rogo a écrit 282 commentaires

  • [^] # Re: LZ4

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linux pour Workgroups 3.11, le noyau prêt pour le bureau. Évalué à 10.

    En revanche, disponiblement uniquement pour ARM, ça c'est moche, très moche.

    Ce serait moche, mais ça me semble douteux. Quelle est la source de cette info ?
    Parce que, sauf erreur, dans le commit qui ajoute la décompression LZ4, toutes les architectures semblent supportées :

    #if (defined(__x86_64__) || defined(__x86_64) || defined(__amd64__) \
        || defined(__ppc64__) || defined(__LP64__))
    #define LZ4_ARCH64 1
    #else
    

    Dans les commits qui complètent le support LZ4, à savoir la compression et le noyau LZ4, rien n'est écrit sur une particularité ARM.

  • # Liens matériel-ALSA-PulseAudio

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de PulseAudio 4.0. Évalué à 7.

    Je croyais naïvement que PulseAudio n'était qu'une couche au-dessus d'Alsa (parfois OSS). Avec cette idée, la citation de 2011 sur les vendeurs de matériel me semblait maladroite, puisqu'elle oublie les problèmes de pilotes ALSA. J'ai souvent eu des bugs lors de l'hibernation, avec divers PC, surtout lorsque l'audio était actif (lecteur en pause, etc). En général, il faut alors recharger les pilotes avec sudo alsa force-reload.

    Dans les nouveautés, j'ai vu le décodage AAC matériel. Si je comprends bien, PulseAudio dialogue donc généralement avec l'API ALSA, mais il peut de temps en temps la court-circuiter pour s'adresser directement au matériel. Je me plante peut-être, mais ça ne me semble pas très robuste : on peut avoir 3 applications qui accèdent simultanément à la même carte son par 3 voies distinctes. L'une par ALSA+matériel, l'autre par PulseAudio+matériel, la dernière par PulseAudio+ALSA+matériel. Il me semble miraculeux que ce scénario fonctionne !

  • # Et toi, en feras-tu partie ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche [JobCode 15 juin] 80 développeurs sélectionnés. Et toi, en feras-tu partie ?. Évalué à 10.

    Et toi, en feras-tu partie ?
    Démarre ta sélection

    Lors d'une prochaine annonce, soyez gentil d'éviter de me tutoyer. C'est une familiarité que je réserve aux gens avec qui j'entretiens des rapports sexuels. Merci.

    (Pierre Desproges, Chroniques de la haine ordinaire)

  • [^] # Re: rectif ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les primaires parisiennes de l'UMP par internet. Évalué à 3.

    Il me semble qu'il n'a rien contre le vote électronique en soi, ce sont les modalités d'organisation qui lui déplaisaient. Extraits de son blog :

    • 26 février : « Si je ne suis pas hostile au recours à un scrutin électronique, un tel procédé devrait être accompagné des garanties de transparence et d’équité les plus solides pour emporter mon adhésion. »
    • 15 mars, sur i-Télé : avec 2 autres candidats, il se dit opposé au vote électronique prévu par l'UMP.
    • 15 mars, dans Le Point : Q. Qu’est-ce qui vous pose problème dans l’organisation de la primaire ? R. « Le point d’achoppement essentiel, majeur, c’est que l’UMP décide de figer le corps électoral en obligeant les électeurs à s’inscrire un mois avant le vote. »
    • 24 mars, dans Métro : « Dans l’absolu j’aurais préféré un vote papier. Cela a été une réussite lors de la primaire du Parti socialiste pour la présidentielle. Mais les organisateurs souhaitent mettre en place un vote électronique. J’en accepte les conditions car il faut avancer. »
    • 5 mai, dans On n'est pas couché : il "fait confiance" au scrutin électronique.
  • [^] # Re: Pourquoi faire simple

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les primaires parisiennes de l'UMP par internet. Évalué à 4.

    Ce qui fait que tu peux très bien recevoir une enveloppe de 1000€ pour voter pour untel et, dans l'isoloir, voter pour machin.

    Ben non, faut pas croire que les corrupteurs sont idiots. Quand on lit les rapports d'observateurs, par exemple aux dernières élections nationales mexicaines, on voit qu'il existe des astuces pour assurer le retour sur investissement.
    Par exemple, un scrutateur vérifie que tu prends bien un bulletin de chaque candidat, et son acolyte récupère les bulletins inutilisés à la sortie. Autre possibilité : on prévient qu'il y a des caméras miniaturisées cachées dans les isoloirs. C'est peut-être du bluff, mais le votant n'est pas forcément prêt à miser sa vie là-dessus.

    À Corbeil-Essonnes, les enveloppes de Dassault qui auraient circulé (instruction judiciaire en cours) n'étaient apparemment pas destinées à de simples électeurs, mais à des "rabatteurs" chargés de propager la consigne de vote par différents moyens.

  • [^] # Re: Dans le contecte des fraudes à l'UMP...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les primaires parisiennes de l'UMP par internet. Évalué à 5.

    Oui, 2012, bien sûr. Désolé pour le lapsus. Dans ma tête, le dernier duo électoral ne s'est pas bien imprimé ; sans doute que je n'ai pas bien vu le changement annoncé ;-)

  • # Dans le contecte des fraudes à l'UMP...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les primaires parisiennes de l'UMP par internet. Évalué à 6.

    Le vote électronique crée sûrement des problèmes moraux pour l'UMP, mais c'est probablement le cadet de leurs soucis. D'abord parce que l'enjeu du scrutin est faible : les ténors du parti ont déjà adoubé la favorite. Ensuite parce que l'UMP est bien habituée aux fraudes. Par exemple, lors de l'élection récente du président de l'UMP, un tiers des votants a voté par procuration, avec des pics incroyables dans certains bureaux. Et des milliers d'irrégularités de procédures ont été relevées par les deux candidats au poste. Pour les responsables de l'UMP, peu leur importe la fraude du moment que la candidate prévue est élue largement. Tant mieux si la fraude amplifie la victoire. Et tant pis si le vote électronique coûte plus cher qu'un vote purement physique. Au moins, ils pourront se vanter d'être "modernes".

    Pour les législatives, c'est autrement plus grave. En 2007, ça avait déjà été une catastrophe. Une appli développée par une boîte privée, hébergée sur des serveurs espagnols, requérant du client une vieille version de Java, et avec au moins une faille exploitée en conditions réelles.

    PS : Je ne dénigre pas l'UMP en particulier, car pour ce que j'en sais, le fonctionnement des autres partis est du même genre. Dès qu'il y a un enjeu de pouvoir ou d'argent, peu de contrôle et quasiment pas de sanctions, il est naturel que les gens trichent ou abusent. Le principe s'applique bien au-delà des élections internes (bavures policières, corruption politique, conditions de travail, etc).

  • [^] # Re: Controverse sur le numéro de version

    Posté par  . En réponse à la dépêche jQuery 2.0. Évalué à -2.

    Je vais citer à nouveau la phrase à laquelle je réagissais :

    La bibliothèque est aussi 12 % plus légère, ce qui accélère le chargement des pages web l'utilisant.

    Voilà, peut-être que la bibliothèque est plus rapide à s'exécuter (si c'était significatif, j'imagine tout de même que jQuery.com aurait mis un benchmark), mais ce n'est pas ce qui était écrit dans l'article. Au passage, il doit aussi y avoir un gain marginal de compilation JS.

  • [^] # Re: Controverse sur le numéro de version

    Posté par  . En réponse à la dépêche jQuery 2.0. Évalué à 1.

    Je vais citer à nouveau la phrase à laquelle je réagissais :

    La bibliothèque est aussi 12 % plus légère, ce qui accélère le chargement des pages web l'utilisant.

    Donc certes, on peut enlever des modules, mais ce n'est pas ça que je commentais. En plus, ça me semble d'un usage marginal, vu que rares sont les sites à gratter quelques Ko de ci de là.

  • # Controverse sur le numéro de version

    Posté par  . En réponse à la dépêche jQuery 2.0. Évalué à 4. Dernière modification le 24 avril 2013 à 14:42.

    J'ai vu pas mal de critiques de la décision d'appeler cette version 2.0. J'y souscris. Le fait que la version 2.0 apporte dans la majorité des cas pratiques un recul par rapport à la version 1.X, ça va en perturber quelques uns. Certes, c'est seulement pour quelques années, le temps qu'IE 8 devienne négligeable, mais la situation sera tout de même confuse pour beaucoup. Une biblio "jQuery-next" aurait été plus claire, et elle aurait permis d'avoir une numérotation parallèle, 1.11 ~ next-1.11 au lieu de 1.11 ~ 2.1.

    La bibliothèque est aussi 12 % plus légère, ce qui accélère le chargement des pages web l'utilisant.

    Ce n'est pas faux, mais je doute que ce soit significatif. Le fichier "jquery-1.9.0.min.js" fait 90 Ko, et 40 Ko quand il est servi par gzip -1 (ce qui est la règle générale, hors IE6). Il y a très peu de sites où passer à un fichier JS de 40 à 36 Ko (jquery-2.0.0.min.js après gzip) aura un impact. En plus, il faut garder à l'esprit que cela ne s'applique, au plus, qu'à la première connexion sur le site, le fichier étant ensuite dans le cache du navigateur.

    Je crois que le seul intérêt de cette version 2.0 est actuellement pour ceux qui développent jQuery. A moins de vouloir "casser" son site web pour encourager les visiteurs à changer de navigateur.

  • # Attention à l'hagiographie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Hommage à Aaron Swartz. Évalué à 10.

    Ça m'agace quand un hommage nécrologique vire à l'hagiographie. Une phrase comme « Il a entre autres créé le format RSS 1.0 à l'âge de 14 ans » est selon moi à la frontière entre exagération et mensonge. Il suffit de lire la spec RSS 1.0 pour voir qu'il n'a été qu'un des 12 membres du comité qui a pondu la norme RSS 1.0. Laquelle norme fait suite à RSS 0.9, créée un an avant par Netscape. C'est moins glamour, mais c'est plus fidèle aux faits.

  • [^] # Re: Au titre du journal, je croyais que c'était une coding-party...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Hackons la videosurveillance. Évalué à 1.

    Moi j'ai sincèrement cru qu'il s'agissait de s'introduire frauduleusement dans les réseaux de vidéo-surveillance. Pardon, vidéo-protection, comme disait C. Guéant.

    Chercher des titres accrocheurs ne devrait pas nuire à l'information. Ce n'est sûrement qu'une maladresse, mais je trouve ça grave pour l'esprit du site.

  • [^] # Re: RC2 en-direct-de-l'aéroport-de-Portland-pourvu-que-ça-dure

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du noyau Linux 3.7. Évalué à 10.

    Le wifi gratuit de l'aéroport de Toulouse marche très bien.

    Et personne ne l'a encore dénoncé à la justice ? J'espère que la Hadopi trainera l'aéroport de Toulouse devant les tribunaux pour "défaut de sécurisation de l'accès à Internet".

    Heureusement que la loi nous rappelle où sont les vraies valeurs. On commence par ouvrir un spot wifi libre, on passe ensuite à la critique du système de brevets, et on finit par vouloir donner les livres électroniques ou la musique qu'on a achetés, pardon, loués.

  • [^] # Re: Faut reconnaitre

    Posté par  . En réponse à la dépêche LibreOffice 3.6.4 corrige plus de 60 bugs. Évalué à 10. Dernière modification le 11 décembre 2012 à 14:19.

    Ce que j’attends le plus [coupé] dans une librairie que n'importe quel autre logiciel pourra utiliser.

    Je serai vraiment surpris que tu ne puisse pas wrapper la ligne de commande pour faire des conversions!

    La bibliothèque existe déjà, elle s'appelle UNO. D'aucuns diraient qu'elle est plus utile que le "machin" du général.

    $ apt-cache show unoconv
    [...]
    Description-en: converter between LibreOffice document formats
     This package provides a commandline utility which can convert from
     any document format that LibreOffice can import to any document format
     it can export. It uses LibreOffice's UNO bindings for non-interactive
     conversion of documents.
     .
     Supported document formats include Open Document format, MS Word, MS
     Office Open/MS OOXML, PDF, HTML, XHTML, RTF, DocBook, and more.
    Homepage: http://dag.wieers.com/home-made/unoconv/
    
    

    Accessoirement, comme le suggérait reno, on peut aussi utiliser libreoffice en mode CLI pur : libreoffice --convert-to pdf --outdir doc-pdf/ --headless report.odt

  • [^] # Re: Bravo

    Posté par  . En réponse à la dépêche codeurs, traducteurs, cppreference a besoin de vous . Évalué à 3.

    Je crois que ce serait meilleur que google translate ! (ça fait encore plus mal aux yeux que les fautes de grammaire, car l’orthographe est corrigée par n'importe quel éditeur de texte !).

    Désolé, je ne veux pas stigmatiser, je crains juste que mes yeux ne soient hyper-sensibles. C'est peut-être dû à mon mode global de lecture. Je suis loin d'être bilingue, mais je préfère nettement un anglais correct à un français saupoudré de coquilles.

  • [^] # Re: Un avis impartial ?

    Posté par  . En réponse au journal Gnome-Shell, toujours pas convainquant après 1 an et demi. Évalué à 1.

    […] après une petite prise en main et quelques menus questions

    Des menus questions ? Du genre : « qu'est-ce qu'on mange ce soir ? »

    Une autre menue question pour ta fille de 13 ans : que pense-t-elle des ruptures de compatibilité de Gnome à chaque nouvelle version mineure, sans documentation des changements d'API, ce qui casse beaucoup d'extensions et la plupart des thèmes ?
    Il y a des gens, certes plus âgés, qui s'en agacent et arrêtent leurs contributions à Gnome. Source.

  • [^] # Re: Passer à KDE ?

    Posté par  . En réponse au journal Gnome-Shell, toujours pas convainquant après 1 an et demi. Évalué à 1.

    Je continue à utiliser GNOME 3.6 en mode "Fallback" sur ma machine de boulot

    Profites-en bien, ça ne durera pas. Les développeurs de Gnome ont annoncé qu'ils supprimeraient ce mode dans la version 3.8. Source LWN: GNOME 3.8 to drop fallback mode

  • [^] # LOGO, Pascal et C

    Posté par  . En réponse à la dépêche En Estonie, la programmation à l’école dès 6 ans. Évalué à 6. Dernière modification le 07 septembre 2012 à 21:19.

    Par contre le LOGO me paraît pas forcément le meilleur choix. Le Pascal, dont l'ensemble des mots clés peuvent être traduit dans d'autres langues et qui est un langage généraliste, pourrait être un choix. Mais sinon, pourquoi ne pas attaquer directement sur du C avec nos petites têtes blondes ?

    Tu as déjà donné des cours de programmation à des gens qui n'ont pas de culture scientifique ? Moi oui. Même des adultes qui "bidouillent" leurs PC depuis 10 ans peinent à comprendre le principe des boucles. Et ils sont à la rue pour les fonctions à paramètres. Je sais que j'ai beaucoup de progrès à faire dans l'enseignement de ces concepts élémentaires, mais je crois tout de même qu'ils sont très difficiles à faire passer.

    Même à un niveau licence, avec des étudiants qui ont déjà une culture mathématique (fonctions, variables, etc) et forcément une plus grande capacité d'abstraction que des gamins de 6 ans, l'enseignement du C n'est pas une sinécure. C'est plus facile pour les boucles et les fonctions, mais il faut un paquet d'heures pour que la majorité comprenne les pointeurs.

    Commencer par des langages restreints, mais avec un retour immédiat (LOGO et Cie), me semble plutôt une bonne idée.

  • # Informatique ≠ programmation

    Posté par  . En réponse à la dépêche En Estonie, la programmation à l’école dès 6 ans. Évalué à 3.

    Faut‐il commencer par les bases théoriques, comme dans le livre Computer Science Unplugged

    Quand j'entends parler de débuter un enseignement en primaire par les bases théoriques, je pense tout de suite à l'enseignement des maths. En France, sous l'influence de Bourbaki et des USA, on a introduit pendant les années 60 les "mathématiques modernes". On commençait par introduire les notions abstraites (ex. définition d'un groupe abélien) puis on montrait les applications (ex. les nombres munis de l'addition sont un groupe abélien). Ça n'a pas été un franc succès (hmm, quelle surprise !) et les programmes ont fait machine arrière.

    Heureusement, "Computer Science Unplugged" n'a rien à voir avec cela. À mon avis, cela relève avant tout de l'opération de séduction des gamins : je doute que la découverte du binaire les marque beaucoup et que ça influence leur pratique des ordinateurs, pas meme de la programmation ; par contre ils se diront peut-être que l'informatique, c'est bien et que quand ils seront grands, ils seront pompiers-informaticiens.

    Enfin, le programme estonien vise à enseigner la programmation, ce qui est très différent de la computer science. On peut être un excellent programmeur sans rien connaître aux types algébriques ou à la théorie des graphes. Et réciproquement, on peut être un cador en traitement du signal ou en cryptographie mais patauger dans 10 lignes de C.

  • [^] # Applis KDE + alternative

    Posté par  . En réponse à la dépêche Amarok 2.6. Évalué à 1.

    Tu as abandonné Amarok parce que par principe tu ne veux plus que du Gtk, ou il y a d'autres raisons ? Moi j'envisage de larguer une autre appli KDE à laquelle je suis pourtant habitué (Tellico). Le problème c'est que ça lance 8 services KDE, lesquels ne s'arrêtent pas avec l'appli. Je n'ai pas trouvé comment désactiver cette intégration forcée à KDE. Ça m'a rendu méfiant envers toutes les applis Gnome/KDE.

    Puisqu'on est dans les préférences persos et les lecteurs audio en mal d'amour, je préfère les lecteurs plus sobres, dans la lignée du fameux Foobar2000 sous Windows (non libre, hélas). L'année dernière, j'ai enfin trouvé un succédané satisfaisant : DeaDBeeF. C'est du Gtk, l'interface est minimaliste, mais au final ça répondait mieux à mes critères que la douzaine d'autres applis que j'ai essayées (par exemple, onglets, gapless, cue+flac/ape). Il a vraiment besoin d'être soutenu, vu qu'il n'est pas encore dans le dépôt Debian officiel, mais seulement chez Ch. Marillat.

  • [^] # Re: Lecteur pdf

    Posté par  . En réponse à la dépêche Firefox et Thunderbird : appelez le 15. Évalué à 5.

    J'ai toujours pensé que les onglets c'était une connerie. C'est bien plus simple de laisser le gestionnaire de fenêtre faire le boulot, surtout quand il est bien foutu.

    Cette phrase m'a rappelé le moment où, au début de l'année 2001, j'avais essayé Opera. J'avais été séduit par son interface MDI (Multi-Document Interface, bref, les onglets). Mon collègue de bureau m'avait lui aussi dit que c'était une connerie de geek, qu'il préférait laisser ça au WM, et que Mozilla était plus simple à utiliser avec son modèle sans onglet… 6 mois plus tard, Mozilla adoptait les onglets.

    À l'époque j'avais vainement essayé d'imiter les onglets d'Opera dans Mozilla. Je doute que ce soit possible aujourd'hui, même avec Gnome Shell : par exemple, le raccourci clavier pour restaurer un onglet fermé par erreur (en gardant l'historique de navigation, bien sûr).

    En terme d'interface, j'aime bien pouvoir séparer ma navigation en 2 catégories : une fenêtre "boulot", et une "perso", chacune avec ses propres pages web. C'est pratique, il faut juste s'y habituer pour ne pas mélanger les raccourcis WM et navigateur. Un peu comme un screen/tmux dans un onglet de terminal.

  • [^] # Re: Première appréciation

    Posté par  . En réponse à la dépêche MongoDB sort en version 2.2. Évalué à 2.

    Je ne souscris pas à ta distinction entre update et replace.

    Je tente une transposition dans le langage de programmation C. Selon tes critères, le code a = a + 1; serait un replace du document-variable a. Idem pour a = f(a);. Avec le vocabulaire MongoDB, ce serait un update de a, alors que selon toi un update correspond à a[0] = 0;. Mais cette dernière opération n'est pas prévue dans MongoDB, puisque le document est un élément atomique du stockage. À partir du moment où on intègre ce principe, la dénomination update me semble justifiée : on modifie un document de la même façon qu'on modifie une variable atomique.

    C'est peut-être plus clair quand on connait le principe sous-jacent. On présuppose que l'application cliente fonctionne à la façon d'un ORM classique : on interroge la base pour récupérer des données structurées en "modèles", on les traite côté client, on sauvegarde chaque modèle modifié. En pseudo-code :

    post = Post.find(postid) # fetch from DB
    post.addcomment(...)
    post.save()              # write back to DB (update)
    
    

    AMHA, MongoDB est particulièrement adapté à ce mode de fonctionnement basé sur un ORM à la Active Record.

  • [^] # Re: Bling-bling ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Bref, MPlayerX quitte le Mac App Store. Évalué à 10. Dernière modification le 24 août 2012 à 16:45.

    Sauf erreur de ma part, "bling bling" ne désigne pas les qualités techniques en soi, mais le rapport entre la possession d'un objet et l'image sociale de son propriétaire. On parlait de Sarkozy comme d'un "président bling bling" parce qu'il jouait sur une image superficielle de lui-même, ne correspondant pas aux qualités "intrinsèques" de sa politique.

    Pas d'accord. Le qualificatif n'était pas, au moins initialement, appliqué à la politique du précédent président, et le sens me semble assez différent. Je vois deux composantes dans ce terme :

    • un goût pour les produits chers et clinquants,
    • un étalage vulgaire et suffisant des possessions sus-dites.

     

    Par exemple, pour cet homme politique, c'était se pavaner en exhibant ostensiblement une montre à 100 000 euros de marque connue, avec une finition en or massif (mais très pauvre du point de vue de l'horlogerie). C'est bien entendu subjectif, puisque certains trouveraient normal d'arborer une montre de même prix mais moins m'as-tu-vu.

    Dans le domaine informatique, "bling-bling" s'appliquerait aux produits (et par extension aux utilisateurs) qui privilégient une interface impressionnante à une interface efficace, le tout associé à une certaine morgue. Par exemple, le principe du carrousel pour remplacer une liste d'icônes fixes, et le marketing qu'un i* est forcément meilleur que tout le reste (à cause de Saint Jobs ;-). Je ne dis pas que tous les produits Apple sont mauvais ni que ses utilisateurs sont tous arrogants alors que les non-Apple sont tous sympas, mais je trouve que "bling-bling" correspond assez bien à Apple et à certains de ses zélotes.

  • [^] # Re: bon anniversaire

    Posté par  . En réponse à la dépêche 19 ans : Bon anniversaire Debian !. Évalué à 4.

    apt-get install aspell

    Eh non, ça n'aurait pas aidé, sauf à la marge pour deux défauts d'accentuation.
    La langue française est plus complexe qu'une juxtaposition libre de mots, et aspell n'aurait pas détecté les erreurs de ponctuation, de majuscules, de confusion entre les différentes formes fléchies dérivant d'une même racine ("rappel" / "rappelle"), etc. Les ordinateurs sont plus doués pour les échecs ou le go que pour nos langages naturels.

  • [^] # Re: C'est triste ton avis sur Ocaml

    Posté par  . En réponse à la dépêche OCaml 4.00.0 est sorti. Évalué à 1.

    Pour les non-informaticiens mais avec un parcours plutôt sciences dures, c'est du bonheur: une impression de rigueur mathématique claire que je ne retrouve pas ailleurs!

    En terme de rigueur et d'esprit mathématique, je pense qu'Haskell va bien au-delà d'OCaml. Son insistance sur la notion de "pureté" lui donne un aspect terriblement mathématique. Par contre, sa rigueur est parfois pénible quand on débute, sur du code un peu complexe (E/S, combinaisons de monades, etc).