Journal EdenWall : la descente aux enfers

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37
18
août
2011

En mars 2004 naquit, par la volonté de Vincent Deffontaines et Eric Leblond, la société INL. Il s'agit d'une SSLL éditrice de NuFW, un logiciel libre couplé avec la fonctionnalité NFQUEUE de Netfilter apportant une innovation capitale : l'authentification par utilisateur plutôt que par adresse IP.

La société croît rapidement, créant une vingtaine d'emplois en région parisienne, et acquérant une réputation dans le milieu de la sécurité informatique, s'impliquant dans le logiciel libre (tant en code que dans l'organisation d'évènements, tel le Netfilter Workshop en 2008), et employant des figures de la communauté du libre.

En 2009, l'entreprise décide d'abandonner le pôle service pour se concentrer sur l'édition d'un pare-feu clef en main, EdenWall, couplant NuFW avec une interface d'administration performante. Elle décide alors d'ouvrir son capital et organise une levée de fonds afin d'acquérir les investissements nécessaires au financement de ce projet, et change son nom en EdenWall Technologies.

Et là, c'est le drame.

Car si l'obtention de 2 millions d'euros permet à la société de changer de locaux, de racheter la société Prélude IDS, et de recruter une armée de commerciaux, les retards dans le développement, l'absence de clients et des problèmes de gestion entrainent un assèchement des caisses et une seconde levée de fonds devient nécessaire.

Les investisseurs obtiennent alors la majorité au conseil d'administration, et décident, en mai 2010, de remplacer le co-fondateur de la société au poste de Directeur Général, par un ancien de chez Cisco, François Josserand.

Rapidement, et après l'abandon de poste de Vincent Deffontaines en août 2010, le nouveau DG licencie Jérome Notin, Directeur des Opérations, ancien de la société ayant des parts dans le capital, et fait face à un préavis de grève, cette dernière étant évitée de justesse sans pour autant céder aux revendications, notamment concernant la demande des employés de respecter la licence GPL.

C'est alors que débuta la fuite rapide des employés, et faute de rentrée d'argent et de perspectives de ventes, notamment en raison d'une politique commerciale et marketing déficiente, Josserand commença à effectuer des tentatives de vente de la société, sans succès, pour aboutir à une demande de mise en faillite d'EdenWall Technologies en juillet.

Enfin, aujourd'hui 18 août 2011, soit sept ans après sa création, le tribunal du commerce de Paris a prononcé la liquidation de la société.

On ne peut que s'attrister face à cette nouvelle qui marque la fin d'une société importante dans l'écosystème du logiciel libre français, et regretter les choix qui ont abouti à son échec.

Et vous, les investisseurs aussi ont coulé votre boite ?

  • # Analyse pertinente ?

    Posté par  . Évalué à 10.

    De ce que je vois il y a eu deux choses avant la chute de la boite : le changement du modèle commercial et de capitalisation. Tu sautes tout de suite sur la deuxième cause pour expliquer l'échec. Ma question du coup : qu'en est-il de la première ?

    • [^] # Re: Analyse pertinente ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      Les responsables de l'époque ( les fondateurs donc ) ont annoncé se concentrer à terme sur l'édition, aux alentours de Q3 2007. L'idée était de se mettre de plus en plus sur l'édition. Mon hypothése est qu'il y a eu un désaccord sur le sujet entre les fondateurs techniques, et celui qui était plus commercial. Le plan a mis du temps à venir mais a déja été mis en place à cette époque. Toutefois, les prestations ont continués pendant longtemps ( et certaines continuent encore ).

      • [^] # Re: Analyse pertinente ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

        Je ne pense pas que le fait d'être passé par des investisseurs soit la principale raison de la "chute" d'EdenWall.

        Je pense plutôt que c'est le fait que la société se soit concentrée uniquement sur un seul produit, son appliance réseau (qui est essentiellement un parefeu), en utilisant NuFW comme fer de lance. Il y a beaucoup de concurrence dans le domaine des parefeux : Netasq et Arkoon en France, Cisco, Juniper, Fortinet, Palo Alto, ... à l'international. Quand un parefeu tombe en panne, le coût pour une entreprise est énorme. Alors remplacer un parefeu fonctionnel par un nouveau parefeu d'une jeune société méconnue (comparée à Cisco ou Juniper par exemple), il faut oser sauter le pas. Pour NuFW : la nécessité d'avoir un agent sur chaque poste client semble trop contraignant pour choisir NuFW plutôt qu'un portail captif, filtrage par adresse MAC, la norme 802.1x ou autre. Quand on contrôle son parc ça passe, mais souvent il y a des ordinateurs portables qui s'ajoutent, puis les terminaux mobiles (smartphones), etc. Autrement dit, bien que NuFW soit un bon parefeu, je doute qu'il réponde à vrai besoin. Les solutions concurrentes sont un compromis sécurité/facilité (de déploiement/administration) suffisant.

        Au sujet de l'activité de service : la qualité des services vendus par EdenWall fidélisait les clients. Plusieurs fois, ça a donné confiance aux clients qui osaient alors sauter le pas en achetant une appliance. Alors que chercher des clients en attaquant directement par la vente d'appliance est autrement plus difficile.

        Enfin, c'est mon analyse personnelle. Il y a d'autres facteurs, cités dans le journal, et peut-être aussi quelques soucis organisationnels (enfin, ça je pense pas que ça soit une exclusivité EdenWall ;-)).

        • [^] # Re: Analyse pertinente ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          Et faut pas oublier aussi que faire passer le pouvoir décisionnel des techniciens ( qui controle le parefeu ) aux RHs ( qui controle "théoriquement" les groupes et les postes des gens ), c'est pas vraiment un argument de vente intelligent si tu veux qu'un DSI t'écoute. Même inconsciemment, je pense que la plupart l'ont compris.

          De plus, le déploiment d'un agent, c'est plus compliqué qu'on croit Des fois, y a des antivirus qui se mettent en travers de la route, surtout quand on utilise des outils de protection.

          À ce sujet, un ami codeur windows m'a raconté d'ailleurs une histoire qui en dit long sur l'honneteté de certains commerciaux. Son logiciel était installé sur tout un parc dans une école, et l'antivirus a commencé à gueuler sur la présenec d'un virus, à cause du logiciel de protection ( avec chiffrement polymorphique, anti debbuging, etc ). Le client est venu se plaindre au commercial, qui lui a assuré qu'il contacterais le fabricant de l'antivirus. À la place, le logiciel a été recompilé une paire de fois jusqu'à ce que le site virus total ( http://www.virustotal.com/, un outil pour scanner un logiciel face à X antivirus ) ne dise plus rien, et le commercial est revenu vers le client en lui disant avoir régler le probléme avec l'éditeur.

          Dieu merci, c'est le genre de truc qu'on a pas à gérer quand on fait du logiciel libre, parce que ça devient rapidement couteux de faire ce genre de tests, de payer pour la protection du binaire, et de pas pouvoir débugguer la version de production.

          • [^] # Re: Analyse pertinente ?

            Posté par  . Évalué à 7.

            Logiciel libre ou pas si ton binaire fait hurler un faux positifs a un antivirus soit t'as la chance que l'éditeur soit coopératif et très réactifs soit tu trouves un contournement. Et plus t'es petit plus t'as de chance de devoir passer par la seconde solution.

            • [^] # Re: Analyse pertinente ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              L'agent EdenWall est protégé par WinLicense. C'est un logiciel de protection propriétaire anti-ingénierie inverse qui semble assez poussé au point qu'il soit utilisé par certains malwares. Du coup, il faut expliquer à l'éditeur d'anti-virus qu'un binaire protégé WinLicense n'est pas forcément un malware...

              Ah, les joies du logiciel propriétaire...

      • [^] # Commentaire supprimé

        Posté par  . Évalué à 5. Dernière modification le 10 septembre 2011 à 11:21.

        Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

    • [^] # Commentaire supprimé

      Posté par  . Évalué à -1. Dernière modification le 10 septembre 2011 à 11:21.

      Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

  • # Commentaire supprimé

    Posté par  . Évalué à 10.

    Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

  • # Prédicat gratuit.

    Posté par  . Évalué à -4.

    Marrant, les commentaires partent du prédicat que l'auteur fait parti de la boîte. Il n'en fait pourtant mention nulle part…

    C'est d'autant plus amusant pour le premier commentaire, qui critique (de façon tout à fait recevable) les raccourcis du journal.

    My 2cents.

  • # 2M c'est rien

    Posté par  . Évalué à 2.

    Franchement, vu le prix de certains locaux, 2M c'est pas grand chose quand tu es fourmi, prudent, et que tu vois plus loin que le mois suivant. Et puis les commerciaux, ça bouffe et ça chouine, c'est tout !

    Sérieusement, dans les dernières années j'ai bossé dans deux petites SSII de ma région, dont une se targuait un peu du côté SSLL (c'était du pipeau, il a préféré vendre du "foundation"), et je rêvais que des investisseurs viennent nous sortir du cauchemar d'une boîte qui a du mal à retenir ses clients, à en conquérir, à progresser techniquement, à reconnaître les vraies sources de profit et de progrès, et donc... même du mal à justifier ses interventions auprès des clients !

    Tout est relatif, je dirais qu'un rachat peut être bénéfique si c'est "un pote", et que l'esprit de la société est conservé, mais parfois, les problèmes sont présent depuis bien longtemps, simplement, ils prennent du poids avec le temps. Mais les levées de fonds, c'est souvent la bulle.

    En tous cas, si tu es resté, tu as bien du courage !

    • [^] # Re: 2M c'est rien

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      2 millions, c'est suffisant, quand tu as un produit qui existe avec une boite qui tourne grâce à des revenus autre que ton produit.

  • # Triste

    Posté par  . Évalué à 8.

    C'est triste cette histoire... NuFW etait une belle solution adaptée aux besoins juridiques de controle des entreprises actuelles.
    C'etait une des tres rares solutions permettant d'etre en accord avec la Loi francaise obligeant de donner un nom a un flux reseau et pas seulement une IP de station.

    La magie du Libre va t elle operer en laissant NuFW vivre malgré la mort de sa société genitrice ? Y a t il toujours des gens sur le projet ?

  • # descente aux enfers ou monnaie de sa pièce ?

    Posté par  . Évalué à 9.

    fait face à un préavis de grève, cette dernière étant évitée de justesse sans pour autant céder aux revendications, notamment concernant la demande des employés de respecter la licence GPL.

    Ce qui est important dans une entreprise c'est son capital humain, tu ne gérera JAMAIS une entreprise à rebrousse poil par rapport à ses employés. Maintenant peut être que ce n'est que le sommet de l'iceberg, mais ça me fait tout bizarre. les "dirigeants" qui ne veulent pas respecter la gpl dans une boite ancrée dans le libre, et on se demande de quoi peut bien venir cette descente aux enfers...

  • # Encore...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

    Encore une société qui fait du libre, à qui j'achète (enfin ma boite par mon intermédiaire) un produit qui finalement ne sera plus maintenu.

    Pfff...

    • [^] # Re: Encore...

      Posté par  . Évalué à 7.

      ce n'est pas réservé aux entreprises qui font du libre ...
      j'ai vu des produits acheté à des entreprises qui ne voulaient plus le maintenir ...

    • [^] # Re: Encore...

      Posté par  . Évalué à 5.

      Tu as acheté la version libre ( http://www.nufw.org/projects/nufirewall/boards ) ou la version propriétaire ?

      • [^] # Re: Encore...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        Mmm, je ne sais pas si le produit était complètement libre, il s'agit de l'appliance complète (matériel préinstallé)

        • [^] # Re: Encore...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Bah, voit le bon coté des choses, le logiciel va atteindre une stabilité exemplaire et va continuer à tourner tant que tu donnes de l'electricité, ça pourrait être pire ( ceci dit, sans mise à jour et sans nouveau client windows, et sans renouvellement de la license, ça va vachement moins servir ).

        • [^] # Re: Encore...

          Posté par  . Évalué à 3.

          Si c'est la version libre, tu peux demander le code source dans la version préférée pour la modification pendant 3 ans.

  • # entrepreneur

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

    comme quoi, gérer une entreprise n'est vraiment pas facile.
    qui aurait la vision qu'il leur fallait continuer sur le service, à haute valeur ajoutée, plutôt que sur un produit ? nombreux l'ont ensuite, peux l'on avant :(

    ça me rappelle ce que quelqu'un m'avait dit : il s'était fait virer de cette boite. Et le connaissant un peu mes yeux s'étaient écarquillés d'étonnement. Mais ne le connaissant pas assez, je n'avais pas posé de question. Le déroulement décrit par ce journal éclaire la chronologie "croisée".

    C'est quant même foutrement dommage, qu'une telle boite se casse la figure. M'enfin c'est pas non plus le plus important. Le plus important est (peut être ?) les gens, et nul doute qu'ils trouveront sans mal de l'intéressant ailleurs (peut être en espagne ? lol)

    • [^] # Re: entrepreneur

      Posté par  . Évalué à 10.

      qui aurait la vision qu'il leur fallait continuer sur le service, à haute valeur ajoutée, plutôt que sur un produit ? nombreux l'ont ensuite, peux l'on avant :(

      Quand on a un cerveau on abandonne pas le service qui te fait bouffer tous les jours ; on investit un peu sur une petite équipe qui développe le produit en parallèle, les 2M d'euros auraient largement suffit à financer ça, sans changer de locaux bien sur.

      Cependant des investisseurs et des entrepreneurs qui vivent au moyen age dans leur tête pensent encore que les gens sont interchangeable, comme l'étaient les ouvriers sur une chaine d'usine. Mais dans le monde réel de l'ingénierie informatique, selon le profil de l'équipe d'être humain en place, la réussite est au bout du chemin ou pas. Des petites boites comme Google l'ont très bien compris en recrutant les meilleurs ingénieurs et en ayant une culture de l'ingénierie à la tête de l'entreprise.
      Mais non en 2011 des blaireaux pensent encore qu'en embauchant un troudeballe surdiplomé en management et venant d'un grand compte cela résoudra leur problème, c'est pathétique.

      • [^] # Re: entrepreneur

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

        Le changement de local était inévitable. La société était dans une pépiniére et le contrat arrivait à sa fin ( et non renouvellable ). De plus, la société était dans des locaux temporaires catastrophique sur des tas de points, à coté du périph et d'une usine de retraitement des déchets, difficile d'accès, sans restaurants ou cantines digne de ce nom. Et je parle pas de l'effet que ça fait sur les clients d'être dans un immeuble en construction, comme tout le quartier.

        Les locaux étaient aussi relativement exposés et surchauffés, et trop petit pour la croissance prévu.

        • [^] # Re: entrepreneur

          Posté par  . Évalué à 6.

          Ok pour les locaux, je ne connais pas le contexte, mais l'abandon du service, l'embauche d'une armée de commerciaux de manière prématurée sont à mon avis des fautes impardonnables.

          • [^] # Re: entrepreneur

            Posté par  . Évalué à 8.

            Et oui moi aussi j'ai vécu tout ce gachis de l'intérieur. La nouvelle direction a voulu tout changer, il ne passait même plus nous dire bonjour dans les bureaux et avait déplacé ses armoire du sien qu'on le voit plus quand on allait pisser !

            Avant certains d'entre nous allaient en mission chez des clients mais du jour au lendemain on a plus eu le droit de rapporter des sous directement à la société ...

            On a essayé de discuter avec les investisseurs parce qu'ils ont compris que la société était en crise, mais on nous a dit : "vous n'avez pas à connaitre la stratégie de la société". Pan, ca motive.

            Voilà. Tout le monde est parti ensuite, et une société qui n'a plus de compétences cela ne vaut pas grand chose, cela meurt vite. Est ce que les investisseurs le comprendront ? On peut leur poser la question, remarquez ... CM-CIC Alexandre Micouleau et Cap Décisif Management Jérôme Snollerts

            http://www.capdecisif.com/index.php?option=com_content&task=view&id=12&Itemid=12

            • [^] # Re: entrepreneur

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

              Ceci dit, la nouvelle direction est aussi venu parce que l'ancienne direction l'a placé la. Et au vue des bilans sur societe.com : http://www.societe.com/bilan/edenwall-technologies/452215015200812311.html , il y a eu une lente descente à partir de 2007. Francois Josserand est arrvé en juin 2010, ça a donc largement laissé le temps à l'ancienne direction d'aller dans le mur. Avec un tour de table à 2 millions en 2008, de l'argent a été dilapidé à grande vitesse.

              Et comme le dit haypo, le souci a aussi été de tout mettre dans le même panier, de s'attaquer à un marché visiblement saturé. Et au vue des gens qui ont bossés chez edenwall, au vue des repertoires debian partout dans le svn ( exemple :
              http://software.inl.fr/trac/browser/mirror/edenwall/nucentral/trunk/debian/init.d?rev=7540 ) et du livecd basé sur debian, on était face à une distrib linux recarossé dans un pc industriel ( style : http://www.zefyris.com/products/show/908 ), donc rien de plus que ce qu'un concurent puisse proposer.

              Par rapport à ça, les concurents comme cisco proposent des outils haute performance, avec des ASIC et autre joyeusetés pour les versions les plus chers, et du coup, les clients ont du se montrer réticents.

  • # Le fond

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    Et que devient NuFW dans tout ça ?

    Born to Kill EndUser !

  • # Et vous, les investisseurs aussi ont coulé votre boite ?

    Posté par  . Évalué à 7. Dernière modification le 27 juillet 2024 à 11:39.

    Et vous, les investisseurs aussi ont coulé votre boite ?

    Mandr-ake-iva tu connais(sait) ? La société était rentable quelques mois à peine après sa création, heureusement les investisseurs sont arrivés en suggérant un business plan redoutable basé sur l'expatriation massive et à grand frais d'américains visionnaires avec des tas de projets tout aussi visionnaires comme le e-learning ou la maximisation du cash burn rate. Aux dernières nouvelles les américains ont été remplacés par des russes et des brésiliens, et le site web de la société est hébergé gratuitement par un opérateur dont le nom est affiché largement en bas de chaque page du site et qui, ironie du sort, héberge aussi Mageia, le fork de Mandriva créé par les quelques anciens salariés français de la société.

    Sinon pour les ex d'Edenwall, je connais une boite qui propose plusieurs postes intéressants sur des technos similaires : www.edenwall.com/fr/ressources-humaines(NdM: domaine disparu)

    • [^] # Re: Et vous, les investisseurs aussi ont coulé votre boite ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Mandrake, ça compte pas, la boite n'arrive pas à couler, même si aujourd'hui, plus que hier et moins que demain, la boite est pas loin de le faire ( mais au bout de 10 ans, on a du mal à y croire alors bon ).

    • [^] # Re: Et vous, les investisseurs aussi ont coulé votre boite ?

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

      un tit mot rapide sur le e-learning.
      ce qui a péché ce n'est pas cette ambition, mais sa réalisation.
      lancer une plateforme dans leur coin, c'était forcément destiné à leurs clients.
      des accords avec de vraies écoles sont arrivés (EPITA / EPITECH il me semble) mais peut être trop tard. Le E-learning était certainement un axe intéressant, mais en BtoB uniquement : par partenariat avec des structures existantes, et non pas en relation directe avec un public (à créer, du coup)
      mes deux cents

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