• # Mais dans quel monde vivons nous ?

    Posté par  . Évalué à -2.

    C'est toute la question! ce monde est surréaliste: l'avoir compte plus que l'être...

    Quelques exemples...

    1) Monsieur le président des Etats-Unis (le bien nommé GW.Bush) est élu par une minorité des américains sans doute 15 à 20% des habitants des EU...et bien sûr sa politique est très humaniste.

    2) la crise énergétique est arrivée (après les coupures d'électricité a Los- Angeles, 60 Millions d'américains ont été privés de courant).

    3) Les multinationales (dont la merveille des merveilles M$) veulent toujours plus de fric alors que nous sommes en déflation (donc se sont les plus pauvres qui vont en baver comme d'hab).

    4) Et c'est le plus important! la planète souffre énormément et elle va bientôt péter les plombs si l'on ne fait rien.

    5) que va-t'il se passer ? une révolution, une guerre entre les "plus riches" et les plus démunis...va savoir...

    Il nous reste une chose méditer et encore méditer pour évoluer...sans doute faut-il relire Lucrèce et Épicure philosophes grecs qui avaient bien compris que l'essentiel se trouve dans
    les petites choses et pas dans la société de consommation...

    A+
    • [^] # Re: Mais dans quel monde vivons nous ?

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

      Juste une parenthèse:

      1) Monsieur le président des Etats-Unis (le bien nommé GW.Bush) est élu par une minorité des américains sans doute 15 à 20% des habitants des EU...et bien sûr sa politique est très humaniste

      Dupont, Durant et Martin se présente aux élections présidentielles.

      Dupont recolte 37% des voix, Durant 23% et Martin 40%.
      Martin est donc le nouveau président malgrès qu'une majorité des votants ne l'ont pas choisis.

      Deuxième parenthèse: entre votant et habitant d'un pays, il y a une marge assez importante: tous les habitants n'ont pas le droit de vote, et les votants ne vont pas tous forcément voter (sacrilège !!!)
      • [^] # Re: Mais dans quel monde vivons nous ?

        Posté par  . Évalué à 0.

        Juste une parenthèse de parenthèse:

        Dupont, Durant et Martin se présentent aux élections présidentielles.

        Dans une election présidentielle à deux tours, un des trois reste sur le carreau après le premier tour.
        Au deuxième tour, admettons que monsieur Martin et monsieur Dupont soient encore en lice et obtiennent le même résultat qu'au premier tour:
        37% pour Dupont
        40% pour Martin

        Admettons encore que les bulletins de vote de certains villages qui n'aiment pas du tout monsieur Dupont ne soient pas pris en compte.

        Résultat: Monsieur Dupont est président du IVeme reich américain \o/
        • [^] # Re: Mais dans quel monde vivons nous ?

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

          Oui ;-) (enfin ;-(, car c'est pas cool un IVeme reich)

          Mais ils me semblaient qu'il y avait 3 voir même 4 candidats lors des elections US.

          Enfin, bon, je suis de toute façon d'accord dans l'ensemble, mon propos était juste de dire "Attention avec les chiffres, ca se tourne dans tous les sens".

          Comme Microsoft qui annonçaient récemment que 50% des plantages de Windows étaient dû à des logiciels tiers. Qui est responsables des 50% derniers % (outre le matériel) ? :-)
        • [^] # Re: Mais dans quel monde vivons nous ?

          Posté par  . Évalué à 5.

          président du IVeme reich américain

          Godwin ? ;)

          Bon, je pense qu'il faut rappeler quelques principes des systèmes démocratiques :

          Généralement, un président est élu s'il obtient la majorité absolue des suffrages exprimés. Donc, il doit obtenir plus de 50% des suffrages exprimés (c'est-à-dire non blancs et non nuls).

          Mais ceci peut effectivement poser des problèmes : je vais prendre 2 exemples, les Etats-Unis et la France.

          Aux Etat-Unis, le président n'est pas élu au suffrage universel direct. Là-bas, les citoyens sont invités à voter pour des grands électeurs qui votent ensuite pour élire le président. Bien sûr, les grands électeurs déclarent leur intention de vote avant de se faire élire.

          Le problème par l'exemple : soit 3 états A, B et C avec respectivement 100, 100 et 200 habitants.
          Résultat du vote:
          Etat A :
          - 49 voix pour le grand electeur du candidat 1
          - 51 voix pour le grand electeur du candidat 2

          Etat B :
          - 49 voix pour le grand electeur du candidat 1
          - 51 voix pour le grand electeur du candidat 2

          Etat C :
          - 200 voix pour le grand electeur du candidat 1
          - 0 voix pour le grand electeur du candidat 2

          Donc sont élus 2 grands électeurs du candidat 2, et 1 grand électeur du candidat 1. Le candidat 2 est élu président des Etats-unis d'Amérique avec le soutien de 102 citoyens contre 298 citoyens.


          En France, c'est différent puisqu'il s'agit d'un suffrage universel directe à deux tours. Au premier tour se présentent pleins de candidats, les deux qui ont le meilleur score passent au second tour.
          Est élu au second tour le candidat qui obtient la majorité des suffrages exprimés.

          Problème :

          Soient 5 candidats, 1, 2, 3, 4, et 5.
          résultat du premier tour :
          candidat 1 : 25%
          candidat 2 : 24%
          candidat 3 : 20%
          candidat 4 : 16%
          candidat 5 : 15%

          A la stupeur générale, le candidat 2 est au second tour, tout le monde appelle à s'unir contre lui, on a donc au second tour :
          candidat 1 : 25+20+16+15=76%
          candidat 2 : 24%

          Le probléme est que les électeurs des candidats 4 et 5 ont une sensibilité politique plus proche du candidat 3 que du candidat 1. Donc on a 20+16+15=51% des electeurs qui auraient voulus voir le candidat 3 élu contre 25% qui sont contents que ce soit le candidat 1. Mais le candidat 3 n'a pas pu accéder au second tour en raison de la dispersion des voix.

          La solution ? la voici :
          http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?No=3&Mn=3&Mu=%2D13&am(...)
          8-( hum...

          PS: ces exemples sont par nature simplistes et toute ressemblance avec des évènements réels (que ce soit en France ou au Etats-Unis) sera purement fortuite et indépendante de ma volonté :)
  • # Mais dans quel monde vivons nous ?

    Posté par  . Évalué à 0.

    Bof... Le texte est sympatique (la forme, l'humour, l'histoire n'est pas très réjouissante).

    Cependant, je comprends que l'auteur est désabusée et autres, mais bon, faut pas dire de conneries non-plus. Parler de "revenu garanti inconditionnel" ?!? Et quoi d'autre encore ? Qui va le lui verser son revenu garanti inconditionel ? Le Saint-Esprit ?

    C'est dommage, car le reste du texte fait du bon sens, mais cette alusion à ce revenu me dérange. Elle fait perdre toute crédibilité au texte et à son auteur. :-(
    • [^] # Re: Mais dans quel monde vivons nous ?

      Posté par  . Évalué à -2.

      Qui va le lui verser son revenu garanti inconditionel ? Le Saint-Esprit ?

      Jean Marie Messier.

      C'est clair que quelqu'un qui a le cancer du sein et 7 ans à l'ANPE n'est pas crédible. Pauvre type.
      • [^] # Re: Mais dans quel monde vivons nous ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2.

        C'est clair que quelqu'un qui a le cancer du sein et 7 ans à l'ANPE n'est pas crédible. Pauvre type.

        Pardon ?! C'est minable d'insulter les malades du cancer, et encore plus s'ils galèrent depuis des années à l'ANPE ! Tu devrais avoir honte. Lis le texte plutôt : il est bien sûr très subjectif, mais il dépeint de manière poignante la manière dont une désespérée voit le monde qui l'entoure et les gens qui tentent de lui venir en aide. C'est très instructif, pas tant sûr la manière dont fonctionne l'ANPE (même si en dénoircissant le tableau, on peut découvrir pas mal de choses) que sur la manière dont les victimes du chômage (et de la maladie) perçoivent cet environnement. En plus, ce genre de témoignage à le mérite de faire se rendre compte à quel point d'autres personnes vivent une vie horrible et permet de relativiser son propre malheur.
        • [^] # Re: Mais dans quel monde vivons nous ?

          Posté par  . Évalué à -2.

          L'auteur du texte est une femme ça aurait du t'aiguiller pour savoir à qui je m'adresse...
          A croire que l'ironie est une notion trop complexe pour certains.
        • [^] # Re: Mais dans quel monde vivons nous ?

          Posté par  . Évalué à 1.

          Bon, je vais encore me faire flamer... m'enfin.

          Je n'ai jamais dit que l'auteur avait cherché ce qu'elle avait. Loin de moi cette idée. Son récit est malheureux et elle a rencontré plus de problèmes face à l'administration que la majorité d'entre nous.

          Néanmoins, je maintiens que son idée de revenu garanti inconditionel est une utopie. Il n'y a pas besoin de réfléchir beaucoup pour se dire que ce système ne fonctionnera jamais. Si l'état a déjà du mal a indemniser les chomeurs, je ne vois pas comment il ferait en sorte de donner à toutes les personnes un revenu garanti inconditionel ! C'est la porte ouverte à tous les abus. Car qui dit inconditionel, dit que tu y as droit de toute façon, que tu aies bossé avant ou pas, que tu sois sans emploi depuis 2 jours ou depuis 50 ans, ... bref avec vos douces insultes, dites moi si vous êtes d'accord de payer 60 millions de chomeurs (car qui voudra encore bosser si on a tous droit à un revenu garanti inconditionel ?) ! L'auteur a donc écrit un récit très réaliste mais les moyens proposés pour y remédier ne tiennent pas, à mon avis, la route.

          Bon j'arrête pour ce thread, car c'est le genre de discussions qui ne fera jamais changer les gens d'avis, tout au plus le ton va s'elever et on va se traiter de pauvres types !
          • [^] # Re: Mais dans quel monde vivons nous ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            De toute manière, la critique n'était pas destiné à faire évoluer les mentalités vers un revenu garanti inconditionnel. C'était de dénnoncer les méthodes employés pour entrainer la radiation des chomeurs longues durées, et leur faire perdre leurs droits.

            Quand l'auteur évoque le revenu inconditionnel il veut juste dire que c'est pas normal qu'on lui sucre quelque chose auquel il a le droit pour des problemes administratifs obscurs(non légitime). De surcroit, qu'on le fasse voltiger de plans sociaux en plans sociaux qui n'aboutissent à rien, qui gargarise l'anpe. J'ai particulierement aimé le passage: Vous avez un profile litteraire, vous devriez ouvrir une librairie... Ca dénonce bien l'incapacité de ces gens à traiter un dossier. Si tout les bacs literraire devaient ouvrir une librairie, et tout les bacs scientifique une pharmacie, on courrait à la faillite economique.

            La solution ça n'est donc pas de parler de revenu inconditionnel (sauf si on veut vraimment choquer) mais déjà de garantir que les gens qui ont des droits puissent en beneficier (ce qui est outrageusement rediscuter, car ils evacuent les chomeurs longues durées).

            Que le peu d'energie qui soit investi, le soit dans des plans féconds: non pas dans les plans de radiations ou dans une logique d'économie/gargarisation des pertes anpe, mais dans des plans d'intégrations en entreprise concrets.
    • [^] # Re: Mais dans quel monde vivons nous ?

      Posté par  . Évalué à 3.

      Ca me rappelle aussi qu'à un moment de mes études, les plus branch' pensaient à un revenu étudiant. Si l'idée de compter les études sur une base forfaitaire dans le "comptage" des années de retraite ne me choque aujourd'hui pas, l'idée d'avoir un revenu par le simple fait d'être étudiant me perturbait. Je n'étais ni riche ni boursier (j'étais à 500 balles l'an niveau revenus des parents les avoir qd j'étais en deuxième année) donc merci d'éviter les remarques :-)

      Je pense que l'argent qui domine la société est un problème général insoluble. C'est une question de dominance un peu comme chez les animaux. Cela ne veut pas dire qu'on ne peut pas en minorer les effets. Je ne pense pas qu'un revenu garanti inconditionnel participe à cela parce que le jour où, percevoir cette somme sera perçu comme le minimum normal, des gens se lèveront pour en demander plus... (principe d'accoutumence car ce revenu mini n'empèchera pas les riches d'être encore plus riches).

      Loin de mon idée de faire l'appologie de la fracture sociale, je ne demande pas mieux à vivre dans un monde paisible où je ne me lèverais pas le matin avec la peur qu'on ait pillé ma clio la nuit. Par contre, je demande à tout le monde d'imaginer "et si on remettait les compteurs à zéro. Tout le monde égal en tout point !"

      - Ne s'ennuirait-on pas ?
      - Personne ne serait-il tenté de se différencier (par la force, par l'astuce, par l'argent) ? Par conséquent faudrait-il des lois pour empécher cela afin que l'égalité reste ce qu'elle est ?

      Le concept de liberté, égalité, fraternité est bel et bien mort et enterré. C'est à chacun d'oeuvrer pour aider son entourage (comme commencent à le remarquer les journaux avec le pb de la canicule). C'est à chacun de trouver sa liberté, de cultiver l'égalité avec son prochain (le libre m'y aide) et de fraterniser même avec ceux "qui ne sont pas comme nous".



      P.S. je me suis un peu éloigné du sujet du post précédent mais c'est un peu ce que m'a inspiré cet article même si, je partage et comprend la difficulté de cette personne notamment face à la maladie et à l'administration.
  • # Re: Mais dans quel monde vivons nous ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

    De toute manière, l'objectif de l'Anpe ça n'est pas d'aider les gens à s'inserer dans le monde du travail mais à comptabiliser et diminuer les chiffres exact du nombres de chomeurs:

    Petite démonstration: Tout les mois, les personnes doivent pointer en tant que chomeurs. Disons qu'il y en a bien 30% qui touchent aucune allocations, et qui doivent s'inscrire pour le plaisir d'etre considéré comme chomeur.

    Ceux la, ils n'ont aucun interet à rester inscris à l'Anpe etant donné qu'on ne leur donne rien, et qu'on ne leur propose pas non plus de travail, et qu'ils peuvent passer par un autre organisme pour toucher par exemple le RMI.

    [hors sujet]
    Le rmi c'est une base de 2500ff par mois - votre salaire (si vous travaillez à coté, ou que vous percevez une autre somme d'indéminité comme le chomage etc..) - 200 à 300 ff si vous etes hebergez par votre famille ou des amis etc ... On arrive facilement à un rmi de 1000 à 0 ff. Pour ainsi dire le rmi, ça profite aux gens malhonnêtes qui travaillent au black (qui cumulent) et permet pas à ceux qui essayent de survivre ou de se reinserer.
    [/hors sujet]


    Il faut comprendre que pour rester inscris à l'Anpe ça gage donc la mission ... L'anpe radie toutes les personnes qui n'ont pas pointés au bout de deux semaines.

    Exemple d'une de leurs méthodes: Ils vous convoquent à une date t, et vous recevez le courrier de cette convoquation deux semaines après que la date t soit passée. Vous devez alors vous réinscrire, en relançant la procédure fastidieuse.

    Et l'Anpe ne convoque les gens que pour faire des controles qui consistent à savoir si on va radier ou non la personne.

    Ce genre de controle:
    Il demande au pékin moyen qui ne touche plus d'indémnités depuis 1 an, s'il a cherché du travail ... Je vois mal comment quelqu'un qui n'a aucun ressource pourrait chercher du travail, alors qu'il a pas d'argent pour s'acheter à manger, se vétir, prendre une carte orange etc ...

    Je ne parle meme pas du ton employé dans le courrier (on vous ordonne de vous rendre au rendez vous), ni des aptitudes des personnes qui travaillent la bas.

    Je parle de ça car je connais déjà 4 personnes qui se sont fait avoir.

    Bilan: Si on comptait réellement le nombres de personnes au chomage non comptabilisées qui n'ont pas renouvellées leurs inscriptions, qui se sont noyés dans les déboirs de la machine Anpe et qui sont aptes à travailler, on exploserait la barre des 10 millions de chomeurs.

    Mais bon la réforme, ça consiste à justement radier plus rapidement les gens, racourcir les periodes de droit de chomage, pour camoufler ces chiffres...

    Navrant...
    • [^] # Re: Mais dans quel monde vivons nous ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      Petite démonstration: Tout les mois, les personnes doivent pointer en tant que chomeurs. Disons qu'il y en a bien 30% qui touchent aucune allocations, et qui doivent s'inscrire pour le plaisir d'etre considéré comme chomeur.

      C'est pas une démonstration, et en plus c'est faux : tu pointes auprès des Assedic, pas de l'ANPE.

      Ceux la, ils n'ont aucun interet à rester inscris à l'Anpe etant donné qu'on ne leur donne rien, et qu'on ne leur propose pas non plus de travail, et qu'ils peuvent passer par un autre organisme pour toucher par exemple le RMI.

      Tu peux tout à fait aller à ta mairie pour demander le RMI et être inscrit aux Assedic en parallèle (bien sûr, à condition que les Assedic ne te paient pas d'allocation).

      Et l'Anpe ne convoque les gens que pour faire des controles qui consistent à savoir si on va radier ou non la personne.

      Tu veux qu'ils te convoquent pour quoi d'autre ? Un barbecue ? Tu peux y aller à tout moment pour consulter les offres d'emplois qu'ils ont, tu n'as pas besoin d'une convocation.

      Il demande au pékin moyen qui ne touche plus d'indémnités depuis 1 an, s'il a cherché du travail

      Plus d'indemnités depuis un an, ça fait quoi ? Trente-six mois sans boulot ? Je ne dis pas qu'il n'y a personne dans cette malheureuse situation (loin de là), mais peut-on appeler ça le « pékin moyen » ?

      Je ne parle meme pas du ton employé dans le courrier (on vous ordonne de vous rendre au rendez vous)

      Ben ouais. Enfin, plus précisément, on vous dit « Venez. Point. Et en bas : si vous venez pas ou ne téléphonez pas, vous serez radié. » Un ordre, mon bleu, un ordre ! Vivement que je retrouve du boulot, afin qu'on ne me donne pas d'ordre !

      ni des aptitudes des personnes qui travaillent la bas.

      Tes insultes méprisantes m'énervent.

      Navrant... Je me retrouve à défendre l'ANPE. Pff, j'y crois pas.
      • [^] # Re: Mais dans quel monde vivons nous ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

        >>C'est pas une démonstration, et en plus c'est faux : tu pointes auprès des Assedic, pas de l'ANPE.

        Tu pointes auprès des assedics (peut etre par telephone, ou courrier), et c'est l'Anpe qui te fait passer les entretiens de contrôle. A noter que les deux entités se trouvent généralement dans les meme locaux, c'est les memes personnes qui gerent les dossiers, sur les memes ordinateurs...

        >>Tu peux tout à fait aller à ta mairie pour demander le RMI et être inscrit aux Assedic en parallèle (bien sûr, à condition que les Assedic ne te paient pas d'allocation).
        Oui c'est ce que j'ai mis au dessus.

        >>Tu veux qu'ils te convoquent pour quoi d'autre ? Un barbecue ? Tu peux y aller à tout moment pour consulter les offres d'emplois qu'ils ont, tu n'as pas besoin d'une convocation

        Le role de l'anpe n'est pas d'amuser les gogos dans ton genre, c'est de recenser les chomeurs, et de les aider à trouver un emploi.

        Coller des listing sur les murs comme des annonces de supermarché et laisser les gens se démerder, c'est pas les aider mais bien leur faire un bras d'honneur. (D'ou ma reflexion vulgaire mais juste sur leur aptitude qui se limite à coller des listings sur les murs, buller avec le voisin d'a coté, etc ...).

        J'ai d'ailleurs une anecdote qui s'est passé il y a deux ans, lors de mon inscription aux assedics. J'avais rempli mon dossier, et je me suis rendu dans le bureau de Mme Mémère. J'attends pendant 1 h 30 (avec un ticket comme à la préfecture) que ça soit mon tour. De plus desespéré, attérré de les voir vegeter derrière leurs bureau, alors qu'il y avait personne, mon tour arrive.

        J'informe donc M. Mémère donc que je viens déposer un dossier d'inscription, et lui remets. Celle ci, regarde le dossier et me le rend quasi immédiatement.

        "Votre dossier n'est pas complet, revenez quand vous l'aurez complété"
        Je lui demande en quoi il est pas complet. Elle me répond vous avez pas coché la case civilité (m, mme, mlle). Je lui dis alors donnez moi votre bic en désignant son stylo, je vais remplir la case tout de suite.

        Elle réitère: " Non, non, votre dossier n'est pas complet, revenez quand vous l'aurez complété"

        Le manège a durée pendant 3 minutes avant que j'obtienne gain de cause. Si cet exemple etait isolé , ça serait une anecdote. Mais chez eux, c'est matière courante, ils ont une abtitude à faire chier les gens. Pour que les moins motivés abandonnent rapidement.

        >>Plus d'indemnités depuis un an, ça fait quoi ? Trente-six mois sans boulot ? Je ne dis pas qu'il n'y a personne dans cette malheureuse situation (loin de là), mais peut-on appeler ça le « pékin moyen » ?

        Dans une Anpe, est ce que tu en rencontres beaucoup des gens qui ne sont pas au chomage, et qui touchent un salaire ? Alors oui on peut appeller une personne qui n'a pas de travail, pas de salaire, un pekin moyen.

        >>Ben ouais. Enfin, plus précisément, on vous dit « Venez. Point. Et en bas : si vous venez pas ou ne téléphonez pas, vous serez radié. » Un ordre, mon bleu, un ordre ! Vivement que je retrouve du boulot, afin qu'on ne me donne pas d'ordre !

        Je soulignais avec quel mépris sont traités les dossiers à l'Anpe.
        Quand on t'écris :" On vous ordonne de vous rendre le lundi x de tel mois à cette adresse" pour moi c'est du mépris, c'est prendre les gens pour des chiens.

        Si tu as l'habitude de ne pas etre respecté à ton travail, et de recevoir/donner des ordres à la méthode militaire, ça n'engage que toi. Mais ne généralise pas.

        >>Navrant... Je me retrouve à défendre l'ANPE. Pff, j'y crois pas.

        Si ta cause etait juste, ça se saurait depuis bien longtemps.

        Le nombre de chomeurs , rmistes auraient diminué, ils auraient été réencadrés dans des entreprises. Mais bon, comme tu l'as dis ta cause est navrante, sans doute ton coté reac, j'ai un mots à placer sur tout et n'importe quoi, surtout sur n'importe quoi.
        • [^] # Re: Mais dans quel monde vivons nous ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          A noter que les deux entités se trouvent généralement dans les meme locaux, c'est les memes personnes qui gerent les dossiers, sur les memes ordinateurs...

          Tu as une expérience sur combien d'Assedic et d'ANPE pour dire ça ? Parce que moi je peux dire que généralement les deux entités se trouvent des dans locaux séparés, et ce ne sont pas les mêmes personnes qui gèrent les dossiers. Après tout, c'est le cas de 100% des 1 cas auquel j'ai été confronté.

          Coller des listing sur les murs comme des annonces de supermarché et laisser les gens se démerder, c'est pas les aider mais bien leur faire un bras d'honneur. (D'ou ma reflexion vulgaire mais juste sur leur aptitude qui se limite à coller des listings sur les murs, buller avec le voisin d'a coté, etc ...).

          Encore une fois, une expérience différente : les employés que j'ai vu sont généralement blindés de rendez-vous avec des gens (il n'y a pas assez de personnel), je n'ai jamais vu de gens buller avec le voisin d'à côté (même si bien sûr je ne suis pas allé explorer tous les bureaux).

          Quant à ton anecdote, elle à l'air de se passer dans un univers parallèle au mien (peut-être même une autre région française ;-) ). Quand je suis allé m'inscrire, après un temps d'attente inévitable, j'ai eu affaire à un gars assez sympa, on a discuté du formulaire, du boulot, etc., j'ai regardé ce qu'il remplissait sur moi, on a fait quelques tâtonnements pour trouver dans quelle catégorie classer ma formation, on a vérifié que tout était bon, voilà.

          Si cet exemple etait isolé , ça serait une anecdote. Mais chez eux, c'est matière courante, ils ont une abtitude à faire chier les gens.

          Quels sont tes autres exemples, alors ?

          Dans une Anpe, est ce que tu en rencontres beaucoup des gens qui ne sont pas au chomage, et qui touchent un salaire ? Alors oui on peut appeller une personne qui n'a pas de travail, pas de salaire, un pekin moyen.

          Hé, tu pourrais lire ce que j'écris plutôt que d'imaginer des trucs délirants ? J'ai écrit que les gens qui sont sans emploi depuis trente-six mois (trois ans !), c'est pas des pékins moyens (mais il y en a, bien sûr).

          Quand on t'écris :" On vous ordonne de vous rendre le lundi x de tel mois à cette adresse" pour moi c'est du mépris, c'est prendre les gens pour des chiens.

          Hé ben... Il te faut quoi ? Une lettre genre « salut on organise une petite réunion, ça fait quelques temps qu'on t'a pas vu, ce serait sympa que tu viennes voir tes vieux potes. enfin, d'un autre côté, te bile pas, si t'as mieux à faire, passe nous un coup de fil. peace, ton anpe qui t'aime (hé, n'oublie pas les Duff si tu viens) » ?

          Au fait, as-tu la moindre idée de la difficulté de régider une lettre type qui ne soit insultante pour personne ?

          Si tu as l'habitude de ne pas etre respecté à ton travail, et de recevoir/donner des ordres à la méthode militaire, ça n'engage que toi. Mais ne généralise pas.

          Toi non plus ne généralise pas. Je ne vois pas en quoi accepter de recevoir un ordre de quelqu'un impliquerait une habitude de ne pas être respecté au travail. Manifestement tu confonds « exercice d'autorité » avec « abus d'autorité ».

          Mais bon, comme tu l'as dis ta cause est navrante, sans doute ton coté reac, j'ai un mots à placer sur tout et n'importe quoi, surtout sur n'importe quoi.

          Je n'arrive pas à saisir le sens de cette dernière phrase. Tu dis que tu dis n'importe quoi ?
          • [^] # Re: Mais dans quel monde vivons nous ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            >>Je n'arrive pas à saisir le sens de cette dernière phrase. Tu dis que tu dis n'importe quoi ?

            Aucune importance c'était gratuit.

            Pour répondre à tes questions , je peux te citer d'autres exemples de mes inscriptions aux assedics :

            - La première fois(banlieue parisienne), je me suis inscris en tant que directeur artistique, alors que j'étais informaticien. La personne etait pas contrariante, j'aurais pu lui sortir n'importe quoi.
            - La deuxieme inscription dans un autre centre(banlieue parisienne). La salle d'attente etait comble (~15 personnes). Il n'y avait qu'une seule personne au bureau, et ça va faisait 30 minutes qu'elle s'afferait sur son ordinateur sans recevoir personne. Je me suis donc levé, je suis passé devant tout le monde.
            Elle se tappait un jeu à la con windows! Ca faisait depuis 30 minutes qu'elle jouait et que tout le monde tirait une tete d'enterrement en pensant qu'elle s'occupait d'un dossier.
            - La troisième inscription(sud de la france) est celle que je t'ai raconté.

            Je passe sur les multiples entretiens plus hallucinant que les autres, avec des personnes qui avaient la tete coincés dans le bidet.

            Sinon je peux te raconter aussi l'histoire d'un pote en vendée qui est resté pendant 2 ans sans aucun indémnité, son dossier passait de main en main, jusqu'au jour ou il est tombé sur un mec sympa qui lui a dit:
            "Quoi on vous a pas donné d'indémnités , mais vous y aviez le droit pourtant... Marre de mes collegues etc ... ".

            Bilan il a galéré pendant 2 ans sans revenu au crochet de ses parents. Alors qu'il aurait pu se lancer. Psychologiquement ça lui a miné le moral, et ils lui ont meme pas versé l'intégralité de la somme retroactivement, et ils lui donnent l'argent mensuellement, 2 ans après.

            Je peux aussi te parler d'un dossier d'un autre ami (paris) qui a été refusé deux fois par les assedics et qui est finalement passé par la commission qui est chargé d'évaluer les dossiers en appel.

            Ou bien meme les dossiers, ou ils arretent de verser les indémnités mensuels pour cause défaillance informatique, et que par la meme occasion ils te font sauter les assedics pendant 1 ou 2 mois. Après ils te demandent de te reinscrire.

            Sinon, j'ai aussi l'anecdote de deux amis qui travaillent aussi directement dans deux assedics différentes en banlieue parisienne, qui m'ont dit qu'ils ne cherchaient pas à placer les gens, mais à virer les démotivés, et les moins informés en les faisant galerer. texto: "C'est normal que le dossier soit refusé la première fois, il faut le resoumettre".

            Mais bon comme je l'ai dis au dessus, c'est tellement courrant que c'est meme plus des anecdotes, c'est une façon crapuleuse de faire.

            Sinon pour répondre à tes questions, tu peux pas etre chomeur et à la recherche d'emploi (sauf si t'as envie de te faire exploiter/tomber sur un emploi précaire, dans une boite avec des conditions de travail merdique).

            Les assedics ça te soutient le temps que tu cherches(et que tu peux les garder), mais il faut pas esperer trouver un travail interressant en passant par l'anpe.

            Il y a rien de plus efficaces que les candidatures spontanées, voila si ça peut t'aider.
  • # Un peu d'humilité les linuxéfertiens!

    Posté par  . Évalué à 2.

    Et bé dites moi. C'est quoi cette bande de commenteurs!
    Un peu de respect mes amis. cette femme sait de quoi elle parle, tous ceux qui connaissent quelqu'un qui à affaire à l'ANPE et aux suceurs de frics que sont les communicants privés qui tournent autour dans des stages bidons ou tout le monde est pris pour un asticot écervelé de 10 ans d'age mental savent de quoi il retourne.
    Oui l'ANPE est une bonne idée à la base mais là ça devient vraiment n'importe quoi, oui certaines personnes ne devraient pas avoir à subir la honte des formations ANPE avilissantes et humiliantes - sans parler des formulaires à remplir et autres questionnaires dignes de Elle magazine (quel impact sur la vente des antidépresseurs?).
    développeurs du libre vous devriez réagir plus encore lorsque cette femme évoque l'énorme différence entre le lien social réèl et le 'travail' qu'elle peut fournir quand elle n'est pas employée et l'inutilité sociale (voire pire) des travaux officels qu'elle a réalisé dans sa vie. je pense que nous sommes nombreux à nous emmerder au boulot pour gagne rnotre croûte, à servir des intérêts immoraux, et à coder libre le soir, sur l'énergie qui reste.

    Je pense qu'il y a effectivement un problème de redistribution des richesse, de création de valeur, de motivation au travail, de solidarité, de revenu minimum, et ces idées qui flottent de bonheur individuel et de solidarité avec ses proches me semble masquer un bien belle crotte bien honteuse, une défecation cérébrale assez éloignée de la moralité et de l'humanisme.
    • [^] # Re: Un peu d'humilité les linuxéfertiens!

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Le rmi ça n'est pas un choix, c'est une condition.

      Après avoir perdu leur ressources, les personnes demandent le rmi car elles n'ont pas de solutions.

      Les plans Rmi ce sont des contrats de réinsertion qui sont passés sous le tutel d'un psychologue, d'une assistante sociale quand il y a un espoir de reinsertion.

      Dans la teneur, le psy et l'assistance sociale doivent durant un entretien d'une heure déterminer et formuler/fixer l'objectif du rmiste sur une période d'un an. Par la suite, le dossier est transféré à des organismes locaux: certains le gere d'autres non.

      Il y a beaucoup de ces plans qui echouent surtout avec les personnes qui sont restés inactives longtemps, et une partie des étudiants sortant de fac qui ne peuvent pas s'inserer dans le monde du travail.

      Les aides sont minimes, et non cumulatives. Ce qui veut dire qu'un rmiste qui par exemple se trouvera un emploi à mi temps (la moitié du smic), se verra soustraire son salaire de son rmi.

      Ce qui lui donnera toujours le meme montant que le rmi. Pour ainsi dire, pour un rmiste vaut mieux ne pas travailler car il devra soustraire en plus les frais de transport, de nourritures à cette somme.

      Mais bon, je crois qu'ici il y en a pas beaucoup qui ne comprennent pas la profonde detresse/morale dans laquelle ils sont plongés, quel partie du travail ont leur fait faire et comment la machine anpe/assedic les a finalement achevé.

      Je crois que le raccourci intellectuel qui hante c'est: "ils ont choisi ça, alors que bien souvent c'est un ensemble de facteur qui les a plongé là."

      Je suis d'accord avec Rage, l'Anpe propose beaucoup de plan à la mort moi le noeud, des stages, des plans d'évaluation des compétences completement bidons, tout ça qui stimulent l'emploi précaire, et des conditions de travail merdique.

      Pour ainsi dire, c'est vrai que c'est devenu honteux, d'aborder le sujet en disant qu'aujourd'hui il y a des gens qui peuvent pas s'inserer ou se reinserer avec les méthodes qui sont mis en oeuvre.

      Crever l'abscès c'est déjà accepter une part de responsabilité et mettre le doigt sur les points douloureux pour faire évoluer les choses.

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