C'est un cri d'alarme de la communauté
Nagios qui commence à se faire entendre. En effet, après une longue phase d'ignorance de cette communauté de la part de l'auteur de l'outil (Ethan Galstad), nous sommes arrivés à un point qui semble sans retour : l'auteur tente de museler la communauté française pour avoir été trop ouverte !
L'auteur demande à ce que lui soit cédé l'enregistrement DNS nagios-fr.org, site de la communauté Nagios française, afin qu'il puisse réunir une communauté plus "corporate" car celle-ci a parlé sur son site du projet open source Icinga, fork de nagios, mais félon aux yeux de l'auteur.
La coupe est pleine pour la communauté qui se veut aussi ouverte que les outils qu'elle défend. Dans logiciel libre, il y "free as in beer" mais aussi "free as in speech". Olivier Jan, fondateur et leader de cette communauté francophone,
a ainsi répondu qu'il ne serait pas possible de se laisser dicter ce sur quoi la communauté pouvait parler. C'est donc avec
une lettre ouverte au titre de "The nagios community wants to keep its open soul" que la communauté demande où ce projet se dirige, s'il sera toujours ouvert et respectueux des principes même des l'open source.
Espérons que cette lettre ne restera pas lettre morte, car ceci finirait de creuser le gouffre qui sépare l'auteur de Nagios et sa communauté qui est la vraie force motrice du projet et ferait le nid d'un fork qui diviserait encore la communauté, et qui rajouterai encore des noms tabous sur les sites traitant de Nagios.
NdM : Nagios est une application permettant la surveillance système et réseau. Elle est écrite en C (et Perl pour les greffons) et distribuée sous licence GPLv2.