Je suis une légende

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28
déc.
2007
Culture
Malheureusement non je ne suis pas une légende (un jour peut être !), il s'agit du titre d'un film sorti en salle ce mercredi 19 décembre, film dont vous connaissez peut-être le roman éponyme, chef-d'oeuvre de Richard Matheson sorti en 1954, en pleine guerre froide.

Second film de Francis Lawrence ( son premier étant Constantine), il met en scène le célèbre Will Smith dans un contexte post-apocalyptique où il est le dernier survivant de la ville de New York et peut-être du monde entier. Coté casting, le moins qu'on puisse dire c'est que ça n'a pas du coûter trop cher, vu le peu d'acteurs qu'on y trouve.

Son synopsis est un grand classique du genre "zombie" : Un vaccin contre le cancer qui a muté et qui s'est propagé par voie aérienne a transformé tous les habitants en créatures asociales et très agressives qui veulent assouvir leur instinct de survie le plus primitif : manger. Will Smith interprète le scientifique de l'armée qui essayait de le vaincre. Le hasard a fait qu'il soit naturellement immunisé et le film retrace quelques tranches de vie, sa lutte contre les créatures et ses recherches pour fabriquer un vaccin.

Présenté comme un film catastrophe où un héros doit sauver le monde, il en ressort qu'il ne s'agit pas vraiment de cela, ce qui m'a réellement ravi. Contrairement au récent Resident Evil Extinction, on n'a pas affaire à un énième film où un soldat d'élite invincible et téméraire casse du zombie avec n'importe quel ustensile qui lui passe sous la main, et ce film s'éloigne heureusement de cette trame qui commençait un peu à me lasser.

Contrairement à ce que nous laisse penser la première scène (une course poursuite dans New York au volant d'une vrombissante Ford Mustang Shelby), nous avons pas affaire à un film 100% action mais plutôt à un anti-héro on ne peut plus humain (qui n'a quand même pas oublié comment faire des tractions ou comment se servir d'un fusil d'assaut, formation militaire oblige) et le film essaie de se focaliser sur ses faiblesses, sa sensibilité, sa peur, son désespoir, parfois son courage, bref tout ce qui fait de lui un humain par rapport aux créatures. Ponctuée de scènes sursautantes, ou d'autres humoristiques (parfois cyniques), ce film de "zombie" apporte une certaine fraîcheur au genre, qui nous avait plutôt habitué (ou même lassé) à des "slash'em all", tout en entretenant un certain suspense par moment.

Coté mise en scène, la désertion de New York est plutôt réussie, mais pas encore assez vertigineuse à mon goût, j'aurais aimé voir un peu plus le vide laissé par les habitants. Du coté des créatures, je trouve que leur "animalité" et déformations physiques ont été un peu exagérées, mais cela a permis d'appuyer sur l'impuissance du héros face à eux.

Mon sentiment final est donc qu'il s'agit d'un très bon film de zombie, qui nous change de ce à quoi on a été habitué, j'y ai passé un très bon moment, même si je suis un tout petit peu resté sur ma faim, sûrement à cause du final pas spécialement surprenant. Je le recommande à tous ceux qui veulent passer un bon moment de détente, qui aiment sursauter de temps en temps et qui aiment avant tous les films de zombies. Râleur en tout genre à la recherche de films d'auteurs à-la-festival de Cannes, bien évidemment, passez votre chemin !

Escrocs mais pas trop

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
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13
déc.
2000
Cinema
Le dernier Woody Allen en date, "Escrocs mais pas trop" est dans la directe lignée des Woody Allen classiques : de la satire du New York bourgeois, un Woody plus attendrissant que jamais dans sa condition d'homme imbu de lui même (mais complètement nul), et une bonne dose d'humour comme il se doit. Cependant ça ne parle pas beaucoup psys et sexe comme à l'habitude... (un oubli dans le scénario ?)
Résultat mitigé : Evidemment, c'est un Woody Allen, on aime ou on déteste, évidemment c'est drôle, pourtant, je suis un peu resté sur ma faim... commencerais-je à m'habituer et à me lasser ?
J'attends vos avis avec impatience. ;)

Panic

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6
juil.
2001
Cinema
Allons droit au but pour les pressés : Panic est une excellente surprise. Arrivé sans faire de bruit, sans grande campagne de pub environnant sa sortie en salles, il sait réveiller l'intérêt du cinéphile assommé par les habituelles grandes productions, rivalisant souvent de niaiserie et de manque de profondeur. Ici, l'atmosphère est accrochante, et on tombe sous le charme des personnages...
Au centre des événements, Alex, homme à la vie réglée et monotone : femme, enfant, travail de comptable, assassinats sur commande pour le compte de son père. Mais la crise de la quarantaine l'amène à aller se confier à un psychiatre; il rencontrera dans la salle d'attente Sarah, une jeune femme de 23 ans dont il tombera amoureux...

Scooby-Doo aime Linux !

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23
juin
2002
Audiovisuel
L'industrie du cinéma et plus particulièrement les studios d'effets spéciaux continuent d'adopter et d'utiliser du libre.
Ainsi, après par exemple les Harry Potter, Dr. Dolittle 2, The Grinch, La Planète des Singes, c'est Scooby-Doo qui sort prochainement en France qui s'est mis au libre.
Ce sont Linux et Film GIMP qui ont été entre autres utilisés.