militaire (obligation de neutralité politique), ce n'est pas à moi de juger les choix politiques (tant qu'ils restent légaux).

    Deuxièmement:
    La particularité d'une armée, en tant qu'organisation, est sa capacité à intervenir rapidement dans un environnement dégradé sur une longue période pour accomplir un ensemble assez large de missions en autonomie.
    Par environnement dégradé, j’entends une zone géographique privée temporairement de son infrastructure de communication (réseaux routiers, radios, PSTN, etc), dont les structures humaines sont affaiblies (services publics désorganisés/surchargés, nombre important de victime, etc) et ayant subit des dommages matériels (inondation, tremblement de terre, tempête, etc).
    Accomplir des missions en autonomie, c'est (pour l'Armée Française) intervenir "from scratch" pour établir un réseaux de communications pour les secours & les autorités, réparer les infrastructures vitales (digues, routes, pistes atterrissages, etc), soutenir les spécialistes (typiquement, transporter/ravitailler les personnels de ErDF), ravitailler la population, évacuer les zones dangereuses, traiter les risques industriels (intervention NRBC sur site SEVESO).

    Cependant, nous sommes d'accord que si une armée est en mesure d'accomplir ces missions, toute autre organisation calqué sur le même modèle (rustique, entraînée, nombreuses spécialités) mais sans la partie armement en sera tout aussi capable.

    Concernant plus particulièrement le point soulevé (armée de conscription), je rappelle que même si l'Armée Française dispose d'un grand nombre de compétences pour traiter une situation anormale (climatique ou industrielle), elle ne dispose pas d'un grand nombre de soldats, étant une armée professionnel.
    Cela implique que si traiter un événement mineur est à notre porté, un événement du type crue centennal de la seine (Le plan Seine/Neptune) est en théorie à l’extrême limite de nos capacités (en théorie, car dans la réalité, si une crue type 1910 de la Seine se réalise, j'ai conseillé fortement à tous mes proches de quitter le plus rapidement possible la zone, surtout Paris).