Big Pete a écrit 1224 commentaires

  • [^] # Re: Broyé du Poitou

    Posté par  . En réponse à la dépêche Claire Mathieu et les algorithmes. Évalué à 4. Dernière modification le 25 janvier 2024 à 09:59.

    Je crois qu'elle s'en explique dans la leçon inaugurale donnée en lien :

    Adopter une perspective algorithmique (fig. 7), cela revient à regarder les problèmes en ayant toujours conscience de la dimension de calcul, et de la plus ou moins grande aisance avec laquelle ces objets peuvent être manipulés. Les représentations que l’on choisira, les modélisations que l’on définira, les objectifs que l’on se donnera, les contraintes que l’on s’imposera, tout sera conçu en restant toujours conscient des impacts de nos choix sur les algorithmes.

    De la façon dont je comprend le problème, si la recette de cuisine peut être modélisée, alors on peut alors appliquer un algorithme à cette modélisation, dans les limites de celle-ci. On a ici deux problèmes, la modélisation (comment représenter formellement la recette) et l'algorithme lui-même qui correspond a la définition que tu cite :

    une suite finie et non ambiguë d’opérations ou d’instructions permettant de résoudre un problème ou d’obtenir un résultat.

    J'avoue n'avoir lu qu'en travers la leçon inaugurale pour y retrouver cette idée, mais elle a l'air plutôt intéressante. Je la positionne comme "à lire plus tard" dans mon algorithme de procrastination.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Et le Monde aussi

    Posté par  . En réponse au journal Narco-Wifi. Évalué à 3. Dernière modification le 08 janvier 2024 à 11:42.

    Le monde a sorti récemment une enquête sur le traffic de fentanyl du cartel de Sinaloa assez impressionnante, grace à Bertrand Monnet, professeur à l’Edhec et spécialiste de l’économie du crime, qui a pu lier des lien avec le cartel. C'est le résultat de plusieurs années d'approche.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/07/au-c-ur-des-laboratoires-de-fentanyl-decouvrez-le-premier-episode-de-notre-serie-video-narco-business_6198674_3210.html

    Les effets de cette merde de fentanyl, un opioïde de synthèse utilisé normalement comme un puissant anti douleurs chroniques et importé de chine, font froid dans le dos.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Je veux pas être méchant mais...

    Posté par  . En réponse au lien COP28 à Dubaï : des scientifiques organisent leur propre sommet en protestation . Évalué à 4.

    Je suis d'accord avec toi, mais il convient de relativiser un peu. Le secteur eolien connait aussi une crise de croissance actuellement.

    J'ai un article de Mediapart (paywall) sous la main qui en parle :

    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/281123/avis-de-gros-temps-sur-l-industrie-eolienne

    De ce que j'ai retenu, c'est la convergence de deux problèmes : une crise de croissance classique (certaines limites technologiques semble atteinte et le passage à l'échelle devient difficile, on commence toujours par le plus simple et le plus rentable) associée à une crise du financement lié à la fin de la politique de le l'agence facile des banque centrales.
    .

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: intéressant

    Posté par  . En réponse au lien The Dunning-Kruger Effect is Autocorrelation. Évalué à 5. Dernière modification le 28 novembre 2023 à 10:28.

    Si ça se trouve, les auteurs de l'article d'origine ont été victime d'un effet Dunning-Kruger.

    (Zut lu trop vite la conclusion de l'article, et c'est la même blague en fait).

    Je me suis auto Dunning-Krugerisé.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: C'est fou tout ce qu'on peut faire avec Leroy Merlin

    Posté par  . En réponse au journal Grandbrothers. Évalué à 3. Dernière modification le 16 novembre 2023 à 08:14.

    Je suis assez éclectique question gout musicaux, et oui j'ai déjà entendu Hania Rani, et c'est une artiste très talentueuse.

    Un artiste que j'aime beaucoup dans ce style de musique (que j'avoue connaitre assez mal), c'est Biosphere (Geir Jenssen). J'attends son prochain album : Inland Delta, qui doit sortir sous peu avec une certaine impatience, je dois dire.

    C'est un artiste plutôt rare et discret, qui semble surtout connu des amateur de ce type de musique. Il y a une interview faite par MTV en 1997 qui traine sur YT à l'occasion de la sortie de Substrata qui est l'album avec lequel je l'ai découvert à l'époque sur Bluemars, une web radio d'ambiant que je mettais pour bosser).

    Cette radio a disparu : mais il reste une archive de la playlist sur un site de fan : echoes of bluemars

    Merci à tout le monde pour les recommandations et le partage !

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: La question est mal posée.

    Posté par  . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 1.

    C'est pas tout à fait ça que je voulais exprimé. Disons que la peur est un signal d'alerte. Après, il faut mettre en marche sa rationalité pour gérer correctement le danger que la peur a révélé. C'est le sens du mantra Bene Gesserit, et malgré le fait que ça sorte d'une oeuvre de science fiction, c'est pas idiot du tout. (et relativement pratique quand il s'agit de circuler en vélo au milieu d'automobilistes agressifs ;-) )

    Je suis pas sur que les gouvernants et les compagnies pétrolières soient motivés par la peur. Leur rationalité est simplement limité par leur objectifs à court terme (rentrer du pognon pour les uns, et des voix pour les autres).

    Pour les gouvernants, si la tendance dans les urnes change, et que le vote devient le reflet des préoccupation environnementale des citoyens, ça bougera. Pour les gilets jaunes, il y a pas que maintenir bas le prix du carburant comme solution, il y a aussi le fait de proposer des alternatives à leur mobilité que l'automobile à pétrole. C'est juste qu'à court terme, c'est le levier le plus simple à actionner. Pour les alternatives, cela suppose des investissement et une planification avec un terme plus long et qui, c'est la où je te rejoint, qui échappe souvent aux logiques électoraliste.

    Pour l'industrie fossile, il s'agit aussi de resister à leur lobbying. Et c'est loin d'être une mince affaire.

    Et l'erreur à ne pas faire c'est de prétendre que ces acteurs ne sont pas rationnels. ils sont rationnel mais dans un cadre limité. Pouyanné a peut-être peur de perdre sa place, j'en sais rien, mais il sait surtout quoi faire pour augmenter les bénéfice de la société qu'il dirige et c'est ce pourquoi il est payé.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Planète planète

    Posté par  . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.

    Oui, et j'ajouterais que ce n'est pas une façon de parler si dénuée de sens que ça. Lorsqu'on prend l'étymologie du mot écologie venant de l'assemblage de grec ancien oikos et logos, oikos signifiant habitat et que l'on retrouve aussi sans économie. L'écologie c'est la science de l'habitat et l'économie son administration (nomos - loi).

    De fait, ce que l'on entend par planète dans l'expression "sauver la planète", c'est notre habitat. Et c'est donc tout a fait juste. Il faut entendre la planète comme le lieu ou l'on vit et ou notre espèce (entre autre) peut vivre dans de bonne condition.

    De toute façon, ça n'aurait pas sens de sauver une planète en tant que corps astronomique. sa destruction n'est pas encore dans nos cordes. C'est sensé être possible, il y a bien longtemps, dans une galaxie très très lointaine, mais ce n'est pas encore à notre portée. ;-)

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • # La question est mal posée.

    Posté par  . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.

    L'article est intéressant, mais la question de départ qui constitue le titre, est a mon avis mal posé. Ou posée dans ce sens là pour attirer le lecteur. C'est de bonne guerre.

    Quand on dit "faut-il faire peur", cela suppose que l'on a les moyen de contrôler les émotions que ressentirait un individu dans la société. Déjà on suppose beaucoup là. Si on me dit que mes émotions sont sous le contrôle d'une quelconque autorité qui aurait donc le choix d'activer ou pas certaine d'entre elles, je serais plutôt révolté.

    Cela ne veut pas dire que ce n'est pas le cas effectivement. Dans une certaine mesure, le système médiatique a plus ou moins le contrôle des états émotionnel de ses usagers, et ne se prive pas de l'utiliser avec divers objectif, le principal étant d'avoir de l'audience et de vendre de la publicité qui elle-même joue avec nos émotions pour vendre une marque ou un produit. Et il en va de même pour les idées et la politique.

    Mais concernant notre cas, c'est la détérioration croissante de notre environnement qui fait peur, et on a visiblement pas le contrôle là-dessus. On aimerait bien, mais on ne peut pas dire que ça soit convaincant pour le moment.

    Donc la question auquel l'article répond est plutôt centré sur la gestion et les effet de cette source d'anxiété dans la société. Et il est plutôt bien fait. Juste le titre qui est pété pour des raison de mise en visibilité, à mon avis.

    De façon générale, dans une situation dangereuse, c'est toujours compliqué de gérer les état émotionnels lié à la peur. L'idée c'est d'éviter la panique et surtout le fait que cette peur comme beaucoup d'émotions humaine, se propage de façon incontrôlée. Pour citer un aphorisme célèbre à ce sujet :

    Je ne connais pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

    Le fait est que les médias dit sociaux sont actuellement optimisé pour maximiser leur effets émotionnels de façon à aussi maximiser l'audience et leur efficacité. ils agissent alors comme des amplificateurs et d'ailleurs on parle à juste titre de problème de modération à leur sujet. C'est effectivement plutôt dangereux de jouer avec ça et les populations.

    Donc les médias sociaux devrait prendre exemple sur le Bene Gesserit, et éviter de "tuer l'esprit" en permettant la peur de passer aux travers d'eux au lieu de l'amplifier. Il ne s'agit pas de nier ses émotions, mais de les affronter en les laissant à leur place. Il convient de penser le monde en étant gouverné par sa rationalité tout en étant motivé par ses émotions. Aucun des deux aspect de notre pensée doit prendre le pas sur l'autre, tout est question ici d'équilibre.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Bonne question

    Posté par  . En réponse au journal Cailloux, joujoux, bijoux. Évalué à 4.

    Pour l'histoire de la recherche sur le changement climatique, je te renvoi sur la page wiki.

    Alors que l'effet de serre a été découvert dès 1824, l'effet de réchauffement du climat dû à l'augmentation constante de la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère terrestre n'a pu être quantifié que vers la fin des années 1950, grâce à l'amélioration des méthodes de mesure et à l'élargissement de la base de données. Bien que certains scientifiques aient noté que la pollution atmosphérique d'origine humaine pouvait également refroidir le climat, la recherche climatique a de plus en plus privilégié l'hypothèse d'un réchauffement à partir du milieu des années 1970. Dans les années 1990, des modèles informatiques plus avancés et une meilleure compréhension des périodes froides ont conduit au consensus suivant : les gaz à effet de serre jouent un rôle majeur dans le changement climatique, et les émissions d'origine humaine sont principalement responsables du réchauffement planétaire en cours.

    C'est faux de dire que la modélisation informatique n’a fait que confirmer ce que les physiciens savaient déjà, elle a joué un rôle clé pour démontrer les hypothèses avancées et aboutir a un consensus scientifique.

    En science, une hypothèse non démontrée n'est pas considérée comme une connaissance. Donc non, les physiciens en question avaient des hypothèses sur le sujet, mais on ne peut pas dire qu'ils savaient. Les observations et mesures, en particulier les carottes de glaces qui a permis l'emergence de la paléoclimatologie, mais aussi l'observation satellitaire et la modélisation du climat ont permis de confirmer tout ça et de le démontrer scientifiquement.

    De ce que j'en comprend, les physiciens ont un modèle théorique, et pour prouver la validité de ce modèle, il faut le faire tourner sur une terre virtuelle, une simulation, et comparer cette simulation avec les résultats obtenus historiquement, et actuellement. il n'y a pas vraiment d'autre solutions, étant donné que l'expérience que l'on fait avec la planète est unique.

    Et on peut, grace à la modélisation, démontrer que le climat actuel serait moins chaud sans les émissions anthropiques. On peut aussi remettre en cause la validité des modèles, c'est le jeu, et dans ce cas là, on pourrait recommencer à douter. Pour le moment, ça tiens et c'est plutôt très solide.

    évidement, aujourd'hui, le problème est plus politique et sociétal. Il l'a toujours été, mais c'est juste que l'accumulation de preuve ne permet plus de jouer à l'autruche avec ce problème.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Bonne question

    Posté par  . En réponse au journal Cailloux, joujoux, bijoux. Évalué à 8.

    C'est pas un luxe, c'est la base de la démarche scientifique. Sans ça, ce n'est qu'une hypothèse. Et c'est facile de refaire l'histoire après coup, et de dire qu'untel avait raison avant tout le monde. Sauf qu'on a apporté la preuve bien plus tard, et grace à des modèles. L'informatique a révolutionné la science climatique. (et pas que).

    Tu devrais t'intéresser à l'histoire de la climatologie, elle explique assez bien le fait qu'une partie des climatologues historiques soient resté longtemps des climatosceptique (et même pour certains, le sont encore). par exemple :

    La climatologie française, la modélisation des climats et le réchauffement climatique : la climatologie en question

    Dire que tout était plié à la découverte de l'effet de serre, c'est très simplificateur, voire mensonger. L'histoire aussi c'est une science, et l'histoire des science en fait partie. Et démontrer la validité de l'hypothèse anthropique dans le réchauffement actuel a été une bataille, à la fois sur le plan scientifique, idéologique et aussi corporatiste. Les physiciens de l'atmosphère prenant le pas sur les climatologues traditionnels plus enclin à la géographie des climats, qu'au maniement des modèles informatique.

    Sans informatique, la science moderne, ou plutôt post-moderne n'existerait pas. Tu décode comment l'ADN sans ordinateurs ? Et as tu une idée de l'importance que ça peut avoir en écologie scientifique le séquencement du génome ? Et les progrès en physique des particules, ou même en astrophysique ?

    Le projet Tara Océans par exemple :

    https://jacob.cea.fr/drf/ifrancoisjacob/Pages/Departements/Genoscope/Les-projets-de-Genoscope/Tara_Oceans.aspx

    Aujourd'hui si on commence a peine à comprendre le système terre en tant que tel, et c'est bien grace aux progrès en informatique. Pas seulement, Darwin n'avait effectivement pas d'ordinateur, certes.

    C'est assez triste de voire qu'on considère le logiciel et l'informatique comme un luxe dispensable sur un site comme linuxfr, qui plus est.

    Merci de continuer de faire du vélo et du logiciel libre (intelligemment et écologiquement) ;-)

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Bonne question

    Posté par  . En réponse au journal Cailloux, joujoux, bijoux. Évalué à 8.

    Sans informatique, on serait pas foutu de faire tourner un modèle de climat. Par contre, on pourrait très bien cramer du charbon ou du pétrole.

    Enfin, si on imagine une société façon steampunk (exercice de pensée), on peut très bien déstabiliser le cycle du carbone en brulant tout le carbone fossile sans pouvoir démontrer que c'est bien ça qui provoque un changement climatique.

    Bref, c'est un peu abscons comme raisonnement je pense. Le rôle d'un logiciel est d'implémenter un algorithme et d'automatiser le traitement de l'information. C'est tout. on peut se servir de ça pour nous aider à foutre en l'air la planète ou la sauver, ou pas, ou les deux en même temps. :-)

    Ce raisonnement est intéressant parce qu'il s'interroge sur l'éthique du logiciel libre. En gros, on cherche à caser cette activité dans nos systèmes de valeurs, savoir si c'est bien ou mal de faire du logiciel libre, étant donné que le logiciel libre, est avant tout une éthique du développement logiciel

    Comme ces systèmes de valeur sont entrain de changer du fait de la crise écologique, on se demande si le logiciel libre est écolo, ou si tu préfére, si l'éthique du LL est compatible avec l'éthique écolo.

    Ben si tu veux mon point de vue, il est écolo ou pas, suivant ce qu'on en fait. Certes, ça consomme de l'energie, utilise des ressources, mais si tout ça est fait en minimisant l'impact environnemental en rapport avec le service rendu, ça peut tout a fait être en adéquation avec une éthique écologique.

    Cette démarche n'est pas propre au logiciel libre, elle l'est pour a peu prés tout. L'écologie en tant que doctrine idéologique et politique définie, entre autre, un cadre éthique. Elle le fait de façon plus ou moins rationnellement, (si possible, on préféra qu'elle reste le plus rationnelle possible, donc en se basant sur de la science, et pas juste des croyance), mais compte tenue qu'elle est aussi porteuse d'un imaginaire, d'une projection de notre avenir dans une société que l'on souhaite meilleure, elle échappe de fait à une rationalité stricte.

    En clair, faisons du LL de façon conforme a des principe éthiques et moraux que l'on réévaluera eux-mêmes en fonction de l'évolution des connaissance que l'on acquiert sur le monde dans lequel on vit. On a le droit de se tromper, c'est inévitable quand on avance dans le noir, ce dont on a pas le droit, c'est de rester dans l'erreur quand on vient de se cogner dans un obstacle.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: héritage ?

    Posté par  . En réponse au lien Enquête - Les jeunes, gros consommateurs d'alcool : « il faut boire pour s'intégrer ». Évalué à 5.

    C'est un peu ce que j'explique plus bas. la question de savoir si c'est difficile ou pas d'arrêter n'est pas simple, parce qu'une part importante de la dépendance a quelque chose est un phénomène purement psychologique. Je m'explique. Le fait d'imaginer se passer définitivement de la chose dont on est dépendant créer de l'angoisse. Et c'est cette angoisse qu'il faut surmonter entre autre pour arriver a se débarrasser de la dépendance. C'est un cercle vicieux.

    Si on essaye d’affronter cette angoisse en l'ignorant, en passant "en force", on a de grande chance d'échouer. Il faut être plus malin, et ça consiste à dédramatiser le fait d'arrêter. Il faut en quelque sorte se rassurer pour éviter de tomber dans le piège de l'angoisse.

    Je rigole souvent avec ça en récitant la litanie contre la peur du Bene Gesserit dans Dune :

    Je ne connais pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

    En plus ça en jette un peu, quoi. Mais au final, c'est assez juste. ;-)

    Bon ça n’enlève pas tout le reste. Les addictions sont des phénomènes complexes et il n'y a pas que des déterminants psychologiques, il y a aussi tout le contexte, l'environnement de la personne dépendante qui joue, sans compter la partie plus physiologique/biochimique de la dépendance dans le cas d'une drogue. Ce qui rend le fait de vouloir faire des généralités sur la question plutôt casse-gueule, à mon avis.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: ça fait deux ans que j'ai pas touché une goutte d'alcool.

    Posté par  . En réponse au lien Enquête - Les jeunes, gros consommateurs d'alcool : « il faut boire pour s'intégrer ». Évalué à 5.

    Oui, alors effectivement, l'alcool a un effet désinhibiteur, c'est certain. Après, ce n'est pas forcément le meilleur outil pour contrer d'éventuel problèmes lié au fait d'être introverti.

    Si tu veux l'effet désinhibiteur de l'alcool est d'une part global et temporaire. C'est comme si on enlevait temporairement un système naturel de sécurité dans ton cerveau. ça marche donc au cas ou il se déclencherai plus ou moins à tord lors d'interaction sociale. Et ça explique globalement pourquoi on dit que l'alcool est bénéfique à la convivialité.

    Mais ça marche aussi quand il s'agit d'utiliser une motocyclette de grosse cylindrée pour rentrer du bistrot. Si tu vois ce que je veux dire… Et ça marche aussi pour une nana de monter ou pas prendre un dernier verre. Et cet effet désinhibiteur de l'alcool explique aussi assez bien comment une personne peux devenir violente par exemple. Bref, ce n'est absolument pas un effet positif, et ça disparait une fois les effets de l'alcool dissipé, ne résolvant en rien un éventuel problème lié au fait d'être introverti dans ses relations sociales.

    En ce qui me concerne, mais dans ce domaine les expérience individuelle ne sont pas forcément transposable aux autres, j'arrive aujourd'hui très bien a surmonté ce problème sans l'alcool, et même bien mieux, car lors de soirées arrosées, c'est quand même un avantage d'avoir sa cervelle qui fonctionne contrairement aux autres :). Après, il faut travaillé sur sa confiance en soi, et sa perception de soi, mais ça s'est spécifique à chacun.

    J'ai un ami qui avait ce type de problème de façon assez prononcée lié a une surdité partielle acquise depuis l'enfance. Il a réussi a surmonté ça en pratiquant le théâtre d'improvisation. Et sans picoler, parce que pour l'avoir vu picoler a l'occasion, c'était une catastrophe a ce niveau :)

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: ça fait deux ans que j'ai pas touché une goutte d'alcool.

    Posté par  . En réponse au lien Enquête - Les jeunes, gros consommateurs d'alcool : « il faut boire pour s'intégrer ». Évalué à 9.

    Aprés, je pourrais écrire un bouquin sur mon expérience d'arrêt de l'alcool, tellement il y aurait de chose a dire. Enfin, bon, disons que c'est un probléme complexe, qui est trés différent d'une personne à l'autre et que le mieux, a partir du moment ou on a conscience qu'on a un probléme avec l'alcool, c'est souvent d'aller voir un spécialiste de la question.

    Perso, j'y suis arrivé tout seul, mais je pas sur que ça soit la méthode la plus simple et la plus efficace.

    Et d'ailleurs, tes félicitations font partie du probléme. :-). Je ne blague pas, elles entretiennent l'idée que c'est très dur d'arrêter de picoler et que donc on mériterait des félicitation quand on y arrive, pour avoir réussi cet exploit !

    Hors une des clé pour y arriver, c'est de hacker sa cervelle pour lui faire croire que c'est facile et simple de ne pas picoler.

    Ouais, parce qu'on est facilement manipulable à ce niveau en fait, alors, tant qu'a faire, autant le faire par soi-même et en pleine conscience :-).

    Donc, ouais, si on veut arrêter de boire, il faut commencer par se persuader que c'est facile.

    Je sais c'est bizarre, mais ça marche. Bizarrement, mais ça marche quand même, a moins d'avoir vraiment atteint un stade très avancé de dépendance alcoolique, ou d'être convaincu qu'on est parfaitement rationnel. Hors comme je le dis souvent avec humour, seul un fou peut être convaincu d'être parfaitement rationnel. ;-)

    Après, les problèmes à gérer sont de tout ordre. Par exemple, on va forcément compenser. C'est comme ça. Perso, je me suis mis au sport. A donf. Je pédale sur mon petit vélo comme un hamster dans sa cage. ça marche. Merci les endorphines. Et d'ailleurs, a ce sujet, une erreur que j'ai commise, c'est la bière au bistrot après le sport.

    C'est le genre de connerie à ne pas faire. Car en arrivant du vélo, on a une montée d'endorphine associé a une sensation de bien être. Et on se dit, puisque je viens de faire 30 bornes de vélo, j'ai bien droit a un petite biére quand même. hein ? Et paf.

    En faisant ça, on associe la montée d'endorphine au effet de l'alcool, qui plus est dans un contexte de convivialité qui chez les humains a des effet sur la production de dopamine. C'est un bon moment certes, mais c'est aussi un cocktail explosif pour la dépendance a l'alcool quand on veut arrêter. Et je me suis vite retrouvé a picoler 2 litre de bière toujours "exceptionnellement", à chaque fois que je rentrais en vélo, et quand on vélotaf ben l'exceptionnel devient quotidien ou presque …

    Bon tout ça il faut en prendre conscience. Et d'ailleurs le Covid et son confinement m'a bien aidé a décrocher aussi. (alors que ça en a fait plonger d'autres). Ouais, j'ai la picole sociale et le comptoir facile. J'ai beaucoup compensé par les jeux vidéo multijoueur d'ailleurs. Je suis devenu un très bon pilote de vaisseau spatial dans Elite Dangerous :).

    Bref, a chacun de faire comme il peut avec ça. Et pour autant, je ne suis pas pour l'interdiction de l'alcool, et j'ai pas spécialement un discours moraliseur a son sujet. Si les gens on envie de boire, au final, ça les regarde et si leur pose pas de probléme, ça ne m'en pose pas non plus. Le souci vient souvent de la pression sociale. Et c'est sujet complexe. Par ce qu'on est à la fois victime et acteur la dedans.

    Jouer sur la morale (bien ou pas bien de boire par exemple) c'est a double tranchant. La culpabilité, ça génère de l'angoisse et des phénomènes de rejet de la pression moralisatrice. Tout en pouvant provoquer une satisfaction par la transgression de l'interdit. Il faut juste arriver à regarder ce probléme en face. Comprendre la physiologie de l'alcool et comprendre en quoi il est toxique. et ensuite arriver à gérer sa consommation. Et si on y arrive pas, le plus simple, c'est encore d'arrêter. Parce que c'est un truc tout a fait dispensable. On vit très bien sans boire. Vraiment. C'est pas du tout une privation.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • # ça fait deux ans que j'ai pas touché une goutte d'alcool.

    Posté par  . En réponse au lien Enquête - Les jeunes, gros consommateurs d'alcool : « il faut boire pour s'intégrer ». Évalué à 10.

    Yep, suite a des problème de santé, j'ai du arrêté de picoler, et ben, depuis, ça va beaucoup mieux.

    Ben je peux vous dire que c'est très compliqué de ne pas boire d'alcool dans notre société (du moins en France).

    On dirait que tout est fait pour nous inciter à boire. N'importe qu'elle interaction sociale est conditionné par la sacro-sainte convivialité de l'alcool. Sans compter le plaisir gustatif absolument incontournable.

    On passe pour un fou ou un genre d'acète mystérieux quand on refuse de partager un saint-émilion premier cru classé.

    Quelque fois, j'ai juste envie de dire que je suis musulman pour qu'on me foute la paix et qu'on me laisse tranquille avec ma sobriété alcoolique. Mais bon, je ne peux pas, je suis athée, rationnel et en plus assez honnête intellectuellement. Donc je dis la vérité. J'en veux pas de ta merde, parce que l'alcool est toxique, et que ça a bousillé ma santé.

    Et si ça gâche le moment de convivialité, je m'en cogne. Oui mon avatar est issue d'une marque de whisky écossais. Je sais de quoi je parle.

    Bref. Notre société a un problème avec l'alcool. Je ne suis pas pour l'interdiction, mais il faut le dire et en avoir conscience, n'en déplaise à tout ceux qui font du business avec ça.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Libraire ou bien… ?

    Posté par  . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 5.

    Modulo la consommation d'énergie lié a la fabrication et la destruction du bouquin. Note que selon le second principe de la thermodynamique, une partie de cette énergie est définitivement perdue et augmente l'entropie de l'univers.

    Le second principe de la thermodynamique n'etant juste qu'une déclinaison d'un principe encore plus fondamental de la nature :

    Un emmerdement suivant un autre emmerdement est souvent plus ennuyeux que s'il était seul et la somme de ces deux emmerdements tend vers une courbe exponentielle. Par exemple, vous crevez votre pneu et ensuite, vous ne trouvez pas votre cric. C'est la loi de l’emmerdement maximum. — (François Omont, Propos Bougons et autres, Éditions Publibook, juillet 2002, page 87)

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Cyberpunk.

    Posté par  . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 3.

    Merci. Oui, je ne l'ai pas lu, mais les critiques semble assez positive. L’écueil du cyberpunk, c'est de tomber dans le folklore du genre et de rester superficiel. Il semble avoir éviter ce travers. Et le fait que ça soit aussi un roman policier, qui est un genre très codifié, rend tout ça très intéressant. Je crois qu'il va atterrir sur ma PAL, effectivement.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Cyberpunk.

    Posté par  . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 3.

    Oui mais en même c'est un peu le destin des oeuvres de SF qui font de l'anticipation. Pour moi, c'est pas vraiment une critique très constructive, si tu vois ce que je veux dire.

    Et dans le genre, c'est pas le genre qui se plante le plus. Tu prend tout le post-apo par exemple, il est bien a coté de la plaque, et j'espère qu'il va le rester encore un peu:)

    Et même si on prend le cyberpunk, si il on le critique c'est aussi parce que le monde dans lequel on vit a suivi une trajectoire assez semblable au final. Mondialisation, techno-capitalisme, méga corporations et mégapoles, omniprésence du réseau, utilisation de l'informatisation pour le contrôle social, etc …

    Au moins, quand on lit Fahrenheit 451, on se pose pas la question de la pertinence de l'auteur en terme de prévision de l'avenir. Et pourtant, on voit bien dans la remarque d'@octane sur la disparition des des livre papier que ce livre a surement des choses à dire sur notre société du "tout numérique". (1953)

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Cyberpunk.

    Posté par  . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 8. Dernière modification le 20 septembre 2023 à 10:59.

    Ce que tu dis est un classique de la critique de la science fiction quelque soit le genre. Malheureusement, l'idée préconçue que la science fiction est censée prévoir l'avenir de façon réaliste est communément admise mais assez fausse.

    Ça n'a jamais été vraiment l'objet de cette littérature. La SF décrit des mondes imaginaire, qui s'inspirent plus ou moins de la réalité et en se basant sur la capacité de la science et le progrés technologique a fertilisé nos imaginaire. Il s'agit surtout de créer un effet de suspension de l'incrédulité chez le lecteur et le projeter dans un autre monde inspiré du notre. C'est en quelque sorte un "hack" littéraire qui permet d'ouvrir une porte dans un esprit rationnel et l'autorise à utiliser son imagination au prix de certain compromis avec le réalisme, là où le fantastique ou la fantasy emploieraient d'autres mécaniques basées sur la magie ou des phénomènes et univers purement imaginaire et irréalistes.

    Comme le disais Arthur C. Clarke : Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie.

    Ce problème cette rationalité supposée de la SF a même donné un sous genre de SF appelé Hard Science Fiction, qui se veut vraiment réaliste sur le plan des principes scientifique mis en oeuvre dans le récit. Ce genre a quelque chef d'oeuvre qui valent le détour, certes.

    Mais tout ce qui appartient au genre de la SF n'appartient pas au genre Hard SF, et n'a pas vocation à l'être. Et dans ce cadre, pour moi, ton point 1 n'a pas lieu d'être en tant que critique. Si tu préfère, on s'en cogne un peu que les voitures de 2023 ne volent pas encore alors qu'elle le font allégrement dans la SF.

    Par exemple, on peut surement trouvé plein d'incohérence dans Do Androids Dream About Electric Sheep de Philip K. Dick, mais incohérences ou pas, ça n'enlève absolument rien a l'importance fondamentale de ce livre dans la perception de notre rapport aux machines et a leur "intelligence". La seule erreur de Dick dans ce livre, c'est d'avoir fait du cyberpunk sans le savoir bien avant tout le monde. (1966) Et relire aujourd'hui ce livre donne le vertige, bien au delà du film qu'il a inspiré, Blade runner qui lui s'inscrit tout a fait dans le genre Cyberpunk et son folklore un peu désuet.

    Et le punk est un style artistique excessif, maladroit, bourré d'énergie, que perso j'adore coupablement. Ce qui est rigolo c'est que le punk n'en finit jamais de mourir et de renaitre. C'est un peu comme si il était mort à sa naissance. Je met ça sur le compte que c'est un genre qui s'apparente un peu a des moments dans notre vie ou on a envie de tout envoyer pété tellement ce que l'on perçoit du monde est absurde. Hors ce sentiment existera toujours et trouvera toujours une voie pour s'exprimer, qu'elle que soit la forme artistique utilisée. Le punk ne peut pas mourir parce qu'il est déjà mort. Le punk ne peut pas devenir désuet car il l'a toujours été. Le punk ne respecte aucune convention, en particulier une qui consisterait a définir ce qui appartient au punk. Le premier truc que les punk envoient allégrement chier c'est le punk et ce que des gardiens autoproclamés de ce genre voudrait bien mettre dedans.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • # Cyberpunk.

    Posté par  . En réponse au journal Un peu de science fiction. Évalué à 7.

    Le roman que tu décrit s'apparente au genre SF du cyberpunk visiblement. C'est un genre un peu désuet que l'évolution de nos sociétés moderne à le don de remettre régulièrement au gout du jour. Ce genre critique, souvent en mettant en scène une société dystopique futuriste, les travers actuel de nos société. Le maître du genre et en quelque sorte son inventeur est William Gibson.

    Pour en apprendre un peu plus sur le genre, son histoire, son renouveau et son devenir, je peux conseiller ce livre : https://www.belial.fr/legacy/a/yannick-rumpala/cyberpunk-s-not-dead

    Disponible en papier ou en numérique sans DRM.

    Si vous n'être pas allergique à YouTube, le Bélial a fait une interview de l'auteur ici :

    https://www.youtube.com/live/m1DRNExns24

    Si lire Gibson est incontournable pour apprécier ce genre de SF; il a connu une évolution rapide vers une forme plus commerciale et superficielle, et qui a été plus ou reniée par Gibson lui-même. Dans cette évolution, tout n'est pas mauvais, loin s'en faut.

    Et c'est un genre qui est toujours très en prise avec l'actualité.

    Sur l'histoire du frigo que tu raconte, cela fait furieusement pensé à la scène de la climatisation et de Central Service dans Brazil de Terry Gilliam. Ce film peut aussi être vu comme appartenant au genre cyberpunk, mais mélangeant aussi d'autre genre, comme la dystopie classique à la 1984.

    L'idée de la drogue technologique a été utilisée par Neal Stephenson dans Snow Crash ou encore Norman Spinrad dans Rock Machine. Ce sont d'assez bonnes allégories de nos addictions numériques.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Autres explications

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi la page 404 ne peut être trouvée. Évalué à 2.

    Ben non, on tombe sur la page 404 quand on va là : https://linuxfr.org/404

    curl -v https://linuxfr.org/404
    *   Trying 213.36.253.176:443...
    * Connected to linuxfr.org (213.36.253.176) port 443 (#0)
    * schannel: disabled automatic use of client certificate
    * ALPN: offers http/1.1
    * ALPN: server accepted http/1.1
    * using HTTP/1.1
    > GET /404 HTTP/1.1
    > Host: linuxfr.org
    > User-Agent: curl/8.0.1
    > Accept: */*
    >
    * schannel: failed to decrypt data, need more data
    < HTTP/1.1 404 Not Found
    < Server: nginx
    < Date: Sat, 16 Sep 2023 08:12:46 GMT
    < Content-Type: text/html; charset=utf-8
    < Content-Length: 1832
    < Connection: keep-alive
    < Keep-Alive: timeout=5
    < ETag: "62a62d44-728"
    <
    

    alors que pour tomber sur la page 404 il faut aller là : https://linuxfr.org/errors/400.html

    curl -v https://linuxfr.org/errors/400.html
    *   Trying 213.36.253.176:443...
    * Connected to linuxfr.org (213.36.253.176) port 443 (#0)
    * schannel: disabled automatic use of client certificate
    * ALPN: offers http/1.1
    * ALPN: server accepted http/1.1
    * using HTTP/1.1
    > GET /errors/400.html HTTP/1.1
    > Host: linuxfr.org
    > User-Agent: curl/8.0.1
    > Accept: */*
    >
    * schannel: failed to decrypt data, need more data
    < HTTP/1.1 200 OK
    < Server: nginx
    < Date: Sat, 16 Sep 2023 08:15:18 GMT
    < Content-Type: text/html; charset=utf-8
    < Content-Length: 1832
    < Last-Modified: Sun, 12 Jun 2022 18:15:32 GMT
    < Connection: keep-alive
    < Keep-Alive: timeout=5
    < ETag: "62a62d44-728"
    < X-Content-Type-Options: nosniff
    < Strict-Transport-Security: max-age=63072000; includeSubDomains
    < Accept-Ranges: bytes
    
    

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • # C'est tout a fait logique qu'on ne puisse pas la trouver.

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi la page 404 ne peut être trouvée. Évalué à 10.

    Vu que c'est la page 4 sans 4.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Coût de refroidissement vs latitude

    Posté par  . En réponse au lien Faut-il supprimer des centres de données ?. Évalué à 10.

    C'est parce que pour un datecenter, le refroidissement n'est pas forcément la premiére variable dans le choix d'un emplacement pour le site.

    Une des premier truc qu'on regarde, c'est la connectivité, et la connectivité avec le maximum de fournisseur de transit. Du coup, Marseille est un hot spot assez important pour ça.

    A l’origine, de ce que je crois savoir, Marseille faisait partie de l’artère principale de RENATER, qui est un peu l’ancêtre du backbone d'internet en France. La raison c'est qu'il y avait un centre important de calcul de physique des particules à Luminy, et que les données venaient du CERN à Genève. (me demande pas pourquoi), mais du coup, le gros machin à collisionner les particule du CERN produisait (et produit encore), des quantité gigantesque de données qui devait transiter par un gros backbone.

    https://www.renater.fr/documentation/ressources-multimedia/weathermap/metropole/

    Bon maintenant, je pense que ça a du un peu changé et que youtube doit battre le LHC pour générer de la donnée sur le réseau ;-)

    Reste que Marseille est resté un nœud important pour l'internet français, et que beaucoup de câble sous-marin qui vont en Asie et en Afrique arrivent par là :

    https://www.submarinecablemap.com/landing-point/marseille-france

    Voila la raison, selon moi, historique et actuelle qui font l'attractivité de Marseille pour les centre d'hébergement informatique. Le refroidissement, on y arrive de toute façon, même si ce serait plus optimal au nord, mais avoir une telle connectivité réseau ailleurs, c'est compliqué.

    Donc : https://www.de-cix.net/en/locations/marseille

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • # économie de l'attention.

    Posté par  . En réponse au journal Maltraitance informatique. Évalué à 10.

    Je suis pas sur que le concept de société de l'attention ait beaucoup de sens. Par contre, il existe bien une économie de l'attention au sens où l'attention des individus est une ressource qui s'exploite pour gagner de l'argent.

    Donc il y a bien un système économique qui s'est crée autour de ça. Ce n'est pas forcément nouveau, mais ça a pris des proportions et c'est devenu plus ou moins central dans le système économique en général, du fait de l'évolution de notre société dans les technologies de la communication et de l'information.

    Cette évolution est aussi appelé progrès, mais c'est un concept qui a un sens fort dans nos systèmes de valeur, (le progrès c'est "forcément" bien) et ça empêche souvent de percevoir les cotés négatif de ces évolutions, et d'en faire la critique. Ce qui pourtant semble nécessaire pour minimiser le coté négatif et maximiser les cotés positif.

    En pratique, la progression, c'est juste une évolution continue dans une direction et on peut très bien progresser vers un abime et s'écraser dans le fond en progressant vers le bas de l'abime, et ensuite ne plus progresser du tout une fois éparpillé façon puzzle au fond.

    Bref, blague à part, c'est ce qui te fait parle d'une société de l'attention, à mon humble avis.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Jouable en navigateur

    Posté par  . En réponse au lien réecriture de Wipeout basée sur une fuite des sources. Évalué à 3.

    Sur le fond, gameplay, je ne pense pas. Sur le rendu peut-être, mais c'est moins important (le décor, c'est surtout décoratif, et l'objectif c'est surtout d'éviter de le voir de trop prés dans les jeux de ce type).

    Dans les jeux de course moderne, il me semble que ce que la technique permet aujourd'hui et qui impacte le gameplay, c'est d'avoir une physique plus réaliste. Mais ça ne concerne pas un jeu comme Wipeout qui se fout un peu du réalisme.

    Donc, je pense que tu as un peu raison quand même.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.