Ensuite, si à titre personnel je choisi d'essayer d'utiliser cette forme d'écriture c'est essentiellement car elle me semble très souvent utilisée dans les écrits militants (féministes) écrient par des femmes.
Ce qui ne veut pas dire qu'elles ont raison.
Bien sûr, mais je ne pense pas que l'on puisse raisonner en termes binaire sur ce genre de question. De mon point de vue on est plus dans de l'expérimentation qu'autre chose.
Ce n'est pas parce que tu es une femme que tu deviens experts sur la cause du féminisme et sur ses solutions. Ce n'est pas parce que tu es un homme que ton avis sur la question est également mauvais.
C'est sûr aussi. Mais je pars du principe que la "réponse" à un rapport de domination a infiniment plus de pertinence si elle vient des personnes concernées par /victimes de cette domination. C'est d'ailleurs tout le sens des moments d'échanges dits "non-mixtes".
Après, comme je le disais cela relève d'un choix personnel, par rapport à mes propres ressentis à un moment donné et ma propre recherche de cohérence. De l'expérimentation et en aucun cas une position dogmatique.
J'entends très bien les arguments contre cette forme d'écriture, ceux que tu cites d'ailleurs me semble assez juste, mais je crois que le véritable débat n'est pas tant celui d'inventer une nouvelle grammaire, mais bien de signifier une réalité sociale; ici la domination masculine. C'est en tout cas ma perception et ce qui me pousse à m'essayer à cette forme d'écriture.
Quelques réactions rapides, et un peut-être un peu pêle-mêle j'en suis navré :
L'absence (initiale) de "contributrice" est un oubli, et en ce sens une faute puisque j'ai fait le choix de cette forme d'écriture.
Loin d'être linguiste, écriture inclusif ou non, je suis assez prompt aux fautes d'orthographe et de grammaire (et pourtant je me relis..)
À mon sens, l'intérêt premier de cette forme d'écriture est de soulever la question de pourquoi la langage (pas seulement écrit) s'est formé tel qu'il est. Et au-delà de la question spécifique du langage celle d'une société patriarcale dont le référent est indéniablement l'homme (blanc,hétéro,etc).
Ensuite, si à titre personnel je choisi d'essayer d'utiliser cette forme d'écriture c'est essentiellement car elle me semble très souvent utilisée dans les écrits militants (féministes) écrient par des femmes.
Je pars du principe qu'en tant qu'homme, je suis infiniment moins bien placé que des féministes militantes pour "décider" de ce qui relève d'un moyen d'action pertinent. Ce que je peux faire en revanche c'est soutenir du mieux que je peux.
En ce sens je ne me considère pas comme un "auteur inclusif", mais plus simplement comme un maillon de cette action plus large de remise en cause d'un langage centré sur le masculin. D'autant plus que je reconnais volontiers que ce que je fais peut être considérer comme de la "pale copie".
Après, je m'autorise une courbe de progression, l'exercice n'est pas simple mais assez stimulant je trouve.
Bref, merci en tout cas pour des commentaires souvent constructifs :)
Les points positifs sont un peu plus détaillés sur le site de l'April. Il s'agit surtout de voir l'importance qu'ont eu les débats ( un des articles les plus discutés!), l'acculturation croissante des parlementaires sur le sujet, et que le logiciel libre n'est plus juste un "sujet de gauche".
Il y a une vrai dynamique favorable au logiciel libre. Malheureusement les institutions sont "parfois" lourdes à avancer.
J'ai moi même d'abord cru à une erreur grossière. En réalité, en fouillant un peu le web il semble que GAFAMA existe, bien que peu employé, le dernier A faisant référence à AliBaba.
[^] # Re: Salut, c'est moi l'auteur :)
Posté par Etienne Gonnu . En réponse à la dépêche Reportage sur LaTeleLibre.fr : « La Guerre des Civic Tech ». Évalué à 2.
Bien sûr, mais je ne pense pas que l'on puisse raisonner en termes binaire sur ce genre de question. De mon point de vue on est plus dans de l'expérimentation qu'autre chose.
C'est sûr aussi. Mais je pars du principe que la "réponse" à un rapport de domination a infiniment plus de pertinence si elle vient des personnes concernées par /victimes de cette domination. C'est d'ailleurs tout le sens des moments d'échanges dits "non-mixtes".
Après, comme je le disais cela relève d'un choix personnel, par rapport à mes propres ressentis à un moment donné et ma propre recherche de cohérence. De l'expérimentation et en aucun cas une position dogmatique.
J'entends très bien les arguments contre cette forme d'écriture, ceux que tu cites d'ailleurs me semble assez juste, mais je crois que le véritable débat n'est pas tant celui d'inventer une nouvelle grammaire, mais bien de signifier une réalité sociale; ici la domination masculine. C'est en tout cas ma perception et ce qui me pousse à m'essayer à cette forme d'écriture.
# Salut, c'est moi l'auteur :)
Posté par Etienne Gonnu . En réponse à la dépêche Reportage sur LaTeleLibre.fr : « La Guerre des Civic Tech ». Évalué à -1.
Quelques réactions rapides, et un peut-être un peu pêle-mêle j'en suis navré :
L'absence (initiale) de "contributrice" est un oubli, et en ce sens une faute puisque j'ai fait le choix de cette forme d'écriture.
Loin d'être linguiste, écriture inclusif ou non, je suis assez prompt aux fautes d'orthographe et de grammaire (et pourtant je me relis..)
À mon sens, l'intérêt premier de cette forme d'écriture est de soulever la question de pourquoi la langage (pas seulement écrit) s'est formé tel qu'il est. Et au-delà de la question spécifique du langage celle d'une société patriarcale dont le référent est indéniablement l'homme (blanc,hétéro,etc).
Ensuite, si à titre personnel je choisi d'essayer d'utiliser cette forme d'écriture c'est essentiellement car elle me semble très souvent utilisée dans les écrits militants (féministes) écrient par des femmes.
Je pars du principe qu'en tant qu'homme, je suis infiniment moins bien placé que des féministes militantes pour "décider" de ce qui relève d'un moyen d'action pertinent. Ce que je peux faire en revanche c'est soutenir du mieux que je peux.
En ce sens je ne me considère pas comme un "auteur inclusif", mais plus simplement comme un maillon de cette action plus large de remise en cause d'un langage centré sur le masculin. D'autant plus que je reconnais volontiers que ce que je fais peut être considérer comme de la "pale copie".
Après, je m'autorise une courbe de progression, l'exercice n'est pas simple mais assez stimulant je trouve.
Bref, merci en tout cas pour des commentaires souvent constructifs :)
[^] # Re: Et les points positifs ?
Posté par Etienne Gonnu . En réponse à la dépêche Point d'étape sur le projet de loi français « pour une République numérique » . Évalué à 3.
Les points positifs sont un peu plus détaillés sur le site de l'April. Il s'agit surtout de voir l'importance qu'ont eu les débats ( un des articles les plus discutés!), l'acculturation croissante des parlementaires sur le sujet, et que le logiciel libre n'est plus juste un "sujet de gauche".
Il y a une vrai dynamique favorable au logiciel libre. Malheureusement les institutions sont "parfois" lourdes à avancer.
[^] # Re: GAFAMA ?
Posté par Etienne Gonnu . En réponse à la dépêche Point d'étape sur le projet de loi français « pour une République numérique » . Évalué à 3.
J'ai moi même d'abord cru à une erreur grossière. En réalité, en fouillant un peu le web il semble que GAFAMA existe, bien que peu employé, le dernier A faisant référence à AliBaba.