Renault a écrit 7546 commentaires

  • [^] # Re: bronson

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Johnny bronsonisé. Évalué à 4.

    L'autre but caché, c'est de vérifier qu'un journal moins long qu'un tweet peut déclencher plus de commentaires qu'un journal technique (qui n'en déclenche souvent aucun). Me voilà pleinement rassuré.

    Après c'est logique, une belle dépêche technique inspire plus le respect que la critique (donc les gens s'expriment moins). Et comme c'est technique, le lectorat est aussi plus faible.

    Typiquement certaines de tes dépêches techniques, je ne les ai pas lu car ce n'est pas dans mon centre d'intérêt (je suis programmeur mais dans un autre domaine d'activité). Alors que de troller sur Johnny, bah j'en suis capable.

    Bref, cela se vérifie partout, ce n'est pas propre à ce site. Tout forum technique aura probablement plus de commentaires sur des choses triviales ou HS (genre des débats de société) que sur les points techniques précis.

  • [^] # Re: My experience...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Votre rapport à l’anglais ?. Évalué à 4.

    Pardon, il fallait comprendre

    tout ceci se fera majoritairement en français. Car beaucoup de gens ne parlent pas l'anglais.

  • [^] # Re: My experience...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Votre rapport à l’anglais ?. Évalué à 7.

    et ce qui est à l'avenant est : il faudra un jour que les boites ne pratiquent plus de discrimination à l'embauche en Europe pour recruter des gens ne parlant que l'anglais et pas la langue du pays

    Je ne suis pas d'accord avec le terme discrimination à l'embauche dans ce cas-ci. C'est un peu comme reprocher à un développeur C de ne pas être retenu à un poste de Java qu'il ne pratique pas. L'entreprise a besoins des compétences, refuser un candidat car il n'est pas compétent (sans insulte aucune) n'entre pas dans ce cadre là.

    Typiquement en France, ton contrat de travail, la communication interne, le dialogue avec des personnes externes (clients, fournisseurs), tout ceci se fera majoritairement en français. Car beaucoup de gens ne parlent pas le français. Et tu ne peux pas forcer d'un coup la France entière à être bilingue en anglais pour rendre le français moins prédominant là dessus, en tout cas rapidement.

    Donc si l'environnement exige de savoir manier le français, cela ne me paraît pas absurde que ce soit une condition à l'embauche. De la même façon que de nombreux postes en France sont inaccessibles si tu ne parles pas l'anglais (voire une autre langue) pour la même raison. Ce n'est pas de la discrimination à l'embauche pour autant, mais fondé sur les besoins en compétences dans l'entreprise.

  • # Mon parcours

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Votre rapport à l’anglais ?. Évalué à 8.

    Comme tout le monde décrit le sien, je fais le mien, car j'ai été longtemps dans ton cas de figure.

    L'anglais, j'ai été très mauvais pendant longtemps. En fait mon niveau était exécrable jusqu'au bac. En école d'ingé, pour être diplômé en France il faut un niveau B2, mon école exigeait d'obtenir le First Certificate of Cambridge pour cela (qui évalue compréhension et expression écrite comme orale). J'avais 4/20 la première année, alors qu'il faut 12/20 pour l'obtenir. C'est dire d'où je partais.

    Et sans bosser comme un forcené, de manière scolaire, dans la dernière année, j'atteignais les 9/20. Mieux mais insuffisant. Pendant trois mois je me suis entraîné tous les jours : lire la BBC pour l'actu, abonnement à LWN.net pour l'info, exercices de grammaires et matage de séries en anglais sous-titré anglais. J'ai pu atteindre les 12/20 et augmenter ma confiance en moi.

    Ensuite j'ai démarré dans une boite où l'anglais n'était pas fondamental, juste lire ou écrire un peu de doc dans cette langue. Mais j'ai demandé une formation avec des collègues pour progresser. Nous avons eu je crois 40h sur 3 mois de cours par groupe de 2. Comme nous n'étions pas nombreux avec la prof, et que le niveau était proche, nous étions à l'aise et on pouvait faire des erreurs. Nous parlions beaucoup.

    Peu de temps après, je changeais de boîte et mes destinations nécessitaient des entretiens en anglais, au moins partiellement (cas de la Belgique). Si es premiers entretiens cela me stressait vraiment beaucoup plus qu'un équivalent en français, à force d'en faire je suis devenu à l'aise. Car quand tu constates que tes interlocuteurs, que ce soit des britanniques, belges, français ou nordiques te comprennent malgré tes imperfections, c'est ce que le niveau est suffisant.

    Je suis arrivé en Belgique, je dois parler en anglais régulièrement (plusieurs fois par semaine à l'écrit comme à l'oral) et ça se passe bien. En un an les progrès ont été importants. Ma première réunion de travail, je me souviens que je n'avais presque rien compris, en plus d'être très fatigué. Aujourd'hui le même exercice n'est plus vraiment un problème.

    Ce travail régulier sans efforts car c'est naturel au travail permet d'avancer encore. Il faut donc pratiquer, sans relâche. Tu peux aussi constater que la plupart des non anglophones sont loin d'être parfaits, ils font des fautes aussi, hésitent sur des mots, etc. Pas de raison que toi tu dois être parfait. Tu peux ralentir le rythme de débit de parole pour te laisser le temps de construire ta phrase par exemple.

  • [^] # Re: Debian

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Retour d'expérience d'une petite administration sous linux depuis 8 ans qui fait marche arrière. Évalué à 5.

    Cela reste du détail technique. RPM n'est pas vraiment utilisé par les utilisateurs eux mêmes. Que DNF gère tout tout seul ou délègue une partie à RPM, l'utilisateur s'en fout et ne le voit pas.

    Ce qui est important dans la discussion c'est l’interaction avec l'utilisateur, ou ceux qui font les paquets. Dans les deux cas, la présence de l'outil RPM est indolore.

  • [^] # Re: Debian

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Retour d'expérience d'une petite administration sous linux depuis 8 ans qui fait marche arrière. Évalué à 5.

    RPM n'est pas nécessaire chez Fedora ou RHEL. Alors que de souvenir DPKG a vraiment une plus valu chez Debian (certaines opérations n'étant pas proposées par les apt*).
    DNF (et anciennement YUM) sait gérer les paquets hors dépôts.

  • [^] # Re: Et la gendarmerie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Munich revient sur Windows. Évalué à 6.

    Mais pas en nombre d'utilisateurs.
    Je pense qu'il faut relativiser l'impact de ces mini-distributions et éviter d'en créer la sienne pour des détails mineurs.

    Car contrairement au début des années 2000, quasiment toutes les distributions embarquent aujourd'hui des solutions intégrées pour personnaliser sa distribution. Typiquement avec kickstart, on peut facilement configurer une Fedora pour avoir un résultat à l'installation exploitable avec les outils voulus. Cela évite de devoir tout refaire soit même pour juste changer un fond d'écran et installer quelques outils maisons par défaut.

  • [^] # Re: Et la gendarmerie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Munich revient sur Windows. Évalué à 4.

    Mouais, enfin les distributions majeures du genre Debian, Ubuntu, Fedora, RHEL / CentOS, SUSE, Mageia, ArchLinux etc. c'est un peu plus que cela, et ce sont ces distributions qui vivent longtemps et qui bénéficient en général d'un support commercial.

  • [^] # Re: Bof mouais pfff

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [liens] Mais juste un. Évalué à 3.

    Après, on peut aussi se mettre la tête dans le sable et se dire "boarf, il collent 20M lignes de code dans ma bagnole, mais ils doivent savoir ce qu'ils font". Mais on sait tous que ça n'est pas le cas ; il y a plus de lignes de code dans une bagnole que dans un avion de ligne, et ça, c'est louche, par exemple.

    Mouais.
    Pour avoir travaillé sur des projets aéro, les 20 millions de ligne sont largement dépassés rien que par le système multimédia qui peut embarquer un Linux avec pas mal de composant. Chez Airbus, sur certains modèles, les interfaces de commandes des stewart c'est un Linux qui lance Firefox (via X) en plein écran avec un plugin Java derrière.

    Bref, tout dépend si les 20 millions de lignes chez Toyota ne gère que les freins (ce qui est quand même beaucoup c'est vrai) ou toute la voiture. En tout cas un avion complet c'est vraiment beaucoup de code, même sans le multimédia.

    Après l'automobile et l'aéronautique, même s'ils ont beaucoup de points communs en terme de rigueur de développement, ce ne sont pas les mêmes exigences exactement pour certifier le produit à la vente. Peut être que l'automobile a été trop souple dans ce cas là.

  • [^] # Re: Aigreur, quand tu nous tiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ils l'ont voulu, ils l'ont obtenu, et ils l'ont dans le baba.... Évalué à 3.

    En l’occurrence cela n'est vrai que sur le tronçon LGV. Par exemple entre Marseille et Nice, il n'y a pas de LGV, dans les deux sens pourtant le TGV reste prioritaire sur les TER.

  • [^] # Re: pas un mal

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Munich revient sur Windows. Évalué à 5.

    À moins que l'ordinateur ne soit pas sur le réseau (ce qui est peu courant), une Debian Sarge (non maintenue depuis 2005) n'est pas une option possible.

  • [^] # Re: Aigreur, quand tu nous tiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ils l'ont voulu, ils l'ont obtenu, et ils l'ont dans le baba.... Évalué à 3.

    Après c'est délicat de comparer des pays comme le Royaume-Uni et le Japon qui ont une densité de population plus élevée et une plus petite surface que la France à couvrir par le rail. Ce sont des critères indispensables pour l'efficacité d'un réseau ferroviaire à un coût acceptable.

  • [^] # Re: Aigreur, quand tu nous tiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ils l'ont voulu, ils l'ont obtenu, et ils l'ont dans le baba.... Évalué à 3.

    Les passagers TGV payent beaucoup moins cher au kilometre que les TER

    Mais les passagers TGV ont des abonnements et des billets plus chers, même si au kilomètre c’est moins cher qu'un TER. Du coup l'aspect haut de gamme du TGV le rend prioritaire pour faire gagner du temps.

    Puis comme un TGV est national / international, il franchit souvent plusieurs réseaux régionaux. C'est beaucoup plus dur je pense que gérer un retard d'un TGV que d'un TER à cause de cela le long de son parcours.

    C'est un choix, qu'on peut contester bien sûr.

  • [^] # Re: Barre de tâches miniatures

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Parution de Fedora 27. Évalué à 4.

    Il n'a plus qu'à deviner que le tout nouveau bureau n'affiche plus les icônes, se renseigner pour voir quelle extension utiliser, trouver le site avec les extensions, utiliser un navigateur qui marche avec…

    Le soucis c'est qu'en partant de ce principe, aucun changement d'UI ne serait possible quelque soit le logiciel. Il me semble sain que GNOME (et tout autre programme) puisse reconsidérer certains choix ergonomiques. Après tout, GNOME n'est pas le seul environnement à ne pas avoir un tel dispositif, et avec les téléphone portable c'est même de plus en plus courant en fait car de meilleurs solutions ont été trouvées.

    Ils ont tranché, cela ne te convient pas c'est ton droit, mais si cela correspond à ce que le projet souhaite faire, cela me semble bien qu'ils aient pris cette décision. Aux utilisateurs de s'adapter à la nouvelle donne d'une façon ou d'une autre.

    Je précise quand même que il y a toujours des mécontents quand on change l'ergonomie d'un logiciel. Quel qu'il soit. On ne peut satisfaire tout le monde en même temps.

  • [^] # Re: Barre de tâches miniatures

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Parution de Fedora 27. Évalué à 5.

    Il faut reconnaître que l'ancien système n'était clairement pas adapté à l'ergonomie de Gnome Shell et que sa maintenance n'avait pas grand intérêt. Les nouvelles notifications sont plus efficaces, je n'ai pas le souvenir que macOS dispose d'un tel dispositif par exemple et ça semble aller.

    Si tu n'aimes pas ce choix, il y a l'extension ou d'autres bureaux disposant d'une autre ergonomie. Contenter tout le monde est difficile.

  • [^] # Re: J’ai rien compris

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ils l'ont voulu, ils l'ont obtenu, et ils l'ont dans le baba.... Évalué à 3.

    Les congés payés n'ont rien à voir, ils font partie du salaire brut annuel.

    Oui, mais selon moi d'un point de vue comptable on ne compte pas tes vacances comme une assignation à un projet.

    Par exemple la SSII facture au client les jours où le presta est sur place pour travailler sur le projet du client. Quand le presta est en vacances, il n'est pas facturé. En effet ce serait dégueulasse, si je pars en vacances au début d'un nouveau contrat, le nouveau client va payer des vacances que j'ai gagné avant. Absurde.

    Du coup, pour que la SSII paye mes vacances, les jours non prestés qui sont à sa charge sont prélevés par l'argent collecté en plus auparavant. Ils surfacturent le jour de travail réel pour me payer moins les jours où je bosse mais continuer à me verser un salaire quand je ne bosse pas.

    Et de ce que j'ai vu des boîtes en interne, ils calculent comme ça aussi.
    Pour la même raison, si je fais un projet X dans la boîte pendant 6 mois, ensuite je change de projet et que je prends deux semaines de vacances durant ce nouveau projet. Tu crois que comptablement on va facturer mes journées de vacances comme un coût de ce projet ? Non, car je n'ai pas bossé dessus durant ce temps.

    Donc pareil, ils ajoutent le coût des journées payées aux jours réellement travaillés pour calculer ton coût réel à un projet donné. Quand tu es en vacances, tu ne bosses sur aucun projet donc tu n'as pas de coût associé. Le coût a été calculé en amont, dans tes 750€ journaliers.

  • [^] # Re: J’ai rien compris

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ils l'ont voulu, ils l'ont obtenu, et ils l'ont dans le baba.... Évalué à 0.

    tu fais tes divisions et tu calcules qu'un développeur logiciel dans ta boîte te coûte en moyenne 750 euros par jour (rigole pas, c'est exactement le prix que je coûtais en tant qu'ingénieur débutant dans une grande entreprise industrielle). Bon, en réalité le développeur voit un cinquième de ça, et tout le reste c'est des coûts de structure débiles (notamment le salaire de ses chefs).

    Mouais. Le salarié en voit plus qu'un seul cinquième. Car dans les 750€ / jour, tu as :

    • Les cotisations patronales (le double du brut) ;
    • Les cotisations salariales (un quart à un tiers du brut qui part dedans) ;
    • Les congés payés (bah oui, ce n'est pas gratuit de payer pour aller en vacances, cela augmente le coût des journées réellement prestée).

    Si c'est élevé 750€ pour un interne (car pas de TVA à payer), tu le présentes comme d'un abus de la boîte qui sucre son employé ce qui peut être vrai mais pas à ce point là (de récupérer les 4 cinquième du salaire).

  • [^] # Re: La perspective du lecteur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Chercher du travail en 2017. Évalué à 4.

    Le PDF est souvent imprimé une fois par la boîte, pour l'entretien. Et c'est souvent du noir et blanc. Du moins dans ce que j'ai pu voir.

    Après, si tu savais, j'ai déjà vu la situation et ça fait peur oui. J'admets que le souvent est peut être de trop.

  • [^] # Re: Aigreur, quand tu nous tiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ils l'ont voulu, ils l'ont obtenu, et ils l'ont dans le baba.... Évalué à 3.

    Heureusement que je précise cela :

    Mais après il faut d'avoir s'adapter, si jamais la ligne est assez vide, que c'est le dernier train de la journée, etc.

  • [^] # Re: La perspective du lecteur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Chercher du travail en 2017. Évalué à 5.

    Dans la rubrique Portfolio je détaille quelques points dont je pense qu'ils peuvent intéresser le recruteur et ouvrir sur une discussion à l'entretien. Du genre:

    Ne pas hésiter à lister les technologies utilisées pour un projet ou dans une entreprise. Cela permet au recruteur de savoir combien de temps tu as bossé avec git ou un langage de programmation quelconque par exemple et donc évaluer ton expérience avec.

    Par exemple quelqu'un qui chante dans une chorale associative et occupe une responsabilité (comme trésorier) peut mentionner ce point: l'information importante pour le recruteur n'est pas forcément qu'on aime chanté mais qu'on est familier avec les responsabilités dans l'association la gestion humaine qui va avec, la résolution des conflits etc…

    Je pense que même si on n'a pas de responsabilité, c'est un élément important. Sous conditions.

    Typiquement, si tu as fait de la chorale pendant 10 ans, cela montre que tu es social, fait une activité d'équipe, respecte des ordres ou objectifs, que tu es persévérant car tu t'y es investi pendant longtemps. Être trésorier est encore un plus évidemment, mais pas nécessaire pour le mettre selon moi.

    Le lecteur n'a pas une heure disponible pour s'ébaudir des subtilités sémantiques de la mise en page.

    Ne pas oublier un élément important : le contraste.
    Un CV, surtout dans les grosses boîtes, est souvent photocopié / scanné à la pelle. Un contraste élevé est important pour rester lisible en noir et blanc.

  • [^] # Re: Aigreur, quand tu nous tiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ils l'ont voulu, ils l'ont obtenu, et ils l'ont dans le baba.... Évalué à 5.

    Ton raisonnement n'est pas mauvais mais tu oublies le risque de cascade.
    Gérer un tel réseau, c'est vraiment compliqué.

    Tu as des lignes surchargées, par exemple entre Marseille et Nice, une voie par sens (difficile à améliorer cette situation sans créer une nouvelle ligne physique dont la LGV qui a été repoussée). Globalement en heure de pointe, tu ne peux pas ajouter de trains supplémentaires. Donc dans ce cas de figure, un retard de 5 minutes et les retards vont s'enchaîner pendant des heures pour la quasi-totalité des trains.

    D'ailleurs les TGV étant prioritaires, pour différentes raisons, les RER ont un record de France dans la région de retard à cause de cela. Il m'est arrivé d'attendre 15 minutes à la gare d'Aubagne pour qu'un TGV nous double. Et cela a un impact sur les autres trains.

    C'est un exercice qui est donc difficile, car cela met en œuvre des réseaux nationaux et régionaux, la fréquence et la surcharge des lignes ne sont pas identiques partout (donc un retard de 5 minutes en pleine cambrousse a probablement moins d'impact sur d'autres trains sur une ligne surchargée). Et les passagers derrière ont des rendez-vous, peut être des avions / cars à prendre à l'arrivée ou autre. Bref, concilier tout le monde, c'est difficile.

    Je pense malgré tout que la politique ne pas attendre est la meilleure, elle simplifie beaucoup plus la régulation des voies et diminue le risque de retards en cascade. Mais après il faut d'avoir s'adapter, si jamais la ligne est assez vide, que c'est le dernier train de la journée, etc.

  • # Classique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Chercher du travail en 2017. Évalué à 8.

    Comment construire un C.V. aujourd'hui ?

    Ça dépend du pays. En France c'est assez classiquement 1-2 pages avec ton expérience suivie de ta formation, de tes compétences et de tes centres d'intérêts.

    Avec 10 ans d'expériences, tu as du en faire des projets et des boîtes, peut être ne mentionner que ceux relatifs à ce que tu souhaites faire aujourd'hui (parler de ton XP en Java si tu veux faire du C système n'est pas pertinent par exemple).

    chronologique / autre

    Antéchronologique pour la formation, les projets et l'expérience (le plus récent en tête).

    faut-il encore mettre une photo ?

    Non.

    faut-il encore mettre ses centres d'intérêt ?

    Oui et non.
    Si tes centres d'intérêt sont vraiment développés, ça peut valoir le coup de les mettre. Par exemple si tu as pratiqué un sport pendant 5 ans ou si tu as une vraie passion qui te prend du temps.

    L'objectif est en gros de pouvoir en parler à l'entretien, cela te donne une dimension humaine, cela peut donner lieu à un échange agréable surprise (si par exemple le gars en face partage la même passion). Tu peux mettre en avant ta persévérance, le travail d'équipe ou autre avec ce genre de choses.

    Si c'est pour mettre que tu aimes vaguement voir des films, séries ou faire ton touriste de base cela n'a pas grand intérêt de le mentionner.

    Le but d'un CV c'est de résumé ta vie en lien avec le travail que tu fais. Si tu ne vois pas de lien quelconque, cela va ajouter du contenu inutile au CV.

    Quelle est l'importance des réseaux sociaux

    Cela dépend des réseaux et de ton secteur d'activité je pense.

    Verouiller/surveiller sa page FB ?

    Je pense que c'est le minimum de contrôler ses réseaux, de ne diffuser que des choses dont tu ne regretteras pas la diffusion, ou du moins à des gens qui ne te le feront pas regretter. C'est vrai pour le monde pro, mais aussi perso.

    LinkedIn / Viadeo sont ils vraiment indispensables ?

    Pas indispensables, mais très utiles.
    Il y a un an, ça avait été la clé pour avoir de très bons entretiens pour moi. Il y a beaucoup d'offres pertinentes postées là bas en plus.

    Un profil sur stackoverflow peut-il aider ?

    Si tu as des messages intéressants dessus, oui. Sinon je dirais que non.

    Les candidatures spontannées ont-elles encore le vent en poupe ?

    Je n'en ai jamais fait personnellement.
    Je dirais que si tu cibles bien ta boîte, aps de raison que cela ne fonctionne pas.

  • [^] # Re: Aigreur, quand tu nous tiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ils l'ont voulu, ils l'ont obtenu, et ils l'ont dans le baba.... Évalué à 10.

    Les méthodes ne le sont pas du tout, ou ne devraient pas l'être.

    Sauf que quand tu regardes le bac+5 d'un enseignant, c'est surtout pour apprendre du savoir bien trop supérieur à ce qu'il va enseigner et non du temps pour lui apprendre la pédagogie, à gérer une classe et revenir sur ce qu'il va enseigner aux enfants.

    Je veux dire, est-ce qu'un enseignant au primaire doit lors du concours savoir faire des calculs autour du courant triphasé ? Je trouve cela un poil trop sophistiqué.

    Je n'ai rien contre un bac+5 pour un enseignant du primaire, si ces années sont centrées sur ce qui sera utile à son métier. Avoir un bac+5 juste pour avoir un bac+5 et passer un concours, ce n'est pas pertinent. Cela n'aide pas à attirer du monde, cela n'aide pas à les valoriser car finalement ils se sentiront sans doute sous-exploités.

  • [^] # Re: Aigreur, quand tu nous tiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ils l'ont voulu, ils l'ont obtenu, et ils l'ont dans le baba.... Évalué à 5.

    • Etre payé à peine plus que le smic pour un bac+5 (la france paie très mal ses enseigants par rapport aux autres pays développés)

    Je trouve d'ailleurs aberrant le niveau demandé pour être prof pour enseigner dans des classes basses : primaire + collège. Un bac+5 pour enseigner des choses finalement assez basiques. Au lycée et supérieur cela me semble plus normal. Cela peut rebuter beaucoup de personnes à postuler qui ont pourtant l'envie et les compétences pour l'être.

  • [^] # Re: Aigreur, quand tu nous tiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ils l'ont voulu, ils l'ont obtenu, et ils l'ont dans le baba.... Évalué à 9.

    Tout a fait d'accord. Regardons le passe et oui des fois c'est pas si mal et regardons la place de l'instituteur dans les villes et villages (lisez pagnol ou regarder la guerre des boutons) et comparer au traitement subit aujourd'hui.

    Oui, enfin à l'époque être instituteur, c'était avoir un savoir que la quasi-totalité des citoyens n'ont pas. Le prof était le seul avec le médecin / vétérinaire voire quelques agents juridiques à être un peu pertout sur le territoire tout en ayant une formation aboutie.

    Aujourd'hui les instituteurs n'ont pas plus d'années d'étude que la moyenne. De nombreux métiers les ont remplacé à ce niveau là en terme de prestige.

    Cela ne justifie pas pour autant de les rabaisser. Mais les profs ne pouvaient garder ce prestige en tenant compte de cette évolution du niveau d'éducation de la population.