• # fiche de lecture de S. Bortzmeyer

    Posté par  . Évalué à 3.

    https://www.bortzmeyer.org/enfer-numerique.html

    Je n'ai pas lu le livre mais cette fiche de lecture me semble pertinente.

    • [^] # Re: fiche de lecture de S. Bortzmeyer

      Posté par  . Évalué à 5.

      Moi, j'ai lu le livre et la fiche de lecture, et j'ai trouvé le livre plus juste que l'analyse de Stéphane ;).

      Par exemple ce genre de raisonnement :

      la plupart des équipements réseau ont une consommation électrique constante et donc déterminer « la consommation d'un Like » n'a donc guère de sens

      passe à côté du sujet : moins de like/chatons/youtube pour écouter de la musique/stocker ses photos en ligne = moins d'équipements réseau, moins de serveurs, moins de matière pour les fabriquer.

      Un qualité de ce bouquin, c'est de rendre tangible et concret, assez violemment (des histoires de troupeaux de caribou, de barrages, de montagnes tronquées par l'exploitation de carrières…) ce qui se passe pour avoir ces infrastructures informatiques, qui sont invisibilisées au possible par leurs exploitants.

      Idée (pas de moi) : en interdisant la publicité ciblée, on supprime l'intérêt de faire du profilage à outrance. On obtient alors :

      • gain pour les libertés et la vie privée
      • gain environnemental (réduction des besoins en informatique)
      • [^] # Re: fiche de lecture de S. Bortzmeyer

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 01 octobre 2021 à 09:48.

        passe à côté du sujet : moins de like/chatons/youtube pour écouter de la musique/stocker ses photos en ligne = moins d'équipements réseau, moins de serveurs, moins de matière pour les fabriquer.

        En gros, cela revient à vouloir calculer pour ton canapé la consommation de CO2 à l'heure où tu es assis dessus !

        Moins s'assoir ne change rien à la création de CO2. C'est la création de l'équipement qui produit du CO2 et pas du tout son taux d'usage. Dans l'électronique, les serveurs représentent peu dans le total, la part des clients est majoritaire. Et dans les clients la plus grosse part n'est pas dû aux smartphones, mais aux télés.

        Est-ce que la baisse des usages baisserait la commande de nouveau appareil ? A la marge sans doute, mais la durée de vie d'un équipement réseau est court (5 ans max). Et le renouveler par du matériel récent produit exactement la même quantité de CO2 que le matériel ancien, sauf que le nouveau est 10x plus rapide.

        Ils ont aussi tapé sur Netflix. Or les appliances (500W) de Netflix sortent du 80Gbits et une dizaine de machines chez les FAI couvrent les besoins français.

        "La première sécurité est la liberté"

        • [^] # Re: fiche de lecture de S. Bortzmeyer

          Posté par  . Évalué à 1.

          On travaille beaucoup sur les perfs, probablement beaucoup moins sur la durée de vie.

          • [^] # Re: fiche de lecture de S. Bortzmeyer

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            La durée de vie s'est compliqué. Le prix ne serait pas le même (redondance de partout) et donc la production de CO2.

            "La première sécurité est la liberté"

            • [^] # Re: fiche de lecture de S. Bortzmeyer

              Posté par  . Évalué à 2.

              Si la redondance est une solution possible, peut-être que dupliquer juste les parties les plus fragiles dans un équipement est massivement plus rentable du point de vue CO2 que de dupliquer tout un équipement par exemple (ou de déléguer cette duplication dans le temps par un nécessaire remplacement)

              • [^] # Re: fiche de lecture de S. Bortzmeyer

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                C'est très théorique tout ça. Si on savait d’où venait les pannes à la construction, les produits seraient moins fragiles.

                "La première sécurité est la liberté"

                • [^] # Re: fiche de lecture de S. Bortzmeyer

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  Je pense que si on se donnait la peine de vouloir chercher on trouverait des solutions. Le truc c’est que le fabriquant, lui ça le dérange pas le moins du monde de revendre un équipement au bout de quelques années, au contraire, c’est plus intéressant pour lui d’investir dans la R et D sur les performances que la durabilité.

                  et que l’exploitant … lui si ça lui coute pas trop financièrement trop cher au bout de quelques années c’est pareil, ça le dérange pas forcément de remplacer ses équipements si ça lui permet d’avoir un argument de vente supplémentaire pour ses clients à lui.

                  Conclusion, personne ne veut vraiment se donner la peine ?

                • [^] # Re: fiche de lecture de S. Bortzmeyer

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Si on savait d’où venait les pannes à la construction, les produits seraient moins fragiles.

                  Bel hameçon ;)

        • [^] # Re: fiche de lecture de S. Bortzmeyer

          Posté par  . Évalué à 3.

          En gros, cela revient à vouloir calculer pour ton canapé la consommation de CO2 à l'heure où tu es assis dessus !

          Point du tout. Cela revient à dire que si tu as 50% de trafic (ou de stockage) en moins, ben tu dimensionnes à moitié moins ton infrastructure.

          Plus clairement:

          --> Un équipement non fabriqué, car non utile, n'a consommé aucune ressource <--

          ( J'en profite pour remercier toutes les entreprises qui remplacent leurs matériels fonctionnels pour dépenser leurs budgets, ça me permet d'avoir du bon matos en occase <3 )

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.