Journal Thomas Edison battu par un français !

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29
mar.
2008

Le 25 mars 1857 un typographe et écrivain français, Édouard-Léon Scott de Martinville, dépose un brevet sur un engin bizarre nommé le phonautographe. Ce dernier se compose d'un grand pavillon servant à concentrer les sons et relié a une membrane souple jouant le rôle d'un diaphragme. Ce diaphragme est lui-même couplé avec une pointe ou stylet. Quand un son est émis dans le pavillon cela fait vibrer le diaphragme et donc la pointe. Si on place devant cette pointe vibrante un papier délicatement enduit de noir de fumée on peut observer des lignes blanches qui correspondent aux endroits ou le stylet a gratté la surface.

Une photo de cet astucieux dispositif est disponible ici.

Scott de Martinville n'avait pas prévu de moyen de relire le son ainsi enregistré. Ce n'était pour lui qu'un moyen d'enregistrer un son en le transformant en un diagramme visuel (les marques sur la surface du papier) pour pouvoir le préserver d'abord et l'étudier commodément ensuite.
Ces enregistrements (ou phonautogrammes) étaient jusqu'à présent considérées comme des curiosités. Une sorte de précurseur raté des vrais enregistrement sonores de Thomas Edison. En effet le Phonographe d'Edison permettait non seulement d'enregistrer un son mais aussi et surtout de restituer le son enregistré précédemment !
L'invention d'Edison, effectuée en 1877, était donc considéré comme l'acte de naissance de la technique absolument révolutionnaire permettant de fixer le son sur un support et qui a donnée naissance à l'industrie musicale.

C'est là qu'intervient un groupe d'américains passionnés par les enregistrement anciens et réunis dans une collaboration informelle nommée "First Sounds". Celle-ci rassemble des historiens, des ingénieurs, des archivistes et des scientifiques. Ils se sont donnés pour mission de découvrir et de protéger les plus rares enregistrements sonores de l'histoire de l'humanité.
Intrigué par l'exotique phonautographe de Scott de Martinville, l'historien David Giovannoni a passé un certain temps à Paris afin de fouiller les archives de Institut National de la Propriété Industrielle (là ou Scott de Martinville a déposé son brevet) et de l'Académie des Sciences. C'est dans cette dernière institution qu'il a fait la découverte de plusieurs phonautogrammes en parfait état de conservation. Le noir de fumée sur le papier était magnifiquement préservé et on voyait très bien les marques blanches gravées par le stylet.
Dès lors pourquoi ne pas tenter de retransformer ces enregistrements visuels en son ?

Il suffirait pour cela de scanner à haute résolution les phonautogrammes, de créer un modèle informatique précis de la pointe de lecture et de recréer alors le son produit par l'interaction entre ce stylet virtuel et le scan HD.
Deux scientifiques du Lawrence Berkeley National Laboratory se sont mis au travail en se basant sur des logiciels déjà développés par la Bibliothèque du Congrès et ils ont réussi a reconstituer le son d'un enregistrement datant de 1860.

Oui, oui vous avez bien lu. Cet enregistrement précède de 17 ans l'invention d'Edison. Encore mieux : le plus ancien enregistrement effectué avec le phonographe d'Edison et ayant été conservé était jusqu'à présent un extrait d'une chorale de Haendel datant de 1888. Avec la reconstitution par First Sounds du fameux phonautogramme de 1860, l'âge de la toute première musique enregistrée recule donc de 28 ans !

A l'annonce de cette nouvelle le New York Times s'est fendu d'un article détaillé qui se termine sur une petite note d'humour. En effet Scott de Martinville avait été ulcéré de constater que c'est Edison qui recueillait les lauriers alors que son phonographe américain n'était arrivé que bien après le phonautographe français. Il avait lancé un appel à ses compatriotes en les implorants de "ne pas laisser les américains s'emparer du prix". Bien entendu le New York Times a beau jeu de souligner qu'il "a fallu attendre un groupe de chercheurs américains pour sauver les travaux de Scott de Martinville des coffres-forts moisis de sa ville natale".

La musique reconstituée par ces chercheurs américains est un très court extrait d'Au clair de la lune. Cette petite chanson devient ainsi le plus ancien enregistrement musical de l'humanité !
Le fichier musical au format mp3 est disponible sur le site de First Sounds. A noter qu'il est placé sous licence "Creative Commons (by)". Cela signifie que l'oeuvre peut être librement utilisée, à la condition de l'attribuer à l'auteur en citant son nom.
D'autres enregistrements, encore plus vieux, sont téléchargeables mais leur reconstitution ne semble pas possible car à cette époque le phonautographe n'était pas vraiment au point et le résultat est inaudible.

En définitive Scott de Martinville, bien qu'étant un inventeur génial, aura eu tort. Il pensait que la musique enregistrée par son phonautographe ne pourrait plus jamais être entendue. Il croyait avoir transformé irrévocablement le son en un simple diagramme visuel. Il n'avait pas prévu que, 148 ans plus tard, une civilisation hyper-technologique fondée sur les ordinateurs parviendrait à faire revivre son enregistrement d'Au clair de la lune.

  • # huum

    Posté par  . Évalué à 7.

    un peu de fraicheur dans ce monde de brute, enfin je voulais dire si technologique, nous fait du bien le matin, sur LinuxFR. D'autant que le soleil est radieux.

    Je me demande si on parlera encore dans 148 ans du fabuleux destin de Patrick et de ses articles tous aussi bien rédigés quelque soit le thème évoqué. Un grand merci à toi.

    Je ne suis pas sûr que certains formats (je pense aux formats propriétaires) soient encore lisibles dans 148 ans. Est-ce qu'il avait filé les specs Edouard-Léon ? toujours est-il qu'il ne nous a pas cassé les pieds avec un brevet et sont œuvre est dans le domaine public maintenant. Je vais revoir mes gammes pour travailler sur le thème de "au clair de la lune".
    • [^] # Re: huum

      Posté par  . Évalué à 9.

      Mes amis, je dois vous avouer que je ressens une émotion assez étrange à entendre ces chants, que ce soit grâce à Scott ou à Edison...

      Un peu comme quand on regarde ces toutes premières photographies, ces tous premiers films (un peu avant 1900 je crois), ou encore ces premiers films couleur d'avant la seconde guerre mondiale...

      On se sent comme tout petit, c'est un rappel physique de notre temporalité, un peu aussi comme quand par une nuit d'été sans nuages, allongé sur le dos, on se plonge dans un ciel couvert de milliards d'étoiles..

      On admet généralement que 30 ans séparent une génération, ce qui fait qu'on entend grâce à Scott des contemporains de... l'arrière grand-père de mon grand-père, qui avaient mon âge !!!!
    • [^] # Re: huum

      Posté par  . Évalué à 9.

      > Est-ce qu'il avait filé les specs Edouard-Léon ?

      C'est dit dans le journal : oui, il a filé les specs en déposant son brevet. C'est grâce aux explications détaillées retrouvées dans les documents du dépôt que les passionnés ont pu créer un modèle informatique permettant de simuler un lecteur (même si cet appareil n'est pas celui décrit).
      • [^] # Re: huum

        Posté par  . Évalué à 7.

        C'est domage que tout l'art de l'écriture d'un brevet soit devenu : de rendre le texte trop flou pour éviter la reproduction de la technologie décrite, général pour pouvoir englober un paquet de technos connexes, mais suffisament précis pour verrouiller la techno crée (enfin, si elle existe réellement).
        • [^] # Re: huum

          Posté par  . Évalué à 3.

          C'est un peu cela que je voulais dire. En fait, je pensais plus aux brevets logiciels, qui décrivent une technique générique sans en donner la moindre implantation en langage informatique, à l'inverse d'un vrai brevet industriel, comme c'est le cas ici, qui décrit exactement comment marche le procédé déposé, de façon à ce que quiconque puisse s'en servir sans a voir à faire de recherche et développement.
          Bien entendu, on s'aperçoit alors que le brevet logiciel est idiot car on se retrouve alors avec du code que 'lon peut trivialement déjà protéger grâce au droit d'auteur.
  • # Merci

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

    Un grand merci à Patrick pour ce article de qualité.
    C'est grâce à des gens comme Scott de Martinville, inventeur de "truc" qu' à l'époque on n'en voyait pas vraiment l'utilité, que nous avons aujourd'hui notre
    niveau technologique.

    Nous avons encore besoin de beaucoup de "Scott de Martinville" notamment dans la recherche d'énergie renouvelable.
    • [^] # Re: Merci

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      C'est grâce à des gens comme Scott de Martinville, inventeur de "truc" qu' à l'époque on n'en voyait pas vraiment l'utilité, que nous avons aujourd'hui notre niveau technologique.

      Je dirais plutôt c'était, vu l'intérêt [1] que l'on porte aujourd'hui aux inventions dont on ne voit pas vraiment l'utilité...

      [1] http://www.sauvonslarecherche.fr/
  • # Et Charles Cros alors ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Rendons à Charles Cros l'invention du phonographe - il précède de quelques mois Edison pour un appareil à enregistrer et reproduire les sons.
    Encore un inventeur français maudit (il a aussi inventé la photo couleur)! et poète de surcroit ! Comme on voit la littérature mène à tout.

    Moi, je vis la vie à côté,
    Pleurant alors que c'est la fête.
    Les gens disent : Comme il est bête!
    En somme, je suis mal coté.


    On le rencontre encore au hasard des cours de récré, au milieu d'enfants récitant Le hareng-saur: http://www.poesie.net/enfants/cros.htm
    On croise aussi d'incurables romantiques inspirés par ses vers: http://www.poesie.net/cros1.htm

    "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

    • [^] # Re: Et Charles Cros alors ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Selon Wikipedia Charles Cros n'a fait qu'annoncer la possibilité de construire une machine apte à enregistrer et reproduire les sons. Edison lui a inventé (indépendament) la machine et il l'a bel et bien construite :

      Charles Cros, a French scientist, produced a theory (April 18, 1877) concerning a phonograph, but he did not manufacture a working model. His theory was submitted to the French Academy of Sciences, and was read to the public in December 1877, by which time Edison had produced a working model. Cros and Edison apparently discovered their theories independently.
      • [^] # Re: Et Charles Cros alors ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

        C'est typique de ce que nous reprochent les américains (parfois à raison) : se perdre en discours et verbiage administratif plutôt que de simplement faire, le pragmatisme opposé au (trop) réfléchi.
        Les deux sont nécessaires et complémentaires àmha. Nous nous rejoignons pourtant dans l'adage impossible n'est pas français même si le science sans conscience n'est que ruine de l'âme nous obnubile souvent et amène à la Procrastination ;-)

        En histoire des sciences, il est courant que des idées soient concrétisées indépendemment, il suffit de relire http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_calcul_infinit%C3%A(...) opposant Leibniz et Newton sur "l'invention" du calcul infinitésimal. Les échanges épistolaires de l'époque sont particulièrement intéressants restrospectivement, d'une part pour leur contenu et voir le cheminement d'une idée, d'autre part pour se rendre compte de l'internationalité des sciences déjà à l'époque.
      • [^] # Re: Et Charles Cros alors ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Je ne sais pas si wikipedia a raison (j'avais moi aussi lu l'article). On considère généralement Charles Cros comme l'inventeur du phonographe, c'est d'ailleurs en cet honneur que plusieurs grand prix du disques sont décernés par l'Académie Charles Cros.

        Mais laissons tomber:
        ce message n'avait d'autre objet que de prolonger un peu ton journal en offrant une autre voie (voix) d'évasion des réalités particulières, par le biais de la poésie :-)

        "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

    • [^] # Il ne s'est pas trop décarcassé...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Pour la photographie couleur, il n'a pas été le seul....

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Photographie#Invention_de_la_ph(...)
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Ducos_du_Hauron

      (Appris au collége par le nom de celui-ci)
  • # Bof...

    Posté par  . Évalué à 1.

    Sinon, depuis plus longtemps encore, on sait écrire des partitions, et avec un (ou plusieurs) instrument, on sait reproduire le son. Ça ne compte as, ça ?
    • [^] # Re: Bof...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      En cliquant sur le lien vers le mp3 tu peux entendre la voix de cette chanteuse qui a interprèté Au clair de la lune en 1860.
      En quoi est-ce comparable avec le fait de lire les notes de cette chanson sur une partition ?
      • [^] # Re: Bof...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

        Aïe, encore un qui a oublié les balises [humour]...
        • [^] # Re: Bof...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Ce que voulait dire, c'est que le premier monsieur fait une blague, et que le deuxième tombe dans le panneau... Le moinssage intempestif paraît fort pertinent (héhé) du coup...
          • [^] # Re: Bof...

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Une bonne blague ne nécessite généralement pas de balise [humour].
            • [^] # Re: Bof...

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

              Tout à fait d'accord. Néanmoins, une mauvaise blague reste une blague. Certes elle n'est pas drôle, mais on voit bien que c'est une blague... Alors je ne comprends pas pourquoi on pertinente le quidam qui tombe dans le panneau.

              Ou alors, ce n'était pas une blague, et, dans ce cas, c'est grave pour son auteur ^^

              (tout ça pour ça...)
  • # Licence ?

    Posté par  . Évalué à 8.

    > A noter qu'il est placé sous licence "Creative Commons (by)". Cela signifie que l'oeuvre peut être librement utilisée, à la condition de l'attribuer à l'auteur en citant son nom.

    Un peu curieux, non ?
    « Au clair de la lune » est chanson anonyme du XVIIIe siècle, donc ce n'est pas de cet auteur-ci dont on parle.
    Peut-être est-ce l'interprète. A-t-on des informations sur l'identité de la dame qui chante ? Auquel cas, ses droits ont expiré avant 1910 (les droits voisins ne durant pas aussi longtemps qu'aujourd'hui à l'époque, je prends large).
    Donc même si je trouve dommage que l'on puisse diffuser le morceau sans citer son origine, je doute fortement que l'on puisse empêcher quiconque de le faire.
    • [^] # Re: Licence ?

      Posté par  . Évalué à 5.

      Peut-être est-ce l'interprète. A-t-on des informations sur l'identité de la dame qui chante ? Auquel cas, ses droits ont expiré avant 1910 (les droits voisins ne durant pas aussi longtemps qu'aujourd'hui à l'époque, je prends large).
      Oui mais le fait de scanner, numériser la chanson (ie de faire des transformation dessus) ont fait acquérir des droits à ces personnes.

      C'est la même chose pour les documents scanné de la bnf qui ont parfois des licences.
      • [^] # Re: Licence ?

        Posté par  . Évalué à 2.

        >Oui mais le fait de scanner, numériser la chanson (ie de faire des transformation dessus) ont fait acquérir des droits à ces personnes.
        Vu comme ça, j'admets que ça a un sens. Surtout qu'il y a eu un vrai travail de modélisation pour parvenir à restituer le phonautogramme.

        > C'est la même chose pour les documents scanné de la bnf qui ont parfois des licences.
        Là, je trouve que c'est bizarre. Cela concerne-t-il des textes ou des images ? Parce que la différence, c'est qu'on n'a pas besoin de numérisation (i.e de transformation particulière) pour pouvoir les regarder.
        • [^] # Re: Licence ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Cela concerne-t-il des textes ou des images ? Parce que la différence, c'est qu'on n'a pas besoin de numérisation (i.e de transformation particulière) pour pouvoir les regarder.

          Sur les textes il y a forcement du travail (a moins que l'OCR se soit mise à vraiment bien marcher) mais c'est vrai que ce qui est restitué c'est le texte original. Le seul changement c'est la mise en page.

          Pour ce qui est des images par contre, il y a un travail de nettoyage et l'image scannée n'est jamais la même que l'originale ou qu'une autre version numérisée.
          • [^] # Re: Licence ?

            Posté par  . Évalué à 2.

            J'arrive un peu après la discussion, mébon.

            D'après ce lien : [http://musicreprints.free.fr/Droit_auteur_musique.pdf], c'est les droits du propriétaire sur le support et l'image de son manuscrit/imprimé/partition qui permet à la BNF _ et éventuellement au propriétaire du phonautogramme en question _ d'appliquer une licence sur les scans.

            Ces droits du propriétaire ne sont pas liés au fait que l'auteur du scan peut lui-même revendiquer avoir fait une œuvre, avec tout ce que ça entraîne.

            Même si ça parait clair, je m'y perd un peu.
            Un musée pourrait interdire de diffuser un fac-similé/photo d'un tableau du domaine public en sa possession.
            Dans ce cas, Wikipédia serait dans l'illégalité en publiant une image de "La Joconde" en France sans autorisation ?
            • [^] # Re: Licence ?

              Posté par  . Évalué à 2.

              Après avoir lu la suite [http://leblogdemusicreprints.blogspirit.com/archive/2007/06/(...)], je vais faire me répondre l'auteur.

              si ma thèse fut, à une certaine époque justifiée, l'évolution de la jurisprudence a tendu à restreindre la protection de l'image d'un bien par un tiers aux seuls cas ou cette utilisation cause un "trouble anormal" au propriétaire du bien.
    • [^] # Re: Licence ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Peut être est-ce le résultat du travail de reconstitution (le mp3) qui est placé sous cette licence, et non le support original (papier). Dans ce cas l'auteur à citer doit être celui qui à fait cette reconstitution (par ailleurs, je n'ai vu nulle part le nom de la chanteuse).
    • [^] # Re: Licence ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      çapucépalibre

      Ok, je --> [ ]

      « Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker

  • # ouaa!

    Posté par  . Évalué à 10.

    Le fichier musical au format mp3

    il enregistrait deja en mp3 en 1870 !

    comme on dit je -----> []
  • # Excellent

    Posté par  . Évalué à 1.

    Excellent article qui fait du bien :)
  • # Date du plus ancien enregistrement

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

    Hum, j'ai du corrigé mon logiciel d'extraction des méta-données pour le MP3 de l'époque :
    http://www.doldon.ca/museum/Leon_Scott_De_Martinville.jpg

    Effectivement, hachoir-metadata filtrait les dates avant 1900, or l'enregistrement date de 1860 :-) J'ai donc mis 1850 comme limite basse (au cas où un autre inventeur serait encore méconnu).
    • [^] # Re: Date du plus ancien enregistrement

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Un collègue m'avait parlé d'un enregistrement involontaire d'un potier qui a mémorisé les bruits alentours (marteau du forgeron) avec un stylet qui gravait une spirale sur une poterie... je lui demanderais s'il a des sources...
      Mais ça risque de donner une date bien bien antérieure.

      Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

  • # passionnant article !

    Posté par  . Évalué à 1.

    Vraiment passionnant a lire, et quel effet de pouvoir ecouter un truc aussi ancien !

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