Linus Torvalds sur le futur des logiciels propriétaires

Posté par  . Modéré par Nÿco.
Étiquettes :
0
22
juin
2005
Presse
Dans une interview dans le Good Morning Silicon Valley du 20 juin 2005, Linus Torvalds défend bien le mouvement Open Source face aux solutions propriétaires, sans pour autant diaboliser ces dernières. En résumé, l'Open Source fait doucement sa place dans un marché en évolution où les deux modèles de développements devront coexister et, surtout, se faire oublier (commodity thing). Dans cette interview, Linus commence par expliquer que la force de l'Open Source tient dans les différents groupes qui le construisent et l'améliorent sur une base de plus en plus grande et que cette base est tout doucement en train de devenir un produit. Cette lenteur permettrait également aux entreprises de logiciels propriétaires de construire sur cette base libre et de s'y adapter.

Linus y explique aussi que plus les projets libres seront utilisés, plus ils vont être "interopérables" avec les solutions propriétaires. Pour finir par conseiller de ne pas choisir la solution propriétaire / non-documentée si le choix d'une solution documentée existe.

Sur la guerre des bureaux (Windows/Gnome/KDE/Google Search/...), Linus voit les parts de Microsoft diminuer pour être celles d'un acteur comme les autres, parmi les autres (et plus le dominant). Parce que l'industrie est de moins en moins dépendante de Microsoft. Et pourtant, Linus ne voit personne pour remplacer Microsoft dans le marché qu'il occupe actuellement : il voit plutôt le marché évoluer vers d'autres choses où le PC serait plus comme un gadget courant qu'une machine qui contrôle votre vie.

Aller plus loin

  • # Raison

    Posté par  . Évalué à 9.

    Je trouve cette news très intéressante, en effet, cela fait plaisir de voir une tête faire preuve de raison, et arrêter un peu l'utopie. En effet le libre va devenir un acteur de plus en plus important sur le marché, mais le libre ne fera jamais tout dans le secteur de l'informatique, de même que le logiciel propriétaire aura énormément de mal à s'approprier certaines niches.

    Bref, je vais encore me faire moinsser, mais je tenais à vous faire part de mon enthousiasme devant cette nouvelle.

    Bonne soirée à tous
    • [^] # Re: Raison

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      C'est la vision d'un mec tenant de l'OpenSource®, une vision pragmatique des choses. C'est évidement opposé à la vision de RMS qui voudrait que tous les logiciels soient libres.

      "La première sécurité est la liberté"

      • [^] # Re: Raison

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

        Ceci dit ... sans vouloir faire dans l'utopie, ce serait sympa d'avoir un peu plus de softs opensource surtout dans la recherche, cela eviterait de se prendre la tete avec des versions plus du tout supportees d'OS juste pour que cela tourne ...

        Steph
        • [^] # Les LL dans la recherche

          Posté par  . Évalué à 6.

          Sans compter que la philosophie de partage de connaissance de logiciels libres entre bien dans le contexte de la recherche.

          <mon experience à 0,02¤>
          Malheureusement, j'ai pu constater que c'était pas vraiment la philosophie utilisée dans les labos. J'ai été étonné d'apprendre qu'un labo développait ses logiciels en complement d'outil GPL. Mais que eux meme comptait revendre leur produit.
          </mon experience à 0,02¤>

          Il m'est d'avis que le modèle propriétaire n'est pas le plus adapté au milieu de la recherche.
          • [^] # Re: Les LL dans la recherche

            Posté par  . Évalué à 7.

            Philosophiquement, je suis à 100% d'accord : le libre devrait être beaucoup plus représenté dans la recherche. Malheureusement, dans le domaine où je me trouve, ce n'est pas le cas.

            - 100% des logiciels d'enregistrement polysomnographique (EEG/EMG) pour animaux sont propriétaires (idem pour les humains) ; le seul logiciel libre qu'on pourrait utiliser est le projet Open EEG : http://openeeg.sourceforge.net/doc/(...) Malheureusement, certains de nos impératifs le rende impossible à utiliser.

            - 100% des logiciels d'analyse d'image (en général) et d'analyse de gels 2D sont propriétaires ; le seul logiciel libre loin d'être abouti est l'Open2Dprot Project : http://open2dprot.sourceforge.net/(...) Ici, pour en avoir déjà discuté avec des représentant d'Amersham/GE Healthcare, j'arrive à comprendre les arguments qu'ils avancent pour justifier le maintien en logiciel propriétaire : la protection des investissements en réflection et algorithmes développés (si la concurrence reprend leurs idées, ils risquent de perdre des parts de marché). Mais, d'un autre côté, si les éditeurs publiaient tous leurs algorithmes, le "marché" pourrait avancer plus vite et sortir des solutions unifiées, compatibles entre elles, etc. Voir une discussion récente sur /. : http://ask.slashdot.org/article.pl?sid=05/06/04/1659205(...)

            Les quelques autres logiciels d'analyse d'image que je connaisse sont également propriétaires. Le seul domaine où le libre semble avoir pris des parts de marché est l'analyse des microarrays.
            • [^] # Re: Les LL dans la recherche

              Posté par  . Évalué à 5.

              Oui, enfin il y a aussi énormément d'ignorance de la part des chercheurs... Quand un représentant passe pour vendre un soft, il ne va pas s'adresser à l'informaticien, mais au "chercheur moyen", beaucoup plus impressionnable par quelques captures d'écran, et qui, la plupart du temps, est persuadé que plus c'est cher et mieux c'est.

              L'idéal, ça serait d'avoir un service développement conséquent dans les labos, qui pourraient mettre en place des projets libres en fonction des besoins du labo. Mais c'est un rêve, hein, parce que la plupart du temps, le service info est là pour réparer les imprimantes...
              • [^] # Re: Les LL dans la recherche

                Posté par  . Évalué à 3.

                Dans mon université, on emploie beaucoup d'étudiants ingénieurs/informaticiens pour créer des logiciels ou des appareils qui nous arrangent bien. Malheureusement, au bout de leurs 6 mois de travail de fin d'étude, les étudiants partent pour des cieux meilleurs (= payés, tout simplement) et le projet reste en l'état. L'année suivante, on reprend un autre étudiant. Mais, même si on exige maintenant que le code source soit libre et que la co-propriété soit celle du labo, il est difficile pour le nouvel étudiant de continuer le travail (au lieu de le reprendre à zéro pour répondre à sa question spécifique). Ce qui manque donc est une stratégie globale, une vision continue de projet (amha). Difficile aussi de demander au chercheur qui a sa problématique de se pencher sur l'outil et sa pérennité.
                • [^] # Re: Les LL dans la recherche

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  ca manque surtout de budget ....
                  • [^] # Re: Les LL dans la recherche

                    Posté par  . Évalué à 4.

                    ca manque surtout de budget

                    Pas forcément d'accord pour la problématique qui nous occuppe, au moins dans les labos publics. Il y a quelque chose de très malsain, parce que le budget disponible est seulement consacré aux dépenses courantes, la ressource humaine étant payée à un autre niveau. Ca veut dire, par exemple, que beaucoup trouvent normal qu'un technicien passe deux jours à comparer des prix pour gagner 10¤ : le labo va "gagner" 10¤ (et tant pis si l'état a perdu deux jours de salaire technicien).

                    Pour le logiciel libre, c'est pareil : toute licence sera prélevée sur le budget du labo, alors que tout développement de logiciel sera financé par les salaires. Si on augmente les budgets des labos, tout le monde va se ruer sur des licences hors de prix. Si les crédits sont limités, d'autres solutions vont être envisagées, et c'est comme ça que le logiciel libre peut se développer.

                    C'est pas très sain, mais on n'y peut pas grand chose.
            • [^] # Hors sujet

              Posté par  . Évalué à 2.

              logiciels d'enregistrement [...] pour animaux [...] (idem pour les humains)


              Quelqu'un a déjà une excellente remarque plus bas, mais je ne peux pas m'empêcher de tiquer : quelle est la pertinence de la différence entre l'homme et les autres animaux ?

              En dehors du cadre judéo-chrétien, bien sûr. Si c'est ta justication, je retire ma question et présente mes excuses, étant athée (ou au moins agnostique, pour la différence : http://fr.wikipedia.org/wiki/Agnostique(...) et http://fr.wikipedia.org/wiki/Ath%C3%A9isme(...) ).
              • [^] # Re: Hors sujet

                Posté par  . Évalué à 1.

                Je ne suis pas spécialiste du domaine, mais j'imagine que l'EEG humain doit quand même être particulier. Bien sûr, la méthode d'enrgistrement est exactement identique, mais l'analyse doit quand même être assez différente. J'imagine qu'à un animal, tu peux pas dire "concentrez-vous sur votre douleur" ou "relaxez-vous, pensez à un aquarium".

                La grosse masse gélatineuse qui tremblotte derrière tes yeux est quand même plus complexe que chez une vache, c'est juste une question d'échelle, mais tu ne peux pas comparer le fonctionnement d'une calculatrice et d'un super-calculateur avec les mêmes outils... enfin j'imagine.
              • [^] # Re: Hors sujet

                Posté par  . Évalué à 1.

                quelle est la pertinence de la différence entre l'homme et les autres animaux ?

                Je me suis mal exprimé ou mal fait comprendre. Mon propos n'était pas de différencier être humain et animal en général. Mais, pour l'application précise que je citais, les systèmes (matériel + logiciel) sont souvent spécifiques selon qu'on va enregistrer un être humain ou un autre animal.

                Déjà au niveau des certifications (isolation électrique, agréments divers, etc.), un appareil destiné aux êtres humains doit être plus contrôlé qu'un autre pour animaux. Pas que ces derniers soient moins sensibles et les appareils moins bons mais il faut payer, quelque part, les tests et certifications. Ensuite il y a l'éternelle différence entre l'unité clinique qui ne fait "que" du diagnostic et de la guérison et un labo de recherche : les demandes ne sont pas les mêmes, notamment en termes d'adaptation du matériel, des procédures, sa souplesse, etc. Les mêmes différences existent également entre un labo de recherche clinique (sur humains) ou un sur animaux où, généralement, on cherche à pouvoir modifier rapidement, aisément de nombreux paramètres pour expérimenter, découvrir, ... ou, éventuellement faire des choses qu'un comité d'éthique pour animaux accepterait alors qu'un comité d'éthique pour êtres humains n'accepterait pas.

                Finalement, il existe une différence entre le sommeil humain et celui des animaux. Dans le cas qui me préoccupe, les rongeurs sont déjà des animaux nocturnes, ont un sommeil extrêmement fragmenté par rapport aux humains et n'ont pas les mêmes stades de sommeil. Les procédures d'enregistrement sont également différentes. Etc. Etc. Là, on dévie vraiment hors du sujet :-)
      • [^] # Re: Raison

        Posté par  . Évalué à 5.

        C'est la vision d'un mec tenant de l'OpenSource®, une vision pragmatique des choses. C'est évidement opposé à la vision de RMS qui voudrait que tous les logiciels soient libres.
        À mon avis tu compares deux choses pas comparables et qui n'ont donc pas de lien logique comme tu sembles le croire. Linus parle de ce qu'il _pense_ qu'il va arriver, et RMS parle de ce qu'il _voudrait_ qu'il arrive.
    • [^] # Re: Raison

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Ben oui, bien sûr, l'utopie nous fait chier, vive le pragmatisme. Je te rappelle que le pragmatisme, c'est quand un développeur se dit : Microsoft a une position dominante, je vais développer avec ses outils et sur cette plateforme, quitte à renforcer sa domination, de toute façon , qu'est-ce qu'on peut y faire. Le pragmatisme, c'est quand on crie victoire parce que Sun participe au libre (enfin, à sa sauce, c'est pas la GPL, non plus) et qu'on s'aperçoit, un peu tard, qu'il n'existe pas de JVM alternative et que, de version en version, OpenOffice en dépend davantage.
      Linus Torvalds est peut-être un bon programmeur, mais ce n'est pas lui qui a inventé le cadre juridique que protège son travail.

      Si les utopie te font chier, alors abandonne l'idée de démocratie, de paix, de protection sociale et toutes ces choses qui ont été un jour des utopies.

      <permettez à ma langue de fourcher>
      Et oui, bande d'analphabètes ignares, oubliez pas que les réalités d'aujourd'hui sont les utopies d'hier...
      C'est pas un complexe de supériorité, c'est que quand on se permet de crier sur les utopistes, pour moi, on se rabaisse au rang des animaux qui, eux, sont pragmatiques
      </permettez à ma langue de fourcher>

      Pfff, ça m'énerve...

      "Liberté, Sécurité et Responsabilité sont les trois pointes d'un impossible triangle" Isabelle Autissier

      • [^] # Re: Raison

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

        Je suis d'accord avec toi pour le côté pragmatisme/utopisme : sans part de rêve, il n'y aurait sûrement pas de LL, ou pas autant.

        En revanche je suis moins d'accord avec le "rabaisse au rang des animaux" : les êtres humains SONT des animaux bon sang !! Et à priori les seuls à mettre toutes les espèces en danger, y compris la sienne. Alors les placer au dessus des autres espèces, ça me parait bien orgueilleux.
      • [^] # Re: Raison

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Pfff, ça m'énerve...
        ha bon ?
        pas remarqué ;-)

        En même temps, ne peut-on pas avoir un idéal sans pour autant être réaliste ?

        Je pense que c'est surtout deux visions différentes :
        - le libre l'emportera car la liberté est le plus important (RMS)
        - le libre l'emportera car le libre est techniquement meilleur (Torvalds)

        Personnellement je pencherais pour la deuxième vision, mais sans pour autant négliger l'importance de la liberté en tant que telle.

        Et pour finir, une remarque qui me gonfle un peu moi aussi :
        participe au libre (enfin, à sa sauce, c'est pas la GPL, non plus)
        J'aurais tendance à dire : et alors ?
        Moi j'en ai marre de toutes ces personnes qui oeuvrent pour le libre mais qui ne jurent que par la 'GPL'
        Le libre c'est avant tout une idée, une utopie oui.
        Mais le libre c'est aussi la diversité, la liberté de faire autrement
        Et également la liberté d'utiliser les outils qu'on veut pour promouvoir le libre, et la GPL n'en est qu'un (aussi bon et viral soit-il).
        Si demain j'ai envie de sortir un soft dans une autre licence que la GPL, ça veut dire que je ne ferai pas de libre ?
        • [^] # Re: Raison

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Pour le coup de la GPL, je ne suis pas assez callé en législation pour considérer que seule la GPL protège le travail des développeurs.
          Par contre, pour prendre un exemple trivial, si un développeur participe au projet FreeBSD, il peut pendant longtemps ignorer le fait que la license protège son travail de manière radicalement différente de la GPL (ou tout autre license "restrictive" par rapport à une BSD) et un jour viens où son code se retrouve dans un OS propriétaire (MAC OS X, en l'occurrence) et s'il n'est pas d'accord, il se rendra qu'il est trop tard pour en discuter...
          Pire, un développeur qui se dirait : peu importe la license, je met mon travail dans le domaine public se sentira sûrement dépossédé lorsqu'une société peu scrupuleuse aura récupéré son code et l'utilisera à des fins commerciales sans qu'il puisse y faire quoi que ce soit.
          C'est complètement en dehors du débat utopie/pragmatisme, mais je pense que les développeurs ne devraient pas ignorer, comme il font trop souvent à mon avis, les conséquences du choix de telle ou telle license. Après, peu importe le choix qu'ils font, s'il le font en connaissance de cause. C'est ça la liberté !

          Quant à l'aspect "se rabaisser au rang d'animaux", je ne suis absolument pas d'accord : oui, on est des animaux MAIS l'homme est doué d'un cerveau supérieur, pour le meilleur et pour le pire, et c'est trop facile de dire "Je ne suis qu'un animal, après tout". On n'enferme pas animal en prison quand il commet un crime, n'est-ce pas ? Si l'homme n'est qu'un animal, alors pourquoi condamner ses instincts ? Pourquoi faire des lois, pourquoi faire de la science, pourquoi dire pourquoi ? Etc, etc.

          Je ne prétend pas être supérieur aux animaux, je sais que je suis supérieur aux animaux et, que ça ma plaise ou non, ça implique des responsabilité, des droits, des devoirs comme, par exemple, celui de veiller à vivre en harmonie avec les autres espèces... (et les autres humains, au passage, même ceux qui se prennen t pour des bêtes ;-) )

          "Liberté, Sécurité et Responsabilité sont les trois pointes d'un impossible triangle" Isabelle Autissier

          • [^] # Re: Raison

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

            Si l'homme n'est qu'un animal, alors pourquoi condamner ses instincts ? Pourquoi faire des lois...

            Méfie toi de ces arguments.
            Il y a en effet deux façons de se construire face aux autres. L'une dès l'enfance avec le système instinctif (le ça des psychanalystes) et le système d'interdictions parentales et sociales (le sur-moi des psychanalystes). Ce système d'interdictions tend à créer des automatismes contrôlant l'affectivité instinctive, et s'élabore progressivement sous l'emprise des éléments indispensables à la survie, à la protection du groupe social. C'est l'emprise des morales, des lois, des préjugés, du sens commun, tout ce qui fait l'honnête homme.
            En ce sens, l'honnête homme n'a plus à "choisir" car il ne pourrait vivre en société sans obéir à ses règlements. Ce qu'il appelle son choix, c'est la soumission à ces automatismes plutôt qu'à ses pulsions instinctives.
            L'instinct prend des formes extrêmement camouflées (car si l'homme possède un gros cortex orbito-frontal spécifique, cerveau imaginant, ton fameux cerveau supérieur, il est très loin d'être dégagé de la domination aliénante du système limbique et du tronc cérébral) , mais l'automatisme d'origine sociale des comportements autorisés est d'une richesse encore plus grande. Il s'accompagne d'une description logique du fondement des lois. La société ne se borne pas à interdire, elle raisonne ses interdits. Elle les rend cohérents, et quand elle ne le peut vraiment pas elle fait appel aux pulsions instinctives, mais en les "sublimant". Ce qui est crime dans un cas, devient acte de courage dans l'autre.
            • [^] # Re: Raison

              Posté par  . Évalué à 5.

              Méfie toi de ces arguments.
              ... et méfiez-vous des copier-coller abusifs.

              Tu aurais pu indiquer la source de ce texte. On le retrouve mot pour mot sur :
              http://www.colba.net/~piermon/ad07.htm#La%20Personne(...)
              • [^] # Re: Raison

                Posté par  . Évalué à 0.

                et si les psychanalistes se mettaient d'accord deja ...
              • [^] # Re: Raison

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                Laborit, oui. Quel connard je suis j'ai envoyé qu'une partie de mon texte. J'avais par la suite cité Ramachandran. En me mélangeant avec les onglets, je n'ai envoyé qu'une partie de mon post.

                Je m'excuse donc auprès de tous.

                Je n'ai pas été sur ce site en question, mais je suppose que Laborit est sufisamment connu pour être cité sur plusieurs sites. Dont un sur lequel j'ai travaillé : http://www.et-basta.org/Livingstone/.(...)

                J'ai moi même étudié et travaillé sur tous ses bouquins, sur le film Mon Oncle d'Amérique. Il s'agit d'un copier/coller de section de fichier textes sur mon disque dur. Le copier coller est intentionnel. Il n'y a pas de raison. La non citation de l'auteur est une par contre erreur. Et le bouquin est "L'agressivité détournée", qui n'est plus très jeune mais toujours d'actualité.

                Une question, tu connaissais Laborit et tu as voulu à juste titre que cet auteur soit reconnu (et dans ce cas je te remercie de m'avoir corrigé), ou tu fais juste la chasse au copier coller avec un bot sans trop faire gaffe au sujet (dans ce cas merci quand même, mais tu devrais t'intéresser à ce qu'il a écrit) ?
                • [^] # Re: Raison

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  Je ne connaissais pas du tout Laborit. J'y jetterai un oeil.

                  En réalité, j'ai vu il y a pas longtemps un article (dans Le Monde je crois) qui parlait d'un logiciel développé par une université grenobloise pour faire la chasse au plagiat que font les étudiants. Ils indiquaient que le logiciel en question fonctionnait sur le principe de recherche de séquences aléatoires du texte sur des meta-moteurs de recherche.
                  Alors, curiosité aidant, je me suis dit que ça ne doit pas être bien dur de faire ça à la main en prenant une séquence suspecte et en l'envoyant à google. Ton commentaire m'a paru suspect (je suis désolé mais les tournures sont peu habituelles pour linuxfr ;) et j'ai donc fait le test et bingo !

                  Celà dit c'est vrai que mon commentaire était un peu gratuit et semblait juste dire : "choppé !". En tout cas ça m'aura quand même permis de découvrir un auteur de plus à lire....
          • [^] # Re: Raison

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            C'est avant tout un problème de vocabulaire ; tu dis :
            "oui, on est des animaux"
            puis : "je suis supérieur aux animaux"
            D'abord tu t'inclus dans l'ensemble, puis tu t'en exclus. Il faudrait dire : "je suis supérieur aux AUTRES animaux".
            Et là, on est pas d'accord : certes on a un cerveau plus complexe que celui de la loutre, mais au 100 mètres, des dizaines d'espèces mettent la paté à nos plus grands champions. Alors je comprends ce que tu veux dire, mais ce que je veux c'est combattre le culte de l'humain.

            Par exemple je trouve absurde que l'on utilise le terme 'humanité' comme synonyme de 'compassion' (ou autre). Pour moi, la méchanceté, la cruauté sont aussi des caractéristiques que l'on ne trouve que chez les humains. Je pense sincèrement que l'intelligence de l'homme est un 'cadeau empoisonné'. Nous sommes certes capables de maitriser l'énergie nucléaire, mais aussi d'en faire des bombes et de se les envoyer sur le coin de la figure. Si l'être humain était vraiment intelligent, le moindre humain saurait naturellement que le respect, la paix sont les seules isssues viables (je précise que ne prétends pas être au dessus du lot).

            Mais pour finir, je pense qu'au final on doit être relativement d'accord, parce que quand tu dis que nous avons beaucoup de responsabilités, j'abonde dans ton sens bien évidemment. :)
            • [^] # Re: Raison

              Posté par  . Évalué à 6.

              Hegel : "Ce qui élève l'Homme, c'est la conscience qu'il a d'être un animal ; du fait qu'il sait qu'il est un animal, il cesse de l'être."

              Si ça peut faire avancer le schimilibilick...
              • [^] # Re: Raison

                Posté par  . Évalué à 3.

                Ooh, un algorithme récursif

                Je sais que je suis un animal, donc je ne suis pas un animal. Alors je ne peux pas savoir que je suis un animal, puisque je n'en suis pas un. Donc je dois être un animal. Mais si je suis un animal, je viens de me rendre compte que j'en suis un, donc je ne suis pas un animal....

                Ça se mord la queue ;)
                • [^] # Re: Raison

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                  "Alors je ne peux pas savoir que je suis un animal, puisque je n'en suis pas un."

                  Bah non. Ce que je sais n'est pas toujours la vérité. Ca c'est pour ton argument.

                  Sinon, pour faire les choses proprement, il faudrait aller au bout de la pensée d'Hegel :

                  "Ce qui élève l'Homme, c'est la conscience qu'il a d'être un animal ; du fait qu'il sait qu'il est un animal, il cesse de l'être." Et à ce moment-là, vu qu'il a oublié d'être con, il prend conscience qu'il n'est plus un animal. Il y a une idée d'évolution, le fait d'être un animal ou pas est une caractéristique changeante ici, puisqu'elle dépend de la conscience, changeante elle aussi, et non pas une caractéristique immuable.
            • [^] # Re: Raison

              Posté par  . Évalué à 1.

              > Et là, on est pas d'accord : certes on a un cerveau plus complexe que celui de la loutre, mais au 100 mètres, des dizaines d'espèces mettent la paté à nos plus grands champions. Alors je comprends ce que tu veux dire, mais ce que je veux c'est combattre le culte de l'humain.

              Ah bon ? Parce que les détenteurs de records au 100 mètres sont les gens les plus intelligents de la planète ? Curieux raisonnement.
          • [^] # Re: Raison

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            >> On n'enferme pas animal en prison quand il commet un crime, n'est-ce pas ? Si l'homme n'est qu'un animal, alors pourquoi condamner ses instincts ?

            clique sur ce lien et prépare toi à une lecture surréaliste :

            http://www.historia.presse.fr/data/mag/702/70202001.html(...)
          • [^] # Re: Raison

            Posté par  . Évalué à 4.

            Pire, un développeur qui se dirait : peu importe la license, je met mon travail dans le domaine public se sentira sûrement dépossédé lorsqu'une société peu scrupuleuse aura récupéré son code et l'utilisera à des fins commerciales sans qu'il puisse y faire quoi que ce soit.

            Ah bon? avec la GPL une société n'as pas le droit de se faire d'argent? depuis quand? Je te rappellerai que le libre ne veut pas forcément dire gratuit! que c'est un modèle de partage de connaissances informatique, et que même les entreprises ont le droit d'en profiter.
            Exemple: mandriva, red hat, IBM etc...

            moi personnellement, j'en ai marre de voir que certaines personnes tapent toujours sur les entreprises, qui vendent et essayent de se faire de l'argent. Car, oui, il faut bien travailler pour pouvoir vivre, et si des entreprises participent au libre, tant mieux!

            D'ailleurs, la GPL ne protège pas seulement le petit dévelloppeur qui fait des programmes dans son coin. Elle protège également les entreprises qui font du libre, en leur assurrant que leur contribution ne sera pas exploité dans un système propriétaire, et que toute contribution lui sera donc accessible.

            Et sinon, quand tu utilise une licence du type BSD, ça a des avantages, comme celui d'avoir un standard qui pourra vraiment s'étendre partout! c'est un peu du marketing viral.
            exemple le projet: http://www.xiph.org(...) avec ogg vorbis, speex, theora etc...
            • [^] # Re: Raison

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Excuse je m'ai trompé ! Je voulais pas dire commercial, je voulais dire propriétaire. Évidemment, il existe des modèles économiques basé sur le librequi sont tout à fait respectables.
              Pour la remarque sur le "marketing viral", pourquoi pas ? C'est là où est le choix du développeur. De toute façon, la license BSD n'est pas le meilleur exemple de ce que je voulais montrer, à savoir que beaucoup de gens connaissent la différence entre une GPL et une BSD. Par contre, entre une l'ASF, la license d'OpenOffice, la license de Mozilla et toutes celles qui ont été créées pour des projets particuliers, je ne suis pas sûr qu'il soit si évident de saisir les particularités de chacune et qu'elles ne cachent pas des subtilités juridiques qui ne vont pas forcément dans l'intérêt commun.
              Le prudence me fait dire que si Sun n'utilise pas la GPL pour OpenOffice, par exemple, ce n'est pas pour le plaisir de créer une nouvelle license, c'est plutôt que parmi les 4 libertés fondamentales énoncées par Saint RMS, il doit y en avoir auxquelles ils n'adhèrent pas, voire les 4. À moins que les responsables de Sun oeuvrent uniquement pour la diffusion de la connaissance...

              "Liberté, Sécurité et Responsabilité sont les trois pointes d'un impossible triangle" Isabelle Autissier

              • [^] # Re: Raison

                Posté par  . Évalué à 2.

                e prudence me fait dire que si Sun n'utilise pas la GPL pour OpenOffice


                T'as raté une bonne occasion de vérifier ce que tu dis :

                http://www.openoffice.org/license.html(...)

                Bon c'est du LGPL et pas du GPL mais ca reste tout de meme bien connu.
            • [^] # Re: Raison

              Posté par  . Évalué à 6.

              moi personnellement, j'en ai marre de voir que certaines personnes tapent toujours sur les entreprises, qui vendent et essayent de se faire de l'argent. Car, oui, il faut bien travailler pour pouvoir vivre, et si des entreprises participent au libre, tant mieux!

              Et moi je trouve ça triste qu'on soit obligé pour chaque chose qu'on fait de passer par l'argent, par les entreprises (dont le but final dans notre société est le profit).

              Bien sur, il y a besoin de manger tout ça, mais je continuer à trouver triste le fait que, pour manger (et on peut appliquer la chose aux loisirs et aux logements), on doivent participer à une économie de compétition où le profit est une valeur supérieure au partage et à la solidarité.

              Bon je retourne dans mes jolies petites fleurs bleues.
          • [^] # Re: Raison

            Posté par  . Évalué à 2.

            On n'enferme pas animal en prison quand il commet un crime, n'est-ce pas ?


            Si la victime est humaine, on le pique. Celà se pratique aussi envers les humains dans certaines contrées reculées (dans certains états des USA par exemple).

            Si l'homme n'est qu'un animal, alors pourquoi condamner ses instincts ? Pourquoi faire des lois


            Pas d'accord, les lois sont aussi là pour que l'homme ne s'adonne pas à ses instincts. Nous agissons aussi parfois à un niveau infra-conscient sans que la justice et la science nous déclarent non responsables de nos actes et nous pouvons payer pour ces actes.

            Il se prend pour Napoléon, son état empire.

            • [^] # Re: Raison

              Posté par  . Évalué à 1.

              Pas d'accord, les lois sont aussi là pour que l'homme ne s'adonne pas à ses instincts.
              Et pourquoi ne doit t'il pas s'adonner a ses instincts?
              La loi n'est que le reflet des contraintes de la société, enfin je crois.
              • [^] # Re: Raison

                Posté par  . Évalué à 1.


                Et pourquoi ne doit t'il pas s'adonner a ses instincts?


                Parce que certains d'entre eux sont réprimés par la loi justement (meurtre, viol, inceste sont des comportements acceptables pour des animaux par exemple).
                La loi n'est que le reflet des contraintes de la société, enfin je crois.

                Tout a fait d'accord c'est une des choses qui participent à notre humanité, justement.

                Il se prend pour Napoléon, son état empire.

                • [^] # Re: Raison

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  ce que je voulais dire c'est que la loi ne reprime certains instincts que parcequ'on vis dans une société X. A société differentes; moeurs differentes on diras ;)
                  Enfin, amha, ceci n'empeche pas les hommes d'avoir leurs propres inhibitions qui ne se rapporte pas a la société , au niveau des "instincts" .
  • # contre-sens ?

    Posté par  . Évalué à 10.

    Linus voit le libre remplir les "niches" et le propriétaire s'occuper de la masse.


    Perso j'ai lu le contraire:
    By its very nature, open source generally tends to fill the "basic niche", and I don't see it as being in any way unlikely that proprietary vendors will fill specialized niches.


    Pour le reste Linus a, comme dabe, un avis trés posé et intelligent sur les choses, il ne lit pas dans une boule de cristal et n'est pas le messie.
    • [^] # Re: contre-sens ? en effet, à corriger

      Posté par  . Évalué à 9.

      en effet, c'est là une erreur importante à corriger dans la news
    • [^] # Re: contre-sens ?

      Posté par  . Évalué à 3.

      J'ai un peu extrapolé en ayant lu la suite mais je pense que c'est bien le cas. Si je traduis littéralement :

      Par sa nature-même, l'Open Source tend généralement à remplir les "niches de bases". Et je ne voit pas dans aucune manière improbable que les vendeurs de propriétaires rempliront des niches spécialisées


      En vous lisant, c'est vrai que "niche de base", çà pourrait vouloir dire "la masse". Pour moi, çà voulait dire que l'Open Source occupe la base, les fondations des niches. Et, peut-être, un jour, les logiciels propriétaires occuperont les niches spécialisées.

      Enfin, bon, je ne suis pas linguiste mais çà se tient avec sa réponse suivante où il explique (indirectement) que Microsoft (propriétaire) est dominant sur le commodity market (marché des logiciels courants ?).
      • [^] # Re: contre-sens ?

        Posté par  . Évalué à 5.

        Le libre est aux logiciels ce que le générique est aux médicaments.

        La croissance du libre vient d'abord concurrencer les éditeurs propriétaires en proposant une alternative gratuite dans des secteurs matures en voie de banalisation comme les suites bureautiques par exemple. Cela oblige les éditeurs propriétaires d'abandonner à terme ce type de marchés et de se réfugier dans des niches plus pointues ou de fournir un réel plus (Mac OSX) ou bien de se transformer en sociétés de services.
        • [^] # Re: contre-sens ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          "La croissance du libre vient d'abord concurrencer les éditeurs propriétaires en proposant une alternative gratuite"

          Attention libre != gratuit.

          Tu peux jeter un oeil ici : http://www.atreal.net/ingenierie/logiciels-libres(...)
          Et regarde la question : "Comment sont financés les logiciels libres, quel est le modèle économique des logiciels libres ?"

          Steph
        • [^] # Re: contre-sens ?

          Posté par  . Évalué à 5.

          heu....

          Les generiques se contente de copier des formules de medicament developper par de grand labo, alors que le libre peut inover...

          Ensuite pour les alternative gratuite, tu trouvera du freeware.
          • [^] # Re: contre-sens ?

            Posté par  . Évalué à 1.

            Je sais, je sais, il n'est pas linuxement correct de dire que libre implique gratuit (et non libre = gratuit) même si j'attends toujours des exemples concrets d'éditeurs de logiciel qui vendent des logiciels libres...

            Des exemples de sociétés de services quit construisent des offres autour de logiciels libres oui, des sociétés qui vendent une version propriétaire et distribuent une version libre oui (Trolltech). Mais des logiciels libres payant, je ne demande qu'à en rencontrer un !

            Pour ce qui est de l'innovation, il y en a dans le libre (je pense à Bittorent par exemple), mais ce n'est pas vraiment la caractéristique principale : le noyau Linux, KDE, Gnome, OOo, Civilization tous ces programmes peuvent difficilement être qualifiés de grand bond en avant ! Et pourtant ce sont parmi les projets phares du libre...

            Mais là n'est pas la question, le propos de Linus est que le libre fournit un ensemble de plus en plus grand de briques élémentaires. Ces briques sont librement (et gratuitement) utilisables par tous. Cela assèche de fait un certain nombre de marchés et obligent les éditeurs propriétaires à se recentrer.
            • [^] # Re: contre-sens ?

              Posté par  . Évalué à 1.

              Ben tu as un exemple bien français qui à compris depuis longtemps déjà l'économie du libre : IDEALX.
            • [^] # Re: contre-sens ?

              Posté par  . Évalué à 1.

              the gimp pour macos x, t'as le choix entre installer X11 pour macos, compiler avec difficulte les sources ou acheter un binaire a je sais plus quelle boite (macgimp.org, apres recherche).

              d'ailleurs, plus j'y reflechis, et plus je me dit que ca peut etre un modele commercial qui peut tenir un certain temps : vendre des binaires pour les plateformes de non geeks (typiquement windows et macos) et fournir les sources sur le site, mais de facon "dissimulee" pour inciter a acheter le binaire (ie : il faut vraiment les chercher pour les trouver).
              Pour des projets lourds a compiler, ca doit pouvoir fonctionner.
      • [^] # Re: contre-sens ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        Et je ne voit pas dans aucune manière improbable que les vendeurs de propriétaires rempliront des niches spécialisées
        and I don't see it as being in any way unlikely that proprietary vendors will fill specialized niches.
        Et je ne vois pas ceci comme étant de manière improbable que les vendeurs propriétaires rempliront des niches spécialisées.
        • [^] # Re: contre-sens ?

          Posté par  . Évalué à 2.

          pour être précis, "d'aucune manière" s'écrit "no way" pas "any way"
          • [^] # Re: contre-sens ?

            Posté par  . Évalué à 3.

            Et pour enfoncer le clou, on utilise << any >> après une négation (<< don't >> plus tôt dans la phrase) au lieu de << no >>. Donc << not in any way >> est équivalent à << in no way >>.

            I won't use no double negation.
    • [^] # Re: contre-sens ?

      Posté par  . Évalué à 4.

      Pour moi, l'equation est simple (et c'est pourquoi, je pense que la news est fausse). Le libre se base sur un developpement collaboratif de masse (beaucoup d'yeux, pas beaucoup de bug) donc si le marché est spécialisé, il y aura peu de personnes compétentes pour developper le logiciel donc il sera pas compétitif.

      De toute façon, on le vois maintenant, les LL ne sont présents que sur les domaines généraux de l'informatique.
      • [^] # Re: contre-sens ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        De toute façon, on le vois maintenant, les LL ne sont présents que sur les domaines généraux de l'informatique.

        Et pourtant, on le retrouve dans pas mal de domaines déjà moins généraux, souvent scientifiques, parce que la niche est tellement petite que le propriétaire ne s'y intéresse pas, car il n'arriverait pas à y faire son beurre.
  • # Contresens dans la traduction

    Posté par  . Évalué à 6.

    Linus voit le libre remplir les "niches" et le propriétaire s'occuper de la masse.


    Pas du tout, il dit exactement le contraire !!! (et c'est logique, je me demandais bien comment il aurait pu sortir un truc pareil)

    Le libre occupe la "niche de base" (la masse, donc), et le propriétaire les "niches plus spécialisées".
  • # Je veux en avoir le coeur net ....

    Posté par  . Évalué à -10.

    Je vais me faire moinsser, mais au moins j'en serai certain.
  • # Le futur des logiciels propriétaires ...

    Posté par  . Évalué à 2.

    A l'instar de Stallmann, je m'en moque. Si des décideurs optent pour du propriétaire, ils en assument la responsabilité.
    Quand au futur de microsoft, tant qu'ils appliqueront leur politique commerciale, ils sont voué à la disparition tôt ou tard, mais je pense que cette société saura s'adapter.
    Ce n'est pas que le propriétaire représente le côté obscure, c'est plutôt que le propriétaire attire le côté obscure. Il est clairement plus facile de vérouiller un marché que de s'y battre en libre concurence. Comme il est plus facile pour une société de s'adresser à un prestataire qui offre des garanties que de se lancer dans le logiciel libre avec peu de visibilité.
    Des articles et des conseils à l'adresse de décideurs sur les implications des différents choix auxquels ils sont confrontés, des méthodologies, le suivi, ect, bref l'éducation de nos décideurs afin qu'ils basent leur jugement sur autre chose que les interfaces graphiques qu'ils visionnent, serait peut être une solution.
    Cependant je pense que les politiques et les capitaines d'industries n'ont pas tous compris ce qu'est le logiciel et ce qu'il représente aujourd'hui.
    Les deux questions à se poser sont :
    Quel est le coeur de mon métier ?
    Est-ce de développer du logiciel ?

    Prenons les constructeurs de matériel informatique : les serveurs !
    Tous les serveurs professionels ont des dispositifs de surveillances électroniques et peu d'entre eux publient les specs ou les sources des pilotes, ce qui fait qu'un faible pourcentage d'installations les utilisent. Autrement dit tout le monde à mis des brouzoufs dedans et peu de personnes ne s'en servent.
    Les constructeurs de carte video sont les plus burlesques d'entre tous. De part leur refus de livrer les specs de leur matériel pour des raisons plus que douteuses, ils laissent ouverte une porte pour la concurence. Leur métier consiste à fabriquer des cartes, pas à controler ce marché via des pratiques nuisants à l'ensemble des acteurs de l'informatique et ne servant qu'à promouvoir indirectement les consoles de jeux ...

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.