Ben pas tout a fait. Même si le résultat pratique reviens a peu prés au même, ce ne sont pas pour les mêmes raisons. Et ces raisons sont importante à bien comprendre, de mon point de vue.
C'est amusant, car j'ai une anecdote personnelle récente sur le même problème. Et je vais finir par croire que c'est moi qui pense le truc de travers à force. Je vais partir sur l'anecdote du coup.
C'est une discussion avec un ami, voisin de vacance de longue date. Il est archéologue. une soixantaine de publications, c'est pas une sommité dans l'archéologie, mais il travaille pour le museum d'histoire naturelle et c'est une personne toute fait sérieuse et particulièrement brillante sur le plan intellectuel. On est dans la région de Perpignan, et je lui évoque la tenue d'un colloque qui me semble très intéressant sur le sujet du réchauffement climatique, à Port Vendres.
Colloque que je recommande chaudement d'ailleurs, et dont voici la chaine YT. il est intéressant car au delà d'avoir quelque conférences de bon niveau, il y a une déclinaison locale, c'est a dire des scientifique qui s'intéresse aux effet du RC à une échelle régionale.
Mais pour en revenir à mon archéologue, on évoque le fameux effet papillon au grés de notre conversation. Et il me donne en exemple, l'eruption d'un volcan qui a provoqué un refroidissement climatique à une époque qu'il a étudié et dont il a relevé les traces.
Sauf que non. Pour le coup, je lui dit que je ne pense pas que ce soit un effet papillon. Et je lui explique pourquoi je pense que cela n'en ai pas un. Mathématiquement, je ne serais pas capable de lui en faire la démonstration, mais sur le plan théorique, de ce que j'en ai compris. L'effet papillon se caractérise par une sensibilité extrême aux conditions initiale dans l'étude d'un système dynamique. On peut modéliser le système, mais une infime variation dans les paramétre en entrée de modèle lui fait changer radicalement d'état après une certaines occurrences de calcul du modèle. C'est ainsi que Lorentz a décrit et formalisé son fameux effet papillon. Et c'est effectivement cet effet papillon qui rend la météo imprévisible. Avec cette image malheureuse car source de nombreux contresens d'un papillon qui causerait une tempête au Texas. On oublie dans cette image, qu'il existe un nombre très important de papillons qui battent des ailes, et tout ces papillons sont tout autant responsable de la tempête. Enfin responsable, pas vraiment, mais si on en tue un, en tout cas, n'importe lequel, on a plus de tempête au Texas. (on aura une tempête dans l'Ohio peut-être et un papillon mort, ce qui est quand même regrettable …)
Ce n'est pas du tout le cas avec notre volcan. Il n'y a qu'un volcan et son effet sur le climat est macroscopique. C'est juste un événement imprévisible, mais ce n'est pas un effet papillon.
Même si le résultat est plus ou moins le même, les raison pour lequel c'est a peu prés le même sont différente, et ce n'est pas simplement une question de jouer sur les mots.
Dans le cas qui nous occupe, celui du RC plus chaud que prévu, il est possible que l'arrêt des émission d'aérosols en liens avec les règlementation de la qualité de l'air, soit en partie responsable de ce réchauffement plus chaud que prévu, du moins dans certains cas.
Une chose, en revanche, a surpris les chercheurs : l’impact des aérosols. « On n’imaginait pas qu’ils avaient une telle incidence sur le climat français », affirme Julien Boé, de l’unité Climat, Environnement, Couplages et Incertitudes3. « On observe que, jusque dans les années 1980, l’effet des aérosols a masqué le réchauffement climatique, au point qu’il n’apparaît quasiment pas dans les instruments. »
Dans un cas on sait pourquoi on ne peut pas prévoir (l'effet papillon dans la météo). Dans un autre cas, c'est juste qu'on a pas compté un truc dedans, qu'on avait pas prévu, soit parce qu'on l'avait pas vu, ou qu'il était simplement imprévisible par nature, comme une éruption volcanique.
Note bien qu'il a y aussi une variabilité climatique "chaotique" dans les modèles. Les climatologues parlent alors d'incertitude interne aux modèles. Mais dans le cas du volcan, c'est une incertitude non prévue, donc plutôt externe au modèle.
Bon, pour en revenir a mon archéologue, il a pas su quoi répondre. ça m'a amusé, avec mon bac +2, de surprendre un bac +12. On s'amuse comme on peut quand on a un scientifique sous la main en vacances. (note que ce qui m'a forcé d'admiration, c'est qu'il a compris très vite qu'il y avait peut-être une faiblesse dans son raisonnement, ce qui démonte un esprit vif et sceptique, qualité indispensable au chercheur).
(je vais me la refaire aussi, parce que c'est chiant de toujours douter de ce qu'on pense, du coup, on est jamais complétement sur de soi quand on pense un truc, et si ça se trouve, c'est moi qui pense vraiment le truc de travers).
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Il y a un moyen simple et amusant de visualiser le truc.
Demain, il y a un gros volcan qui pète.
Paf ! ça refroidi tout une partie du climat de la planète.
Les scientifiques : On vous avez bien dit qu'on ne pouvait pas tout prévoir dans nos scénarios !
Les politiques : On ne peut vraiment pas vous faire confiance !
Les religieux : Amen !
Le philosophe : Hi hi ! (je postule effectivement ici l'existence d'un philosophe ayant le sens de l'humour, mais bon, on est dans un exercice de pensée, après tout.)
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
On peut jouer sur les mots, effectivement. C'est pour ça encore une fois, que je renvoi vers l'interview de Douville. Bref.
Ce qu'il explique dans cette interview, ou du moins, ce que j'en retiens, c'est que le GIEC a beaucoup de mal a expliqué aux politiques qu'on est entrain de foncer dans le brouillard. Le brouillard, c'est les incertitudes, et l'accélérateur, c'est notre consommation toujours croissante d'énergie fossile.
On leur répond, si vous ne voyez rien ou mal, pourquoi nous dire qu'il y a peut-être un mur devant et qu'il serait bon de ralentir ? Si vous ne savez pas, bien ne dites rien et n'affolez pas les gens pour rien.
(je résume évidement de façon très simpliste, mais grosso-modo, c'est un peu comme ça que ça se passe).
En météo, les modèles font des prévisions. Mais c'est vraiment des prévisions, puisqu'ils extrapolent une situation donnée. Si tu veux, le scénario en entrée de modèle, il est connu, mesuré. Le fait est que le résultat est chaotique du fait de la sensibilité aux conditions initiale. Donc on a une incertitude qui croit de façon exponentielle avec le temps et qui fait qu'à partir d'un certain horizon, la météo n'est plus du tout prévisible.
En climatologie c'est différent. On fait tourner ces modèles sur des scénarios. Les scénarios ne sont toujours que des hypothèses. Mais on ne peux pas prédire l'avenir comme ça. Ce sont des projections de modèle. Et oui, l'incertitude associé à ces projections peut être grande.
Mais comme le dit bien Hervé Douville, cela devrait nous inciter à encore plus de prudence, pas le contraire !
Mais ça c'est si on était rationnels. C'est bien là le drame, malheureusement.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Le GIEC, si on regarde bien les rapports, fourni des scénarios pondérés par des probabilités. Disons que les scientifiques qui travaille dans le GIEC mettent les résultat de leurs modèles tel qu'il sont.
Mais ensuite, il faut présenté ces résultats. Et comment parler d'incertitude dans un monde qui n'accepte pas l'idée que la science et les modèles sur le climat ne font pas de prévisions, mais des projections de modèles associé a des scénarios et assorti de probabilité et donc d'incertitude.
Alors on dit et on répété que GIEC a prédit que, ou que le GIEC s'est trompé dans ses prévisions … Ben oui, mais non. Ce ne sont pas des prévisions.
Sur le sujet autant laisser parler Hervé Douville :
Oui après, c'est juste une vidéo. Je suis pas sur qu'il faille en tirer des généralités. C'est l'esthétique de la chose qui m'amusait. Il y a un commentaire sous la vidéo qui dit qu'en Corée, une voiture au bout de 10 ans est déjà considérée comme vielle, et qu'au bout de 20 elle est clairement destinée soit au recyclage, soit à l'exportation.
Et l'exportation de vielles voiture des pays riches vers des pays pauvres, c'est un business qui fonctionne assez bien mais qui pose pas mal de problèmes.
Sur le plan de l'idée, il me semble oui. Second life est plus proche de l'idée de base d'un métavers.
C'est à dire un truc plutôt ouvert. Je t'avoue n'avoir pas vraiment utilisé Second Life, à part pour y faire un tour comme ça, mais j'ai un ami musicien qui y a passé beaucoup de temps, et qui trouvait cet environnement assez créatif.
Mais il me semble que dans l'idée, le métavers de Stephenson était par conception encore plus ouvert et décentralisé. Ce qui en faisait une genre d'infrastructure universelle, un peu comme internet.
Mais ça reste surtout un concept de science fiction qui permet d'aborder les thèmes classique du cyberpunk. je dis pas que ça n'existera pas un jour, mais bon … pour le moment, ça ne rencontre pas forcément un grand succès (enfin, les tentatives de faire un métavers, parce que les univers virtuels, eux, c'est une autre histoire, par exemple dans le jeu vidéo, il en existe beaucoup, et ils ont aussi beaucoup d'utilisateurs)
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Merci ! je ne le connaissais pas celui-là (ou je ne l'avais pas en tête). Je me demande si Neal Stephenson a pu s'en inspirer.
A priori, l'idée de Stephenson, c'est plutôt d'imaginer une façon "Texane" de régler un problème. Il y a un coté clairement satirique dans son personnage de milliardaire cowboy texan, qui décide de sauver le monde sans demander son avis au reste du monde, à sa manière.
Quelque part la motivation du milliardaire n'est pas de gagner toujours plus d'argent, il bien animé par un réel désir de faire le bien, mais avec une idéologie … "Texane". (c'est clairement caricatural, mais ce coté satirique est un des caractère des romans de Neal Stephenson) Après franchement, celui-là est assez moyen. Je le dit, pour ne pas susciter trop de deception si d'aucun sont motivé pour le lire.
Je mets le Jules Verne sur ma pile à lire, et encore merci !
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Si tu prend l'idée de Stephenson à la base, c'est une sorte d'univers de réalité virtuelle, mais qui serait conçu comme une super agrégation d'univers virtuel.
Dans son bouquin, il me semble qu'il invente un genre de protocole ouvert comme TCP/IP qui permettrait de connecter entre eux ces univers dans un genre de réseau. Avec tout un tas de règles, qui permettent de définir les interaction entre ces univers.
Enfin, c'est l'idée qui me reste de son bouquin. D'où le terme meta dans metaverse.
Bien entendu, facebook (enfin meta), n'avait absolument pas l'intention de faire un truc ouvert comme dans le bouquin de Stephenson. Zuckerberg a juste piqué le concept pour implémenter de façon catastrophique visiblement, son idée d'un univers virtuel, et s'apercevoir, que personne ne veut vivre dans son univers virtuel. Perso, je n'ai déjà jamais réussi à mettre les pieds sur son réseau social …
Bon, maintenant, il faut attendre qu'Elon Musk rachète Meta, et qu'il implémente des flingues dans ce metaverse (ce qui est un oxymore) et aussi des jambes aux avatars pour qu'ils puissent courir se planquer quand un mass murder virtuel y pétera un plomb.
A savoir que Stephenson à décider d'implementer sa propre idée du metaverse :
(Après, normalement, les idées géniale de Stephenson ont au moins le mérite de foirer génialement, en tout cas dans ces bouquins, contrairement a celle d'autres inventeurs géniaux).
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Le terme "Metaverse", viens d'un roman de SF, Snow Crash de Neal Stephenson, il me semble.
Pour connaitre un peu l'auteur en question (et le bouquin), je penses qu'implémenter dans la réalité une idée de Neal Stephenson n'est généralement pas une bonne idée.
D'ailleurs, son dernier (plutôt moyen), Termination Shock, traite du changement climatique, et il y imagine un milliardaire Texan qui décide de traiter le problème du changement climatique par géo-ingénierie en construisant le plus gros flingue du monde, un super six-coup géant capable d'envoyer des balles de dioxide de souffre dans la stratosphère.
Je suis mitigé a l'idée de le conseiller, disons que si on aime Stephenson, et qu'on arrive a lui pardonner ça capacité à écrire des chapitres entiers abominablement ennuyeux, il y a quelques bonnes idées assez drôles, quelques passages amusant, et on y apprend des truc, comme l'existence d'une des plus grande mines a ciel ouvert de cuivre à plus de 4000m d'altitude en Indonésie : la mine de Grasberg
J'ai trouvé un épisode en anglais de "superstructure" sur YT en anglais qui en parle :
Pour en revenir a Stephenson et son metaverse, Snow Crash, si vous aimez le cyberpunk sur un mode rigolo et exagéré, c'est très bon. En tout cas, j'en garde un excellent souvenir.
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Pour les amateurs de science sur le sujet, il y a eu un colloque Environnement et Climat à Port Vendres, sur le théme plus spécifique de l'impact sur les cycles hydrologiquesn et avec quelque interventions intéressante sur le sujet :
Je conseille plus particulièrement l'intro de Jean Jouzel, le résumé du dernier rapport du GIEC par Valérie Masson Delmotte, et les conf de Guy Brasseur et Hervé Douville sur la modélisation et les incertitudes actuelle dans les modèles.
(Hervé Douville est intervenu sur le même sujet dans un séminaire au collége de france :
Haha oui, j'aime bien jouer avec les mots. Piaffer, je trouvais ça marrant. En fait, le terme approprié serait plutôt piailler.
Du coup c'est vrai que c'est un peu raté mon truc, mais comme on ne peut plus éditer ses posts, je me vois obliger de porter cette infamie jusqu'à la fin des temps. Heureusement, d'après le GIEC, on en a plus pour longtemps.
Après, je vois aussi, monsieur l'académicien, que vous avez voulu rajeunir votre prose en usant du terme "relou". Sachez que mes dernières observations quand à l'usage de ce terme chez les représentants juvéniles de notre espèce est, comme les oiseaux, en voie de disparition et l'on retrouve ce type de piaillement caractéristique plutôt chez des individus plus âgé, par exemple dans :
Ils sont relou, les jeunes, à brûler des bagnoles !
Peut être que si il y avait plus d'oiseaux et moins de bagnoles, cela n'arriverait pas, mais je m'égare.
Et, pour en revenir au hors sujet initial, Desproges a démontré depuis longtemps, que pour raconter des conneries tout en étant cool, l'utilisation d'un registre de langue châtié, voire précieux, est beaucoup plus efficace. Cela permet de renforcer l'effet comique lié au côté absurde de ne dire n'importe quoi en le disant très bien.
Ce qui d'ailleurs me désespère chez nos politiciens qui ne sont même plus capable de réaliser cet exercice dans lesquels ils excellaient pourtant.
Tout fout le camp !
(Si vous vous demandez la raison de poster un pavé indigeste et trollesque en réponse à une remarque de type correction orthographique, Voyez ça comme une forme de dissuasion nucléaire ayant pour objectif de décourager son adversaire de recommencer à l'avenir en foutant le feu à la baraque).
(Je sais, c'est moche)
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Je découvre un peu ces applis, j'ai peur de dire une bêtise mais il me semble avoir compris que Merlin est pré-entrainé et n'a pas besoin de la data pour fonctionner alors que birdnet fonctionne online. A savoir que birdnet fourni aussi une version analyser qui peut être entraînée avec son propre dataset. Et il permet aussi de monter son propre serveur d'analyse avec ses propres api.
Il s'agit de libérer des neutrons. Après tout pourquoi les particules devraient se coltiner toute leur demie vie le même noyau ?
Vive les particules libres ! A bas le particularcat !
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On pourrait en faire un sondage récursif. A chaque fois que l'on noterai un contenu, cela ferait apparaitre ce sondage en commentaire pour que l'on puisse connaitre la raison de la note. Le sondage proposant lui-même d'être évalué, un nouveau sondage serait généré, et ainsi de suite.
Et c'est ainsi que disparaitrai LinuxFr, enfoui sous une génération exponentielle de sondage sur le système de notation.
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Dans une batterie l'énergie est stocké sous forme chimique, pas sous forme "électrique".
De ce que j'en ai compris :
Sous forme électrique, l'énergie est très difficilement stockable, quasi impossible en pratique. Il faut soit stocké une charge électrique (différence de potentiel, comme dans un condensateur), soit l'energie cinétique de l'electron (le courant), c'est à dire en utilisant la force de mouvement de l'electron, c'est le cas dans une bobine, une inductance, et dans des techno à base de supraconducteurs comme les SMES (Superconducting Magnetic Energy Storage)
Dans ces deux cas, les quantité stockable sont petite et difficilement exploitable. Même les supercondensateurs utilisent en fait un stockage électrochimique pour augmenter leur capacité.
La faible quantité stockée est compensé par une disponibilité plus grande du stock. Ils peuvent se charger et se décharger très vite. Le use case est plus de l'ordre du stock tampon que du stockage de masse.
Tu peux trouver un peu de vulga sur la question ici :
C'est pas faux. Après, quand je dis c'est notre planète, c'est dans le sens qu'on en fait partie. Les atomes et les molécules qui me constitue sont ceux issue du puits gravitationnel qu'on appelle une planète, en l’occurrence, la terre. Je ne suis qu'un tout petit bout de planète en fait.
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Si notre espèce n'est pas capable d'imaginer qu'il faut qu'elle sorte de son berceau, elle ne mérite pas de survivre.
C'est une question vraiment intéressante, mais bigrement complexe. Et ce n'est pas qu'une question d'imagination. Elle interroge ce que on est. C'est à dire : c'est quoi l’espèce humaine ?
Ben répondre à cette question qui parait triviale, est loin d'être évidente. En fait, une espèce est une composante d'un système.
Une espèce ne peut pas survivre seule, elle a besoin d'être dans un système : un écosystème. Hors les écosystèmes dont nous dépendons sont fondamentalement lié à la planète Terre. Ils sont construit autour du cycle du carbone, de l'eau, de l’oxygène, et de tout un tas d’élément chimiques. Un être humain ne peut pas survivre sans les organismes qui peuple son microbiome intestinal par exemple. Il a besoin de recycler ses déchets (co2, urine, matière fécales) qui dans un écosystème sont réutilisé par d'autres espèces pour former des cycles complexes, et refabriquer ainsi les nutriments indispensable à la survie de l'humain.
Ces écosystèmes complexes ont évolués sur une planète aux caractéristique bien précises, en termes de présence d’éléments chimiques comme l'eau et le carbone, mais aussi de gravité, de température, d'exposition aux rayonnements, etc … Et ils sont le fruit d'une évolution qui a eu cours sur des milliards d'années.
Est-ce que du coup, il est vraiment raisonnable de penser, qu'une espèce terrestre, fut-elle particuliérement ingénieuse, puisse vraiment vivre en dehors de la biosphère terrestre pendant une durée non déterminée, c'est a dire en coupant les pont avec elle ?
Et ben je pense que l'on sous-estime très largement l'extraordinaire difficulté que cela représente. Fabriquer une biosphère artificielle dans l'espace ou sur une autre planète est un défi vraiment inspirant. mais peut-être faut-il avant se poser la bonne question :
Est-ce qu'une espèce qui n'est pas capable de maintenir en bon état la biosphère de sa propre planète peut-elle avoir la moindre prétention a savoir en fabriquer une et la maintenir en bon état dans un environnement qui n'en possède pas une naturellement ?
Permet moi d'avoir quelque doutes raisonnables à ce sujet. Et en attendant, c'est surtout des machines qui font le boulot de Colomb et Magellan dans l'exploration spatiale. Et c'est pas pour rien.
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Bah oui, c'est bien ce qui me semblait, ça avait même donné l'expression moinsser/plusser remplacée ensuite par pertinenter/inutiliser dans le folklore du site. Ce qui a encore moins de sens à mon humble avis. Mais bon, c'est pas bien grave non plus, c'est un peu le principe d'un folklore. il a du sens culturellement surtout dans la communauté dont il est issu.
Après, le système tel qu'il est ne me dérange pas plus que ça, cela dit.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Oui, ou juste +/- ou ↑/↓ ou positif/négatif.La note de toute façon est déjà sous forme numérique : Évalué à x (+y/-z).
On est sur un site fréquenté par des gens qui ne sont pas effrayés par les nombres ou les symboles mathématiques, en théorie, autant les utiliser. Ou une icône, mais je suis pas forcément pour. Autant rester direct. on veut influencer de façon positive ou négative la note du commentaire, autant utiliser le symbole ou le terme qui porte cette signification là, et pas une interprétation (pertinent/inutile) qui n'est en rien formalisable puisque que l'on peut utiliser la note juste pour signifier (d'accord, pas d’accord) ou tout autre sentiment ou opinion.
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Ben rien. C'est une note, elle est positive ou négative. ça suffit. Comme la raison de la note n'est pas déterminable, autant ne pas en mettre une, elle serait forcément fausse.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Je ne suis pas du tout convaincu que le système de notation du site soit un système d'auto-modération. C'est surtout un système d'appréciation. Les notes sont surtout le reflet d'une appréciation positive ou négative du commentaire, la raison de cette appréciation soit positive, soit négative étant laissé a son auteur. Il n'y a aucun moyen de la connaitre autrement que si l'auteur de la note s'en explique dans une réponse, mais du coup, ça limite l’intérêt du système.
Est-ce que cela pourrait être utiliser comme système d'auto-modération ? Probablement pas. il serait assez dommageable que soit retiré du site des commentaires non-apprécié sans que la raison soit formellement qualifié en fonction de règles. Et pour ça, il faut un modérateur. Donc, bon l'auto-modération … c'est un peu un mythe à mon avis.
Faut-il caché les commentaires noté négativement ? Ben à partir du moment ou c'est optionnel, perso, ça ne me dérange pas. Chacun pouvant choisir de les avoir visible par défaut ou pas, à sa guise.
Est-ce que du coup le système de notation à un intérêt ? Je dirais oui, mais… (et pourtant je suis pas Normand). Oui, car il permet à l'auteur d'un commentaire de savoir comment son commentaire a été perçu par la communauté des lecteurs. Mais, il ne saura pas forcément pourquoi il a été perçu positivement ou négativement. C'est à lui d’interpréter cette note en fonction du contexte. Si c'est une blague par exemple, c'est peut-être qu'elle été ratée, où vexante. Si c'est une opinion, c'est peut-être que l'opinion émise n'est pas partagé par la plupart des lecteurs. Si c'est plein de fautes d'orthographes, ou hors-sujet, ou une répétition d'un truc déjà dit, ou une tentative de troll manifeste, etc … au final, c'est l'affaire de l'auteur de trouver pourquoi ce qu'il dit est mal perçu par la communauté, et il peut très bien considérer que la communauté se trompe dans son jugement. Bref, c'est a lui de voir quoi faire de cette note. Reste que ça permet d'avoir une idée de la réaction de la communauté.
Perso, je note assez peu les commentaires. Mais je prend note de mes notes. Je suis pas contre ce système, je dirais que c'est un peu comme quand on prend la parole dans une assemblée et que l'on peut percevoir la réaction du public. C'est souvent ce qui manque dans les communications électroniques par texte, et ce système permet de pallier à ce manque. Pour le meilleur, comme pour le pire.
Du coup, pour moi, le système a un intérêt. par contre, je pense qu'il faudrait peut-être changer le sens donné à la note (pertinent/inutile) car c'est trompeur. En réalité, la raison d'une note n'est pas déterminé par le système, inutile donc de mettre un label associé (pertinent/inutile).
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: « selon une étude, [fait extraordinaire], pourrait [conséquence a priori improbable] »
Posté par Big Pete . En réponse au lien Selon une étude, le Gulf Stream pourrait s'effondrer dès 2025. Évalué à 6. Dernière modification le 27 juillet 2023 à 13:51.
Ben pas tout a fait. Même si le résultat pratique reviens a peu prés au même, ce ne sont pas pour les mêmes raisons. Et ces raisons sont importante à bien comprendre, de mon point de vue.
C'est amusant, car j'ai une anecdote personnelle récente sur le même problème. Et je vais finir par croire que c'est moi qui pense le truc de travers à force. Je vais partir sur l'anecdote du coup.
C'est une discussion avec un ami, voisin de vacance de longue date. Il est archéologue. une soixantaine de publications, c'est pas une sommité dans l'archéologie, mais il travaille pour le museum d'histoire naturelle et c'est une personne toute fait sérieuse et particulièrement brillante sur le plan intellectuel. On est dans la région de Perpignan, et je lui évoque la tenue d'un colloque qui me semble très intéressant sur le sujet du réchauffement climatique, à Port Vendres.
Colloque que je recommande chaudement d'ailleurs, et dont voici la chaine YT. il est intéressant car au delà d'avoir quelque conférences de bon niveau, il y a une déclinaison locale, c'est a dire des scientifique qui s'intéresse aux effet du RC à une échelle régionale.
Mais pour en revenir à mon archéologue, on évoque le fameux effet papillon au grés de notre conversation. Et il me donne en exemple, l'eruption d'un volcan qui a provoqué un refroidissement climatique à une époque qu'il a étudié et dont il a relevé les traces.
Sauf que non. Pour le coup, je lui dit que je ne pense pas que ce soit un effet papillon. Et je lui explique pourquoi je pense que cela n'en ai pas un. Mathématiquement, je ne serais pas capable de lui en faire la démonstration, mais sur le plan théorique, de ce que j'en ai compris. L'effet papillon se caractérise par une sensibilité extrême aux conditions initiale dans l'étude d'un système dynamique. On peut modéliser le système, mais une infime variation dans les paramétre en entrée de modèle lui fait changer radicalement d'état après une certaines occurrences de calcul du modèle. C'est ainsi que Lorentz a décrit et formalisé son fameux effet papillon. Et c'est effectivement cet effet papillon qui rend la météo imprévisible. Avec cette image malheureuse car source de nombreux contresens d'un papillon qui causerait une tempête au Texas. On oublie dans cette image, qu'il existe un nombre très important de papillons qui battent des ailes, et tout ces papillons sont tout autant responsable de la tempête. Enfin responsable, pas vraiment, mais si on en tue un, en tout cas, n'importe lequel, on a plus de tempête au Texas. (on aura une tempête dans l'Ohio peut-être et un papillon mort, ce qui est quand même regrettable …)
Ce n'est pas du tout le cas avec notre volcan. Il n'y a qu'un volcan et son effet sur le climat est macroscopique. C'est juste un événement imprévisible, mais ce n'est pas un effet papillon.
Même si le résultat est plus ou moins le même, les raison pour lequel c'est a peu prés le même sont différente, et ce n'est pas simplement une question de jouer sur les mots.
Dans le cas qui nous occupe, celui du RC plus chaud que prévu, il est possible que l'arrêt des émission d'aérosols en liens avec les règlementation de la qualité de l'air, soit en partie responsable de ce réchauffement plus chaud que prévu, du moins dans certains cas.
https://lejournal.cnrs.fr/articles/le-rechauffement-climatique-en-france-sannonce-pire-que-prevu
Dans un cas on sait pourquoi on ne peut pas prévoir (l'effet papillon dans la météo). Dans un autre cas, c'est juste qu'on a pas compté un truc dedans, qu'on avait pas prévu, soit parce qu'on l'avait pas vu, ou qu'il était simplement imprévisible par nature, comme une éruption volcanique.
Note bien qu'il a y aussi une variabilité climatique "chaotique" dans les modèles. Les climatologues parlent alors d'incertitude interne aux modèles. Mais dans le cas du volcan, c'est une incertitude non prévue, donc plutôt externe au modèle.
Bon, pour en revenir a mon archéologue, il a pas su quoi répondre. ça m'a amusé, avec mon bac +2, de surprendre un bac +12. On s'amuse comme on peut quand on a un scientifique sous la main en vacances. (note que ce qui m'a forcé d'admiration, c'est qu'il a compris très vite qu'il y avait peut-être une faiblesse dans son raisonnement, ce qui démonte un esprit vif et sceptique, qualité indispensable au chercheur).
Sur l'effet papillon, je recommande chaudement la vidéo de science étonnante sur le sujet.
(je vais me la refaire aussi, parce que c'est chiant de toujours douter de ce qu'on pense, du coup, on est jamais complétement sur de soi quand on pense un truc, et si ça se trouve, c'est moi qui pense vraiment le truc de travers).
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: « selon une étude, [fait extraordinaire], pourrait [conséquence a priori improbable] »
Posté par Big Pete . En réponse au lien Selon une étude, le Gulf Stream pourrait s'effondrer dès 2025. Évalué à 4.
Il y a un moyen simple et amusant de visualiser le truc.
Demain, il y a un gros volcan qui pète.
Paf ! ça refroidi tout une partie du climat de la planète.
Les scientifiques : On vous avez bien dit qu'on ne pouvait pas tout prévoir dans nos scénarios !
Les politiques : On ne peut vraiment pas vous faire confiance !
Les religieux : Amen !
Le philosophe : Hi hi ! (je postule effectivement ici l'existence d'un philosophe ayant le sens de l'humour, mais bon, on est dans un exercice de pensée, après tout.)
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: « selon une étude, [fait extraordinaire], pourrait [conséquence a priori improbable] »
Posté par Big Pete . En réponse au lien Selon une étude, le Gulf Stream pourrait s'effondrer dès 2025. Évalué à 4.
On peut jouer sur les mots, effectivement. C'est pour ça encore une fois, que je renvoi vers l'interview de Douville. Bref.
Ce qu'il explique dans cette interview, ou du moins, ce que j'en retiens, c'est que le GIEC a beaucoup de mal a expliqué aux politiques qu'on est entrain de foncer dans le brouillard. Le brouillard, c'est les incertitudes, et l'accélérateur, c'est notre consommation toujours croissante d'énergie fossile.
On leur répond, si vous ne voyez rien ou mal, pourquoi nous dire qu'il y a peut-être un mur devant et qu'il serait bon de ralentir ? Si vous ne savez pas, bien ne dites rien et n'affolez pas les gens pour rien.
(je résume évidement de façon très simpliste, mais grosso-modo, c'est un peu comme ça que ça se passe).
En météo, les modèles font des prévisions. Mais c'est vraiment des prévisions, puisqu'ils extrapolent une situation donnée. Si tu veux, le scénario en entrée de modèle, il est connu, mesuré. Le fait est que le résultat est chaotique du fait de la sensibilité aux conditions initiale. Donc on a une incertitude qui croit de façon exponentielle avec le temps et qui fait qu'à partir d'un certain horizon, la météo n'est plus du tout prévisible.
En climatologie c'est différent. On fait tourner ces modèles sur des scénarios. Les scénarios ne sont toujours que des hypothèses. Mais on ne peux pas prédire l'avenir comme ça. Ce sont des projections de modèle. Et oui, l'incertitude associé à ces projections peut être grande.
Mais comme le dit bien Hervé Douville, cela devrait nous inciter à encore plus de prudence, pas le contraire !
Mais ça c'est si on était rationnels. C'est bien là le drame, malheureusement.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: « selon une étude, [fait extraordinaire], pourrait [conséquence a priori improbable] »
Posté par Big Pete . En réponse au lien Selon une étude, le Gulf Stream pourrait s'effondrer dès 2025. Évalué à 6. Dernière modification le 27 juillet 2023 à 10:04.
Le GIEC, si on regarde bien les rapports, fourni des scénarios pondérés par des probabilités. Disons que les scientifiques qui travaille dans le GIEC mettent les résultat de leurs modèles tel qu'il sont.
Mais ensuite, il faut présenté ces résultats. Et comment parler d'incertitude dans un monde qui n'accepte pas l'idée que la science et les modèles sur le climat ne font pas de prévisions, mais des projections de modèles associé a des scénarios et assorti de probabilité et donc d'incertitude.
Alors on dit et on répété que GIEC a prédit que, ou que le GIEC s'est trompé dans ses prévisions … Ben oui, mais non. Ce ne sont pas des prévisions.
Sur le sujet autant laisser parler Hervé Douville :
Entretien avec Hervé Douville : Les incertitudes du GIEC
(YT Interview 7min)
Son interview est édifiante sur le sujet. Si on veut entrer dans le détail :
Principes, méthodes, résultats et pistes d'amélioration des rapports du GIEC - Hervé Douville
(YT conférence 1h50).
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[^] # Re: ONLY SUBSCRIBERS GET FULL ACCESS
Posté par Big Pete . En réponse au lien Obsolètes en quelques années, les Chromebooks "périmés" s'empilent par milliers. Évalué à 3. Dernière modification le 25 juillet 2023 à 11:28.
Oui après, c'est juste une vidéo. Je suis pas sur qu'il faille en tirer des généralités. C'est l'esthétique de la chose qui m'amusait. Il y a un commentaire sous la vidéo qui dit qu'en Corée, une voiture au bout de 10 ans est déjà considérée comme vielle, et qu'au bout de 20 elle est clairement destinée soit au recyclage, soit à l'exportation.
Et l'exportation de vielles voiture des pays riches vers des pays pauvres, c'est un business qui fonctionne assez bien mais qui pose pas mal de problèmes.
How used car exports to Africa could become the development opportunity of the decade
Used vehicles get a second life in Africa – but at what cost?
Donc la question est-ce qu'il vaut mieux recycler des voitures dont les gens ne veulent plus (pour x raisons), ou les exporter …
La réponse n'est pas forcément évidente.
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# ONLY SUBSCRIBERS GET FULL ACCESS
Posté par Big Pete . En réponse au lien Obsolètes en quelques années, les Chromebooks "périmés" s'empilent par milliers. Évalué à 6.
Je me suis chopé un paywall. Du coup, je n'ai pas pu lire l'article.
Bon pour la peine, je te refourgue un tas de lien youtube :
No Place To Place——The Wonders of Shared Bicycle Graveyards in China
Le plus terrible quand on regarde ça, c'est d'y trouver un coté relaxant. Je trouve ça flippant.
Je suis tombé aussi sur une chaine coréenne :
Amazing process of making canned tuna. World's No. 1 Tuna Company
évidement, ça fait tout de suite penser à ça :
Koyaanisqatsi (1982) Scene - The Grid
Je suis pas certain que la référence soit volontaire.
J'adore leur vidéo qui montre le démontage/recyclage complet d'une voiture, en plus le titre, surement traduit automatiquement est trés drôle :
Le triste processus de mise au rebut des voitures coréennes.
Toujours avec une musique épique.
Ouais, je sais, hein.
C'est pas nouveau.
Charlie Chaplin - Factory Scene - Modern Times (1936)
Bref. ça ne va pas bien finir cette histoire.
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[^] # Re: saikoi
Posté par Big Pete . En réponse au lien Lessons From the Catastrophic Failure of the Metaverse. Évalué à 2.
Sur le plan de l'idée, il me semble oui. Second life est plus proche de l'idée de base d'un métavers.
C'est à dire un truc plutôt ouvert. Je t'avoue n'avoir pas vraiment utilisé Second Life, à part pour y faire un tour comme ça, mais j'ai un ami musicien qui y a passé beaucoup de temps, et qui trouvait cet environnement assez créatif.
Mais il me semble que dans l'idée, le métavers de Stephenson était par conception encore plus ouvert et décentralisé. Ce qui en faisait une genre d'infrastructure universelle, un peu comme internet.
Mais ça reste surtout un concept de science fiction qui permet d'aborder les thèmes classique du cyberpunk. je dis pas que ça n'existera pas un jour, mais bon … pour le moment, ça ne rencontre pas forcément un grand succès (enfin, les tentatives de faire un métavers, parce que les univers virtuels, eux, c'est une autre histoire, par exemple dans le jeu vidéo, il en existe beaucoup, et ils ont aussi beaucoup d'utilisateurs)
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[^] # Re: Super Fail
Posté par Big Pete . En réponse au lien Lessons From the Catastrophic Failure of the Metaverse. Évalué à 3.
Merci ! je ne le connaissais pas celui-là (ou je ne l'avais pas en tête). Je me demande si Neal Stephenson a pu s'en inspirer.
A priori, l'idée de Stephenson, c'est plutôt d'imaginer une façon "Texane" de régler un problème. Il y a un coté clairement satirique dans son personnage de milliardaire cowboy texan, qui décide de sauver le monde sans demander son avis au reste du monde, à sa manière.
Quelque part la motivation du milliardaire n'est pas de gagner toujours plus d'argent, il bien animé par un réel désir de faire le bien, mais avec une idéologie … "Texane". (c'est clairement caricatural, mais ce coté satirique est un des caractère des romans de Neal Stephenson) Après franchement, celui-là est assez moyen. Je le dit, pour ne pas susciter trop de deception si d'aucun sont motivé pour le lire.
Je mets le Jules Verne sur ma pile à lire, et encore merci !
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[^] # Re: saikoi
Posté par Big Pete . En réponse au lien Lessons From the Catastrophic Failure of the Metaverse. Évalué à 3. Dernière modification le 12 juillet 2023 à 10:40.
Si tu prend l'idée de Stephenson à la base, c'est une sorte d'univers de réalité virtuelle, mais qui serait conçu comme une super agrégation d'univers virtuel.
Dans son bouquin, il me semble qu'il invente un genre de protocole ouvert comme TCP/IP qui permettrait de connecter entre eux ces univers dans un genre de réseau. Avec tout un tas de règles, qui permettent de définir les interaction entre ces univers.
Enfin, c'est l'idée qui me reste de son bouquin. D'où le terme meta dans metaverse.
Bien entendu, facebook (enfin meta), n'avait absolument pas l'intention de faire un truc ouvert comme dans le bouquin de Stephenson. Zuckerberg a juste piqué le concept pour implémenter de façon catastrophique visiblement, son idée d'un univers virtuel, et s'apercevoir, que personne ne veut vivre dans son univers virtuel. Perso, je n'ai déjà jamais réussi à mettre les pieds sur son réseau social …
Bon, maintenant, il faut attendre qu'Elon Musk rachète Meta, et qu'il implémente des flingues dans ce metaverse (ce qui est un oxymore) et aussi des jambes aux avatars pour qu'ils puissent courir se planquer quand un mass murder virtuel y pétera un plomb.
A savoir que Stephenson à décider d'implementer sa propre idée du metaverse :
Neal Stephenson (l'inventeur du terme "metaverse") publie un livre blanc sur la construction du métavers ouvert
A retrouver ici : https://www.lamina1.com/#featured
(Après, normalement, les idées géniale de Stephenson ont au moins le mérite de foirer génialement, en tout cas dans ces bouquins, contrairement a celle d'autres inventeurs géniaux).
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# Super Fail
Posté par Big Pete . En réponse au lien Lessons From the Catastrophic Failure of the Metaverse. Évalué à 8.
Il y a eu une émission de super fail a ce sujet :
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/superfail/metavers-metafail-3236093
Bon, ça survole le sujet.
Le terme "Metaverse", viens d'un roman de SF, Snow Crash de Neal Stephenson, il me semble.
Pour connaitre un peu l'auteur en question (et le bouquin), je penses qu'implémenter dans la réalité une idée de Neal Stephenson n'est généralement pas une bonne idée.
D'ailleurs, son dernier (plutôt moyen), Termination Shock, traite du changement climatique, et il y imagine un milliardaire Texan qui décide de traiter le problème du changement climatique par géo-ingénierie en construisant le plus gros flingue du monde, un super six-coup géant capable d'envoyer des balles de dioxide de souffre dans la stratosphère.
Je suis mitigé a l'idée de le conseiller, disons que si on aime Stephenson, et qu'on arrive a lui pardonner ça capacité à écrire des chapitres entiers abominablement ennuyeux, il y a quelques bonnes idées assez drôles, quelques passages amusant, et on y apprend des truc, comme l'existence d'une des plus grande mines a ciel ouvert de cuivre à plus de 4000m d'altitude en Indonésie : la mine de Grasberg
J'ai trouvé un épisode en anglais de "superstructure" sur YT en anglais qui en parle :
The Largest Gold And Copper Deposit In The World | Super Structures | Spark
Flippant et fascinant en même temps.
Pour en revenir a Stephenson et son metaverse, Snow Crash, si vous aimez le cyberpunk sur un mode rigolo et exagéré, c'est très bon. En tout cas, j'en garde un excellent souvenir.
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[^] # Re: Écarts-types
Posté par Big Pete . En réponse au lien Mont Aigoual : inauguration du Centre d’interprétation des changements climatiques. Évalué à 6.
Elles sont assez facilement consultable sur le site infoclimat :
Période 1911-1940
https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1911-1940/mont-aigoual/valeurs/07560.html
Période 2001 -2030
https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/2001-2030/mont-aigoual/valeurs/07560.html
Les normales climatiques sont calculée sur 30 ans pour "aplatir" la variabilité météo d'une année sur l'autre. Il reste la variabilité climatique.
Si on compare les normales, on retrouve un réchauffement d'environs 2°, ce qui correspond a ce qui est estimé pour la France, il me semble.
Enfin, c'est ce qui est dis ici :
https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/les-effets-du-changement-climatique-en-france-synthese-des-connaissances-en-2022
Pour les amateurs de science sur le sujet, il y a eu un colloque Environnement et Climat à Port Vendres, sur le théme plus spécifique de l'impact sur les cycles hydrologiquesn et avec quelque interventions intéressante sur le sujet :
Colloque Environnement et Climat, chaine YT
Je conseille plus particulièrement l'intro de Jean Jouzel, le résumé du dernier rapport du GIEC par Valérie Masson Delmotte, et les conf de Guy Brasseur et Hervé Douville sur la modélisation et les incertitudes actuelle dans les modèles.
(Hervé Douville est intervenu sur le même sujet dans un séminaire au collége de france :
Entretien avec Hervé Douville : Les incertitudes du GIEC - YT 8 min
Principes, méthodes, résultats et pistes d'amélioration des rapports du GIEC - Hervé Douville - YT 1h40
Si vous voulez un regard critique (au sens scientifique) sur les rapport du GIEC, c'est du solide.
Sinon d'après Jean Jouzel, on serait plus sur une traj a +4° pour la France, et c'est l'hypothèse qui serait sur la table coté ministère.
Ce qui veut dire que l'été actuel, il fait surement partie de la fourchette basse question température des été à venir sur le reste du siècle.
Et oui, c'est inquiétant.
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[^] # Re: différence avec Merlin
Posté par Big Pete . En réponse au lien BirdNET Sound ID App AI-Powered Bird Sound Recognition. Évalué à 9.
Haha oui, j'aime bien jouer avec les mots. Piaffer, je trouvais ça marrant. En fait, le terme approprié serait plutôt piailler.
Du coup c'est vrai que c'est un peu raté mon truc, mais comme on ne peut plus éditer ses posts, je me vois obliger de porter cette infamie jusqu'à la fin des temps. Heureusement, d'après le GIEC, on en a plus pour longtemps.
Après, je vois aussi, monsieur l'académicien, que vous avez voulu rajeunir votre prose en usant du terme "relou". Sachez que mes dernières observations quand à l'usage de ce terme chez les représentants juvéniles de notre espèce est, comme les oiseaux, en voie de disparition et l'on retrouve ce type de piaillement caractéristique plutôt chez des individus plus âgé, par exemple dans :
Ils sont relou, les jeunes, à brûler des bagnoles !
Peut être que si il y avait plus d'oiseaux et moins de bagnoles, cela n'arriverait pas, mais je m'égare.
Et, pour en revenir au hors sujet initial, Desproges a démontré depuis longtemps, que pour raconter des conneries tout en étant cool, l'utilisation d'un registre de langue châtié, voire précieux, est beaucoup plus efficace. Cela permet de renforcer l'effet comique lié au côté absurde de ne dire n'importe quoi en le disant très bien.
Ce qui d'ailleurs me désespère chez nos politiciens qui ne sont même plus capable de réaliser cet exercice dans lesquels ils excellaient pourtant.
Tout fout le camp !
(Si vous vous demandez la raison de poster un pavé indigeste et trollesque en réponse à une remarque de type correction orthographique, Voyez ça comme une forme de dissuasion nucléaire ayant pour objectif de décourager son adversaire de recommencer à l'avenir en foutant le feu à la baraque).
(Je sais, c'est moche)
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[^] # Re: différence avec Merlin
Posté par Big Pete . En réponse au lien BirdNET Sound ID App AI-Powered Bird Sound Recognition. Évalué à 7.
Voilà du coup, d'autres dev ont utilisé ce framework pour faire une version pour rasberrypi.
https://github.com/mcguirepr89/BirdNET-Pi
Et ça permet de faire une carte en temps réel de détection de piafs
https://app.birdweather.com/
Et voilà, on peut même plus piaffer sans se faire surveiller massivement.
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[^] # Re: différence avec Merlin
Posté par Big Pete . En réponse au lien BirdNET Sound ID App AI-Powered Bird Sound Recognition. Évalué à 4.
Je découvre un peu ces applis, j'ai peur de dire une bêtise mais il me semble avoir compris que Merlin est pré-entrainé et n'a pas besoin de la data pour fonctionner alors que birdnet fonctionne online. A savoir que birdnet fourni aussi une version analyser qui peut être entraînée avec son propre dataset. Et il permet aussi de monter son propre serveur d'analyse avec ses propres api.
https://github.com/kahst/BirdNET-Analyzer
Ça pourrait même marcher avec autre chose que des oiseaux.
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[^] # Re: quel rapport avec le libre ?
Posté par Big Pete . En réponse au lien Appel de scientifiques contre un nouveau programme nucléaire (moinssage attendu). Évalué à 5.
Il s'agit de libérer des neutrons. Après tout pourquoi les particules devraient se coltiner toute leur demie vie le même noyau ?
Vive les particules libres ! A bas le particularcat !
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[^] # Re: Premiers soutiens
Posté par Big Pete . En réponse au lien Appel de scientifiques contre un nouveau programme nucléaire (moinssage attendu). Évalué à 10.
Vu la quantité de radiations dans cette liste, on peut légitimement se poser des question sur le nucléaire quand même !
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[^] # Re: Sondage récurrent ?
Posté par Big Pete . En réponse au sondage Sur LinuxFr.org, quand je note pertinent/inutile, en fait je note.... Évalué à 10.
On pourrait en faire un sondage récursif. A chaque fois que l'on noterai un contenu, cela ferait apparaitre ce sondage en commentaire pour que l'on puisse connaitre la raison de la note. Le sondage proposant lui-même d'être évalué, un nouveau sondage serait généré, et ainsi de suite.
Et c'est ainsi que disparaitrai LinuxFr, enfoui sous une génération exponentielle de sondage sur le système de notation.
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[^] # Re: Le nucléaire est notre ami, il faut l'aimer aussi
Posté par Big Pete . En réponse au lien Tribune. « La France doit cesser de saboter la transition énergétique européenne ». Évalué à 8.
Dans une batterie l'énergie est stocké sous forme chimique, pas sous forme "électrique".
De ce que j'en ai compris :
Sous forme électrique, l'énergie est très difficilement stockable, quasi impossible en pratique. Il faut soit stocké une charge électrique (différence de potentiel, comme dans un condensateur), soit l'energie cinétique de l'electron (le courant), c'est à dire en utilisant la force de mouvement de l'electron, c'est le cas dans une bobine, une inductance, et dans des techno à base de supraconducteurs comme les SMES (Superconducting Magnetic Energy Storage)
Dans ces deux cas, les quantité stockable sont petite et difficilement exploitable. Même les supercondensateurs utilisent en fait un stockage électrochimique pour augmenter leur capacité.
La faible quantité stockée est compensé par une disponibilité plus grande du stock. Ils peuvent se charger et se décharger très vite. Le use case est plus de l'ordre du stock tampon que du stockage de masse.
Tu peux trouver un peu de vulga sur la question ici :
Stocker de l’électricité, comment ça marche ?
Et pour un panorama récent du problème :
Stockage d’énergie et flexibilités : une question clé pour le mix électrique de demain
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[^] # Re: Le nucléaire est notre ami, il faut l'aimer aussi
Posté par Big Pete . En réponse au lien Tribune. « La France doit cesser de saboter la transition énergétique européenne ». Évalué à 3.
C'est pas faux. Après, quand je dis c'est notre planète, c'est dans le sens qu'on en fait partie. Les atomes et les molécules qui me constitue sont ceux issue du puits gravitationnel qu'on appelle une planète, en l’occurrence, la terre. Je ne suis qu'un tout petit bout de planète en fait.
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[^] # Re: Le nucléaire est notre ami, il faut l'aimer aussi
Posté par Big Pete . En réponse au lien Tribune. « La France doit cesser de saboter la transition énergétique européenne ». Évalué à 10.
C'est une question vraiment intéressante, mais bigrement complexe. Et ce n'est pas qu'une question d'imagination. Elle interroge ce que on est. C'est à dire : c'est quoi l’espèce humaine ?
Ben répondre à cette question qui parait triviale, est loin d'être évidente. En fait, une espèce est une composante d'un système.
Une espèce ne peut pas survivre seule, elle a besoin d'être dans un système : un écosystème. Hors les écosystèmes dont nous dépendons sont fondamentalement lié à la planète Terre. Ils sont construit autour du cycle du carbone, de l'eau, de l’oxygène, et de tout un tas d’élément chimiques. Un être humain ne peut pas survivre sans les organismes qui peuple son microbiome intestinal par exemple. Il a besoin de recycler ses déchets (co2, urine, matière fécales) qui dans un écosystème sont réutilisé par d'autres espèces pour former des cycles complexes, et refabriquer ainsi les nutriments indispensable à la survie de l'humain.
Ces écosystèmes complexes ont évolués sur une planète aux caractéristique bien précises, en termes de présence d’éléments chimiques comme l'eau et le carbone, mais aussi de gravité, de température, d'exposition aux rayonnements, etc … Et ils sont le fruit d'une évolution qui a eu cours sur des milliards d'années.
Est-ce que du coup, il est vraiment raisonnable de penser, qu'une espèce terrestre, fut-elle particuliérement ingénieuse, puisse vraiment vivre en dehors de la biosphère terrestre pendant une durée non déterminée, c'est a dire en coupant les pont avec elle ?
Et ben je pense que l'on sous-estime très largement l'extraordinaire difficulté que cela représente. Fabriquer une biosphère artificielle dans l'espace ou sur une autre planète est un défi vraiment inspirant. mais peut-être faut-il avant se poser la bonne question :
Est-ce qu'une espèce qui n'est pas capable de maintenir en bon état la biosphère de sa propre planète peut-elle avoir la moindre prétention a savoir en fabriquer une et la maintenir en bon état dans un environnement qui n'en possède pas une naturellement ?
Permet moi d'avoir quelque doutes raisonnables à ce sujet. Et en attendant, c'est surtout des machines qui font le boulot de Colomb et Magellan dans l'exploration spatiale. Et c'est pas pour rien.
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[^] # Re: Est-ce vraiment un système d'auto-modération ?
Posté par Big Pete . En réponse au journal Suggestion : supprimer complètement les notes du site. Évalué à 4.
Bah oui, c'est bien ce qui me semblait, ça avait même donné l'expression moinsser/plusser remplacée ensuite par pertinenter/inutiliser dans le folklore du site. Ce qui a encore moins de sens à mon humble avis. Mais bon, c'est pas bien grave non plus, c'est un peu le principe d'un folklore. il a du sens culturellement surtout dans la communauté dont il est issu.
Après, le système tel qu'il est ne me dérange pas plus que ça, cela dit.
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[^] # Re: Est-ce vraiment un système d'auto-modération ?
Posté par Big Pete . En réponse au journal Suggestion : supprimer complètement les notes du site. Évalué à 5. Dernière modification le 10 juin 2023 à 13:52.
Oui, voilà, aprés, on peut se baser sur le système classique, nettement plus riche :
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[^] # Re: Est-ce vraiment un système d'auto-modération ?
Posté par Big Pete . En réponse au journal Suggestion : supprimer complètement les notes du site. Évalué à 4.
Oui, ou juste +/- ou ↑/↓ ou positif/négatif.La note de toute façon est déjà sous forme numérique : Évalué à x (+y/-z).
On est sur un site fréquenté par des gens qui ne sont pas effrayés par les nombres ou les symboles mathématiques, en théorie, autant les utiliser. Ou une icône, mais je suis pas forcément pour. Autant rester direct. on veut influencer de façon positive ou négative la note du commentaire, autant utiliser le symbole ou le terme qui porte cette signification là, et pas une interprétation (pertinent/inutile) qui n'est en rien formalisable puisque que l'on peut utiliser la note juste pour signifier (d'accord, pas d’accord) ou tout autre sentiment ou opinion.
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[^] # Re: Est-ce vraiment un système d'auto-modération ?
Posté par Big Pete . En réponse au journal Suggestion : supprimer complètement les notes du site. Évalué à 2. Dernière modification le 10 juin 2023 à 12:14.
Ben rien. C'est une note, elle est positive ou négative. ça suffit. Comme la raison de la note n'est pas déterminable, autant ne pas en mettre une, elle serait forcément fausse.
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# Est-ce vraiment un système d'auto-modération ?
Posté par Big Pete . En réponse au journal Suggestion : supprimer complètement les notes du site. Évalué à 10.
Je ne suis pas du tout convaincu que le système de notation du site soit un système d'auto-modération. C'est surtout un système d'appréciation. Les notes sont surtout le reflet d'une appréciation positive ou négative du commentaire, la raison de cette appréciation soit positive, soit négative étant laissé a son auteur. Il n'y a aucun moyen de la connaitre autrement que si l'auteur de la note s'en explique dans une réponse, mais du coup, ça limite l’intérêt du système.
Est-ce que cela pourrait être utiliser comme système d'auto-modération ? Probablement pas. il serait assez dommageable que soit retiré du site des commentaires non-apprécié sans que la raison soit formellement qualifié en fonction de règles. Et pour ça, il faut un modérateur. Donc, bon l'auto-modération … c'est un peu un mythe à mon avis.
Faut-il caché les commentaires noté négativement ? Ben à partir du moment ou c'est optionnel, perso, ça ne me dérange pas. Chacun pouvant choisir de les avoir visible par défaut ou pas, à sa guise.
Est-ce que du coup le système de notation à un intérêt ? Je dirais oui, mais… (et pourtant je suis pas Normand). Oui, car il permet à l'auteur d'un commentaire de savoir comment son commentaire a été perçu par la communauté des lecteurs. Mais, il ne saura pas forcément pourquoi il a été perçu positivement ou négativement. C'est à lui d’interpréter cette note en fonction du contexte. Si c'est une blague par exemple, c'est peut-être qu'elle été ratée, où vexante. Si c'est une opinion, c'est peut-être que l'opinion émise n'est pas partagé par la plupart des lecteurs. Si c'est plein de fautes d'orthographes, ou hors-sujet, ou une répétition d'un truc déjà dit, ou une tentative de troll manifeste, etc … au final, c'est l'affaire de l'auteur de trouver pourquoi ce qu'il dit est mal perçu par la communauté, et il peut très bien considérer que la communauté se trompe dans son jugement. Bref, c'est a lui de voir quoi faire de cette note. Reste que ça permet d'avoir une idée de la réaction de la communauté.
Perso, je note assez peu les commentaires. Mais je prend note de mes notes. Je suis pas contre ce système, je dirais que c'est un peu comme quand on prend la parole dans une assemblée et que l'on peut percevoir la réaction du public. C'est souvent ce qui manque dans les communications électroniques par texte, et ce système permet de pallier à ce manque. Pour le meilleur, comme pour le pire.
Du coup, pour moi, le système a un intérêt. par contre, je pense qu'il faudrait peut-être changer le sens donné à la note (pertinent/inutile) car c'est trompeur. En réalité, la raison d'une note n'est pas déterminé par le système, inutile donc de mettre un label associé (pertinent/inutile).
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