Journal "le lobby des télécommunications est actif et efficace. Mais où est le lobby du droit d’auteur et du copyright ? Inexistant à Bruxelles, faible à Paris…”

Posté par  (site web personnel) .
Étiquettes : aucune
-1
30
juin
2008
Il s'agit d'un mot du point de vue des éditeurs de livres. Pourtant d'un point de vue de libriste qui connait les manœuvres des majors dans le domaine. C'est a rire jaune...

L'article concerne la crainte des éditeurs de livres qui ont peur d'avoir les mêmes problèmes que l'industrie du disques.

http://passouline.blog.lemonde.fr/2008/06/29/panique-numeriq(...)
  • # c'est pas pour demain

    Posté par  . Évalué à 10.

    le piratage de livres électroniques...ça existe, mais c'est tout de même marginal! personne ou prou n'aime lire un livre sur son écran d'ordinateur... quand au prix pour se l'imprimer soit même, c'est rédibitoire...
    le livre à encore de beaux jours devant lui à mon avis.
    • [^] # Re: c'est pas pour demain

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Tout à fait, et si on a pas de sous pour se payer le livre, on va à la bibliothèque (et pas à la librairie). :)
      • [^] # Re: c'est pas pour demain

        Posté par  . Évalué à 4.

        Ca (peut) marche(r) aussi pour les CD/DVD : de nombreuses communes et comités d'entreprise ont un médiathèque qui permet l'emprunt contre une cotisation modique.

        BeOS le faisait il y a 20 ans !

        • [^] # Re: c'est pas pour demain

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Oui mais il est tout à fait possible que tu ne puisses pas légalement les lire.

          De plus pour un livre j'y vois un confort non négligeable. Bouquiner sur son canapé c'est autre chose que de lire sur un écran. Les CD/DVD eux n'apporte aucun confort par rapport à une autre copie numérique, je dirais même que cela est souvent même plus pénible.

          Le livre pourrait cependant aussi avoir un intérêt assez limité si des machines qui lisent des copies numérique de livres avec une interface qui n'engendre pas plus voir moins de fatigue pour les yeux qu'un livre, qui ne chauffe pas de manière perceptible, ne fait pas de bruit, soit assez légère (ce ne pas forcément le cas d'un livre cela dit) et qui pompe pas beaucoup d'énergie, moi je serais preneur. L'idéal serait une machine qui marche à l'énergie solaire, un peu comme certaine calculettes ou reveils, mais je ne sais pas si tout cela est réaliste en terme de besoin énergétique.

          Avec une tel machine, il n'y guère que pour l'archivage que le livre me paraîtrais avantageux sur le point de la durée de vie.
          • [^] # Re: c'est pas pour demain

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Le livre pourrait cependant aussi avoir un intérêt assez limité si des machines qui lisent des copies numérique de livres avec une interface qui n'engendre pas plus voir moins de fatigue pour les yeux qu'un livre, qui ne chauffe pas de manière perceptible, ne fait pas de bruit, soit assez légère (ce ne pas forcément le cas d'un livre cela dit) et qui pompe pas beaucoup d'énergie, moi je serais preneur.

            Pas moi, il faudrait aussi qu'il soit waterproof, j'adore lire dans le bain (ou sur la plage). Un livre qui prends un peu d'eau ou de sable, c'est pas grave, j'en suis pas si sur pour un truc électronique.
            • [^] # Re: c'est pas pour demain

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Pour le sable, OK.
              Néanmoins, ça va être pour 1% de la population, et encore (il y a bien les vacanciers, mais c'est une semaine sur 52, et généralement c'est pour la Voici du moment...). Marché réduit.
              Quand au bain, permet-moi de mettre en doute la notion de livre water-proof, je peux te démontrer assez facilement le contraire... (un peu d'eau, et hop l'encre qui part, un peu plus d'eau et hop les pages gondolées ou collées)

              Donc bon, le marché du livre papier ne sera pas bien grand avec ce genre de profil (de niche?)
            • [^] # Re: c'est pas pour demain

              Posté par  . Évalué à 2.

              Où est le soucis, y'en a bien qui font de l'ordi dans leur bain :D
            • [^] # Re: c'est pas pour demain

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Des appareils électronique waterproof ça existe déjà (téléphone, appareil photo), donc c'est pas vraiment un soucis de ce coté là, les techniques existent déjà.
    • [^] # Re: c'est pas pour demain

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      le piratage de livres électroniques...ça existe, mais c'est tout de même marginal!

      Euh... Toutes les BD françaises que je connais sont disponibles en numérique sur la toile. Une bonne partie des livres que je connais (et tous les best-sellers) et une bonne partie des quotidiens ou hebdomadaires ou mensuels que je connais (Le monde, FHM, Mairanne etc...) sont disponibles en PDF. Sans DRM.

      Marginal? Je ne trouve pas. En tous cas pas sur l'offre, qui est large. Peut-être sur la demande, mais ça changera ou plutôt c'est en train de changer (EeePc qui se transporte facilement etc...)

      le livre à encore de beaux jours devant lui à mon avis.

      Tout comme le piratage n'a pas tué la musique (ceux qui se plaignent sont uniquement ceux qui ne savent pas s'adapter à la demande) ni la vidéo (combien de bluray en vente?)
  • # Mais pourquoi ?

    Posté par  . Évalué à 5.

    Autant je conçois que le modèle économique 'traditionnel' des industries musicales, télévisuelles et vidéoludiques (en omettant les mmorpgs et autres jeux à contenu délocalisé) soit sur le point de devenir caduque, autant je ne comprends pas l'inquiétude qu'éprouve l'industrie du livre.

    Le livre est bien le seul média totalement numérisable dont le pendant physique apporte un plus indéniable, mais non nécessaire. Avoir un livre sur un ebook reader est moins agréable (odeur de la colle, toucher du papier, bruissement des pages tournées) et pratique (résistance aux chocs, aux intempéries, au passage du temps, à l'absence de source de courant) que d'en posséder une copie papier, mais permet tout de même d'en profiter dans son intégralité (du moins pour un roman, j'écarte de ma discussion les livres techniques qui ne se lisent pas de manière linéaire et nécessitent des annotations).

    Qu'est ce qui empêche de considérer le livre papier comme un objet de luxe, et l'accès illimité à son contenu comme un droit fondamental ? Rien. D'ailleurs c'est exactement le point de vue employé depuis des décennies : les livres sont taxés comme produits de luxe et les bibliothèques libres d'accès.

    Rendons la diffusion numériques des livres gratuite et illimité (et nécessaire ?), mais laissons aux ayant-droits l'exclusivité du droit d'en diffuser des éditions papiers (avec les limites temporelles usuelles, pour éviter les abus).

    C'est ce qui est entrain de se passer actuellement à l'aide du piratage des livres électroniques (un bien grand mot pour tout au plus un document texte formaté). Il ne reste plus qu'à légiférer la pratique et tout le monde s'en sortira gagnant. Éditeurs qui vendront autant (mais peut-être pas les même livres qu'avant), lecteurs qui auront accès à plus de culture, auteurs qui toucheront plus de public.

    Je ne vois donc pas où est le problème et l'inquiétude des éditeurs.
    • [^] # Re: Mais pourquoi ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Mouais, personnellement je sniffe pas la colle de mes livres mais bon. Un livre technique peu très bien se lire de manière linéaire. Peut être moins pour un livre didactique pas à pas, mais bien souvent lire une première fois le livre d'une traite t'apporte une vision global du sujet et quand un détail t'es utile tu te souviens où le cherché et surtout tu as connaissance de la possibilité que cela t'offre.
    • [^] # Re: Mais pourquoi ?

      Posté par  . Évalué à 4.

      Ratai, la TVA sur le livre est à taux réduit ! (au moins en France)
    • [^] # Re: Mais pourquoi ?

      Posté par  . Évalué à 8.


      Le livre est bien le seul média totalement numérisable dont le pendant physique apporte un plus indéniable, mais non nécessaire.

      ça, c'est le point de vue d'une personne qui a connu le livre papier et qui a appris à l'apprecier...
      Je suis pas sûr que les jeunes de demain (qui ont pris l'habitude de lire sur PC) auront autant de mal à se passer du papier.

      Surtout avec les (futurs) progrès du papier electronique.

      Lisant pas mal de romans, je serais prêt à sacrifier les (pseudo) avantages que tu cites contre un gain de place dans la bibliothèque, pouvoir prendre plusieurs livres en vacances sans avoir à prendre une 2ème valise, et surtout je préfère largement le format poche qui rentre dans mon sac et je n'achète jamais de livre non sorti en poche car ça me fait ch... à transporter. Avec le livre électronique, tu choisis ton format, ta grosseur de police (pour les personnes agées),.....

      Tu pourrais aussi mémoriser des passages et citations plus facilement, avoir une traduction ou un dico intégré, ....

      Donc, oui, je crois que l'industrie du livre va bien être en face des mêmes problématiques que celle du disque mais peut-être à moins court terme.

      Et puis autant, tout le monde consomme de la musique ou des films autant les personnes ayant l'habitude de lire est moins grand donc moins de seeder sur p2p :)
      • [^] # Re: Mais pourquoi ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

        Personne ne consomme de la musique ou des films, ça n'a tout simplement pas de sens. À la limite on pourrais dire qu'une œuvre consomme de l'espace, mais pour les œuvres numériques l'espace occupé est vraiment minuscule.

        Quand tu consultes une œuvre, tu en multiplie les copies et interprétations (l'œuvre tel que tu l'interprète dans ton esprit).

        La consommation est un acte qui dissout l'objet consommé. Or quand tu consultes une œuvre, non seulement tu ne la dissous pas mais en plus tu en fait une copie.

        À moins de manger des livres au sens littéral, tu ne risques pas de consommer de la culture.
        • [^] # Re: Mais pourquoi ?

          Posté par  . Évalué à 4.

          Moi, je préfèrelire un bouquin sur écran:
          1- Par gain de place (tous le monde n'habite pas dans un 200m2)
          2- Par rapidité (CTRL-F pour revenir où on était)

          Exemple tout bête: je suis chrétien, et pourtant, ma bible "papier", je la sors beaucoup moins que je ne lance bibletime
          • [^] # Re: Mais pourquoi ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Je suis d'accord, mais le livre garde encore certains avantages, que je serais bien heureux de voir disparaître avec le temps.
          • [^] # Re: Mais pourquoi ?

            Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

            > 2- Par rapidité (CTRL-F pour revenir où on était)

            Certains logiciels comme kpdf se souviennent de la dernière position dans le fichier et ouvre le fichier à cet endroit, plus besoin de CTRL+F ;)
        • [^] # Re: Mais pourquoi ?

          Posté par  . Évalué à 3.

          c'était une façon de parler à mettre en rapport avec l'expression consacrée "société de consommation" et pour faire passer l'idée que les gens en regarde/ecoute beaucoup...

          J'ai bien fait exprès d'utiliser ce terme mais si ce n'est pas au sens exacte du mot.

          Il y a le "mot" et "l'idée" comme il y a la "loi" et "l'esprit des lois" :)
    • [^] # Re: Mais pourquoi ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Le livre est bien le seul média totalement numérisable dont le pendant physique apporte un plus indéniable, mais non nécessaire.

      ah? Moi il m'apporte un moins bien chiant : amuse-toi à déménager avec des centaines de bouquin. Alors qu'un disque dur, c'est pas lourd.

      Il est démontré par des chiffres que ceux qui aiment le CD plutôt que le numérique descendent en nombre à vitesse grand V, les avantages du numérique étant plus grands que les inconvénients.
      Il sera de même démontré par des chiffres que ceux qui aiment le livre papier plutôt que le numérique seront de moins en moins nombreux.

      Le monde change, les gens bougent et n'aiment pas devoir transporter des cartons de livres avec eux, ne pas pouvoir faire de Ctrl-F, le livre n'échappera pas à la règle des autres médias. Ca mettra plus de temps faute d'écran adapté, mais ça arrivera. Ou ça arrive déjà, regardez juste le nombre de journaux sur l'informatique qui ont disparu ces dernières années, remplacés par les sites webs. Ca commence par les journaux informatique, ca finira par Femina (plein de sites web pour Mesdames aussi!)

      PS : personnellement, je n'achète plus aucun quotidien depuis longtemps : trop cher, pas assez cliquable, les pages sont chiantes à tourner pour les grands formats. Trop de défaut ce format vieillot, le numérique a plus d'avantages. Et de plus en plus de monde pensent comme moi...
      • [^] # Re: Mais pourquoi ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

        > Il sera de même démontré par des chiffres que [...]

        Ils sont super forts en démonstrations ces chiffres ! Ils ne sont que dix, mais tout ce qui demande confirmation leur est confié.

        Sérieusement, les statistiques ne démontrent rien, elles peuvent indiquer une tendance ou exhiber un biais, mais jamais elles ne démontreront ni ne diront la Vérité.

        > les gens bougent et n'aiment pas devoir transporter des cartons de livres avec eux

        Ça m'emmerde plus quand je déménage de devoir transporter mon lit ou ma machine à laver que mes bouquins. S'il s'agit d'un voyage de courte durée, je prends autant de livres qu'il n'y a de jours de voyage (et ça prend moins de place que des fringues et une paire de chaussures de rechange) si le bougeage est plus long, je trouverai bien une librairie sur place.

        > regardez juste le nombre de journaux [...] qui ont [été] remplacés par les sites webs

        Des livres et de journaux, il y en a un qui est jetable, que tu ne déménages pas et auquel tu ne reviens pas quelques années après.

        > de plus en plus de monde pensent comme moi...

        Oui, ça a été démontré par 7 (ou alors était-ce 8 ?)
        • [^] # Re: Mais pourquoi ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Le système décimal est le plus utilisé mais ça ne veut pas dire qu'il n'existe que dix chiffres. On peu en fait faire autant de chiffre que l'on veut avec pour seul limitation pratique le nombre de symbole qu'on peut concevoir.
  • # En quoi fait-il rire ?

    Posté par  . Évalué à 3.

    Bonjour,

    Je ne vois pas en quoi c'est a rire, meme jaune.
    Je cite un passage qui me semble egalement important : <<Le livre ne recule pas, il avance. Mais cela impliquera un tel bouleversement, dans la maîtrise des tuyaux comme dans celle des contenus, que l’accès économique à l’écrit et son contrôle intellectuel en seront obligatoirement bouleversés.>>

    Contrairement a l'industrie des disques qui voit son support changer (du vinyl a la cassette au CD et maintenant au fichier audio), l'industrie des livres voit un nouveau support s'ajouter et non remplacer l'ancien. J'insiste sur le fait sur lequel tout le monde semble convenir : il ne remplace pas l'ancien, le bon vieux format papier, il s'ajoute a celui-ci.

    Dans ces conditions, le contexte economique et juridique est neuf, donc plutot flou, et les editeurs n'ont pas attendu : il se blindent derriere un contrat, le fameux 2eme contrat specifique au numerique. Mais si c'est chacun son contrat, il manque des lois pour cadrer tout cela et proteger les interets de chacun.

    Par ailleurs, si on y regarde bien, le support numerique pour le livre, s'il prend de l'essor (sinon a quoi bon en parler), sera livre aux memes menaces que ce que rencontre l'industrie du disque, ou plutot l'industrie de la musique sur support numerique. Piratage, concurrence avec les oeuvres libres... Alors meme si l'industrie du livre sera toujours supportee par son support papier, au contraire de celle du disque ou le disque tend a disparaitre, l'industrie du livre doit se proteger pour les supports numerique, et l'industrie du disque propose un bel exemple pour s'inspirer (ce ce qu'il faut faire mais aussi de ce qui pourrait etre evite). Et qui dit se proteger dit loi, et qui dit loi dit lobby.

    Qui dit que demain nous n'aurons pas des livres adaptes a nos ecrans lcd (ordi portable, tel portable, frigo...), tellement adaptes que personne ne voudra du support papier. D'ailleurs, c'est pas demain, c'est aujourd'hui : la doc de la carte video, elle est mieux en pdf qu'en papier, ca economise des arbres, de la place a la maison et du temps pour retrouver le foutu papier au fond de l'armoire (ah non, c'est pas dans l'armoire, c'est a la cave).

    Si ce post est trop long, faites-le savoir, je chercherai un editeur pour le faire imprimer :)

    Le bonjour chez vous,
    Yves
    • [^] # Re: En quoi fait-il rire ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Si les bouquin sont vendu au prix "poche", il n'y aura du piratage uniquement si il est plus simple de pirater que d'acheter.

      Si les prix baissent au lieu de monter (comme avec le CD dans l'industrie du disque), les éditeurs s'en porteront très bien.

      Ce qui coute chére dans le livre, c'est le papier !

      "La première sécurité est la liberté"

      • [^] # Re: En quoi fait-il rire ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        Ce qui coute chére dans le livre, c'est le papier

        Non, mon vieux, non !
        Utiliser cet argument, c'est calquer l'industrie du livre sur celle du disque. C'est une grossiere erreur que l'industrie du livre me semble ne pas faire. Ou plutot qu'elle a deja faite avec l'echec cuisant des livres electroniques comme le cybook (http://www.elores.com/memoire/2B.php) et qu'elle ne refera visiblement pas.

        L'industrie du livre est differente. Contrairement aux disques vs mp3 ou quel que soit le support, l'oreille est branchee aux memes haut-parleurs, un livre papier et un livre numerique n'ont rien a voir, on n'a pas la meme chose entre les mains et sous les yeux.

        La nouvelle problematique est l'emergence de nouveaux contenus ou de nouvelles formes de contenus qui sont adaptes au numerique et pas vraiment au papier. l'argument du prix "poche" n'a plus aucun sens, pas plus que le prix du papier dans un livre commercialise et commercialisable uniquement sous forme numerique.

        La difficulte est qu'aujourd'hui, il n'y a pas encore vraiment de modele economique. Certains editeurs tentent de proposer une version pdf des editions papier. Mais cela correspond a un segment de marche de niche comme les references techniques. On se focalise sur cela car cela ressembel terriblement a l'industrie du disque. Mais ce n'est pas de cela qu'on parle. Il s'agit de ces livres qui n'existeront pas sous forme papier car la forme papier n'est pas adaptee. A titre d'exemple, Wikipedia est un precurseur, et ses concurrent Encyclpaedia Britannica (je n'ai pas l'URL sous la main) et Larousse (http://larousse.fr/encyclopedie/) se cherchent. Le premier a change plusieurs fois de strategie et le second ne cherche pas la rentabilite dans un premier temps.

        Dans ces conditions, quand on ne sait pas ou on va, quand on n'a que l'industrie du disque comme exemple (a ne pas suivre sur de nombreux points), quand il y a tout a faire, il est normal qu'on voie un peu de tout et n'importe quoi. Mais ca ne sert vraiment a rien de reprendre les reflexes acquis en ralant contre l'industrie du disque.


        Baisser les prix parce que le pouvoir d'achat ne permet pas de s'acheter autant de livres qu'avant, oui. Baisser les prix en croyant lutter contre le piratage, non, ce n'est pas la meme musique ! :)

        Le bonjour chez vous,
        Yves
        • [^] # Re: En quoi fait-il rire ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Ce que tu décris ressemble furieusement au web. Je pense qu'il y aura toujours la place pour des écrits qui tiennent dans un fichier .txt.

          "La première sécurité est la liberté"

          • [^] # Re: En quoi fait-il rire ?

            Posté par  . Évalué à 1.

            Oui, forcement, puisque les serveurs web sont en mesure de mettre des ecrits (j'aime bien ce mot) en ligne.

            Mails il n'y a pas que le web : avec internet, on pourrait egalement penser au courrier electronique. Ca me donne une idee : un roman qui serait diffuse par mail a raison d'un chapitre par jour ou par semaine. Evidemment, la taille des chapitres serait adaptee a la lecture des mails. Ici d'ailleurs, le modele economique est tout trouve : on achete un chapitre ou on s'abonne pour les recevoir tous. Pour le cadre technique et legal, c'est une autre affaire (un mail est si vite forwarde).

            Et je suis sur qu'il y a plein d'autres idees a avoir et a mettre en place !
        • [^] # Re: En quoi fait-il rire ?

          Posté par  . Évalué à 2.

          Ton lien ne marche pas…
          Tu dis que le cybook fait un flop (autres sources ?). Moi qui attendais bêtement que les prix baissent significativement pour m’en acheter un (ou son concurrent) !
          • [^] # Re: En quoi fait-il rire ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            > Ton lien ne marche pas…
            Le lien ne marche pas, mais l'url si.

            Le cybook a fait un flop (il y a plus de 5 ans). Mais les nouveaux livrels (cybook 3, irex iliad, sony reader et autres) pourraient bien réussir : les prix on fort baissé, la qualité est indéniable et surtout l'offre de contenu est sur le point d'être excellente (parce que les éditeurs s'y préparent contrairement à ce qu'ont fait et font encore les producteurs de musique).
            • [^] # Re: En quoi fait-il rire ?

              Posté par  . Évalué à 2.

              Oups, le fameux bug de la parenthèse... je n’avais même pas regardé ! Désolé.
              Et effectivement, je pensais que tu parlais du cybook actuel.
  • # la copie pirate existe aussi dans le livre...

    Posté par  . Évalué à 1.

    Pour ma part, j'ai vu chez une connaissance un disque dur avec des giga-octets de BD scannées. Des collections entieres, et j'ai été surpris par la qualité des scans. Donc oui, ca existe, au moins pour la BD. Maintenant, lire sur ecran, ça doit etre super chiant. Et en plus j'aime POSSEDER les BD.
    • [^] # Re: la copie pirate existe aussi dans le livre...

      Posté par  . Évalué à 4.

      Et en plus j'aime POSSEDER les BD.
      C'est l'argument de certains en ce qui concerne les CDs. Mais dis-toi que le nombre de personnes qui disent ça est plus que restraint (surtout quand le choix est numérique = gratuit face à papier =payant).

      De plus c'est une mentalité (donner de la valeur à des objets culturel physique) qui tent, d'après moi, à disparaitre du fait de l'émergence de l'avancée du numérique.

      Et lire sur des support electronique sera surement de moins en moins "chiant".

      Exemple perso : je suis plutot contre le piratage, j'écoute pas mal de musique et je continue à acheter beaucoup de cd pas à cause du support physique, ou de la jaquette (j'achete de la musique pas une oeuvre d'art, hein!?!) mais uniquement car y'a pas encore d'offre légale sans DRM avec une qualité suffisante (et en ogg). Et j'encode tout de suite pour mettre sur mon PC ou mon lecteur mp3.
      Et je lis pas mal et j'attends les avancée du livre/papier electronique...
      • [^] # Re: la copie pirate existe aussi dans le livre...

        Posté par  . Évalué à 0.

        > > Et en plus j'aime POSSEDER les BD.
        > C'est l'argument de certains en ce qui concerne les CDs. Mais dis-toi que le nombre de personnes qui disent ça est plus que restraint (surtout quand le choix est numérique = gratuit face à papier =payant).

        sources ?

        j'ai vu du piratage de bédés, mais c'était du caca comme bédés, à peine vues à peine jetées, par exemple les gags vaguement érotiques de Dany et ses clones.

        certaines se gardent (ça doit aider si il y a des nichons) mais ça doit être comme les films ou les séries, à part le dessus du panier, ça va être très vite hop poubelle
        • [^] # Re: la copie pirate existe aussi dans le livre...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Haha, du piratage de BD, ça sonne quand même super comique. À l'abordage moussaillon ! Pillez moi cette BD ! :)

          Ça donne des idées de BD ça. On pourrait faire une BD où les protagonistes "pirateraient" des BDs, et comme ça, on pourrait récursivement "pirater" une BD. :D
        • [^] # Re: la copie pirate existe aussi dans le livre...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          j'ai vu du piratage de bédés, mais c'était du caca comme bédés, à peine vues à peine jetées, par exemple les gags vaguement érotiques de Dany et ses clones.

          Ce n'est pas parce que tu n'en as pas vu que ça n'existe pas..."Tintin", "XIII", "Largo Winch", "Le cycle de Cyan", "Lanfeust de Troy", "Barbe Rouge", "Lucky Luke", "Spiderman", "Yoko Tsuno", "les petits hommes", "Les schtroupfs", les Corto Maltese etc... Pour ne citer que quelques connues existent bel et bien en haute qualité. Le tout en un fichier ZIP pour la série complète.
          Renseigne-toi avant de dire que ça n'existe pas. Et ces albums étant dans les plus connus non pas pour les nichons mais pour l'histoire, les gens les gardent.

          Mes sources? Lance aMule.
    • [^] # Re: la copie pirate existe aussi dans le livre...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Ça signifie quoi pour toi possèder un BD? Pour moi on possède une information à partir du moment où l'on a fait l'effort de la comprendre, de s'en imprégner.

      Par exemple si je télécharge moulinwiki, je ne possède qu'une copie de l'œuvre, voila tout, et j'en aurais rien de plus à l'imprimer (au contraire j'aurais bien moins de place).

      Cette étrange cette distorsion possession d'une copie physique/possession de l'œuvre.
      • [^] # Re: la copie pirate existe aussi dans le livre...

        Posté par  . Évalué à 1.

        L'avantage d'avoir la BD papier est de pouvoir lire aux toilettes, ou au lit. Et comme je dessine, j'aime aussi regarder le dessin en detail.

        Ceci dit, je ne suis pas un extremiste du papier: je vis dans un 2 pieces avec une femme et un bébé, et je n'ai plus de places pour la BD, donc je n'achete plus rien. Si je pouvais acheter des BD sans DRM, ca me tenterais bien. Et je crois aussi que lire sur ecran devient de moins en moins penible. Je suis donc de pret l'evolution du livre numerique.

        Si toutes mes BD papiers sortaient au format numerique, j'acheterais probablement 70% de ce que j'ai deja, je revendrais les versions papiers, et ne garderais que les meilleures.

        Je reve aussi d'une VOD pour la BD: ca eviterait de se faire arnaquer, du genre acheter le dernier asterix (chose que je n'ai pas fait, heureusement)...
        • [^] # Re: la copie pirate existe aussi dans le livre...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Qu'est ce que tu entends par acheter une BD au format numérique ? Ça ne me semble pas avoir beaucoup de sens non plus. Que je sache tu ne paies pas pour les frais de production de la copie, pas plus que tu ne rachètes les droits de l'œuvre.

          En fait tu paies une licence d'utilisation limitée de ces droits, mais tu ne les acquière pas, puisque tu ne peux pas les revendre par exemple. Bref ce que tu achètespaies c'est une licence, pas une œuvre.

          Pour ce qui est de l'avantage du format papier, tu prêches un convaincu, encore que je ne lis pas trop aux toilettes. :)
          • [^] # Re: la copie pirate existe aussi dans le livre...

            Posté par  . Évalué à 1.

            je veux dire par exemple acheter une BD en pdf ou un .zip avec les .jpg dedans.
            Si ca se vendait, je serais interressé. Mais bien sur il ne faudrait pas que ça soit truffés de DRM, et je veux aussi pouvoir les revendre, comme je le fais pour certaines BD papiers.
            • [^] # Re: la copie pirate existe aussi dans le livre...

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Oui mais non, à moins de conserver éternellement le disque sur lequel tu as copié initialement tes fichiers (impossible matériellement), et de revendre tout le disque, tu ne vendras pas les copies que tu as payé. Ce que tu me dis, c'est un peu comme si tu me disais que tu voulais avoir le droit de faire des copies (à l'identique) des BDs papiers que tu achètes et de les revendre.

              Ce que je voulais dire, c'est que si on te faisais payer pour obtenir des copies numérique, ce que tu paierais ce serait une licence. On pourrait tout aussi bien te vendre une licence sur le droit à la masturbation intellectuelle.
              • [^] # Re: la copie pirate existe aussi dans le livre...

                Posté par  . Évalué à 1.

                pas faux. Bon, alors je veux bien acheter des BD numeriques avec DRM. Mais que ca soit revendable, parce que je revends souvent des BD papiers (1er tome super, 2eme tome moins bien, 3eme tome nul, et hop je revends le tout ! Ca m'est arrivé pleins de fois).
                • [^] # Re: la copie pirate existe aussi dans le livre...

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Les techniques contraignant la copie ne change pas le problème fondamental qui est celui de la nature de l'information. Ce qu'essai d'imposer les personnes qui gagnent beaucoup d'argent sur la vente de droits sur l'information, c'est tout simplement une vision irréaliste de celle-ci.

                  Il faudrait changer la structure de l'univers, rien que ça, pour que cette vision de l'information soit cohérente.

                  Ces personnes entretiennent volontairement l'amalguame entre le rapport à un bien physique et celui à une information (cf le terme "propriété intellectuelle" immonde sophisme). Mais en allant dans ce sens là, ce qu'ils nous disent c'est que si on pouvait multiplier les pains et s'assurer que personne ne meurs de faim, ces monsieurs maintiendraient une pénurie artificielle pour gagner toujours plus.
                  • [^] # Re: la copie pirate existe aussi dans le livre...

                    Posté par  . Évalué à 1.

                    Je suis d'accord avec toi, mais on ne change pas les mentalités aussi facilement.
                    Je suis d'ailleurs etonné que les editeurs de BD ne se plaignent pas plus que cela des telechargement de BD scannées. La SACEM a bien reussi a se faire octroyer une taxe sur les disque-dur/CD/DVD vierge. Je pense que bientot ils se reveilleront et eux aussi crieront au loup.

                    Bien sur, ils ne remettront jamais en cause leur modèle économique, et prefereront pleurer sur leur sort et leur soi-disant manque à gagner.
  • # Mouais

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    En fait, le problème, c'est que les lecteurs de livres electroniques commencent a se démocratiser (je pense notemment au Kindle d'Amazon) .
    Parce que c'est pas d'aujourd'hui que des versions numériques de livres papier sont apparues sur le net.

    Je dois aussi signaler le fabuleux entrain des industries de ce type a créer et utiliser des formats, certes remplis de DRM, mais que l'on sait déjà contourner (suivez mon regard vers le format mobipocket) .

    Personnellement, j'ai un sony PRS-505. Les livres qu'ils vendent sur leur site sont remplis de DRM et je n'ai pas encore vu une méthode fiable permettant d'en cracker son contenu.

    Mais rien ne pourra empecher qui que se soit de faire des scans de leurs livres (papier ou pas) .... Bien sur a coté, cela implique un investissement en temps et en argent non negligeable, que finalement peu de personnes sont pretes a investir. Je pense donc que l'industrie du livre n'a pas a se faire de soucis de ce coté.
  • # Le triomphe des amateurs !

    Posté par  . Évalué à 1.

    Amazon rémunère toute vente de bien culturel si l'acheteur a suivi un hyper-lien publié sur une page web. En cédant de 7 à 10 % de la vente au rédacteur du site, Amazon institutionnalise le "bouche à oreille".
    Est-ce la fin programmée de la critique professionnelle ? La presse spécialisée a-t-elle mangé son pain blanc ? Les universitaires vont-ils retrouver la discrétion confinée de leurs amphis ?
    En qualifiant l'offre, ces derniers valorisaient la création. A partir de maintenant, des amateurs en partageant leurs coups de coeur vont-ils imposer la demande ?
    On peut craindre que la mode et l'air du temps ne contraignent l'offre dans les arts, la musique et la littérature. Les grands distributeurs auraient gagné leur pari de récupérer la part principale de la marge sur chaque produit culturel en dictant leurs conditions d'achats .
    Bernard Arnault le PDG de LVMH avait raison, en gardant le contrôle de la distribution de ses articles de luxe, il s'assure de n'en pas partager les bénéfices confortables.
    Les éditeurs et les producteurs n'ont-ils pas tout perdu dès la fin des années 70 en n'accordant pas d'exclusivité de revente à leurs propres canaux de distribution ?
    L'exception culturel serait soluble dans la rentabilité !
    • [^] # Re: Le triomphe des amateurs !

      Posté par  . Évalué à 1.

      En qualifiant l'offre, ces derniers valorisaient la création.
      C'est clair qu'il faut mieux valoriser ce qui plait à peu, que valoriser ce qui plait a beaucoup.

      Autre définition de l'étlitisme bien-pensant.

      des amateurs en partageant leurs coups de coeur vont-ils imposer la demande ?
      Comment peut on "imposer" une demande ?

      On peut craindre que la mode et l'air du temps ne contraignent l'offre dans les arts, la musique et la littérature
      Toujours aucune raison ni aucun argument.

      Si c'est le cas avec les amateurs, pourquoi ca ne serait pas le cas avec les "critiques professionnel" ? parce que ce sont des "pro" ?

      (rem moi c'est simple, si un film reçoit des bonnes critiques, je vais pas le voir.
      Quand je vois les critiques pour des films comme "bienvenue chez les chti" ou autre, désolé, mais ca fait peur).


      Les grands distributeurs auraient gagné leur pari de récupérer la part principale de la marge sur chaque produit culturel en dictant leurs conditions d'achats .
      Je sais pas ce qu'ils t'ont fait les amazon etc... mais tu les aime pas.
      les distributeurs proposent des produits en adéquation avec la demande, et tu rale qu'ils osent faire la base même du commerce.
      Vendont des merdes invendables des pseudos-artistes modernes qui estiment que les bidet sont le summum de l'art, et surtout pas ce que aimerait feuilleter les gens, ils risquent de prendre gout à la lecture.
      Faison une aire d'osbcurantisme ou seul ceux avec les gouts des "critiques professionnel" auraient le droit de cité!
      • [^] # Re: Le triomphe des amateurs !

        Posté par  . Évalué à 1.

        En 200 mots, il n'est pas possible de rendre compte d'un problème aussi complexe que l'écosystème des arts, de la musique et des livres. Aussi, mon bref commentaire a quelque chose de "trollesque".
        En tout cas, l'offre des producteurs et des éditeurs est très variée. Du plus populaire, voire démago jusqu'à l'élitisme très haut de gamme avec tout ce que l'art, la musique et même le livre proposent d'abstraction jusqu'à l'obscur, le choix est très large. L'un finançant l'autre.
        Si j'en veux aux grands distributeurs, c'est uniquement pour la raison qu'ils imposent que chaque produit culturel soit rentable à court terme. C'est la négation même de ce qu'est la création ! Comment soutenir des créateurs vraiment novateurs et donc souvent hermétiques les premières années si le producteur ou l'éditeur se voit confisquer les bénéfices qu'il peut tirer des ventes sur les produits "grand public" ?
        Personne ne trouvent anti-commercial que LVMH ait l'exclusivité de la distribution de ses produits de luxe et les réservent qu'à des vendeurs qui lui garantissent un retour sur investissement de l'énorme promotion qu'il investit pour soutenir les ventes.
        • [^] # Re: Le triomphe des amateurs !

          Posté par  . Évalué à 1.

          Si j'en veux aux grands distributeurs, c'est uniquement pour la raison qu'ils imposent que chaque produit culturel soit rentable à court terme.
          s/grands distributeurs/distributeurs tout court/ si tu veux mon avis.

          Comment soutenir des créateurs vraiment novateurs et donc souvent hermétiques les premières années si le producteur ou l'éditeur se voit confisquer les bénéfices qu'il peut tirer des ventes sur les produits "grand public" ?
          La question est a double tranchant : comme savoir qu'un créateurs va être intéressant alors qu'il est très/trop novateur ?

          Etre artiste c'est une vocation aussi. Faut arreter de croire avec "vu que je suis un artiste j'ai le droit d'avoir un poulet tout cuit. C'est juste parce que je suis innovant que vous me comprenez pas, mais par ici le pèse".
          la starac c'est très drole si tu souhaite la regarder, mais faut surtout pas croire qu'une démarche "normal" d'artiste c'est ça.

          Dans ma famille il y en a quelques un qui essaient maintenant de vivre/gagner un peu plus en étant artiste, et je peux t'assurer que meme quand internet existait pas, elle pouvait pas vivre de ses créations!
          Et d'ailleur même au départ elle ne cherchait même pas à les vendres.
          Dingue hein des artistes qui font de l'art pour faire de l'art sans rentrer dans un pur but mercantile.
          (je sais il faut pouvoir se le permettre , mais c'est plus facile quand il y a un seul artiste dans le couple ;) plutot qu'un couple d'artiste.
          Enfin bon, ils roulent vraiment pas sur l'or dans leur cas, ca serait plutot l'inverse)


          Bref, accuser les canaux habituels de vente, non conçu pour promouvoir l'art, mais pour vendre des biens et des produits (oui un livre peut aussi etre un bien de consommation) c'est, a mon sens, se tromper de cible.

          Personne ne trouvent anti-commercial que LVMH ait l'exclusivité de la distribution de ses produits de luxe et les réservent qu'à des vendeurs qui lui garantissent un retour sur investissement de l'énorme promotion qu'il investit pour soutenir les ventes.
          Si, je trouve ça anormal. ainsi que la tentative de pression sur le "grey market".
          Ca ne veut pas pour autant dire que j'en veux à amazon ou autre sur des faits qui n'ont , à mon sens, pas grand chose à voir.
          • [^] # Re: Le triomphe des amateurs !

            Posté par  . Évalué à 1.

            Heureusement, des distributeurs indépendants, (il faut entendre qu'ils ne sont pas soumis des actionnaires issus de la finance), y compris sur Internet, font un travail de fond en recherchant des nouvelles valeurs, en découvrant des talents, que ce soit en musique, en littérature ou pour le cinéma. Mais l'agressivité commerciale des grands distributeurs, des opérateurs de réseaux et des industriels du soft accaparent la quasi-totalité du marché.

            On ne se décrète pas artiste. On travaille, pour rien ou pas grand chose. Si bien, qu'il faut pour avoir des revenus, se livrer à une activité secondaire. Au moins, si on ne gagne pas sa vie comme créateur, a-t-on l'impérieux besoin d'être reconnu. Il existe des instances qui par leur expertise valident, ou non, la valeur esthétique des œuvres. Je ne peux pas les énumérer toutes. (Musées, éditeurs, producteurs, critiques, festivals, directeurs de salles de spectacles, théatres, concours, prix, etc ...) Toutes sont reconnues par le public pour qualifier ce qui tient de l'art ou pas. En dernier ressort, le grand public ne participe qu'à la célébration de l'artiste consacré, ou il manifeste son engouement pour un bon divertissement.

            Pour LVMH, il parait normal qu'il lutte contre la contrefaçon, vrai black market. Quand aux grand distributeurs, s'il n'avait pas comme objectif de se défaire de la concurrence, ou de s'entendre, et d'étendre leur domination sur ce qui se produit, je n'y trouverais rien à redire.
            Dans l'histoire, il est très récent que l'artiste se soit affranchi de la demande, à peine plus de deux siècles.
            Les nouveaux conquistadors du tout marché ne rêvent rien tant que d'orienter toute la chaîne du bien culturel.
            • [^] # Re: Le triomphe des amateurs !

              Posté par  . Évalué à 1.

              Heureusement, des distributeurs indépendants, (il faut entendre qu'ils ne sont pas soumis des actionnaires issus de la finance), y compris sur Internet, font un travail de fond en recherchant des nouvelles valeurs, en découvrant des talents, que ce soit en musique, en littérature ou pour le cinéma.

              Mais ces distributeurs "indépendants" ne sont pas , a mon sens, en concurrence avec les distributeurs "de masses".
              Leur marché est différent, leur produit aussi.

              alors on peut bien entendu espérer/réver qu'un gros distributeur prenne sous son aile un/des distributeurs indépendants, mais ca ne veut pas dire non plus que si amazon augmente ses pdm, alors ce sont les distributeurs indépendants qui vont en faire les frais.

              Pour LVMH, il parait normal qu'il lutte contre la contrefaçon, vrai black market.
              Sauf que quand tu revend un VRAI sac LVMH, ils sont pas content. C'est la dedans que je parlais de gray market.

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.