• # Autour...

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

    Un très bel article, mais le reste du site est plein de lectures passionnantes.

  • # Génial

    Posté par  . Évalué à 2.

    Très clair et très instructif.

    L'auteur ne dit pas pourquoi on ne se contente pas d'injecter plein de protéines spike directement au lieu d'utiliser l'usine à protéine de nos cellules, quelqu'un sait ?

    • [^] # Re: Génial

      Posté par  . Évalué à 3.

      D’après l’article, l’idée est d’en faire produire un certain nombre pour chaque brin d’ARN :

      mRNA can be reused many times, but as this happens, it also loses some of the A’s at the end. Once the A’s run out, the mRNA is no longer functional and gets discarded. In this way, the ‘poly-A’ tail is protection from degradation.

      Je suppose que l’intérêt est de pouvoir vacciner plus de monde pour le même coût, puisque ça fait moins de « matériel » à produire (enfin ce sont nos cellules qui feront la plus grosse partie du boulot).

      Mais si quelqu’un a l’explication « officielle », ça m’intéresse aussi.

      « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

    • [^] # Re: Génial

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Pour maintenir l’immunité ? Sinon, les rhumes ça s’en va et ça revient.

      « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

      • [^] # Re: Génial

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Le rhume ou la grippe n'ont pas une immunité durable car il existe des tas et des tas de variantes de ces virus qui mutent très souvent. Du coup notre système immunitaire est actif contre des bouts de ces virus qui ne sont pas présents dans toutes ces variantes.

        Peu importe comment ces protéines virales sont inoculés, le système immunitaire fera le travail de lutter contre. Mais ces protéines doivent être en quantité suffisante (ce que le vaccin à ARN permet d'obtenir plus facilement à moindre coût) et surtout présente sur toutes les souches du virus pour que cela soit efficace.

        C'est aussi une des raisons pour laquelle laisser le virus circuler est une stratégie problématique, plus le virus se réplique, plus les mutations apparaissent et plus le risque qu'un vaccin universel soit disponible se réduit.

        • [^] # Re: Génial

          Posté par  . Évalué à 2.

          Le rhume ou la grippe n'ont pas une immunité durable car il existe des tas et des tas de variantes de ces virus qui mutent très souvent.

          Je cite:

          "Le vaccin actuel contre la grippe cible un antigène appelé hémagglutinine (HA), situé à la surface du virus et qui subit fréquemment des mutations. Il faut donc reformuler le vaccin chaque année, à partir des souches circulant dans les différentes régions"

          Source: https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/grippe-vaccin-universel-grippe-passe-succes-essai-phase-i-35207/

          L'article parle d'une solution pour faire un vaccin plus saisonnier car ciblant la base des spikes du virus (et qui donc mute moins)

    • [^] # Re: Génial

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 28 décembre 2020 à 11:56.

      Une des raisons : Produire des protéines est beaucoup plus compliqué que produire des ARN.

      La synthèse d’acides nucléiques (qu’il s’agisse d’ADN ou d’ARN) est un problème aujourd’hui non seulement résolu mais même complètement industrialisé. Bert n’exagère pas quand il parle « d’imprimante à ADN ». :)

      Produire des protéines in vitro, on sait faire, certes, mais on n’en est pas encore à pouvoir saisir la séquence d’une protéine à une extrémité d’une machine et récupérer la protéine produite à l’autre extrémité.

      • [^] # Re: Génial

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

        Une autre raison, c'est aussi que c'est moins risqué car comme dit gouttegd l'ARN peut être synthétisé complètement chimiquement, ce qui signifie un risque nul de contamination du vaccin par des impuretés d'origine biologique.

        Au contraire, les protéines recombinantes doivent être produites dans un organisme (du plus simple au plus compliqué expérimentalement : dans des bactéries, des levures, des cellules d'insectes ou des cellules de mammifères) puis purifiées. On peut être très strict avec le protocole de purification, mais il y a toujours un compromis entre pureté et rendement (ce qui augmente les coûts, si on veut une pureté plus grande). Et surtout, le risque de contamination par des protéines de l'organisme dans lequel a été produite la protéine recombinante existe (en pratique on peut rendre ce risque aussi faible qu'on veut, au détriment du rendement et donc en rendant la protéine recombinante cible plus chère à produire ; mais on ne peut pas réduire complètement ce risque à zéro).

        Ça n'empêche pas les vaccins à protéines recombinantes d'être une stratégie viable et également explorée. Dans le cas des vaccins ciblant SARS-CoV-2, cette revue explique bien les compromis entre différentes technologies d'élaboration de vaccins : Krammer, F. SARS-CoV-2 vaccines in development. Nature 586, 516–527 (2020). https://doi.org/10.1038/s41586-020-2798-3

        (Je précise que je suis biochimiste, pas du tout spécialiste de virologie ni d'immunologie, mais purifier des protéines recombinantes fait partie de la routine dans mes recherches et je confirme que c'est bien plus difficile que la synthèse chimique d'ARN.)

  • # Commentaire supprimé

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2. Dernière modification le 28 décembre 2020 à 17:10.

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