Il suffit de voir ce qui s'est passé lorsqu'un (ou une ?) maire FN a été élu il y a quelques années.
Tout a coup, certaines subventions se soient 'envolées', que les associations ne puissent plus se réunir etc ...
C'est malheureusement chose plus courante qu'on ne le pense et ce n'est pas non plus l'apanage du FN.
Les associations sont (malheureusement) souvent perçues par les politiques comme des "armes" dans leurs querelles. C'est assez désagréable quand on ne demande qu'à faire ce pourquoi on est là tranquillement.
Histoire d'apporter la contradiction, Isabelle Autissier est présidente d'une association Rochelaise, l'E.C.O.L.E de la Mer (http://www.ecoledelamer.com(...) ). Alors tu pourras effectivement me répliquer que cette association est largement subventionnée par les collectivités territoriales. Cela n'en réduit pas pour autant la qualité de travail de cette association et l'engagement de sa présidente.
Plus globalement, le principe d'un parrainage est de faire profiter un projet de la notoriété du parrain (de la marraine). On ne peut pas dire que le responsable d'une petite association jouisse forcément d'une notoriété suffisante. Maintenant, cela ne signifie pas non plus qu'il n'ait pas sa place dans une action concertée.
Pour ce qui est de ton dernier paragraphe, je pense que l'état peut faire appel à la bonne volonté des jeunes (et des moins jeunes) dans le cadre associatif par exemple, mais il faut de sa part un soutien qui pourra se traduire par des moyens financiers, logistiques...
On peut citer à ce propos la Java Topology Suite (JTS), développée sous licence LGPL par Vividsolutions.
Elle implémente un ensemble complet de fonctions topologiques conforme à certains standards de l'OpenGIS.
Je ne suis pas spécialiste du domaine des SIG. J'ai fait un travail d'étude et de bibliographie sur GML et tout ce qu'y s'y rapporte. Suffisamment poussé pour avoir une vision correcte de l'ensemble, pas suffisamment pour réellement tout maîtriser. Par exemple, je n'ai pas énormément fouillé du côté classique SGBDR.
Ceci dit, je pense, mais ce n'est que mon intime conviction, que l'on va, et on ne peut aller, que vers un mix des deux (GML et SGBDR). Au vu de leurs avantages et inconvénients respectifs, je pense qu'il sont effectivement suffisamment complémentaires pour offrir une plateforme efficace.
Pour ce qui est de SVG, je ne le connais pas assez pour me prononcer en toute connaissance. Cependant, le fait qu'il soit lui aussi de la famille XML en fait une couche graphique idéale pour les applications utilisant GML.
A titre d'exemple, il y a actuellement un(des) projet(s) visant à développer un système de cartographie embarqué avec liaison GSM à un serveur ; l'idée est d'envoyer une requête par GSM à un serveur SIG (après positionnement GPS), celui ci renvoyant des données GML retraitées ensuite au niveau terminal embarqué pour affichage. Le fait de véhiculer du GML plutôt que des infos purement graphiques permet d'avoir une certaine richesse sémantique.
Une anecdote : la semaine dernière, se déroulait au Palais des Congrès à Paris le salon Géo Evénement (http://www.geo-evenement.com ). J'ai eu l'occasion d'arpenter très rapidement les allées. On y voit les gros (IBM par exemple) et ils font clairement du commerce (ce qui n'est pas anormal). Je n'ai rien vu (mais je n'ai pas fouillé non plus) qui ressemble à du libre.
Par contre, puisque vous parlez de l'OGC, il faut noter qu'il a développé un nouveau standard, GML (Geography Markup Language) basé sur XML et destiné à l'échange et au stockage de données géographiques, afin de favoriser l'interopérabilité des systèmes (quoique...). Il s'agit en fait d'une famille d'encodage basée sur des schémas XML que l'on pourra décliner selon ses besoins.
La version 3 du standard (http://www.opengis.org/techno/documents/02-023r4.pdf ) vient de paraître. Elle apporte son lot (assez conséquent) d'évolutions :
- intégration des données 3D,
- réorganisation de la structuration des schémas formant GML,
- introduction de la sémantique spatio-temporelle,
- ...
Bref, on atteint là un standard qui devient sérieux.
Le manque pour réellement concurrencer les SGBDR spatiaux vient :
1) de l'interrogation des données. Il n'existe actuellement pas de "standard", ni de solution mûre. J'en profite pour signaler que s'il n'y a pour le moment pas de standard pour le SQL spatialisé, les outils existent et sont relativement mûrs. Au niveau de la recherche pour l'interrogation de données GML deux voies ont été explorées :
* amender SQL pour supporter XML en général et lui ajouter des outils déjà existants pour le SQL spatialisé. Je ne crois pas trop à cette voie.
* étendre XQuery. Le problème est que XQuery est encore un working draft. Il y a d'autres problèmes que je ne détaillerai pas ici. A noter que des extensions ont déjà été proposées dans le milieu de la recherche.
2) de l'indexation des données. Pour pouvoir interroger ces données, il faut absolument procéder à une indexation spatiale. Les problématiques actuelles sont comment indexer ces données (les solutions théoriques existent) et comment l'implémenter efficacement en GML, sachant que, vu le volume non négligeable des données géographiques, il faudra avoir une structuration très bien étudiée des données.
Voilà pour les infos qu'on pouvait apporter.
Dans son cas il faut juste qu'il achète OrdiNathan ;)
Celle là, je n'y avais pas pensé :-) enh, grand challenge, tu crois qu'on peut adapter linux pour ces bêtes de course.
100% d'accord avec le modéro.
Ce livre n'a aucun intérêt.
Bien sûr. J'ai repris dans la news la citation de ce livre uniquement parce que les seuls titre et accroche (Le livre qui fait peur à Bill Gates, il fallait l'inventer) me semblaient assez abérants.
Maintenant, sur l'article, certains des arguments m'ont laissé pantois : du style, il estime qu'il lui a fallu une centaine d'heures d'autoformation.
Je réponds oui sur temps court. En comparaison, cela fait un certain nombre d'années qu'il est sous windows et il a dû passer plus d'une centaine d'heures à s'autoformer.
<i>>La différence avec du développement, c'est que l'on va s'attacher à conserver un niveau conceptuel suffisamment élevé
C'est justement dommage. C'est souvent trés interressant de rentrer dans le detail. La théorie est une choses, la pratique en est une autre. Et pour moi la théorie sans pratique n'est que du gachi.
Ai-je dit que l'on se limite à l'aspect théorique ? Je ne crois pas. On essaye justement de faire les deux tout en poussant plus sur le côté formalisation.
<i>>Le chercheur fournit un travail intellectuel.
Ben justement, c'est pour cela qu'on le paye. Moi aussi je fourni un travail intellectuel et pourtant je suis pas chercheur. Avec une remarque comme cela, on a vraiment l'impression que tu prends les autres pour de la sous-merde. Sache que si tu peux manger, boire, faire ton "travail intellectuel", c'est parce que d'autres font un travail manuel.
Je n'ai pas dit que le travail intellectuel est l'apanage des chercheurs, de même que je ne dénigre pas le travail manuel et les autres en général ; ce serait faire offense à pas mal de monde autour de moi.
Mon affirmation n'avait d'autre but que d'introduire la phrase suivante.
Pour être plus précis, selon le droit français, un logiciel (tout comme un livre, un article...) est considéré comme une oeuvre de l'esprit et à ce titre protégé par le code de la propriété intellectuel.
A ce titre, il existe un droit moral, propriété inaliénable de l'auteur (le(s) développeur(s) dans le cadre d'un logiciel) ; cela lui donne le droit de revendiquer la paternité de "l'oeuvre".
Parallèlement, le droit d'exploitation (le terme n'est pas exact) revient à l'employeur ; dans le cadre de la recherche publique, ce droit revient donc à l'employeur, ici représenté par l'université, le laboratoire... de rattachement. Ce droit est lui cessible. En conséquence, par convention, il peut être cédé à une entreprise... Le chercheur lui-même peut demander à distribuer son code sous licence libre.
Sache que le travail intellectuel est surement ce qui sert le moins à la survie de l'espece humainde, voir ce qui va la conduire à sa perte.
Je ne suis pas réellement convaincu. Il y a une telle interdépendance entre les deux que si l'un s'arrête, l'autre se casse la figure et il faudra repartir à zéro si on ne disparaît tout bonnement pas.
<i>> bonne dose d'humilité quand tu te casses les dents sur un problème
C'est vrai pour tout probléme.
Tu le dis toi-même, pour tout problème...
Pour l'annecdote, tu peux rajouter à la fin de la citation:
"Car cela nous couterais trop cher".
Mais c'est bien ce que ça signifiait. Les entreprises n'ont généralement pas la vocation (ni les moyens) de faire de la recherche (mis à part les grosses), d'où l'utilité pour elles de la recherche publique.
<i>>France Télécom ou EDF
2 entreprises publique, change ton exemple.
non. Ce sont peut-être des entreprises publiques mais leur comportement (surtout pour France Telecom) est celui d'entreprises privées.
Tu peux trouver la même chose chez Thales qui me semble-t-il est une entreprise privée.
<i>>Pour ton information, les chercheurs ont des budgets alloués pour leur recherche et ils doivent les gérer......
Le risque est minime par rapport a celui qui investis au debut.
Dans un sens oui, un chercheur n'est pas responsable sur ses deniers.
Il peut cependant se discréditer, ce qui n'est pas rien dans un milieu où il est impossible de rester dans son coin.
Au fait comment son faite les évalutations? A l'apport (present ou futur) des decouvertes pour l'humanité? Au nombre de decouverte? Au temps passé dans un labo? Au nombre de publication?
La réponse est contenue dans tes questions. Je ne me permettrai pas de rentrer dans les détais car je ne les connais pas. Mais tu retrouveras effectivement le nombre de publications (majeures, mineures...)
A la roue de la chance et au copinage :O)
inepte une fois de plus.
<i>>Penses-tu, en dégustant ton beefsteack quotidien à tout ce que ces braves rêveurs de la recherche publique
Viande sans gout, aux hormones, ... Mais du gout.
Ok, mon argument est falacieux en ce qu'il occulte tout ce qui a pu être fait de négatif dans ce domaine. Ta réponse l'est tout autant car tu fait exactement l'opposé.
Sache que pour moi, l'état n'est qu'une entreprise comme une autres avec des actionnaires (les habitants du pays), des consommateurs (les gens et entreprises du pays) et des employés.
Attention à ce que tu dis. Si l'état est une entreprise comme les autres, allons vers la rentabilité : ne soignons plus les personnes agées (c'est fou ce que ça coûte cher), arrêtons d'enseigner l'histoire, la littérature... à l'école, ça ne sert à rien...
Plus sérieusement, si l'on veut garantir une certaine "aisance" des citoyens, l'état NE DOIT PAS se comporter comme une entreprise.
Pour ce qui est des réponses à Yves Gablin, voir ci-dessus la définition du droit moral.
je conclus que tout logiciel, matériel ou document créé par la recherche publique est propriété du peuple dans son ensemble.
Sur le principe, je suis tout à fait d'accord avec toi. Je préfère voir le code que je peux développer sous licence libre, ou tout au moins librement distribuable.
Malheureusement, dans le cas de contrats avec des industriels, il y a (parfois, souvent, je ne peux pas me prononcer) des clauses de confidentialité, propriété... Le fait est que les entreprises savent très bien goupiller leurs contrats.
Un exemple de ce qu'on peut rencontrer : un thésard sous convention CIFRE (payé par une entreprise, avec aide de l'état). A qui appartient le code qu'il a développé ? Dans quelle mesure le laboratoire d'accueil peut-il prétendre à la propriété du code ? Il n'est pas facile de répondre à cette question et cela dépendra sans doute fortement de la convention.
Pour finir, ta deuxième proposition (plus précisément les clauses concernant l'utilisation extranationale) me gène. Je me demande si elle n'est pas en conflit avec un principe qui me paraît important, sinon fondamental, qu'est le partage des connaissances.
A partir du moment où le FAI est informé que les moyens qu'il met à disposition de ses abonnés sont utilisés à des fins illégales, il peut être considéré comme complice.
>C'est quoi que vous leur reprocher exactement ?
-De se meler de ce qui ne les regarde pas,
-De faire pression sur ses clients sans raison,
-De "taper" sur les méchants utilisateurs P2P et pas sur les gentils futurs clients qui pourront "télécharger plus vite leur musique et leur vidéos"
Non, mille fois non. Si le FAI ne réagit pas il prend le risque d'être considéré comme complice.
Le comportement de Free n'a rien d'étonnant ni de réellement choquant dans cette histoire.
Si par exemple, ils reçoivent une demande (par forcément légale) de fermeture de site venant d'un cabinet d'avocats (c'est arrivé pour le site d'un ami), ils se bornent à retransmettre cette info.
C'est pour eux le moyen de se protéger sans pour autant srtir eux-mêmes de la légalité.
language à typage fort beaucoup plus fort et contraint que le C ou le C++. Il permet également de faire appel à des formes de polymorphismes plus variées qu'avec d'autres langages de programmation.
Pour ce qui est des gens qui développent en (O)Caml, il sont encore peu nombreux, mais ça arrive tout doucement...
OCaml est un langage relativement jeune, il faut lui laisser le temps...
A noter que OCaml est utilisé pour Coq un outil de preuve de programme qui peut être bien utilie lorsqu'il s'agit de prouver qu'un module ne provoquera pas le crash d'un avion.
D'abord l'INRIA est un cas à part. Parce que c'est organisme de recherche moderne, dynamique et ouvert sur l'exterieur.
On dirait que pour toi l'INRIA est au-dessus de la fange que constitueraient le CNRS, les universités...
Ca me désole un petit peu et je ne pense pas être le seul. J'étais ce jeudi à une journée de travail commune à plusieurs équipes de recherche. Il y avait là plusieurs personnes de labos INRIA (ISISA et LORIA, pour être précis) mélangés à des universitaires et des gens du CNRS. Et crois-moi, le niveau de débat était uniforme.
Pour ce qui est de l'exploitation des thésards, évidemment ce n'est pas général, mais c'est quand même une bonne part de la réalité
Et les gens qui se font presser le citron dans certaines boîtes d'informatique, ils ne sont pas exploités ? Qu'est-ce que c'est l'exploitation ? C'est travailler jusqu'à 19h où 20h au labo ? Il n'y a pas que les thésards qui le font, loin de là.
Et franchement, il faut voir ce que l'on peut retirer comme plaisir de ce travail de recherche.
Je te parle de propriété intelectuelle, tu me repond recheche (et public en plus).
Normal, c'est la recherche qui est le sujet.
Effetivement, je ne connais pas ta definition. Personnelement, je prefere retrouver que rechercher :)
Ta blague est parfaitement inepte.
Maintenant, en espérant pouvoir éclairer ta lanterne, on peut voir, de manière très schématique, la recherche comme une suite de questions et de réponses. A un problème donné, on va chercher à donner une réponse. La différence avec du développement, c'est que l'on va s'attacher à conserver un niveau conceptuel suffisamment élevé, ceci permettant de rester suffisamment général, objectif...
Ce n'est que ma définition, par forcément très bien formulée.
La personne qui finance devrait être entierment propriétaire des droits
Non ! Le chercheur fournit un travail intellectuel. Il est normal qu'il conserve un droit moral inaliénable, l'employeur conservant le droit d'exploitation... sauf convention explicite entre employeur et employé.
PS. dans l'industrie aussi on fait ça, sauf que l'on a moins la grosse tête et que l'on appele cela du developpement.
Crois-moi, il faut parfois une bonne dose d'humilité quand tu te casses les dents sur un problème de recherche.
Permets-moi aussi de te raconter une petite anecdote. Il y a quelques mois, un chef de projet d'une entreprise était venu dans le labo où je suis et nous a dit quelque chose comme : "Heureusement que la recherche publique est là, elle a la possibilité et la capacité d'approfondir, d'aller au fond des choses, ce que dans une entreprise on ne peut pas faire".
Et pourquoi crois-tu que des entreprises comme France Télécom ou EDF, qui ont des pôles recherche et développement plus que conséquents, fassent appel à des labos universitaires ?
Pourquoi des chercheurs d'EDF ou France Télécom (ou d'autres encore) se cassent-ils les pieds à diriger des thèses à l'université ?
T'as pas bien saisie. C'est pas le chercheur qui prend le risque, c'est celui qui finance qui les prends. Il investie sans être sur que cela débouche sur quelques choses.
Pour ton information, les chercheurs ont des budjets alloués pour leur recherche et ils doivent les gérer. Ces budjets sont alloués sur des projets de recherches (contrats quadriennaux des universités, appels à projets...) qui sont évalués par le ministère de la recherche et autres organismes financeurs. Un chercheur (ou plutôt une équipe) qui ne jouereait pas le jeu, aura de grandes chances de se faire "disqualifier" au projet suivant, car, contrairement à ce que tu sembles croire, il faut rendre un minimum de comptes. Et là est le risque du chercheur : s'il fait le "gignol", il risque de se couper les ailes.
Je suis d'accord avec toi, mais il faut manger et la nourriture ça ne tombe pas du ciel.
Tiens donc...
Penses-tu, en dégustant ton beefsteack quotidien à tout ce que ces braves rêveurs de la recherche publique ont pu (et peuvent)apporter à la qualité de ton alimentation ? Tout comme dans la médecine, d'ailleurs...
Je pense qu'un tour en dehors du monde de la recherche publique te permettras de comprendre ce que je voulais dire.
Je pense qu'une petite immersion dans le milieu de la recherche publique ne te ferait pas de mal.
A mon avis, la question n'est pas d'opposer recherche publique et secteur privé (recherche, développement... appelle le comme tu veux) mais de les associer. Et crois-moi ça se fait tous les jours.
Le problème est très simple.
Ah bon ? Si il était si simple, on s'en serait aperçu...
Sur le premier point que tu développes, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi. S'il est vrai que la baisse des crédits peut inciter à se tourner vers les industriels, est-ce vraiment un mal ? Le rôle de la recherche publique n'est pas d'industrialiser. Les partenariats permettent donc de "refiler le bébé". Par contre, cela implique une certaine vigilance de la part des chercheurs. En effet, les industriels n'ont pas toujours une vue à long terme (quoique ?), alors que c'est déjà plus le cas chez les chercheurs (même si on planifie des projets sur des durées plus courtes). Il est donc nécessaire pour les chercheurs de pouvoir "bien" négocier avec les industriels ; et c'est là que ça (peut) pose(r) problème.
Par contre, je ne peux pas être d'accord sur le second point. Qu'est-ce qui te fait dire que la recherche stagne. Je viens de participer à une journée de rencontre de chercheurs dans le domaine de l'analyse de document et je peux te dire que ça bouge et qui si, oui, on pense à l'application (et c'est normal, on n'est pas là pour trouver des choses qui ne serviront à rien), on garde à l'esprit, et même au premier plan, l'aspect plus fondamental.
Quand à ne pas partager le code, peux-tu affirmer qu'il s'agit d'une généralité ? Certains agissent ainsi, c'est certain, mais de là à généraliser...
Pour les publis, un chercheur est souvent amené à expertiser des articles écrits par un collègue du labo "concurrent".
Enfin, quand tu parle de sous-traiter avec les thésards, oui, c'est vrai, mais le thésard n'a pas à s'occuper de tâches administratives.
Pour finir, et pour te rassurer, je suis absolument contre les brevets logiciels. Malheureusement, on les voit déjà apparaître dans la recherche (lors de contrats avec des industriels, notamment les très gros), et le mouvement s'amplifiera si les brevets logiciels sont légalisés.
Je trouve particulièrement intéressant le contenu de cette offre et plus particulièrement le second paragraphe. En effet, il est clairement dit que le code développé sera redistribué.
Au delà de l'utilisation du libre, le respect d'une de ses valeurs fondamentales, à savoir le partage, est respecté dans cette offre.
oulala, c'est l'offensive tous azimuts chez Microsoft.
il y a un truc (parmi d'autres) qui me gène dans leur communiqué : RMS technology uses XrML (Extensible Rights Markup Language), an emerging standard for the expression of rights on digital content
Une fois de plus, les voilà à essayer d'imposer un de leurs produits comme standard.
Pour ce qui est de l'humour, j'imagine bien un petit speech de RMS avec une accroche du style : RMS parle de RMS
Tout est fait pour pousser à la mise à jour de IE. On tombe de plus en plus souvent sur des site disant qu'il faut avoir au minimum la version 6 d'IE pour les visualiser, même si ce n'est pas fondé (attention : je ne veux pas dire que les gens affichant cela sur leur site poussent volontairement à l'utilisation d'IE6).
Sachant de plus que le haut-débit se repand de plus en plus, il est d'autant plus facile de mettre à jour le seul IE.
C'est clairement agaçant de voir ce comportement.
On peut supposer (sinon plus) qu'il y a une stratégie globale pour conforter la situation de Microsoft :
- Palladium,
- MPEG-4
- ...
Je me demande quelle sera la prochaine "tuile".
Le seul espoir qu'on puisse avoir (ert encore, n'est-ce pas une illusion ?), c'est que l'europe s'oppose réellement au comportement de MS.
Je me suis amusé à faire un essai sur 2 urls :
- http://www.éditions.com(...)
- http://www.économiquement.com(...)
la première est déjà enregistrée, j'en ai donc cherché une seconde non enregistrée.
J'ai fait les essais de connexion avec :
- IE 5.0
- Mozilla 1.2.1
- Wget 1.8.1
Le résultat est éloquent :
- Host not found pour les deux urls aussi bien avec Mozilla qu'avec Wget. On peut sans doute l'étendre à tous les navigateurs autres que IE
- avec IE :
-> dans le cas de www.éditions.com, on tombe sur une page de VeriSign qui propose de télécharger le plug-in, ou, sinon d'accéder au site en question
-> la deuxième adresse fait aboutir à une erreur 404.
On peut déjà constater que si l'on a pas IE, on peut toujours courir pour accéder à ces sites. Doit-on considérer cela comme une nouvelle incitation à utiliser IE ?
On peut également remarquer que IE, sans aucun module est déjà capable de traiter ces URL... curieux.
Là je suis d'accord avec ton raisonnement. On retrouve effectivement le même concept que celui énoncé par Bush (la guerre préventive, bien sûr), avec des problèmes similaires (à une autre échelle, bien sûr).
on ne peux que regretter que ce débat ne soit pas publique
mode mauvaise foi=on
mais c'est public puisqu'on en parle
mode mauvaise foi=off
Plus sérieusement, les enquêtes d'utilité publique faites par des entreprises pour leurs projets, je n'y crois pas trop. Ca leur coûterait cher et il doivent avoir trop peur que ça soit négatif.
ARG... La liberté d'être hors la loi ne doit pas supprimée, chacun est libre de ses actes.
NON, la liberté commence là où s'arrête celle des autres !!! Article fondamental de la Déclaration des Droits de l'Homme ! La loi est justement là pour définir les limites de la liberté. Si tu enfreins la loi, tu abuses de ta liberté au détriment d'autrui.
Comprenons-nous bien, il m'arrive moi-même d'être (légèrement, si tant est que cette légèreté existe) hors la loi (qui ne l'a pas été une fois ?), mais je ne revendique pas la liberté d'être hors la loi!
Maintenant, pour ce qui est d'un mécanisme tel que TCPA, il s'agit de savoir si oui ou non il y a un risque (réel) de restriction abusive (au delà du cadre défini par la loi) de nos libertés. Si oui, alors il est de notre devoir de citoyens de protester et refuser ce mécanisme.
j'avais supprimé la fin de l'article, mais je la mets ; elle répond à ta remarque.
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Aucune clause dans ce Contrat ne limite la responsabilité d'Adobe envers vous en cas de décès ou de préjudices corporels résultant d'une négligence de la part d'Adobe ou pour délit
de fraude. Adobe agit pour le compte de ses fournisseurs aux fins de réclamer, d'exclure et/ou de limiter les obligations, les garanties et les responsabilités stipulées dans ce Contrat, mais à aucun autre égard et dans aucun autre but. Pour plus de détails, veuillez consulter les informations relatives aux juridictions à la fin de ce Contrat, s'il y a lieu, ou contactez le Service d'Assistance Clientèle d'Adobe.
Extrait du Titre 8 de la licence d'Acrobat d'Adobe (j'ai mis en gras une phrase intéressante)
8. LIMITATION DE RESPONSABILITÉ. EN AUCUN CAS ADOBE OU SES FOURNISSEURS NE SERONT RESPONSABLES ENVERS VOUS POUR TOUS DOMMAGES, RÉCLAMATIONS OU QUELQUES COÛTS QUE CE SOIT, OU POUR TOUS DOMMAGES DIRECTS OU INDIRECTS, OU POUR TOUT MANQUE À GAGNER, PERTES D'EXPLOITATION, PERTES DE BÉNÉFICES, ET CE MÊME SI UN REPRÉSENTANT D'ADOBE A ÉTÉ INFORMÉ DE LA POSSIBILITÉ DE TELS DOMMAGES, PERTES, RÉCLAMATIONS OU COÛTS. EN AUCUN CAS ADOBE OU SES FOURNISSEURS N'ASSUMENT DE RESPONSABILITÉ ENVERS VOUS EN CAS DE RÉCLAMATION D'UN TIERS. LES LIMITATIONS ET RESTRICTIONS CI-DESSUS S'APPLIQUENT DÈS LORS QU'ELLES SONT AUTORISÉES PAR LA LOI APPLICABLE DANS VOTRE JURIDICTION. LA RESPONSABILITÉ TOTALE D'ADOBE ET CELLE DE SES FOURNISSEURS DANS LE CADRE DE CE CONTRAT OU EN RAPPORT AVEC CE DERNIER, EST LIMITÉE À LA SOMME VERSÉE POUR LE LOGICIEL, S'IL Y A LIEU.
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On peut constater qu'ils prennent des gants. Cependant, c'est du langage juridique et quand on lit la licence dans son entier, on a vraiment l'impression de lire tout et son contraire. Il doit falloir être avocat pour réellement comprendre le contrat de licence.
[^] # Re: Jeunes engagés .... vrais moutons.
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Posons des questions à Luc Ferry sur les logiciels libres !. Évalué à 4.
Tout a coup, certaines subventions se soient 'envolées', que les associations ne puissent plus se réunir etc ...
C'est malheureusement chose plus courante qu'on ne le pense et ce n'est pas non plus l'apanage du FN.
Les associations sont (malheureusement) souvent perçues par les politiques comme des "armes" dans leurs querelles. C'est assez désagréable quand on ne demande qu'à faire ce pourquoi on est là tranquillement.
[^] # Re: Jeunes engagés .... vrais moutons.
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Posons des questions à Luc Ferry sur les logiciels libres !. Évalué à 10.
Plus globalement, le principe d'un parrainage est de faire profiter un projet de la notoriété du parrain (de la marraine). On ne peut pas dire que le responsable d'une petite association jouisse forcément d'une notoriété suffisante. Maintenant, cela ne signifie pas non plus qu'il n'ait pas sa place dans une action concertée.
Pour ce qui est de ton dernier paragraphe, je pense que l'état peut faire appel à la bonne volonté des jeunes (et des moins jeunes) dans le cadre associatif par exemple, mais il faut de sa part un soutien qui pourra se traduire par des moyens financiers, logistiques...
[^] # Re: Le Libre et le SIG
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le Libre et le SIG. Évalué à 5.
Elle implémente un ensemble complet de fonctions topologiques conforme à certains standards de l'OpenGIS.
Vivid Solutions : http://www.vividsolutions.com(...)
JTS : http://www.vividsolutions.com/jts/main.htm(...)
[^] # Re: Le Libre et le SIG
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le Libre et le SIG. Évalué à 9.
# Re: Le Libre et le SIG
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le Libre et le SIG. Évalué à 10.
[^] # Re: Un article et un livre sur Linux
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un article et un livre sur Linux. Évalué à 9.
Celle là, je n'y avais pas pensé :-) enh, grand challenge, tu crois qu'on peut adapter linux pour ces bêtes de course.
100% d'accord avec le modéro.
Ce livre n'a aucun intérêt.
Bien sûr. J'ai repris dans la news la citation de ce livre uniquement parce que les seuls titre et accroche (Le livre qui fait peur à Bill Gates, il fallait l'inventer) me semblaient assez abérants.
Maintenant, sur l'article, certains des arguments m'ont laissé pantois : du style, il estime qu'il lui a fallu une centaine d'heures d'autoformation.
Je réponds oui sur temps court. En comparaison, cela fait un certain nombre d'années qu'il est sous windows et il a dû passer plus d'une centaine d'heures à s'autoformer.
[^] # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels. Évalué à 1.
C'est justement dommage. C'est souvent trés interressant de rentrer dans le detail. La théorie est une choses, la pratique en est une autre. Et pour moi la théorie sans pratique n'est que du gachi.
Ai-je dit que l'on se limite à l'aspect théorique ? Je ne crois pas. On essaye justement de faire les deux tout en poussant plus sur le côté formalisation.
<i>>Le chercheur fournit un travail intellectuel.
Ben justement, c'est pour cela qu'on le paye. Moi aussi je fourni un travail intellectuel et pourtant je suis pas chercheur. Avec une remarque comme cela, on a vraiment l'impression que tu prends les autres pour de la sous-merde. Sache que si tu peux manger, boire, faire ton "travail intellectuel", c'est parce que d'autres font un travail manuel.
Je n'ai pas dit que le travail intellectuel est l'apanage des chercheurs, de même que je ne dénigre pas le travail manuel et les autres en général ; ce serait faire offense à pas mal de monde autour de moi.
Mon affirmation n'avait d'autre but que d'introduire la phrase suivante.
Pour être plus précis, selon le droit français, un logiciel (tout comme un livre, un article...) est considéré comme une oeuvre de l'esprit et à ce titre protégé par le code de la propriété intellectuel.
A ce titre, il existe un droit moral, propriété inaliénable de l'auteur (le(s) développeur(s) dans le cadre d'un logiciel) ; cela lui donne le droit de revendiquer la paternité de "l'oeuvre".
Parallèlement, le droit d'exploitation (le terme n'est pas exact) revient à l'employeur ; dans le cadre de la recherche publique, ce droit revient donc à l'employeur, ici représenté par l'université, le laboratoire... de rattachement. Ce droit est lui cessible. En conséquence, par convention, il peut être cédé à une entreprise... Le chercheur lui-même peut demander à distribuer son code sous licence libre.
Sache que le travail intellectuel est surement ce qui sert le moins à la survie de l'espece humainde, voir ce qui va la conduire à sa perte.
Je ne suis pas réellement convaincu. Il y a une telle interdépendance entre les deux que si l'un s'arrête, l'autre se casse la figure et il faudra repartir à zéro si on ne disparaît tout bonnement pas.
<i>> bonne dose d'humilité quand tu te casses les dents sur un problème
C'est vrai pour tout probléme.
Tu le dis toi-même, pour tout problème...
Pour l'annecdote, tu peux rajouter à la fin de la citation:
"Car cela nous couterais trop cher".
Mais c'est bien ce que ça signifiait. Les entreprises n'ont généralement pas la vocation (ni les moyens) de faire de la recherche (mis à part les grosses), d'où l'utilité pour elles de la recherche publique.
<i>>France Télécom ou EDF
2 entreprises publique, change ton exemple.
non. Ce sont peut-être des entreprises publiques mais leur comportement (surtout pour France Telecom) est celui d'entreprises privées.
Tu peux trouver la même chose chez Thales qui me semble-t-il est une entreprise privée.
<i>>Pour ton information, les chercheurs ont des budgets alloués pour leur recherche et ils doivent les gérer......
Le risque est minime par rapport a celui qui investis au debut.
Dans un sens oui, un chercheur n'est pas responsable sur ses deniers.
Il peut cependant se discréditer, ce qui n'est pas rien dans un milieu où il est impossible de rester dans son coin.
Au fait comment son faite les évalutations? A l'apport (present ou futur) des decouvertes pour l'humanité? Au nombre de decouverte? Au temps passé dans un labo? Au nombre de publication?
La réponse est contenue dans tes questions. Je ne me permettrai pas de rentrer dans les détais car je ne les connais pas. Mais tu retrouveras effectivement le nombre de publications (majeures, mineures...)
A la roue de la chance et au copinage :O)
inepte une fois de plus.
<i>>Penses-tu, en dégustant ton beefsteack quotidien à tout ce que ces braves rêveurs de la recherche publique
Viande sans gout, aux hormones, ... Mais du gout.
Ok, mon argument est falacieux en ce qu'il occulte tout ce qui a pu être fait de négatif dans ce domaine. Ta réponse l'est tout autant car tu fait exactement l'opposé.
Sache que pour moi, l'état n'est qu'une entreprise comme une autres avec des actionnaires (les habitants du pays), des consommateurs (les gens et entreprises du pays) et des employés.
Attention à ce que tu dis. Si l'état est une entreprise comme les autres, allons vers la rentabilité : ne soignons plus les personnes agées (c'est fou ce que ça coûte cher), arrêtons d'enseigner l'histoire, la littérature... à l'école, ça ne sert à rien...
Plus sérieusement, si l'on veut garantir une certaine "aisance" des citoyens, l'état NE DOIT PAS se comporter comme une entreprise.
Pour ce qui est des réponses à Yves Gablin, voir ci-dessus la définition du droit moral.
[^] # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels. Évalué à 1.
Sur le principe, je suis tout à fait d'accord avec toi. Je préfère voir le code que je peux développer sous licence libre, ou tout au moins librement distribuable.
Malheureusement, dans le cas de contrats avec des industriels, il y a (parfois, souvent, je ne peux pas me prononcer) des clauses de confidentialité, propriété... Le fait est que les entreprises savent très bien goupiller leurs contrats.
Un exemple de ce qu'on peut rencontrer : un thésard sous convention CIFRE (payé par une entreprise, avec aide de l'état). A qui appartient le code qu'il a développé ? Dans quelle mesure le laboratoire d'accueil peut-il prétendre à la propriété du code ? Il n'est pas facile de répondre à cette question et cela dépendra sans doute fortement de la convention.
Pour finir, ta deuxième proposition (plus précisément les clauses concernant l'utilisation extranationale) me gène. Je me demande si elle n'est pas en conflit avec un principe qui me paraît important, sinon fondamental, qu'est le partage des connaissances.
[^] # Re: Apres AOL, Free s'attaque aux reseaux P2P !
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Apres AOL, Free s'attaque aux reseaux P2P !. Évalué à 2.
[^] # Re: Apres AOL, Free s'attaque aux reseaux P2P !
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Apres AOL, Free s'attaque aux reseaux P2P !. Évalué à 2.
-De se meler de ce qui ne les regarde pas,
-De faire pression sur ses clients sans raison,
-De "taper" sur les méchants utilisateurs P2P et pas sur les gentils futurs clients qui pourront "télécharger plus vite leur musique et leur vidéos"
Non, mille fois non. Si le FAI ne réagit pas il prend le risque d'être considéré comme complice.
# Re: Apres AOL, Free s'attaque aux reseaux P2P !
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Apres AOL, Free s'attaque aux reseaux P2P !. Évalué à 10.
Si par exemple, ils reçoivent une demande (par forcément légale) de fermeture de site venant d'un cabinet d'avocats (c'est arrivé pour le site d'un ami), ils se bornent à retransmettre cette info.
C'est pour eux le moyen de se protéger sans pour autant srtir eux-mêmes de la légalité.
[^] # Re: Le problème est très simple
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels. Évalué à 1.
Pour ce qui est des gens qui développent en (O)Caml, il sont encore peu nombreux, mais ça arrive tout doucement...
OCaml est un langage relativement jeune, il faut lui laisser le temps...
A noter que OCaml est utilisé pour Coq un outil de preuve de programme qui peut être bien utilie lorsqu'il s'agit de prouver qu'un module ne provoquera pas le crash d'un avion.
[^] # Re: Le problème est très simple
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels. Évalué à 2.
[^] # Re: Le problème est très simple
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels. Évalué à 3.
On dirait que pour toi l'INRIA est au-dessus de la fange que constitueraient le CNRS, les universités...
Ca me désole un petit peu et je ne pense pas être le seul. J'étais ce jeudi à une journée de travail commune à plusieurs équipes de recherche. Il y avait là plusieurs personnes de labos INRIA (ISISA et LORIA, pour être précis) mélangés à des universitaires et des gens du CNRS. Et crois-moi, le niveau de débat était uniforme.
Pour ce qui est de l'exploitation des thésards, évidemment ce n'est pas général, mais c'est quand même une bonne part de la réalité
Et les gens qui se font presser le citron dans certaines boîtes d'informatique, ils ne sont pas exploités ? Qu'est-ce que c'est l'exploitation ? C'est travailler jusqu'à 19h où 20h au labo ? Il n'y a pas que les thésards qui le font, loin de là.
Et franchement, il faut voir ce que l'on peut retirer comme plaisir de ce travail de recherche.
[^] # Re: Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels. Évalué à 4.
Je te parle de propriété intelectuelle, tu me repond recheche (et public en plus).
Normal, c'est la recherche qui est le sujet.
Effetivement, je ne connais pas ta definition. Personnelement, je prefere retrouver que rechercher :)
Ta blague est parfaitement inepte.
Maintenant, en espérant pouvoir éclairer ta lanterne, on peut voir, de manière très schématique, la recherche comme une suite de questions et de réponses. A un problème donné, on va chercher à donner une réponse. La différence avec du développement, c'est que l'on va s'attacher à conserver un niveau conceptuel suffisamment élevé, ceci permettant de rester suffisamment général, objectif...
Ce n'est que ma définition, par forcément très bien formulée.
La personne qui finance devrait être entierment propriétaire des droits
Non ! Le chercheur fournit un travail intellectuel. Il est normal qu'il conserve un droit moral inaliénable, l'employeur conservant le droit d'exploitation... sauf convention explicite entre employeur et employé.
PS. dans l'industrie aussi on fait ça, sauf que l'on a moins la grosse tête et que l'on appele cela du developpement.
Crois-moi, il faut parfois une bonne dose d'humilité quand tu te casses les dents sur un problème de recherche.
Permets-moi aussi de te raconter une petite anecdote. Il y a quelques mois, un chef de projet d'une entreprise était venu dans le labo où je suis et nous a dit quelque chose comme : "Heureusement que la recherche publique est là, elle a la possibilité et la capacité d'approfondir, d'aller au fond des choses, ce que dans une entreprise on ne peut pas faire".
Et pourquoi crois-tu que des entreprises comme France Télécom ou EDF, qui ont des pôles recherche et développement plus que conséquents, fassent appel à des labos universitaires ?
Pourquoi des chercheurs d'EDF ou France Télécom (ou d'autres encore) se cassent-ils les pieds à diriger des thèses à l'université ?
T'as pas bien saisie. C'est pas le chercheur qui prend le risque, c'est celui qui finance qui les prends. Il investie sans être sur que cela débouche sur quelques choses.
Pour ton information, les chercheurs ont des budjets alloués pour leur recherche et ils doivent les gérer. Ces budjets sont alloués sur des projets de recherches (contrats quadriennaux des universités, appels à projets...) qui sont évalués par le ministère de la recherche et autres organismes financeurs. Un chercheur (ou plutôt une équipe) qui ne jouereait pas le jeu, aura de grandes chances de se faire "disqualifier" au projet suivant, car, contrairement à ce que tu sembles croire, il faut rendre un minimum de comptes. Et là est le risque du chercheur : s'il fait le "gignol", il risque de se couper les ailes.
Je suis d'accord avec toi, mais il faut manger et la nourriture ça ne tombe pas du ciel.
Tiens donc...
Penses-tu, en dégustant ton beefsteack quotidien à tout ce que ces braves rêveurs de la recherche publique ont pu (et peuvent)apporter à la qualité de ton alimentation ? Tout comme dans la médecine, d'ailleurs...
Je pense qu'un tour en dehors du monde de la recherche publique te permettras de comprendre ce que je voulais dire.
Je pense qu'une petite immersion dans le milieu de la recherche publique ne te ferait pas de mal.
A mon avis, la question n'est pas d'opposer recherche publique et secteur privé (recherche, développement... appelle le comme tu veux) mais de les associer. Et crois-moi ça se fait tous les jours.
[^] # Re: Le problème est très simple
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le gouvernement incite les chercheurs à tenter de breveter les logiciels. Évalué à 1.
Ah bon ? Si il était si simple, on s'en serait aperçu...
Sur le premier point que tu développes, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi. S'il est vrai que la baisse des crédits peut inciter à se tourner vers les industriels, est-ce vraiment un mal ? Le rôle de la recherche publique n'est pas d'industrialiser. Les partenariats permettent donc de "refiler le bébé". Par contre, cela implique une certaine vigilance de la part des chercheurs. En effet, les industriels n'ont pas toujours une vue à long terme (quoique ?), alors que c'est déjà plus le cas chez les chercheurs (même si on planifie des projets sur des durées plus courtes). Il est donc nécessaire pour les chercheurs de pouvoir "bien" négocier avec les industriels ; et c'est là que ça (peut) pose(r) problème.
Par contre, je ne peux pas être d'accord sur le second point. Qu'est-ce qui te fait dire que la recherche stagne. Je viens de participer à une journée de rencontre de chercheurs dans le domaine de l'analyse de document et je peux te dire que ça bouge et qui si, oui, on pense à l'application (et c'est normal, on n'est pas là pour trouver des choses qui ne serviront à rien), on garde à l'esprit, et même au premier plan, l'aspect plus fondamental.
Quand à ne pas partager le code, peux-tu affirmer qu'il s'agit d'une généralité ? Certains agissent ainsi, c'est certain, mais de là à généraliser...
Pour les publis, un chercheur est souvent amené à expertiser des articles écrits par un collègue du labo "concurrent".
Enfin, quand tu parle de sous-traiter avec les thésards, oui, c'est vrai, mais le thésard n'a pas à s'occuper de tâches administratives.
Pour finir, et pour te rassurer, je suis absolument contre les brevets logiciels. Malheureusement, on les voit déjà apparaître dans la recherche (lors de contrats avec des industriels, notamment les très gros), et le mouvement s'amplifiera si les brevets logiciels sont légalisés.
# Re: BNP-Paribas cherche à utiliser GNUmeric en salle des marchés...
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche BNP-Paribas cherche à utiliser GNUmeric en salle des marchés.... Évalué à 10.
Au delà de l'utilisation du libre, le respect d'une de ses valeurs fondamentales, à savoir le partage, est respecté dans cette offre.
Il serait d'autre part intéressant de rajouter le lien sur la liste de gnumeric : http://mail.gnome.org/archives/gnumeric-list/2003-February/msg00035(...)
# Re: Mieux vaut en rire : RMS de Microsoft !!
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Mieux vaut en rire : RMS de Microsoft !!. Évalué à 10.
il y a un truc (parmi d'autres) qui me gène dans leur communiqué :
RMS technology uses XrML (Extensible Rights Markup Language), an emerging standard for the expression of rights on digital content
Une fois de plus, les voilà à essayer d'imposer un de leurs produits comme standard.
Pour ce qui est de l'humour, j'imagine bien un petit speech de RMS avec une accroche du style :
RMS parle de RMS
[^] # Re: Les statistique Google reconnaissent les navigateurs basés sur Gecko
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les statistiques Google reconnaissent les navigateurs basés sur Gecko. Évalué à 2.
Sachant de plus que le haut-débit se repand de plus en plus, il est d'autant plus facile de mettre à jour le seul IE.
[^] # Re: Microsoft tente de déstabiliser le MPEG-4
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Microsoft tente de déstabiliser le MPEG-4. Évalué à 7.
On peut supposer (sinon plus) qu'il y a une stratégie globale pour conforter la situation de Microsoft :
- Palladium,
- MPEG-4
- ...
Je me demande quelle sera la prochaine "tuile".
Le seul espoir qu'on puisse avoir (ert encore, n'est-ce pas une illusion ?), c'est que l'europe s'oppose réellement au comportement de MS.
# Re: VeriSign impose le support des adresses Web avec accents
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche VeriSign impose le support des adresses Web avec accents. Évalué à 10.
- http://www.éditions.com(...)
- http://www.économiquement.com(...)
la première est déjà enregistrée, j'en ai donc cherché une seconde non enregistrée.
J'ai fait les essais de connexion avec :
- IE 5.0
- Mozilla 1.2.1
- Wget 1.8.1
Le résultat est éloquent :
- Host not found pour les deux urls aussi bien avec Mozilla qu'avec Wget. On peut sans doute l'étendre à tous les navigateurs autres que IE
- avec IE :
-> dans le cas de www.éditions.com, on tombe sur une page de VeriSign qui propose de télécharger le plug-in, ou, sinon d'accéder au site en question
-> la deuxième adresse fait aboutir à une erreur 404.
On peut déjà constater que si l'on a pas IE, on peut toujours courir pour accéder à ces sites. Doit-on considérer cela comme une nouvelle incitation à utiliser IE ?
On peut également remarquer que IE, sans aucun module est déjà capable de traiter ces URL... curieux.
Dernière chose : je viens d'essayer de valider http://www.éditions.com(...) avec validator, le résultat est éloquent :
http://validator.w3.org/check?uri=http%3A%2F%2Fwww.%E9ditions.com(...)
[^] # Re: Quid de TCPA/Palladium
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche HP et Intel vont en chine.... Évalué à 2.
on ne peux que regretter que ce débat ne soit pas publique
mode mauvaise foi=on
mais c'est public puisqu'on en parle
mode mauvaise foi=off
Plus sérieusement, les enquêtes d'utilité publique faites par des entreprises pour leurs projets, je n'y crois pas trop. Ca leur coûterait cher et il doivent avoir trop peur que ça soit négatif.
[^] # Re: Quid de TCPA/Palladium
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche HP et Intel vont en chine.... Évalué à 7.
La liberté d'être hors la loi ne doit pas supprimée, chacun est libre de ses actes.
NON, la liberté commence là où s'arrête celle des autres !!! Article fondamental de la Déclaration des Droits de l'Homme ! La loi est justement là pour définir les limites de la liberté. Si tu enfreins la loi, tu abuses de ta liberté au détriment d'autrui.
Comprenons-nous bien, il m'arrive moi-même d'être (légèrement, si tant est que cette légèreté existe) hors la loi (qui ne l'a pas été une fois ?), mais je ne revendique pas la liberté d'être hors la loi!
Maintenant, pour ce qui est d'un mécanisme tel que TCPA, il s'agit de savoir si oui ou non il y a un risque (réel) de restriction abusive (au delà du cadre défini par la loi) de nos libertés. Si oui, alors il est de notre devoir de citoyens de protester et refuser ce mécanisme.
[^] # Re: Ca c'est les USA .
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Licences d'utilisation : les clauses de discrétion jugées abusives. Évalué à 4.
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Aucune clause dans ce Contrat ne limite la responsabilité d'Adobe envers vous en cas de décès ou de préjudices corporels résultant d'une négligence de la part d'Adobe ou pour délit
de fraude. Adobe agit pour le compte de ses fournisseurs aux fins de réclamer, d'exclure et/ou de limiter les obligations, les garanties et les responsabilités stipulées dans ce Contrat, mais à aucun autre égard et dans aucun autre but. Pour plus de détails, veuillez consulter les informations relatives aux juridictions à la fin de ce Contrat, s'il y a lieu, ou contactez le Service d'Assistance Clientèle d'Adobe.
[^] # Re: Ca c'est les USA .
Posté par Thomas MARTIN (site web personnel) . En réponse à la dépêche Licences d'utilisation : les clauses de discrétion jugées abusives. Évalué à 8.
8. LIMITATION DE RESPONSABILITÉ. EN AUCUN CAS ADOBE OU SES FOURNISSEURS NE SERONT RESPONSABLES ENVERS VOUS POUR TOUS DOMMAGES, RÉCLAMATIONS OU QUELQUES COÛTS QUE CE SOIT, OU POUR TOUS DOMMAGES DIRECTS OU INDIRECTS, OU POUR TOUT MANQUE À GAGNER, PERTES D'EXPLOITATION, PERTES DE BÉNÉFICES, ET CE MÊME SI UN REPRÉSENTANT D'ADOBE A ÉTÉ INFORMÉ DE LA POSSIBILITÉ DE TELS DOMMAGES, PERTES, RÉCLAMATIONS OU COÛTS. EN AUCUN CAS ADOBE OU SES FOURNISSEURS N'ASSUMENT DE RESPONSABILITÉ ENVERS VOUS EN CAS DE RÉCLAMATION D'UN TIERS. LES LIMITATIONS ET RESTRICTIONS CI-DESSUS S'APPLIQUENT DÈS LORS QU'ELLES SONT AUTORISÉES PAR LA LOI APPLICABLE DANS VOTRE JURIDICTION. LA RESPONSABILITÉ TOTALE D'ADOBE ET CELLE DE SES FOURNISSEURS DANS LE CADRE DE CE CONTRAT OU EN RAPPORT AVEC CE DERNIER, EST LIMITÉE À LA SOMME VERSÉE POUR LE LOGICIEL, S'IL Y A LIEU.
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On peut constater qu'ils prennent des gants. Cependant, c'est du langage juridique et quand on lit la licence dans son entier, on a vraiment l'impression de lire tout et son contraire. Il doit falloir être avocat pour réellement comprendre le contrat de licence.