rogo a écrit 282 commentaires

  • [^] # Re: Personne pour lancer le troll?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Joker, un logiciel pour doubler des films sous licence GPL. Évalué à 1.

    Un film de samouraï en français, un péplum en anglais ou un western en allemand, c'est vite ridicule.

    Je n'arrive pas à savoir si la phrase est à prendre au premier degré. Pour les péplums en anglais, l'ironie semble évidente puisque "Ben Hur" et "Cleopatra" sont parmi les plus connus et vénérés par les amateurs du genre. Pour les westerns en allemand, j'ai un doute : je sais qu'il en existe beaucoup, mais les quelques uns que j'ai regardé m'ont semblé très mauvais, frisant le ridicule parfois. Pour les films de samouraï, difficile d'y voir de l'ironie, à moins que ce soit une référence au film éponyme de Melville.

  • [^] # Doublage ou sous-titres ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Joker, un logiciel pour doubler des films sous licence GPL. Évalué à 3.

    Il y a une troisième voie, ni sous-titrage, ni doublage : le sur-doublage. À ma connaissance ce n'est pratiqué qu'en Russie.

    La première fois que j'ai vu un film sur-doublé, c'était "Particularités de la chasse russe", un bon film d'Alexandre Rogojkine (le seul film qui m'ait donné une crise de fou-rire, mais il n'est malheureusement pas diffusé en France, pas plus que son chef-d'œuvre "Le coucou"). C'est une des premières scènes ; deux personnes discutent en anglais, et une voix traduit en russe par-dessus. Sur le moment, j'ai cru que c'était une anomalie de cette copie. Depuis, j'ai constaté que d'autres films russes pratiquent le sur-doublage, parfois jusqu'à l'insupportable quand une voix mâle lit d'un ton neutre la traduction en russe d'une engueulade de couple en anglais.

  • [^] # Re: networkctl

    Posté par  . En réponse à la dépêche systemd version 216. Évalué à 10.

    Tu as l'explication de ton nom d'interface, et les explications pour le changer, sur la page Predictable Network Interface Names.

    En bref, la convention de nommage suit maintenant la convention du noyau, mais on peut soit revenir à l'ancien système, soit se créer une règle udev personnalisée.

    Personnellement, le passage à un réseau piloté par systemd a été un grand soulagement. Avant cela, quand je revenais d'hibernation sur mon portable, mon réseau filaire était parfois bloqué : impossible d'obtenir une réponse DHCP. Couper l'interface et la réactiver n'y changeait rien, idem avec le pilote noyau. J'ai fini par essayer de passer à systemd-networkd. Ça m'a fait bizarre de virer /etc/network/, /etc/init.d/network et ifup de ma Debian, mais mon portable fonctionne mieux qu'avant.

  • [^] # Re: Un peu de lecture sur le sujet

    Posté par  . En réponse à la dépêche L’Académie des sciences française prétend vouloir l’ouverture des publications scientifiques. Évalué à 4.

    C'est amusant, tu accuses ce J. Ioannidis d'avoir l'esprit étroit parce qu'il ne parle que de son domaine, c'est-à-dire le biomédical. Et tu généralises immédiatement sur ce qu'est la recherche à partir de ton expérience. Je suis désolé de ne pas partager ta vision romantique de la recherche intrinsèquement artisanale, ce serait tellement beau.

    Moi aussi, je connais un monde de la recherche (les maths) où le travail reste artisanal, et l'intuition une valeur fondamentale. Mais même dans ce domaine, il peut y avoir une grande part de travail de tâcheron. Les exemples connus sont le théorème des 4 couleurs ou la laborieuse démonstration du théorème de Fermat, mais on trouve des cas historiques de recherche par une approche stéréotypée et massive. Et je ne doute pas que d'autres disciplines pratiquent des approches peu créatives, plus systématiques et industrielles. Je ne suis pas choqué quand quelqu'un qui travaille dans la recherche biomédicale me raconte que son processus est très encadré et très normé. Il y a de tout dans la recherche, même des études statistiques rébarbatives.

    Quant à dire qu'une majorité de la recherche dans certains domaines ne vaut pas le papier pour l'imprimer, ni même l'énergie pour l'afficher à l'écran, le fait est établi avec une quasi-certitude. Je ne compte plus les études sur la non-reproductibilité des expériences en psychologie expérimentale ou la fragilité statistique des articles de neuro-imagerie, etc.

  • # Comment se défendre ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Conférence vie privée et smartphone à Grenoble, le 4 novembre. Évalué à 5.

    Ce n'est pas une surprise que les applications sur les téléphones espionnent leurs utilisateurs. J'espère que la conférence ira au-delà de ce constat banal et d'une simple quantification du phénomène.

    J'imagine que si on se limite à un environnement totalement libre comme Replicant (à condition que son matériel soit compatible), on est à l'abri. Mais est-ce qu'on perd cette sécurité dès qu'on y installe une appli non-libre ou une "mauvaise" appli libre ? Y a-t-il un mécanisme plus puissant de contrôle des permissions que sur un Android standard ?

    Je ne suis pas utilisateur ni d'Android ni de iOS. Je n'ose imaginer ce que propose le dernier, mais j'ai expérimenté avec le premier. Pour pouvoir contrôler l'accès de chaque application aux différentes ressources (contacts, emails, position, etc), il a fallu rooter la bestiole (long et pénible dans ce cas particulier), installer "Xposed Framework", puis "XPrivacy", puis laborieusement configurer les permissions des applis pré-installées. Il y avait la possibilité d'ajouter un pare-feu (en sortie), mais ça devenait lourd. Est-ce qu'une solution plus simple m'aurait échappé ?

    Essayer Android "à la vanille", ce fut une immersion dans une jungle hostile où d'innombrables fauves voulaient bouffer mes bijoux…mes données privées, où je ne pouvais faire confiance à rien ni personne, un monde où le libre devenait commercial (SSHFS), une cage où m'enfermait un invisible admin sys castrateur. Veni, vidi, exit. Un "dumbphone" me va très bien, merci.

  • [^] # Re: un message de lennart

    Posté par  . En réponse à la dépêche systemd versions 212 à 215. Évalué à 7.

    À mon avis, les propos de L. Poettering correspondent sur le fond au ça que tu nies. La principale différence que j'y vois est que ʭ ☯ adoptait un ton détaché alors que la victime est plus naturellement portée à l'acrimonie.

    Reprenons point par point. D'abord, il commence par deux banalités : il y a des gens perturbés et des connards dans toute communauté d'une certaine taille. Par moments, je me dis que presque toute l'humanité rentre dans ces deux catégories. Ensuite il se plaint que certaines communautés et certains individus encouragent l'agressivité et les brimades, ce qui me semble là aussi une banalité.

    Enfin, il accuse Gentoo et L. Torvalds de contribuer à cette agressivité. Qu'on soit d'accord ou pas (je n'en sais pas assez pour me faire une opinion solide), il y a déjà eu suffisamment de faits avérés, et par le passé des éclats, des insultes, et des personnes se disant blessées, pour que sa plainte semble sincère, et représentative au moins d'une minorité.

  • [^] # Re: Nettoyage des sémaphores

    Posté par  . En réponse à la dépêche systemd versions 212 à 215. Évalué à 8.

    J'ai moi-même été dubitatif à la lecture, mais après avoir glané quelques infos, ça me semble assez mineur.

    C'est complètement surréaliste. Déjà il faudra me définir le concept de déconnexion complète. À mon sens, on a une session ouverte ou aucune, mais il n'y a pas d'état intermédiaire.

    Rien de bien méchant derrière ce "fully log out". Si j'ai 2 connexions SSH sur une machine et que j'en ferme une, je ne suis que partiellement déconnecté.

    Ensuite, comment seraient gérées les IPC inter-utilisateurs, ou qui doivent survivre à leur créateur ? […] que se passe-t-il quand aucun processus de l'utilisateur B n'existe ?

    Dans quelle situation a-t-on une file de message rattachée à l'utilisateur B mais sans aucun processus ? Parce que dans ce cas je ne vois pas où iraient les messages…

    1. Ce nouveau comportement ne concerne que les comptes humains, pas les comptes systèmes, de faible ID.

    2. Ce comportement est désactivable dans logind.conf.

    3. Il s'agit de supprimer les objets IPC, pas les processus. Donc on peut continuer à laisser un GNU Screen tourner en quittant sa session graphique. Cf le réglage booléen KillUserProcesses, désactivé par défaut dans ce même logind.conf.

  • [^] # Re: JAVA ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche LibreOffice 4.3 est sorti. Évalué à 3.

    Ça a était nécessaire un jour ?

    Fut-ce jamais requis ?

    L'écart entre la langue littéraire de Stendhal et le parler vulgaire — le terme n'est pas péjoratif — de son époque, souvent mâtiné de patois, est sans doute le même qu'entre le parler usuel moderne et le registre écrit dit « soutenu ».

    Quant à la question initiale, oui, Java fut nécessaire pour certaines parties d'OpenOffice. De mémoire, la base de données et l'assistant (le pendant du trombone MS) en dépendaient très largement. En théorie, on pouvait se passer de Sun/Oracle et utiliser OpenJdK et Cie, mais en pratique vécue on augmentait alors le risque de bugs sournois puisqu'on n'était pas le cadre où le code avait été dévelopé et testé.

    Le paquet Debian libreoffice-base a encore une recommandation sur Java, donc je suppose que certaines fonctionnalités en dépendent toujours.

  • # Site du livre peu engageant

    Posté par  . En réponse à la dépêche [Livre] Un panel de solutions informatiques libres pour les TPE. Évalué à 3. Dernière modification le 25 juillet 2014 à 16:04.

    Sur le site d'un nouveau livre, la seule page qui m'intéresse est généralement celle des extraits. Or quelle déception ici ! Six paragraphes des textes plutôt abstraits, de l'histoire du logiciel libre à la notion d'image numérique, ça donne l'impression que le livre se cantonnera à la théorie et aux généralités.

    En consultant les extraits sur le site de l'éditeur, j'ai vu qu'au contraire le livre était aussi très pratique. Par exemple, le conseil pour augmenter la fiabilité de sa connexion à internet ne se contente pas de préconiser deux fournisseurs d'accès, il explique la situation, propose quelques variantes de matériel (en expliquant le vocabulaire technique) ou d'organisation, et donne les coûts dans chaque cas. Cela me paraît utile et très complet, bien loin de ma première impression. En furetant un peu, je vois d'autres cas d'utilisation, comme l'impression d'étiquettes avec LibreOffice.

    Un conseil : ajoutez à votre site un extrait plus terre-à-terre. Éventuellement aussi une table des matière plus détaillée que les 6 titres de sections.

  • # Pessimiste sur l'utilité du site

    Posté par  . En réponse à la dépêche Simplification des démarches administratives. Évalué à 7.

    tl;dr: Site tape-à-l'œil mais avec un suivi humain minimal et une mauvaise organisation, donc la probabilité qu'il soit efficace me semble infime, sauf pour des lobbies organisant les votes.

    Sur ce site gouvernemental, j'ai fait une recherche sur la télédéclaration obligatoire de la liasse fiscale d'entreprise qui requiert maintenant de passer par un prestataire payant. J'ai trouvé sept signalements de la même chose.

    Un bugtracker ouvert, c'est du travail à maintenir : il faut vérifier la cohérence des signalements, demander des précisions, fusionner les doublons, et catégoriser les tickets. Visiblement, rien de tout ceci n'est fait sur ce site, alors que ce devrait être critique vu l'éventail qu'il couvre, tant en utilisateurs qu'en sujets. Le premier ticket ouvert ci-dessus était d'ailleurs dans l'espace "Particuliers", alors qu'il concernait évidemment un problème d'entreprise. Pourtant la création est modérée avant publication. Je ne parle même pas de l'ergonomie du site web qui est plus bling-bling que pratique.

    Le 15 septembre 2014, ils se retrouveront avec des milliers de tickets, dont une part gigantesque de doublons, de trucs pas clairs ou inapplicables. Comment faire une synthèse alors ? Les seuls messages qui surnageront, ce seront ceux soutenus par un lobby (syndicat, asso, etc), ou une communauté organisée via Facebook et compagnie.

  • [^] # Re: Côté utilisateur et processus induits

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de KDE Frameworks 5. Évalué à 1.

    Gamin a été remplacé par fam. Sous Debian, libgamin0 fournit (provides) un équivalent à libfam0. Mon PC a été installé il y a des années, et Debian testing ne force pas le passage à la nouvelle implémentation, donc j'étais resté avec Gamin.

    Cette histoire de gamin (désolé) ne change rien à ma remarque initiale. Si je lance audex ou k3b, j'ai aussi des processus KDE qui sont créés et résident en mémoire après avoir quitté l'application.

  • [^] # Re: Côté utilisateur et processus induits

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de KDE Frameworks 5. Évalué à 2.

    Je maintiens. Je suis en Debian testing, et j'ai bien 8 processus KDE lancés par l'appli Tellico, dont ce "truc obsolète" de Gamin :

    bibi  1812 10550 19 20:44 pts/9    00:00:01 tellico
    bibi  1828     1  0 20:44 ?        00:00:00 kdeinit4: kdeinit4 Runnin
    bibi  1829  1828  0 20:44 ?        00:00:00 kdeinit4: klauncher [kdei
    bibi  1831     1  1 20:44 ?        00:00:00 kdeinit4: kded4 [kdeinit]  
    bibi  1833     1  0 20:44 ?        00:00:00 /usr/lib/gamin/gam_server
    bibi  1836  1828  0 20:44 ?        00:00:00 kdeinit4: kio_file [kdein
    bibi  1837  1828  0 20:44 ?        00:00:00 kdeinit4: kio_file [kdein
    bibi  1838  1828  0 20:44 ?        00:00:00 kdeinit4: kio_file [kdein
    bibi  1839  1828  0 20:44 ?        00:00:00 kdeinit4: kio_file [kdein
    bibi  1853 10550  0 20:44 pts/9    00:00:00 ps -fu bibi
    
  • # Côté utilisateur et processus induits

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de KDE Frameworks 5. Évalué à 8.

    En tant qu'utilisateur, est-ce que les applications KDE5 ne généreront plus une poignée de processus résidents et permanents ?

    Mon bureau n'est ni GTK ni Qt, mais j'utilise bien sûr des applications de ces frameworks. Sans problème. Par contre, les rares applis KDE auxquelles je recours parfois, comme Tellico, ont l'inconvénient de laisser traîner en mémoire 4 ou 5 programmes résidents, dont Gamin qui est apparemment un processus de surveillance des fichiers. En pratique, je fais le ménage à coup de kill, mais j'apprécierais que les programmes KDE aient une option : « remportez vos saletés, et laissez l'endroit comme vous l'avez trouvé. »

  • [^] # Re: et par rapport aux autres libs JS ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Intercooler.js. Évalué à 6.

    De ce que j'ai vu par pure curiosité, je décrirais cette biblio JS ainsi :

    • C'est une surcouche à jQuery.
    • Le but est de faire les opérations AJAX simples en ajoutant des attributs déclaratifs dans le HTML.
    • Les réponses du serveur sont en HTML.
    • Pour les opérations complexes (élaboration des paramètres de la requête, réponse JSON ou XML, etc), on repasse à du jQuery.

    Personnellement, je suis très dubitatif sur les facilités d'évolution du code écrit avec ceci. Par exemple, imaginons qu'on l'utilise pour ajouter un bouton ajax : on lit un "input" et on remplit un "div" avec un message reçu par AJAX. OK, facile. Un peu plus tard, on veut faire évoluer l'AJAX : on n'enverra pas le même input suivant la case qui aura été cochée. Et la réponse devra donner, en plus du message, les options d'une liste déroulante. Il va falloir casser tout ce qu'on a fait pour le récrire en JS standard.

  • [^] # Re: Questions

    Posté par  . En réponse à la dépêche Intercooler.js. Évalué à 3.

    Mauvaise pioche. Le mot "error" est absent de la doc officielle, et il n'est présent dans l'API que pour cette ligne :

    error.ic(evt, elt, req, status, str)     Triggered after an error occurs during an intercooler request
    

    Ça semble équivalent à jQuery :

    .ajaxError(handler(event, jqXHR, ajaxSettings, thrownError))
    

    En passant, une info qui n'est bizarrement pas mis en avant, c'est que intercooler.js est une extension de jQuery. En lisant la présentation succincte, je croyais qu'il fallait apprendre une nouvelle API dès qu'on avait besoin de sortir un peu des clous, alors qu'apparemment on revient en ces cas à du jQuery usuel.

  • # Questions

    Posté par  . En réponse à la dépêche Intercooler.js. Évalué à 8.

    Quelques questions à chaud, je n'ai pas pris le temps de creuser :

    1. Je croyais que les specs HTML (sans parler de feu xHTML) interdisaient les attributs "maison". Certes, les navigateurs peuvent bouffer n'importe quoi, mais c'est gênant d'avoir des pages non-valides, ne serait-ce que parce que cela gêne la détection des autres erreurs. Pourquoi ne pas avoir utilisé des attributs data-ic-* ?

    2. Apparemment, ce framework mélange une partie de la logique de traitement à la couche d'affichage. Cela va à l'encontre du principe usuel de séparation des activités. À l'usage, ce n'est pas un peu le bazar d'avoir une partie du JS mêlée au HTML ?

    3. L'exemple proposé s'écrit facilement avec le standard jQuery. C'est à peine plus lourd, mais bien plus explicite. J'ai du mal à voir le gain de ce framework.

    <div id="example-click">
            You have not yet clicked the button
    </div>
    <button class="btn btn-primary" onclick="$('#example-click').load('/example/click')">
            Click Me!
    </button>
    

    Idem pour l'interception des appels AJAX, avec jQuery.ajaxSend(). Quel est l'intérêt d'introduire un langage déclaratif à apprendre en plus de Javascript et ses frameworks ?

  • [^] # Re: À mon tour

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mise aux poings sur systemd. Évalué à 6.

    Faux, vous pouvez désactiver et remplacer à peu près n’importe quel bout de systemd, à de très rares exceptions près.

    Sauf que systemd couvre tellement de choses qu'il est impossible pour des libristes bénévoles d'espérer rattraper ça.

    Après, c'est peut-être ça l'avenir du Libre : ça devient plus professionnel, et les petits bénévoles ne pourront plus suivre le développement des composants au cœur du système. Je ne sais pas si c'est un bien ou un mal.

    C'est sûr qu'aujourd'hui aucun petit bénévole ne peut suivre le développement des composants au cœur du système. D'ailleurs, il n'y a plus aucun bénévole qui suive l'évolution du noyau Linux. Et quelques rares professionnels osent compiler eux-mêmes un noyau avec une config sur mesure, ou compiler systemd avec des composants désactivés. Il paraît même que C++11 a rendu le C++ trop compliqué pour les non-professionnels : les bénévoles devraient en rester à PHP3.

  • [^] # Re: Qu'est-ce que Webmaker ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche WebMakerNight#1 @MozillaParis. Évalué à 3.

    Je ne sais pas si c'est le cas là mais il faudrait faire (si ça n'existe pas déjà) un « bingo Libre 2014 », à base de awesooome, great, fantastic, et autres superlatifs et expressions pour montrer comment qu'on est cool et balaises à la fois. Ça marcherait aussi très bien avec l'openwashing.

    Bravo, pour une supposition à l'aveugle, c'est en plein dans le mille. Voici le premier paragraphe de la page "About" (italique et gras sont de mon fait).

    Welcome to Webmaker — a Mozilla project dedicated to helping you create something amazing on the web. Our tools, events and teaching guides allow webmakers to not only create the content that makes the web great, but — perhaps more importantly — understand how the web works. With this knowledge, we can make a web without limits. That's the philosophy behind webmaker.org. We've built everything so you can see how it works, take it apart and remix it. Enjoy!

  • # Qu'est-ce que Webmaker ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche WebMakerNight#1 @MozillaParis. Évalué à 6.

    Mon premier bref contact avec Webmaker : au pire mon récit est inutile, au mieux c'est un retour d'expérience pour Mozilla.

    Qu'est-ce que Webmaker ? Par curiosité, j'ai suivi le lien. J'arrive sur une page très conventionnelle, avec une palanquée d'images prévues pour être sympathiques et de textes itou, mais très fades et pas précis du tout. Bof. Par contre, plusieurs défauts flagrants dans l'affichage. Mon navigateur est très personnel et parfois hostile aux nouveaux sites, mais à sa décharge le HTML de la page d'accueil n'est absolument pas valide. J'aurais déjà plaqué là un site lambda, mais j'insiste.

    Pour me faire une idée de ce qu'est Webmaker, je suis le lien "Qui sommes-nous", et je tombe sur un charabia inconsistant qui pue le baratin commercial. Je me bouche le nez et je me dis que c'est Mozilla, donc à priori ce plan de com' ne cache rien de méchant. Mais je ne suis pas plus avancé.

    Je reviens en arrière, et je suis un lien au hasard vers un exemple. Je tombe sur une page de tutoriel pour une application en Java d'extraction de tableaux dans du PDF. Je suppose que c'est le résultat d'une utilisation de Webmaker. J'essaie un second exemple : 10 secondes plus tard, la page n'a pas fini de se charger, j'abandonne.

    Au final, je suppose que Webmaker est une interface web pour créer des pages web, et je suppose qu'elle s'adresse à un public réticent à tout aspect technique. Mais je n'en sais pas plus (WYSIWYG ? Édition du code HTML possible ou non, obligatoire ou facultative ? CSS from scratch ou framework connu ou framework maison ? Placement en grille, fixe ou fluide ? JS ? hébergement ? déploiement ? etc.). Je ferai de mon mieux pour ne plus me frotter à ce machin.

  • [^] # Re: a propos du megapatch

    Posté par  . En réponse à la dépêche Dernières évolutions autour de 0 A.D.. Évalué à 4. Dernière modification le 26 mai 2014 à 21:28.

    Pourquoi ce "megapatch" est inutilisable ? Les précédents commentateurs ont répondu de façon générale, grosso modo :

    • Le code évolue en parallèle du patch, donc la gestion des conflits sur un gros patch devient une souffrance avec le temps.
    • Il est difficile de savoir quelle partie du patch introduit certains bugs.

     

    Dans le cas présent, c'est le mode de fonctionnement du développeur qui me semble plus que douteux :

    • développement en loup solitaire, avec des résumés plus ou moins détaillés et plus ou moins hebdomadaires ;
    • pas de dépôt public du code, mais des envois ciblés de patchs ;
    • "attaque" sur une douzaine de fronts à la fois  ;
    • pas de focalisation jusqu'à ce qu'un sujet soit traité, mais progrès en mode "papillon butinant au gré de ses plaisirs".

    Un exemple : en parallèle de plusieurs modifications visant à améliorer les performances, le développeur a commencé à migrer le format d'encodage des chaînes dans le code pour passer à UTF-8 natif. Cette opération a été menée par à coups et pas jusqu'à son terme. Personnellement, un développeur de ce genre me semble nuisible s'il n'est pas très strictement encadré—j'espère que personne ne dit cela de moi dans mon dos !

    Pour compléter, je traduis un message de Philip [aka Ykkrosh] qui semble être le principal chef de projet de 0AD. Le texte date de fin octobre, après des semaines de travail du megapatch, et à un moment où personne ne remettait publiquement en cause l'utilité de ce travail :

    Étant donné que le megapatch est actuellement presque complètement inutilisable (j'ai commencé à essayer de le découper, mais presque chaque modification qu'il introduit introduit des bugs et remplace du code fonctionnel par des procédés foireux - avec bien sûr de vrais progrès (notre code initial est aussi foireux) mais ces progrès ont tout de même besoin de nombreuses corrections et sont mêlés à d'autres modifications […]. J'espère qu'il y a aussi un plan pour s'assurer que le travail futur aura un objectif plus productif ?

  • [^] # Re: Remboursement possible, pour les professionnels *motivés*

    Posté par  . En réponse à la dépêche La redevance pour copie privée : qui paie quoi ?. Évalué à 2.

    Là où c'est vraiment important, c'est sur la facture. Et maintenant on peut la réclamer avec des arguments plus efficaces que « siouplaît, soyez gentil ». Si le fournisseur n'est pas très motivé pour ajouter une ligne sur sa facture, on peut gentiment lui glisser qu'il risque une amende administrative si on le signale à la brigade de répression des fraudes.

  • # Remboursement possible, pour les professionnels *motivés*

    Posté par  . En réponse à la dépêche La redevance pour copie privée : qui paie quoi ?. Évalué à 10. Dernière modification le 20 mai 2014 à 15:58.

    Officiellement, un professionnel peut se faire rembourser cette redevance depuis le décret du 20 décembre 2011. Sauf qu'il y avait une arnaque, à moins que se soit la simple incompétence des services du peu regretté É. Besson. Le professionnel devait fournir une facture mentionnant explicitement le montant de la taxe. Or rien n'obligeait le fournisseur à le faire, et en pratique il ne le faisait pas.

    Grâce au décret du 10 décembre dernier, cette mention est obligatoire depuis le 1er avril 2014. Il aura fallu plus de 2 ans pour pondre ce complément indispensable.

    Dans ma boîte, on est peu consommateurs de matriel, donc on n'a pas encore eu l'occasion d'essayer la procédure. Mais pour se faire rembourser 20 € sur un disque dur de 1 To, il faut monter un dossier avec :

    • nom, adresse, coordonnées téléphoniques
    • statuts de l'entreprise
    • K-BIS de moins de 3 mois
    • déclaration sur l'honneur de l'usage professionnel
    • charte ou règlement intérieur concernant le produit acheté
    • facture mentionnant la taxe.

     

    Vu que le greffe du TC nous rackette déjà de 5 € pour un K-BIS électronique (eh oui, ça coûte 2 € de plus, car on achète obligatoirement papier+PDF), je pense qu'on continuera à payer une taxe dont on devrait être exonérés. Mais tout ça m'agace bêtement au point de me donner envie de pirater, quitte à récupérer la dernière bouse hollywoodienne dans mon bittorrent.

  • [^] # Re: KDE vs LXQt

    Posté par  . En réponse à la dépêche Du nouveau du côté de LXQt. Évalué à 5.

    Désactiver les services ? C'était ironique ? Moi qui suis sous XFCE, il m'arrive d'utiliser une application KDE (Tellico, car GcStar et autres ne me conviennent pas). Par contre, je me suis fait un wrapper pour, en quittant l'application, tuer la demi-douzaine de services KDE qui sont lancés automatiquement.

    J'avais même lu que l'indexeur de bureau (Nepomuk ou son successeur) ne pouvait être désactivé dans KDE que par une modification d'un fichier de configuration. Alors je doute vraiment que KDE soit pensé pour être allégé.

  • [^] # Re: Quid de Razor Qt ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Du nouveau du côté de LXQt. Évalué à 8.

    Donc on continue RazorQt et LXDE-Gtk en plus de LXQt ?

    Les deux projets initiaux sont en mode maintenance. Comme le disait un développeur de LXQT : "While several developers have shifted their focus on LXQt, classic LXDE will continue being maintained as long as there are developers still working on it.", donc LXDE n'est pas mort, mais l'activité est surtout sur son successeur LXQt.

    Ou bien y a-t-il une volonté de fusionner RazorQt et LXQt ?

    Razor-qt et LXDE ont déjà fusionné dans LXQt. Les ancêtres stagnent, alors que LXQt avance.

    Lequel des deux projets est-il le plus abouti ? Moi je dirais LXQt parce que 0.7 > 0.5.2.

    Et Windows 2000, c'était 20 fois mieux que Windows 98, sans parler de l'exécrable Windows 7 ! Comparer des numéros de versions n'est pas toujours simple, alors sur des projets différents, c'est complètement insensé.

  • [^] # Re: Après le tag «adieu_gtk», le tag «adieu_xfce»?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le poste de travail MLED passe de Xfce à MATE. Évalué à 10.

    J'utilise moi aussi XFCE sur mes différents PC, et je m'inquiète de sa stagnation. Tout récemment, je suis allé à la pêche aux informations, je mets les infos ici de mémoire :

    • la roadmap a complètement explosé, le cycle de la 4.12 devait durer un an avec une livraison il y a plus d'un an ;
    • le développement continue, il y a des commits réguliers sur la plupart des projets ;
    • quelqu'un a posé la question de l'abandon de XFCE dans les forums, et la réponse officielle était que ça avance, et ce sera prêt le moment venu.

     

    À plus long terme, je pense qu'XFCE n'a guère d'avenir à cause de son implémentation en Gtk2. Rester à Gtk2 serait se condamner à ne presque plus évoluer, vu que leur cœur, le toolkit, serait en mode maintenance. Passer tout à Gtk3 serait un gros boulot, pour un faible gain immédiat, et en accroissant la dépendance à Gnome, qui, en pratique, pilote Gtk3. Par exemple, passer à Gtk3 aurait par endroits des effets nuisibles sur l'interface telle que la conçoit XFCE. J'espère me tromper, mais je suis pessimiste sur le projet.

    Pour le moment, XFCE me suffit, mais je surveille LXQT du coin de l'œil depuis l'annonce de la fusion avec RazorQT, et donc le passage de Gtk+ à Qt. J'attends tout de même quelques itérations de versions stables avant de passer une machine dessus.