Journal [Debian GNU/Hurd] 2013

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mai
2013

Du fait du faible nombre des développeurs à disposition du projet, et bien que le rythme de sortie est moins soutenue que dans les autres distributions, Debian GNU/Hurd, valable pour les architectures i386 avec plus de 10000 paquets disponibles, vient de sortir dans sa version 2013, et calquée sur la date de sortie de la "wheezy" (Mai 2013). Bien qu'elle n'est pas une version officielle de la Debian, elle n'en reste pas moins une publication officielle de la Debian GNU/Hurd.

Sources:

  • # 2013, vraiment?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 23 mai 2013 à 11:27.

    pour les architectures i386

    "les" architectures? ;-)

    Sinon, j'avoue avoir du mal à comprendre en 2013, les petites machines sont en ARM et les autres en 64-bits (même les CPU Atom s'y mettent), avoir une version i386 seulement c'est juste pour le proof of concept?

    • [^] # Re: 2013, vraiment?

      Posté par  . Évalué à 3.

      C'est pareil pour Arch Hurd, image 32 bits uniquement.
      On dirait que Hurd ne tourne qu'en i386 actuellement.

    • [^] # Re: 2013, vraiment?

      Posté par  . Évalué à 10.

      c'est juste pour le proof of concept?

      Si j'ai bien compris, tant qu'on n'a besoin ni de l'USB, ni de SATA, ni de carte son, ni de multicore, ni d'accélération graphique ni de support des processeurs 64 bits (ou autres que 386) l'OS peut être utilisé en production.

    • [^] # Re: 2013, vraiment?

      Posté par  . Évalué à -3.

      Peut être que parce que 80% des personnes qui vont tester cet OS encore bien peu fonctionnel vont le faire sur une vieille machine qui sera très probablement en 32 bits …

    • [^] # Commentaire supprimé

      Posté par  . Évalué à 7.

      Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

      • [^] # Re: 2013, vraiment?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -5.

        Ha tiens, j'en apprend tous les jours sur la façon de voir de RMS, je ne connaissais pas son "si tu n'es pas avec moi à 100%, tu es contre moi".
        Ca donne envie!

        • [^] # Commentaire supprimé

          Posté par  . Évalué à 4.

          Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

        • [^] # Re: 2013, vraiment?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

          Je me souviens de l'histoire et en fait c'est juste que Thomas Bushnell était listé comme le leader de Hurd sur la page du projet (sur le site de GNU) alors qu'en fait il ne bossait plus dessus. Donc RMS a changé la page du projet en remplaçant le nom de Thomas par celui de Marcus Brinkman qui était celui qui travaillait vraiment sur le code de Hurd à ce moment là.
          Je ne dis pas que les critiques de Thomas sur la GFDL n'ont joué aucun rôle mais il faut aussi comprendre RMS. Un type est listé comme représentant officiel d'un des projets GNU alors qu'il critique une licence GNU et qu'il ne participe plus au code. Pas étonnant qu'on fasse un update sur la page web.

          • [^] # Re: 2013, vraiment?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0. Dernière modification le 23 mai 2013 à 20:21.

            qu'il ne participe plus au code.

            Ca, c'est 100% normal, je n'ai aucun soucis avec ça.

            il critique une licence GNU

            Euh… Pour être leader d'un projet, il faut ne pas émettre la moindre critique sur un truc qui n'a rien à voir mais dont l'admin est sensible? Non, la désolé, c'est quelque chose qui me fait tiquer, et pas qu'un peu. Critiquer une licence GNU (surtout cette GFDL loin d'être libre dans certains cas que RMS aime, mais je ne sais pas si c'est ça qui était critiqué) ne devrait avoir aucun incidence sur une décision de changer le représentant officiel d'un projet.

            Mais bon, c'est n'est peut-être que ma façon de voir…

            • [^] # Re: 2013, vraiment?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              Il y a une grosse différence entre une critique interne et une critique publique. Et il y en a encore une grosse entre une critique technique et une critique de politique (les licences GNU sont des choix politiques). Enfin critiquer publiquement le choix politique du "patron" dans une période où ce choix est difficile à défendre, c'est pas très glorieux.
              Dans n'importe quelle boite si un employé fait ça on le vire, et ça me parait compréhensible, les êtres humains étant susceptibles. Thomas Bushnell n'était bien sûr pas employé, mais il travaillait sur un projet GNU.

              "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

              • [^] # Re: 2013, vraiment?

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

                Dans n'importe quelle boite si un employé fait ça on le vire

                Il y a des boites qui acceptent la critique, tu sais…
                Bon, je n'ai jamais eu l'occasion pour moi, mais j'espère personnellement que je n'aurai pas ce comportement si ça m'arrive.
                Perso, je n'ai jamais caché dans mon ancien boulot, avec mes collègues, mes supérieurs, mes amis, que j'avais un fournisseur concurrent que mon entreprise et j'en précisais les raisons, certains trouvaient effectivement anormal que je ne sois pas à 100% dans la marque de ma boite, désolé être dans une boite ne veut pas dire se taire sur tout (et ce n'est pas parce que je critiquais un truc de ma boite que je n'aimais pas ma boite). L'excommunication car tu es pas à 100% dans les valeurs seulement à 99%, ça arrive certes mais ce n'est pas forcément preuve de tolérance et d'écoute.

                les êtres humains étant susceptibles

                Justement, ma critique est de mettre sa susceptibilité dans la balance pour un truc qui n'a rien à voir.

                Si j'ai bien compris l'explication de Wikipedia et de patrick_g, il ne critiquait pas le projet sur lequel il était, mais un autre projet (une licence), et il ne disait pas que tout GNU pue (c'est sûr qu'il y a des principes de base, on ne peut pas travailler avec une personne qui n'a pas les mêmes principes de base), seulement une critique d'une chose, et donc ça n'a rien à voir.
                Que ce soit public ou pas. Pire, je trouve que justement, public ça montrerai une tolérance, et la ben ça montre l'intolérance surtout, et le refus d'écouter (parce que bon, si la personne dans le groupe critique une partie sans remettre en cause les principes, c'est peut-être parce qu'il y a une raison sur cette partie… Connaissant les critiques sur la GFDL, la raison était peut-être valable, quelqu'un connait la critique qu'il faisait?)

                • [^] # Re: 2013, vraiment?

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  Perso, je n'ai jamais caché dans mon ancien boulot, avec mes collègues, mes supérieurs, mes amis, que j'avais un fournisseur concurrent que mon entreprise et j'en précisais les raisons, certains trouvaient effectivement anormal que je ne sois pas à 100% dans la marque de ma boite

                  En réponse à un message qui commence par :

                  Il y a une grosse différence entre une critique interne et une critique publique.

                  Non, vraiment, du moment que t'as décidé de pas être d'accord, tu ne lis pas les messages auxquels tu réponds.

                  • [^] # Re: 2013, vraiment?

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -3. Dernière modification le 24 mai 2013 à 10:49.

                    Non, vraiment, du moment que t'as décidé de pas être d'accord, tu ne lis pas les messages auxquels tu réponds.

                    Désolé, j'avais oublié : "LinuxFr, autre sites web, tout affichage public que j'ai eu l'occasion d'avoir", c'est pas encore assez public? Désolé de ne pas avoir de blog précis avec un affichage précis et officiel pour te plaire suffisamment.
                    Et tout le reste de mon commentaire comprend l'affichage public. Mon exemple ne change rien à la critique sur la partie publique, qui est toujours valide.
                    Désolé d'avoir lu mais de ne pas avoir été assez explicite.
                    Maintenant, tu peux contre-argumenter si tu n'es pas d'accord, plutôt de fantasmer sur ma non lecture.

                    • [^] # Re: 2013, vraiment?

                      Posté par  . Évalué à 3.

                      dans mon ancien boulot, avec mes collègues, mes supérieurs, mes amis,

                      Ca ressemble plutot à un cadre privé, non ?

                      En effet, si tu rajoutes des sites web sur lesquels tu donnes ton identité (donc pas linuxfr), c'est deja plus public. Mais c'etait pas dit, d'où ma reaction

  • # waou

    Posté par  . Évalué à -2.

    quelle ambiance sympa.

  • # Et les pistaches ?

    Posté par  . Évalué à 4.

    Ils en sont ou au niveau du portage sur L4 ?

    • [^] # Re: Et les pistaches ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      C'est abandonné je crois. Ils restent avec Mach.

      • [^] # Re: Et les pistaches ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

        • [^] # Re: Et les pistaches ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          En gros le projet est mort, nan? Parce que y'a 10 ans, on nous disait GNU Mach c'est de la merde, vive L4 alors je comprend pas bien là…

          • [^] # Re: Et les pistaches ?

            Posté par  . Évalué à 10.

            Raaah! Je ne peux pas laisser passer ça parce que j'ai personnellement vécu la même chose une fois dans un projet au boulot.

            Quand tu fais de la R&D, tu fais un plan de développement pour un produit, tu expliques que tu vas utiliser ça et ça et ça, et tu vends les choix techniques.
            Et parfois arrive la pire de tes craintes: tu te prends un mur sur une des solutions choisies. Ça ne passe pas, à cause d'un détail que tu découvres en route, tu dois choisir une alternative (si tu ne l'avais pas déjà prévue)

            Un tas "d'experts" vont expliquer que le projet est mort parce que la solution initialement prévue ne marche pas. On saupoudre de mots-clés techniques, et rapidement, la Rumeur dit que le projet est foutu. Ça remonte la hiérarchie, et en plus de galérer pour rebrancher le projet sur le chemin alternatif, tu dois en plus passer de plus en plus de temps à faire de la communication pour clarifier la situation.

            Ce n'est pas parce que tu as super bien vendu la solution prévue et que tu ne peux plus l'utiliser que le projet est mort!!

          • [^] # Re: Et les pistaches ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 23 mai 2013 à 18:48.

            alors je comprend pas bien là

            Ben c'est juste que Linus avait raison contre Tanenbaum y'a 20 ans. L'avis de décès à simplement mis un peu de temps pour arriver à destination ;-)

            • [^] # Re: Et les pistaches ?

              Posté par  . Évalué à 5.

              Ou alors que chez GNU, ils ont du mal : Minix3 est nettement plus avancé que le Hurd.

              PS: Merci de ne pas lire ce message avant un peu moins de sept heures.

            • [^] # Re: Et les pistaches ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Les deux ont eu tord, sauf sur Hurd où Linus avait prédit la réussite de Linux sur l'échec de Hurd car ce premier avait le mérite d'être là et fonctionnel quand le second était absent, ou du moins non fonctionnel.

              Car depuis 1996, Linux est modulaire ce qui enlève l'un des plus gros inconvénients du monolithique et le rapproche d'un système micro-noyau même s'il manque pas mal de choses. De plus Tanenbaum a eu tort sur la réussite des micro-noyaux au niveau industriel, en sachant que Mac OS X comme Windows sont plutôt des hybrides et non des micro-noyaux purs pour des questions de performances.

              • [^] # Re: Et les pistaches ?

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                Linux est modulaire ce qui enlève l'un des plus gros inconvénients du monolithique

                Oui, surtout avec la variété de matériels et protocoles supportés maintenant par Linux.

                et le rapproche d'un système micro-noyau même s'il manque pas mal de choses.

                Non.

                Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

                • [^] # Re: Et les pistaches ?

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                  J'ai dit que cela effectuait un rapprochement, pas que cela était un micro-noyau. Je pense que c'est important de le souligner.
                  La modularisation du noyau Linux est une première étape pour séparer les services et le fonctionnement interne en différents modules. Bien que cela ne soit pas fait et à l'ordre du jour, ça effectue un premier rapprochement c'est évident.

                  C'est l'essence même des micro-noyaux que de tout séparer en module indépendants, du coup le fait de rendre certains pilotes, architectures ou autres modulables, cela rapproche le noyau Linux de ce concept de micro-noyau bien que du travail doit être fait avant d'y arriver réellement…

                  • [^] # Re: Et les pistaches ?

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                    Il y a des personnes qui travaillent sur une version de Xen avec des GNU/Linux autour. En gros, un Linux par fonction (reseau…) afin de séparer les choses. Ensuite, les applications sensibles tournent chacune dans un domU autonome. Bref, du conteneur mais au niveau hyperviseur.

                    Tout cela est très bien car cela fait avancer les choses et met en évidence des problèmes de perf et de protocole mais c'est pas pour demain chez nous ;-)

                  • [^] # Re: Et les pistaches ?

                    Posté par  . Évalué à 5.

                    bien que du travail doit être fait avant d'y arriver réellement…

                    Oui, à peu près tout ce qui est vraiment compliqué à faire :
                    - faire tourner de manière isolée tous les bidules;
                    - en user space;
                    - en faisant en sorte que les bidules se parlent et parlent au matériel;
                    - en évitant les appels système à gogo pour faire en sorte que le basard avance plus vite qu'une tortue rhumatisante.

                    La notion de module sous linux, sous le capot, ce n'est finalement "que" de l'injection/suppression de code à chaud en kernel space avec toute l'infra qui va bien autour, et des jolis répertoires avec des .c comme carrosserie.

              • [^] # Re: Et les pistaches ?

                Posté par  . Évalué à 10.

                Car depuis 1996, Linux est modulaire ce qui enlève l'un des plus gros inconvénients du monolithique et le rapproche d'un système micro-noyau même s'il manque pas mal de choses.

                Pas du tout. Le fait que tu puisses rajouter où enlever des composants à chaud ne change rien à l’élément de base d’un micro-noyau : mettre le maximum en espace utilisateur. Au contraire ça empire le problème puisqu’à n’importe quel moment un bout de code potentiellement dangeureux (qui fait foirer l’espace noyau) peut être inséré en mode privilégié.

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