Big Pete a écrit 1289 commentaires

  • [^] # Re: C'est certainement pas faux, mais bourré d'arguments fallacieux

    Posté par  . En réponse au lien Aux apatrides du web merdique (via les LIDD de Next.ink). Évalué à 6. Dernière modification le 13 février 2024 à 11:15.

    Macron est un politicien quantique. Il est à la fois à droite, au centre et à gauche. Tout dépend de l'observateur.

    Ce n'est pas pour rien que sa devise est "en même temps".

    De fait, en ce moment, la société penche à droite, du coup Macron penche à droite.

    C'est pour ça que la prochaine fois que je voterais, je voterais aussi de façon quantique, je mettrais tout les bulletins de vote dans l'urne et en même temps et ça reviendra au même résultat que si je n'en avait mis aucun.

    Votez quantique !  ;-)

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Le GIEC trop optimiste ?

    Posté par  . En réponse au lien la "sensibilité climatique" possiblement plus grande qu'estimée jusqu'à présent et ses conséquences . Évalué à 4. Dernière modification le 01 février 2024 à 09:59.

    Elle est lucide, intéresser les gens au sujet du changement climatique, c'est vraiment dur. J'aime bien regarder le téléphone des gens dans les transports en commun. Enfin je vais dire que j'aime bien me faire du mal. Car en gros, les filles regardent des vidéos de maquillage et les gars regardent des vidéos de foot. Certains regardent des vidéos de complotistes/gourous/religieux/prédicateurs/enfumeurs de première. Certains lisent aussi. On doit être dans des proportions 90/9/1.

    Ta méthodo est quand même un poil discutable d'un point de vue sociologique. Et t'en a pas vu un seul sur linuxfr ? Note que si les utilisateurs de linuxfr passent leur temps dans les transport à regarder les téléphones des autres, ça peut expliquer qu'on n'en observe pas qui soient entrain de regarder le leur.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Réactions

    Posté par  . En réponse au lien Orange commence à débrancher le réseau ADSL, vestige du « vieil Internet » - numerama. Évalué à 5.

    Y a même une carte ici

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Le GIEC trop optimiste ?

    Posté par  . En réponse au lien la "sensibilité climatique" possiblement plus grande qu'estimée jusqu'à présent et ses conséquences . Évalué à 7.

    On pourrait prédire parfaitement le climat, si notre connaissance du climat était plus parfaite. Cependant, on peut déjà le prédire, mais avec une marge d'incertitude.

    C'est faux, ou plus exactement ton raisonnement est une tautologie.

    Si tu veux une façon plus juste de dire la même chose :

    Pour finir, une critique plus sophistiquée concerne la non-linéarité du système climatique*. Il serait inutile d’après certains de se prétendre capable de le prévoir. Pourtant, un modèle climatique pourrait être démarré avec n’importe quelles conditions initiales sans que cela en modifie la conclusion : le réchauffement global. La hausse de température globale est issue de la physique de base, comprise depuis le XIXe siècle avec les travaux d’Arrhenius. Et le paramètre que l’on modifie n’est pas une petite perturbation : il va changer l’équilibre de notre climat.

    Cela ne veut pas dire que le climat de l’avenir est entièrement prévisible. Des discussions stimulantes ont lieu sur les éventuels changements de régimes météorologiques. De plus, de nombreux processus non linéaires entrent aussi en jeu dans le système climatique aux échelles de temps plus longues (e.g. les rétroactions concernant les nuages, la circulation océanique ou des calottes glaciaires…). Un changement de paramètre peut mener à une modification rapide du comportement du système. Une chose est sûre : prévisible ou non, il est dangereux de changer progressivement un des paramètres clés du système. Si les effets sont proportionnels aux causes, c’est préoccupant. Si les effets prennent des proportions supérieures aux causes, c’est encore plus préoccupant. Nos prévisions sur la réponse climatique aux activités anthropiques contiennent des incertitudes. Mais le réchauffement global ne fait pas partie de ces incertitudes. Le niveau de la mer va monter. Les populations seront déplacées. Et ces conséquences ne pourront pas être masquées par la population mondiale de papillons.

    source : https://books.openedition.org/editionscnrs/11487?lang=fr

    Auteur : Nick Hall
    Spécialiste en dynamique de l’atmosphère et de l’océan, Professeur des universités, LEGOS, Toulouse.

    J'ai cherché un avis d'expert, ne l'étant pas moi-même. ça ne remet pas en cause ce que tu dit sur le fond, mais juste le fait que pour le dire, tu utilise et propage une idée fausse. Il existe une variabilité naturelle du climat, avec une composante chaotique lié a la dynamique non-linéaire des systèmes mis en jeu, ça ne remet pas en cause l'origine anthropique de la hausse actuelle des températures moyenne, mais ça ne rend pas pour autant le système climatique prévisible.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: garder la rubrique, imposer une petite description

    Posté par  . En réponse au sondage Quel futur vous paraît pertinent pour la rubrique « Liens » de Linuxfr ? . Évalué à 3.

    ça s'appelle un chapeau !

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Le GIEC trop optimiste ?

    Posté par  . En réponse au lien la "sensibilité climatique" possiblement plus grande qu'estimée jusqu'à présent et ses conséquences . Évalué à 5.

    Le chaos déterministe n'est pas une source d'incertitude, c'est une source d'imprédictibilité. Il y a simplement des systèmes qui ne sont pas prédictible, par leur nature même, et ce n'est pas juste une question de puissance de calcul, ni de qualité de mesure.

    C'est ça qui m'agace. La théorie du chaos décrit justement avec précision en quoi les système auxquels elle s'applique sont imprédictible.

    Ce n'est pas un problème ni un débat au sujet d'une quelconque incomplétude ou imperfection de la théorie.

    Même si je conçois que les sciences appliquées à la nature sont par leur nature même sujette à l'imprécision des mesure et de fait, aux incertitudes des calculs qui en dépendent.

    Quand a l'incertitude fondamentale lié a la physique quantique, je ne comprend pas. La physique quantique est justement une science très solide, si ce n'est la plus solide qu'on ait, et avec lequel les expériences sont systématiquement reproduite avec un degré de précision le plus pointu.

    Voir : Sept idées fausses sur la physique quantique

    et sur le principe d'incertitude de Heinsenberg, la page wikipédia est plutôt bien faite pour aborder ce point difficile :

    Présenté pour la première fois en 1927 par le physicien allemand Werner Heisenberg, le principe énonce que toute amélioration de la précision de mesure de la position d’une particule se traduit par une moindre précision de mesure de sa vitesse et vice-versa. Mais cette formulation peut laisser entendre que la particule possède réellement une position et une vitesse précise avant la mesure, que la mécanique quantique empêche de mesurer, ce qui n'est en fait pas le cas.

    Pour limiter ces incompréhensions liées à la terminologie, le nom de « principe d'indétermination » est parfois préféré car le principe ne porte pas sur l'ignorance « subjective » ou technique de grandeurs par l'expérimentateur, mais bien sur une impossibilité fondamentale de les déterminer, et même sur le fait que le concept de grandeur précise n'a pas de sens physique.

    Je pense qu'il y a beaucoup d'idées fausses qui tourne au sujet des sciences, et dans le domaine, je pense aussi que la physique quantique, particulièrement contre-intuitive et assez difficile d'accès, tiens le haut du pavé.

    Et tout le problème avec les idées fausses en science, c'est qu'il est particulièrement difficile d'en venir à bout, parce qu'il faut soi-même être expert du domaine (ce qui n'est absolument pas mon cas concernant la physique et particulièrement la physique quantique) et qu'il est beaucoup plus difficile de contrer une idée intuitive avec des faits qui sont contre-intuitif, et qu'en plus il faut vaincre la resistance de ses interlocuteurs à admettre qu'ils peuvent avoir eu tord et à reconnaitre leur biais.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Le GIEC trop optimiste ?

    Posté par  . En réponse au lien la "sensibilité climatique" possiblement plus grande qu'estimée jusqu'à présent et ses conséquences . Évalué à 4. Dernière modification le 30 janvier 2024 à 11:32.

    C'est que beaucoup de gens ont du mal avec le concept de chaos déterministe et le fait que des systèmes purement déterministes sont impossible à prédire.

    C'est pourtant une science "dure" comprise depuis longtemps. le problème a trois corps ça date de Poincaré, et l'attracteur de Lorentz depuis les années 60.

    Il y a une conf plutôt bonne de Hervé Zwirn (dans mes souvenirs) sur ce sujet ici (il y en a même plusieurs; faire une recherche sur Hervé Zwirn :

    DÉTERMINISME ET IMPRÉDICTIBILITÉ

    Typiquement, le climat et la météo qui dépendent des équations de la mécanique des fluides sont particulièrement sujettes au problème de la sensibilité aux conditions initiales, et sont donc chaotique, et c'est un résultat dur, cette imprédictibilité est prédite par les équations de la physique elle-même.

    Cette imprédictibilité n'est pas un argument réfutant la théorie, ou la rendant faible. C'est un argument simpliste dérivé d'une intuition trompeuse sur la question et parfaitement réfutable avec un peu de connaissance de la question.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Le GIEC trop optimiste ?

    Posté par  . En réponse au lien la "sensibilité climatique" possiblement plus grande qu'estimée jusqu'à présent et ses conséquences . Évalué à 9. Dernière modification le 29 janvier 2024 à 15:54.

    Les scientifiques du GIEC sont financés pour modéliser le climat, et rapporter leurs avancés et leurs incertitudes (assez nombreuses et fondamentales, c'est dommage de publier peu cet aspect).

    C'est une idée largement répandue mais non. ce n'est pas le GIEC qui fait tourner les modèles, et ils ne sont pas financés pour ça. Le GIEC a pour objet de rassembler l'état de la science à ce sujet, pas de la faire. évidement, les chercheurs experts du domaine collaborant aux rapports du GIEC travaillent forcément dans le domaine.

    https://www.ecologie.gouv.fr/comprendre-giec

    Le GIEC n’est pas un laboratoire ni une structure commanditant et finançant ses propres recherches. C’est un lieu d’expertise collective visant à synthétiser les travaux menés dans les laboratoires du monde entier.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Le GIEC trop optimiste ?

    Posté par  . En réponse au lien la "sensibilité climatique" possiblement plus grande qu'estimée jusqu'à présent et ses conséquences . Évalué à 4.

    Ben actuellement, de ce que j'en sais, ça chauffe plus vite que "prévu". Mais le consensus me semblait plus sur la question de la reduction des émission polluante par les navires de commerce et la diminution de la pollution de l'air (aérosol) et une conjoncture plus tôt favorable a un réchauffement (el-niño phase chaude, pas d'éruptions volcanique hormis une énorme qui a envoyé de la vapeur d'eau dans l'atmosphère et dont on cherche a qualifier l'impact et aussi un cycle solaire plutôt dans sa phase chaude).

    Cela dit, encore une fois, ce n'est pas si étonnant vis à vis des modèles si on prend en compte les incertitudes. On est toujours dans la marge d'imprévisibilité de l'exercice, et ce constat fait parti des dernier rapports du GIEC, de ce que j'en sais.

    Mais ce qui est discuté dans la vidéo, c'est que les modèles ayant une sensibilité plus importante et qui avait été plus ou moins écarté du fait qu'il n'était pas très bon pour reproduire le climat sur les temps anciens, se révèlent plutôt fiable pour prévoir le changement rapide actuel. Et ça interpelle les scientifiques. Mais pour le moment, c'est difficile d'en tirer des certitudes. ça révèle juste qu'on avance dans un territoire inconnu et donc, par nature, sujet à des "surprises".

    Et c'est quand on réalise cela, que l'on peut effectivement commençer à s'inquiéter. Et c'est plutôt sain, comme inquiétude.

    Ce problème de l'incertitude des modèles est très bien résumé par Hervé Douville ici:

    Entretien avec Hervé Douville : Les incertitudes du GIEC

    Il le dit lui même, on comprend de mieux en mieux pourquoi les modèles sont incertain, mais on "évite d'en parler" ou on utilise un vocabulaire mesuré pour ne pas entacher la crédibilité de la science à ce sujet. Mais c'est contreproductif. On devrait au contraire insister sur le fait qu'on a beaucoup d'incertitude sur l'avenir du climat et que cela doit, rationnellement, nous inciter a la prudence.

    Mais bon, on est pas spécialement, collectivement en tout cas, trés rationnel sur ces questions.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Le GIEC trop optimiste ?

    Posté par  . En réponse au lien la "sensibilité climatique" possiblement plus grande qu'estimée jusqu'à présent et ses conséquences . Évalué à 10.

    De ce que j'ai compris, les modèles "chaud" semble plus juste sur des prévisions a court termes alors que les autres modèles sont plus juste sur des périodes historiques longues.

    Peut être que les modèles "chaud" prennent en compte des formes de variabilité qui sont lissées dans le temps. Le climat de la planète changeant très vite à l'échelle géologique du fait de nos émissions massive de GES, il se pourrait bien que la méthodologie qui consiste à valider les modèles sur des échelles de temps longue ne soit, de fait, pas satisfaisante.

    Oui, c'est plutôt inquiétant, mais il faut quand même laisser le temps pour la science de se faire.

    C'est pas vraiment nouveau ce débat sur la sensibilité des modèles :

    https://www.carbonbrief.org/guest-post-how-climate-scientists-should-handle-hot-models/

    Le truc, en fait, c'est surtout qu'on avance dans le noir. Le GIEC a toujours alerté sur la nature de la modélisation, que les modèles ne font pas de prévision, mais des simulations, et qu'il y a toujours une grande marge d'incertitude associé a ces résultats.

    Et c'est surtout quand on comprend que l'on avance dans un futur climatique rendu particulièrement incertain du fait de nos activités qu'on commence à s'inquiéter. Mais c'est normal. Ce qui est flippant actuellement, c'est de constater que ça ne fait pas encore assez peur à tout le monde.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Broyé du Poitou

    Posté par  . En réponse à la dépêche Claire Mathieu et les algorithmes. Évalué à 5. Dernière modification le 26 janvier 2024 à 16:19.

    Merci ! C'est plus clair comme ça effectivement.

    Oui, je ne mettrais pas les pieds dans une discussion sur les algorithmes d'intelligence artificielle sont-ils des algorithmes ? Trop dangereux, même pour un vendredi.

    En fait, je pense que l'on est plutôt d'accord, et je trouve que la définition d'un programme se compare assez bien à la recette de cuisine à condition de considérer qu'il ne s'agit pas d'un programme informatique destiné à un ordinateur, mais d'un programme "culinaire" et que la machine chargée de l'exécuter est un cuisinier, qui est, de facto, l'exact contraire d'un ordinateur, enfin selon Gérard Berry :

    Fondamentalement, l’ordinateur et l’homme sont les deux opposés les plus intégraux qui existent. L’homme est lent, peu rigoureux et très intuitif. L’ordinateur est super rapide, très rigoureux et complètement con. On essaie de faire des programmes qui font une mitigation entre les deux. Le but est louable. Mais de là à y arriver…

    (src : https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-le-grand-entretien/20160826.RUE7684/gerard-berry-l-ordinateur-est-completement-con.html )

    La question d'utiliser la recette de cuisine pour rendre compréhensible le concept d'algorithme est effectivement problématique, mais c'est souvent le cas en vulgarisation. Je pense aussi qu'il y a un effet de mode qui à populariser le terme d'algorithme avec, comme d'habitude, pas mal de contresens et de fantasme sur leur nature.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Broyé du Poitou

    Posté par  . En réponse à la dépêche Claire Mathieu et les algorithmes. Évalué à 2.

    Bon ok, généralement, on utilise du pseudo code, qui n'est pas vraiment formalisé. Mais tu comprend l'idée ou pas? L'algorithme est indépendant de toute forme d'implémentation. L'algorithme du tri à bulle est unique (même si il en existe des variante, optimisées).

    C'est une abstraction logique d'une suite d'instructions sensé résoudre un problème, lui même formalisé.

    Sinon, comment pourrait-on classer les algorithmes en fonction de leur complexité.

    C'est pas la même chose que de mesurer la performance d'une implémentation. ici la complexité est fonction de la définition formelle de l'algo.

    C'est quoi que j'ai pas compris ?

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Broyé du Poitou

    Posté par  . En réponse à la dépêche Claire Mathieu et les algorithmes. Évalué à 1.

    De la façon dont je comprend cette question, si on veut comparer avec une recette, elle est plus proche d'un programme que d'un algorithme. La recette peut comprendre un jeu d'instruction pouvant s'approcher d'un algorithme, mais l'algorithme est une formalisation universelle avant tout.

    Il n'existe qu'une seule et unique représentation formelle d'un même algorithme, alors que tu peux avoir de nombreux programme dans différents langage pour l'implémenter.

    De même, on pourrait imaginer une représentation universelle d'une même recette de cuisine, même si je ne vois pas vraiment comment, et ensuite montrer que chaque recette n'est qu'une implémentation dérivée cette "recette universelle".

    Mais c'est un pur exercice de pensée. en réalité, il y a autant de recettes de cuisine …. que de cuisinier :) La différence avec l'informatique, c'est qu'un ordinateur est une machine "universelle", et qu'un même programme s'exécutera toujours de la même manière quelque soit l'ordinateur (on doit pouvoir relativiser ce point quand même, du fait des différence de hardware, processeurs, etc, mais ça reste fondamentalement une machine de turing).

    Donc dans ta phrase :

    Après, en informatique, écrire un algorithme de haut niveau en considérant des opérations de haut niveau (sans les détails d'implémentation), c'est quand même un truc assez courant.

    je pense que tu utilise mal le mot algorithme. on y écrit des programme en utilisant un ou des algorithmes. C'est une erreur courante de confondre les deux concept, parce qu'en fait, généralement, on manipule des algorithme en écrivant des programmes, et de fait, on confond les concepts.

    De même une recette de cuisine peux s'appuyer sur quelque chose qui ressemble a un algorithme (je ne trancherais pas le débat) pour sa réalisation, mais cela n'en fait pas un algorithme, limite un programme destiné a être compiler et exécuter par un cuisinier dans la limite expliquée plus haut qu'un cuisinier n'est pas une machine de Turing. Et heureusement pour nos papilles.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Broyé du Poitou

    Posté par  . En réponse à la dépêche Claire Mathieu et les algorithmes. Évalué à 3.

    Et en pratique, on peut dire que l'approche algorithmique de la cuisine peut donner comme résultat de la bouffe industrielle façon Mac Donald :)

    Un résultat toujours identique quelque soit la boutique qui le vend et ses "cuisinier", mais parfaitement insipide.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Broyé du Poitou

    Posté par  . En réponse à la dépêche Claire Mathieu et les algorithmes. Évalué à 6. Dernière modification le 25 janvier 2024 à 15:13.

    Objection : un générateur de nombre pseudo-aléatoire est un algorithme, et donne des résultat …. pseudo-aléatoire :

    Générateur de nombres pseudo-aléatoires

    Bon, une omelette peut éventuellement servir de source d'entropie pour du chiffrement, mais c'est pas pratique.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Broyé du Poitou

    Posté par  . En réponse à la dépêche Claire Mathieu et les algorithmes. Évalué à 4. Dernière modification le 25 janvier 2024 à 09:59.

    Je crois qu'elle s'en explique dans la leçon inaugurale donnée en lien :

    Adopter une perspective algorithmique (fig. 7), cela revient à regarder les problèmes en ayant toujours conscience de la dimension de calcul, et de la plus ou moins grande aisance avec laquelle ces objets peuvent être manipulés. Les représentations que l’on choisira, les modélisations que l’on définira, les objectifs que l’on se donnera, les contraintes que l’on s’imposera, tout sera conçu en restant toujours conscient des impacts de nos choix sur les algorithmes.

    De la façon dont je comprend le problème, si la recette de cuisine peut être modélisée, alors on peut alors appliquer un algorithme à cette modélisation, dans les limites de celle-ci. On a ici deux problèmes, la modélisation (comment représenter formellement la recette) et l'algorithme lui-même qui correspond a la définition que tu cite :

    une suite finie et non ambiguë d’opérations ou d’instructions permettant de résoudre un problème ou d’obtenir un résultat.

    J'avoue n'avoir lu qu'en travers la leçon inaugurale pour y retrouver cette idée, mais elle a l'air plutôt intéressante. Je la positionne comme "à lire plus tard" dans mon algorithme de procrastination.

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  • [^] # Et le Monde aussi

    Posté par  . En réponse au journal Narco-Wifi. Évalué à 3. Dernière modification le 08 janvier 2024 à 11:42.

    Le monde a sorti récemment une enquête sur le traffic de fentanyl du cartel de Sinaloa assez impressionnante, grace à Bertrand Monnet, professeur à l’Edhec et spécialiste de l’économie du crime, qui a pu lier des lien avec le cartel. C'est le résultat de plusieurs années d'approche.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/07/au-c-ur-des-laboratoires-de-fentanyl-decouvrez-le-premier-episode-de-notre-serie-video-narco-business_6198674_3210.html

    Les effets de cette merde de fentanyl, un opioïde de synthèse utilisé normalement comme un puissant anti douleurs chroniques et importé de chine, font froid dans le dos.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Je veux pas être méchant mais...

    Posté par  . En réponse au lien COP28 à Dubaï : des scientifiques organisent leur propre sommet en protestation . Évalué à 4.

    Je suis d'accord avec toi, mais il convient de relativiser un peu. Le secteur eolien connait aussi une crise de croissance actuellement.

    J'ai un article de Mediapart (paywall) sous la main qui en parle :

    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/281123/avis-de-gros-temps-sur-l-industrie-eolienne

    De ce que j'ai retenu, c'est la convergence de deux problèmes : une crise de croissance classique (certaines limites technologiques semble atteinte et le passage à l'échelle devient difficile, on commence toujours par le plus simple et le plus rentable) associée à une crise du financement lié à la fin de la politique de le l'agence facile des banque centrales.
    .

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: intéressant

    Posté par  . En réponse au lien The Dunning-Kruger Effect is Autocorrelation. Évalué à 5. Dernière modification le 28 novembre 2023 à 10:28.

    Si ça se trouve, les auteurs de l'article d'origine ont été victime d'un effet Dunning-Kruger.

    (Zut lu trop vite la conclusion de l'article, et c'est la même blague en fait).

    Je me suis auto Dunning-Krugerisé.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: C'est fou tout ce qu'on peut faire avec Leroy Merlin

    Posté par  . En réponse au journal Grandbrothers. Évalué à 3. Dernière modification le 16 novembre 2023 à 08:14.

    Je suis assez éclectique question gout musicaux, et oui j'ai déjà entendu Hania Rani, et c'est une artiste très talentueuse.

    Un artiste que j'aime beaucoup dans ce style de musique (que j'avoue connaitre assez mal), c'est Biosphere (Geir Jenssen). J'attends son prochain album : Inland Delta, qui doit sortir sous peu avec une certaine impatience, je dois dire.

    C'est un artiste plutôt rare et discret, qui semble surtout connu des amateur de ce type de musique. Il y a une interview faite par MTV en 1997 qui traine sur YT à l'occasion de la sortie de Substrata qui est l'album avec lequel je l'ai découvert à l'époque sur Bluemars, une web radio d'ambiant que je mettais pour bosser).

    Cette radio a disparu : mais il reste une archive de la playlist sur un site de fan : echoes of bluemars

    Merci à tout le monde pour les recommandations et le partage !

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: La question est mal posée.

    Posté par  . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 1.

    C'est pas tout à fait ça que je voulais exprimé. Disons que la peur est un signal d'alerte. Après, il faut mettre en marche sa rationalité pour gérer correctement le danger que la peur a révélé. C'est le sens du mantra Bene Gesserit, et malgré le fait que ça sorte d'une oeuvre de science fiction, c'est pas idiot du tout. (et relativement pratique quand il s'agit de circuler en vélo au milieu d'automobilistes agressifs ;-) )

    Je suis pas sur que les gouvernants et les compagnies pétrolières soient motivés par la peur. Leur rationalité est simplement limité par leur objectifs à court terme (rentrer du pognon pour les uns, et des voix pour les autres).

    Pour les gouvernants, si la tendance dans les urnes change, et que le vote devient le reflet des préoccupation environnementale des citoyens, ça bougera. Pour les gilets jaunes, il y a pas que maintenir bas le prix du carburant comme solution, il y a aussi le fait de proposer des alternatives à leur mobilité que l'automobile à pétrole. C'est juste qu'à court terme, c'est le levier le plus simple à actionner. Pour les alternatives, cela suppose des investissement et une planification avec un terme plus long et qui, c'est la où je te rejoint, qui échappe souvent aux logiques électoraliste.

    Pour l'industrie fossile, il s'agit aussi de resister à leur lobbying. Et c'est loin d'être une mince affaire.

    Et l'erreur à ne pas faire c'est de prétendre que ces acteurs ne sont pas rationnels. ils sont rationnel mais dans un cadre limité. Pouyanné a peut-être peur de perdre sa place, j'en sais rien, mais il sait surtout quoi faire pour augmenter les bénéfice de la société qu'il dirige et c'est ce pourquoi il est payé.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Planète planète

    Posté par  . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.

    Oui, et j'ajouterais que ce n'est pas une façon de parler si dénuée de sens que ça. Lorsqu'on prend l'étymologie du mot écologie venant de l'assemblage de grec ancien oikos et logos, oikos signifiant habitat et que l'on retrouve aussi sans économie. L'écologie c'est la science de l'habitat et l'économie son administration (nomos - loi).

    De fait, ce que l'on entend par planète dans l'expression "sauver la planète", c'est notre habitat. Et c'est donc tout a fait juste. Il faut entendre la planète comme le lieu ou l'on vit et ou notre espèce (entre autre) peut vivre dans de bonne condition.

    De toute façon, ça n'aurait pas sens de sauver une planète en tant que corps astronomique. sa destruction n'est pas encore dans nos cordes. C'est sensé être possible, il y a bien longtemps, dans une galaxie très très lointaine, mais ce n'est pas encore à notre portée. ;-)

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • # La question est mal posée.

    Posté par  . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.

    L'article est intéressant, mais la question de départ qui constitue le titre, est a mon avis mal posé. Ou posée dans ce sens là pour attirer le lecteur. C'est de bonne guerre.

    Quand on dit "faut-il faire peur", cela suppose que l'on a les moyen de contrôler les émotions que ressentirait un individu dans la société. Déjà on suppose beaucoup là. Si on me dit que mes émotions sont sous le contrôle d'une quelconque autorité qui aurait donc le choix d'activer ou pas certaine d'entre elles, je serais plutôt révolté.

    Cela ne veut pas dire que ce n'est pas le cas effectivement. Dans une certaine mesure, le système médiatique a plus ou moins le contrôle des états émotionnel de ses usagers, et ne se prive pas de l'utiliser avec divers objectif, le principal étant d'avoir de l'audience et de vendre de la publicité qui elle-même joue avec nos émotions pour vendre une marque ou un produit. Et il en va de même pour les idées et la politique.

    Mais concernant notre cas, c'est la détérioration croissante de notre environnement qui fait peur, et on a visiblement pas le contrôle là-dessus. On aimerait bien, mais on ne peut pas dire que ça soit convaincant pour le moment.

    Donc la question auquel l'article répond est plutôt centré sur la gestion et les effet de cette source d'anxiété dans la société. Et il est plutôt bien fait. Juste le titre qui est pété pour des raison de mise en visibilité, à mon avis.

    De façon générale, dans une situation dangereuse, c'est toujours compliqué de gérer les état émotionnels lié à la peur. L'idée c'est d'éviter la panique et surtout le fait que cette peur comme beaucoup d'émotions humaine, se propage de façon incontrôlée. Pour citer un aphorisme célèbre à ce sujet :

    Je ne connais pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

    Le fait est que les médias dit sociaux sont actuellement optimisé pour maximiser leur effets émotionnels de façon à aussi maximiser l'audience et leur efficacité. ils agissent alors comme des amplificateurs et d'ailleurs on parle à juste titre de problème de modération à leur sujet. C'est effectivement plutôt dangereux de jouer avec ça et les populations.

    Donc les médias sociaux devrait prendre exemple sur le Bene Gesserit, et éviter de "tuer l'esprit" en permettant la peur de passer aux travers d'eux au lieu de l'amplifier. Il ne s'agit pas de nier ses émotions, mais de les affronter en les laissant à leur place. Il convient de penser le monde en étant gouverné par sa rationalité tout en étant motivé par ses émotions. Aucun des deux aspect de notre pensée doit prendre le pas sur l'autre, tout est question ici d'équilibre.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Bonne question

    Posté par  . En réponse au journal Cailloux, joujoux, bijoux. Évalué à 4.

    Pour l'histoire de la recherche sur le changement climatique, je te renvoi sur la page wiki.

    Alors que l'effet de serre a été découvert dès 1824, l'effet de réchauffement du climat dû à l'augmentation constante de la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère terrestre n'a pu être quantifié que vers la fin des années 1950, grâce à l'amélioration des méthodes de mesure et à l'élargissement de la base de données. Bien que certains scientifiques aient noté que la pollution atmosphérique d'origine humaine pouvait également refroidir le climat, la recherche climatique a de plus en plus privilégié l'hypothèse d'un réchauffement à partir du milieu des années 1970. Dans les années 1990, des modèles informatiques plus avancés et une meilleure compréhension des périodes froides ont conduit au consensus suivant : les gaz à effet de serre jouent un rôle majeur dans le changement climatique, et les émissions d'origine humaine sont principalement responsables du réchauffement planétaire en cours.

    C'est faux de dire que la modélisation informatique n’a fait que confirmer ce que les physiciens savaient déjà, elle a joué un rôle clé pour démontrer les hypothèses avancées et aboutir a un consensus scientifique.

    En science, une hypothèse non démontrée n'est pas considérée comme une connaissance. Donc non, les physiciens en question avaient des hypothèses sur le sujet, mais on ne peut pas dire qu'ils savaient. Les observations et mesures, en particulier les carottes de glaces qui a permis l'emergence de la paléoclimatologie, mais aussi l'observation satellitaire et la modélisation du climat ont permis de confirmer tout ça et de le démontrer scientifiquement.

    De ce que j'en comprend, les physiciens ont un modèle théorique, et pour prouver la validité de ce modèle, il faut le faire tourner sur une terre virtuelle, une simulation, et comparer cette simulation avec les résultats obtenus historiquement, et actuellement. il n'y a pas vraiment d'autre solutions, étant donné que l'expérience que l'on fait avec la planète est unique.

    Et on peut, grace à la modélisation, démontrer que le climat actuel serait moins chaud sans les émissions anthropiques. On peut aussi remettre en cause la validité des modèles, c'est le jeu, et dans ce cas là, on pourrait recommencer à douter. Pour le moment, ça tiens et c'est plutôt très solide.

    évidement, aujourd'hui, le problème est plus politique et sociétal. Il l'a toujours été, mais c'est juste que l'accumulation de preuve ne permet plus de jouer à l'autruche avec ce problème.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Bonne question

    Posté par  . En réponse au journal Cailloux, joujoux, bijoux. Évalué à 8.

    C'est pas un luxe, c'est la base de la démarche scientifique. Sans ça, ce n'est qu'une hypothèse. Et c'est facile de refaire l'histoire après coup, et de dire qu'untel avait raison avant tout le monde. Sauf qu'on a apporté la preuve bien plus tard, et grace à des modèles. L'informatique a révolutionné la science climatique. (et pas que).

    Tu devrais t'intéresser à l'histoire de la climatologie, elle explique assez bien le fait qu'une partie des climatologues historiques soient resté longtemps des climatosceptique (et même pour certains, le sont encore). par exemple :

    La climatologie française, la modélisation des climats et le réchauffement climatique : la climatologie en question

    Dire que tout était plié à la découverte de l'effet de serre, c'est très simplificateur, voire mensonger. L'histoire aussi c'est une science, et l'histoire des science en fait partie. Et démontrer la validité de l'hypothèse anthropique dans le réchauffement actuel a été une bataille, à la fois sur le plan scientifique, idéologique et aussi corporatiste. Les physiciens de l'atmosphère prenant le pas sur les climatologues traditionnels plus enclin à la géographie des climats, qu'au maniement des modèles informatique.

    Sans informatique, la science moderne, ou plutôt post-moderne n'existerait pas. Tu décode comment l'ADN sans ordinateurs ? Et as tu une idée de l'importance que ça peut avoir en écologie scientifique le séquencement du génome ? Et les progrès en physique des particules, ou même en astrophysique ?

    Le projet Tara Océans par exemple :

    https://jacob.cea.fr/drf/ifrancoisjacob/Pages/Departements/Genoscope/Les-projets-de-Genoscope/Tara_Oceans.aspx

    Aujourd'hui si on commence a peine à comprendre le système terre en tant que tel, et c'est bien grace aux progrès en informatique. Pas seulement, Darwin n'avait effectivement pas d'ordinateur, certes.

    C'est assez triste de voire qu'on considère le logiciel et l'informatique comme un luxe dispensable sur un site comme linuxfr, qui plus est.

    Merci de continuer de faire du vélo et du logiciel libre (intelligemment et écologiquement) ;-)

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.