Foutaises a écrit 542 commentaires

  • [^] # Re: Notion de gratuité

    Posté par  . En réponse au journal Tesla, pas un poisson d'avril. Évalué à 2.

    Je pense qu'il faut regarder plus loin : le réseau de charge est indispensable pour pouvoir concurrencer l'offre thermique déjà existante (autonomie, réseau de stations services, temps du plein, coût), sans quoi, aussi bon et innovant soit-il, le nouveau produit ne parviendrait pas à percer faute d'adéquation comparable.

    Et un produit qui se vend, ce sont des économies d'échelle qui peuvent être répercutées sur le prix de vente, et qui peuvent également être supérieures au coût nécessaire à les générer (donc économie unitaire globale).

    De plus, lorsque le parc électrique sera suffisamment dimensionné, rien n'interdit que ces stations de charge — qui devraient idéalement être placées proches de la nature, que l'on puisse profiter du temps de la charge pour faire une promenade en forêt ou en bord de mer, par exemple — offrent à terme des services commerciaux annexes, soit directement proposés par Tesla, soit par le biais de concessions louées par Tesla.

  • [^] # Re: Location de batterie

    Posté par  . En réponse au journal Tesla, pas un poisson d'avril. Évalué à 5. Dernière modification le 03 avril 2016 à 13:01.

    J'ai oublié d'évoquer la — magnifique — Furtive eGT, du petit constructeur français Exagon Engineering, tellement petit qu'on doit être proche de l'artisanat. Elle est belle, racée, puissante (402 chevaux), autonome (plus de 300 km normalisés ou jusqu'à 800 km avec petit moteur thermique de recharge), etc. Bref, largement de quoi concurrencer l'offre Tesla, mais son prix stratosphérique (plus de 400000 €) en fait un produit de grand luxe…

    Photographie de la Furtive eGT

  • [^] # Re: Location de batterie

    Posté par  . En réponse au journal Tesla, pas un poisson d'avril. Évalué à 6. Dernière modification le 03 avril 2016 à 12:42.

    Ho oui ! Car pour le moment, avec ce que l'on sait, une Tesla Model 3 écrase complètement une Zoé ou une i3. Complètement : meilleure autonomie (reste à vérifier de combien irl), plus de techno fournies de base, meilleure garantie sur batteries, bornes publiques gratuites.

    Cela fait des années que je vois Tesla comme la revanche américaine sur la domination des européennes ces dernières décennies.

    J'ai l'impression que, pour des raisons qu'il reste encore à établir, nos marques ont accumulé un retard considérable en la matière, et ce alors que tout le monde a pu voir Tesla se développer et sortir ses modèles à succès au fil des années, ainsi que prendre une avance considérable dans le domaine de la batterie et le déploiement d'un réseau de recharge.

    Mais non, malgré tous les signes, nos constructeurs n'ont rien fait ou presque. La très maigre offre qui nous était servie en Europe ne tenait et ne tient évidemment toujours pas la comparaison. Pourquoi ?

    Les produits de Tesla semblent tellement coller aux besoins du marché (mécanique réduite et donc pannes et entretien réduits, plein à ~1 €/gratuit, agréments, design, performances, autonomie, espace) que la capitalisation boursière de ce petit constructeur nouvel arrivant sur le marché dépasse celle de grands constructeurs établis : 35 milliards de dollars en 2014, pour 0,02% du marché mondial (à titre de comparaison, PSA c'est 13 milliards d'euros).

    Ça fait plus de 10 ans que Tesla se développe et sort ses modèles sous le regard de nos constructeurs qui, quant à eux, donnent l'impression de n'avoir pas pris l'ampleur de la chose et d'avoir méprisé non seulement un concurrent, mais également tout un segment de marché. Je pense qu'à moyen terme, l'avenir dira le(s)quel(s) avai(en)t raison, mais j'ai bien peur que les chômeurs s'accumulent encore un peu plus de ce côté-ci de l'Atlantique.

  • [^] # Re: Bicamérisme

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Déchéance de nationalité et constitutionnalisation de l'état d'urgence bronsonisés. Évalué à 0.

    la religion catholique comme la religion juive interdisaient l'usure, sauf envers des personnes d'une autre religion.

    Sauf erreur de ma part (je n'ai fait que suivre le cursus général en histoire), l'église catholique a clairement interdit l'usure et même condamné le prêt à intérêt de très longue date, et ce à l'égard de tout homme.

    Par contre, tu as bien raison pour le judaïsme/le talmud, qui lui autorise et encourage l'usure, à condition que cela ne se pratique pas envers les juifs, mais envers les goys. D'ailleurs, si je me trompe toujours pas, ce dont tu parles leur a valu quelques /kickban dans le fion à certaines époques.

  • [^] # Re: Bicamérisme

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Déchéance de nationalité et constitutionnalisation de l'état d'urgence bronsonisés. Évalué à 3.

    Ils sont surreprésentés au vu de leur fréquence dans la population générale, mais pas au vu, par exemple, de leurs résultats scolaires et du métier de leurs parents (qui sont, en France, les deux plus gros déterminants du devenir social).

    C'est quoi encore que ce cliché racial à deux balles ?

    Après l'interdiction faite à Google de permettre des recherches avec le terme « juif » accolé à un patronyme, on n'a rien trouvé de mieux comme excuse pour tenter de masquer l'importance joué par le communautarisme, et tous les travers que ça entraîne et qui deviennent aisément visibles ?

    D'autant que les résultats scolaires, ça fait longtemps que ça n'est plus le moteur de grand chose en France, pour preuve cette médiocrité qui dominante, et ces médiocres partout propulsés aux meilleurs ou au plus hauts postes, parce qu'ils sont de telle ou telle famille, connaissent telle ou telle personne, ou parce qu'ils font partie de telle ou telle communauté.

    Chaque jour des exemples flagrants en sont donnés, avec des ministres qui s'inventent des diplômes (voire qui se les font écrire quand leur absence est dénoncée), et qui — par exemple — bien qu'ayant un soit-disant DEA de géographie (donc 5 ans d'études de géographie après le bac), ne sont pas foutus de placer le Japon dans le bon hémisphère, qui font des fautes nombreuses et grotesques, inventent des mots, ont un niveau de compréhension des choses proche de celui d'un collégien, etc.

    Qui a eu la chance de ne pas croiser des mauvais pendant ses études, admis dans des établissements de prestiges alors qu'ils n'avaient pas même le niveau du concours d'entrée (ou alors qui se rabattent sur des établissements où tu « achètes » ton diplôme), nuls pendant toute leur scolarité, mais qui une fois cette dernière terminée se sont vus offrir des jobs en or uniquement grâce à leurs contacts ?

    Bref, je trouve ton assertion raciste, bien que sachant pertinemment qu'elle n'est pas de toi et qu'elle est servie depuis quelques années afin de faire prendre des vessies pour des lanternes.

    Et puis, si c'était réellement la réussite scolaire qui expliquait la chose, où sont donc les asiatiques dans les postes de prestige ou qui payent le plus ?

  • # 10-bit

    Posté par  . En réponse à la dépêche Parution de GNOME 3.20 Delhi. Évalué à 3. Dernière modification le 29 mars 2016 à 19:37.

    Échaudé par l'orientation prise par KDE/Plasma 5, que ce soit la simplification à outrancedisparition d'options et de fonctionnalités essentielles, le flat design à la con imposé partout même là où on ne peut pas le changer, et la lourdeur de l'ensemble qui mettait mon ordinateur de 8 ans à genoux, j'avais migré sous XFCE il y a plusieurs mois, et il s'avère qu'après une personnalisation un peu poussée et à quelques détails et poils de cul près, ce dernier a plutôt bien répondu (et répond encore) à mes attentes, tout en étant très économe.

    Dernièrement, j'ai changé mon vieil ordinateur pour une bête de course, et comme j'ai décidé de repartir d'une installation toute propre, j'ai donc voulu retenter l'expérience KDE/Plasma. Alors évidemment, avec un SSD, un CPU haut de gamme et 32 Gio de mémoire, l'expérience était un peu plus rapide, quoi que pas toujours très satisfaisante puisque pas mal des défauts précédents n'étaient toujours pas corrigés, qu'il était trop instable à mon goût (crashs à répétition juste en installant des applets dans la barre), et pour couronner le tout, outre la consommation importante de mémoire dès le démarrage, il arrivait à consommer les 32 Gio à sa disposition en l'espace d'une petite heure d'utilisation… Et contrairement à ce que certains pourraient dire, cela avait une nette influence sur des applications tierces (jeu sous Wine par exemple) qui du coup avaient tendance à ramer ou être bien moins fluides.

    Bref, en voyant cette dépêche, je me suis pris de l'envie de tester GNOME après tout, et j'ai donc installé la version 3.18 fournie avec ma distribution, en même temps que je découvrais que mon écran et ma carte graphique permettaient de profiter d'un affichage en 10-bit de chacune des couleurs (contre 8-bit ou 6-bit+2-FRC habituellement), c'est à dire afficher jusqu'à 1,07 milliards de couleurs ! Du coup, j'ai activé l'option dans le xorg.conf (dans la section screen, remplacer les 24 par des 30 selon les directives Nvidia).

    Bon, le 10-bit, c'est difficile à dire, mais sans savoir si c'était subjectif ou pas, j'ai trouvé que les vidéos x265 encodées en 10-bit que j'avais étaient autrement plus agréables à l'œil. Même mon fond d'écran de la NASA m'a semblé plus… C'est indéfinissable en fait, d'autant que je ne sais même pas si ce dernier a pu en profiter d'une quelconque manière.

    Par contre :
    - Sous XFCE, ça fonctionne bien, mais toutes les décorations de fenêtres laissent la place à des artefacts colorés (genre XFCE sous LSD), la barre des tâches perd sa transparence, etc. ;
    - Sous GNOME, c'est bien simple, il n'est possible de cliquer nulle part, l'interface ne répond en rien ;
    - Sous MATE, ça semble fonctionner, mais la barre des tâches est entièrement sombre (à l'exception des boutons/icônes/affichages) et on ne peut pas lui changer sa couleur
    - Sous KDE, ça semble fonctionner, mais là encore j'ai l'impression qu'il y a un problème avec la couleur/transparence de la barre des tâches.

    Bref, outre le fait que Linux semble être en net retard de ce côté (Microsoft a ajouté la gestion des couleurs jusqu'en 48 bits depuis Windows 7, et Apple l'a incorporé tout récemment), GNOME me semble être le pire à ce niveau, puisqu'il est carrément inutilisable, et ce de manière plutôt inexplicable.

    Quelqu'un aurait-il testé la chose avec GNOME 3.20 ?

  • # Pull !

    Posté par  . En réponse au journal Quelles extensions pour votre Firefox?. Évalué à 6. Dernière modification le 26 mars 2016 à 05:29.

    Pour bloquer la publicité, j'utilise :

    Ça fait très longtemps que je n'ai pas été emmerdé par un étron publicitaire.

  • [^] # Re: 1 histoire ne fait pas la vérité

    Posté par  . En réponse au journal L'increvable. Évalué à 3.

    Le truc, c'est qu'une grande partie de la raison d'être des intérêts, c'est de rémunérer le risque, justement. Or, plus ça va, et moins les banques prennent le moindre risque : elles demandent des garanties monstres, des cautions, des hypothèques, se défaussent de leur responsabilité, etc.

    Par contre, quand ce sont elles qui merdent grave par appât du gain et abus financiers, là on vient se servir dans les poches du peuple épargnant ou contribuable pour éponger leurs dettes et/ou assainir leur situation financière.

    Après, j'ai cité le monsieur parce que c'est le dernier exemple qui me venait en tête, je n'ai rien suivi de l'affaire. Ce n'est cependant pas la première fois que j'entends (voire constate) que des artisans/entrepreneurs/etc. se voient refuser des prêts à moins « de se mettre à quatre pattes, le cul tendu », et encore…

    Si c'est l'emprunteur qui assume tous les risques, alors les intérêts n'ont plus lieu d'être.

  • [^] # Re: Café

    Posté par  . En réponse au journal L'increvable. Évalué à 5. Dernière modification le 24 mars 2016 à 17:32.

    Disons que j'avais un autre exemple, mais n'ayant plus tous les éléments en tête, j'attendais de croiser le concerné pour les lui redemander.

    Mais en gros, j'ai un ami de longue date qui était ouvrier depuis 20 ans dans l'usine dans laquelle je suis passé. Étant ouvrier au SMIC, il n'a pas eu la possibilité de contracter un crédit immobilier. Pas même une fois marié, avec sa femme également employée au SMIC ou alternativement sans emploi.

    Alors ils ont économisé, lui étant bosseur, il a quasiment construit sa maison, à couler la dalle, monter les parpaings, pour réduire les coûts, etc. Bref, il y a 7~8 ans de ça, ils sont enfin propriétaires de leur petite maison en périphérie de la ville (la ville ayant gagné sur la campagne).

    Par un accident, erreur, à force de privations ou ce que tu veux, sa femme a pour des raisons qui lui sont personnelles, fini par craquer et, faute d'avoir accès à des crédit traditionnels, a commencé à souscrire un crédit renouvelable, et à « consommer » au petit bonheur la pub, quitte à en souscrire un autre, etc.

    Tant que les revenus rentraient, il n'y avait aucun problème, et lui ne prêtait pas attention aux dépenses de sa femme. En 2 ou 3 années (de tête), le surendettement leur a explosé à la figure, sa femme retombait dans le chômage, lui était victime d'un plan social, leurs revenus ne suffisaient plus à rembourser, ce fut le défilé des huissiers, des saisies, de l'escroquerie de la saisie de leurs biens en leur attribuant une valeur très nettement inférieure pour en réduire le moins possible dans leur dette.

    C'est là que j'ai eu de ses nouvelles et qu'il m'a appris la chose. Quand la banque venait d'essayer de saisir sa maison pour une bouchée de pain, et qu'après plus d'une année à se battre sans l'aide de personne, à essayer d'empêcher puis repousser la chose, il était parvenu à la revendre avant par lui-même, et en retirer un prix énormément plus juste (3 fois plus que ce que la banque en donnait), qui lui a permis de solder toutes les dettes et autres pénalités.

    Comme il m'a dit, en substance : « On repart de zéro, c'est 20 ans de vie — heureusement des pertes uniquement matérielles — qui sont partis en fumée, ça fait 2 ans qu'on essaye de nous noyer, et où malgré la dépression et plutôt que me tirer une balle, j'ai préféré me battre [parce que sa fille venait de naître] pour éviter de me faire voler toujours plus les fruits de mon dur labeur, et si je ne m'étais pas battu — tout seul, sans même l'aide de la famille – pendant un an, on ne repartirait pas de zéro là, on serait à la rue, sans aucun bien, avec encore des montagnes de dettes sur la tête ».

    J'avais oublié que j'avais également l'exemple de mon ex-belle-famille, qui était plutôt pauvre (un seul salaire/chômage, problèmes de santé, toute une vie en cité HLM, famille nombreuse avec 4 enfants), et que les banques ont également poussée vers les crédits renouvelables juste pour pouvoir nourrir les enfants (dixit ma belle-mère), et qui pendant des années ont connu le même cirque (l'insolvabilité en plus), à mettre les éventuels achats aux noms des enfants pour éviter la saisie, etc. Et tu peux me croire qu'ils ne faisaient pas de dépenses inutiles : pas de console de jeu, pas de téléviseur grand écran, un mobilier provenant de la famille ou fabriqué par eux, et leur premier ordinateur, c'est moi qui le leur ai donné.

    Donc oui, j'ai peut-être un avis (très) orienté en la matière. Et ce n'est pas le fait d'avoir travaillé pour des banques ou des assurances, et de connaître personnellement des gens qui y travaillent, que mon avis risque de changer.

  • [^] # Re: Café

    Posté par  . En réponse au journal L'increvable. Évalué à 1. Dernière modification le 24 mars 2016 à 16:46.

    Visiblement, ta notion de classe moyenne n'est pas la même que celle des banques.

    À moins que tu soutiennes que ce restaurateur, qui a visiblement un restaurant qui marche fort et qui a déjà remboursé son précédent emprunt, n'ait pas les moyens de se payer le loyer et la bouffe. ;)

    À combien d'endettement non remboursé était monté Tapie, déjà ?

  • [^] # Re: Café

    Posté par  . En réponse au journal L'increvable. Évalué à 2.

    Parce que les banques ne prêtent qu'aux riches.

    Ou alors, via des crédits revolving à des taux d'intérêts à la limite de l'usure et qui vont finir de ruiner les pauvres.

  • [^] # Re: Pour quel coût ?

    Posté par  . En réponse au journal L'increvable. Évalué à -2.

    2015 : Au terme d'une enquête de plus de trois ans, la Commission européenne a infligé une amende de 116 millions d'euros au « cartel des disques optiques », reconnu coupable d'ententes sur les prix (source).

    2011 : 649 millions d’euros + 553 millions de dollars d'amende aux fabricants d'écrans LCD pour entente illicite sur les prix. (source).

    2012 : 1,47 millard d'euros d'amende pour le cartel des écrans cathodiques (source).

    2010 : 331 millions d'euros d'amende pour les fabricants de mémoire, reconnus coupables de s'être entendus sur les prix (source).

    Etc., tout ça en 10 secondes d'une simple recherche Google.

  • [^] # Re: Bof

    Posté par  . En réponse au journal L'increvable. Évalué à 9. Dernière modification le 24 mars 2016 à 00:23.

    Ce n'est en rien une question de prix, et ceux qui n'argumentent que sur le prix sont totalement à côté de la plaque, sinon cela reviendrait à accepter que le même appareil, vendu 3 fois plus cher par un commerçant qui marge davantage, aurait une qualité plus élevée qu'un même autre, vendu 3 fois moins cher par un autre commerçant qui marge moins.

    Ce qui importe, et je l'ai personnellement vécu en travaillant à la chaîne en usine pendant un temps, c'est :
    - la qualité des pièces utilisées pour fabriquer l'appareil ;
    - le nombre de travailleurs affectés à sa fabrication ;
    - le nombre de contrôleurs de qualité affectés à sa fabrication et le nombre de contrôles effectués ;
    - le cahier des charges et ses contraintes ;
    - la cadence de fabrication à laquelle tournent les chaînes.

    Typiquement, un vélo Carrefour/Auchan/etc. à ~150 €, c'était :
    - des pièces de qualité moyenne (meilleure qu'un import tout fabriqué de Chine) ;
    - une dizaine d'ouvriers (sans dévoileur) ;
    - aucun contrôle qualité en direct, un échantillon éventuellement contrôlé au hasard ;
    - un « réparateur » en bout de chaîne qui réparait à grands coups de maillets (sans déconner) les cadres tordus, aucun vélo écarté de la production, pas même ceux dont la roue voilée frottait le cadre ;
    - 400 à 450 vélos à la journée travaillée ;

    Un vélo Décathlon/gamme supérieure Go Sport/etc. à 300~450 €, c'était :
    - des pièces de bonne qualité à très bonne qualité ;
    - une vingtaine d'ouvriers ;
    - un « dévoileur/équilibreur » ;
    - un contrôle qualité permanent ou presque ;
    - 2 réparateurs en bout de chaîne, qui reprenaient ce qui pouvait l'être, ou qui écartaient de la production ce qui ne le pouvait ou ne correspondait pas au cahier des charges ;
    - 200 à 250 vélos à la journée travaillée, avec une cadence moyenne à 230.

    Entre les deux, tu avais les Jeep, certains modèles « rétro », etc.

    Et sinon, tu avais aussi de la production très haut de gamme, voire du sur mesure avec des tarifs à plusieurs dizaines de milliers d'euros:
    - des pièces de très bonne qualité, voire exceptionnelle (cadre carbone, etc.) ;
    - jusqu'à 3 ouvriers experts par vélo, production hors chaîne, un vélo après l'autre ;
    - une supervisation par des ingénieurs « cycles » (voire des utilisateurs compétition) ;
    - un contrôle qualité systématique à tous les étapes de la production ;
    - une cadence qui allait d'une dizaine de vélos à la journée travaillée, avec parfois un seul vélo en plusieurs jours.

    Petit note en passant, entre un vélo à 150 € et un autre à 300~450 € (je parles des gammes que j'ai évoqué, non pas d'une vérité générale pour tout vélo vendu à ce prix), tu as un coût de main d'œuvre qui varie de 2 €/vélo pour le premier, à 4€/vélo pour le second.

    Le fait est que d'un point de vue qualité des pièces, qualité de l'assemblage, qualité des réglages, contrôle qualité, cahier des charges, etc. les vélos à 300~450 € sont sacrément meilleur marché que ceux à 150 €. C'est une évidence, et je peux te dire que n'importe quel ouvrier était en mesure de te dire si telle ou telle gamme était bonne/mauvaise, d'un bon rapport qualité/prix, et si tel ou tel modèle au sein de la même gamme allait avoir assurément des emmerdes ou non.

    Ce n'est pas parce qu'un commerçant va te vendre à 600 € un vélo de la gamme à 150 € que ce vélo sera meilleur pour autant que ceux à 300~450 €, ou même que ceux à 150 €. Par contre, le commerçant pourra te faire croire à mieux en te doublant la durée de la garantie, ce qui même en cas de casse restera une excellente affaire pour lui.

    Par contre, cela ne retire rien au fait que pour avoir de la qualité, il faut que le produit soit de qualité, qu'il ait été pensé pour être de qualité, que des composants de qualité aient été utilisés, qu'un cahier des charges stricts ait été établi, et qu'une fabrication de qualité ait été mise en œuvre. En d'autres termes, il est évident qu'il faut y mettre le prix.

    Le problème étant que dans nos sociétés de consommation, le prix n'a plus aucune valeur indicative, il ne reflète rien d'autre que ce que le client est prêt à y mettre, multiplié par l'influence de la publicité et la marque de la société, puissance l'effet de mode.

    Et c'est là qu'il est important que des tests indépendants soient effectués, que les consommateurs puissent échanger et partager leurs expériences relatives, pour qu'ainsi, on puisse faire le tri entre le bon grain et l'ivraie.

    Maintenant, pour en revenir à tes propos, je ne connais pas le prix moi-même, puisqu'il a été donné à mes parents. Son cycle le plus long était de 3h, le cycle de mon Brandt était de 2h, et le Whirlpool (il me semble) qui a remplacé ce dernier a lui aussi un cycle de 3h, ce qui semble donc finalement indiquer que le Miele n'était pas si lent (en tout cas très loin de ton affirmation « qui sèche 3 fois plus lentement », en plus d'avoir un meilleur séchage (vêtements moins rêches, moins de peluches générés donc vêtement moins usés, etc.). Et à aucun moment je n'ai parlé d'un quelconque complot. C'est quand même fou que lorsque l'on cherche à en avoir pour son argent, et donc à acheter au bon rapport qualité/prix en fonction de son budget, on soit assimilé à des théoriciens du complot qui refusent d'admettre que la merde qu'on leur vend très cher est aussi bien pour eux (ou pour d'autres) que la qualité qu'on leur vend à un prix bien plus juste…

    Ce que je sais par contre, c'est que le réparateur qui était venu réparer le Miele avait dit à mes parents que ce genre d'appareil, ça pouvait se garder à vie, que ça ne tombait pas souvent en panne, que ça se réparait facilement, avec des pièces disponibles tout au long de la vie du produit, et relativement peu onéreuses. Et ce que je sais aussi, c'est que l'appareil moins cher qui a duré bien moins longtemps, ben il n'y avait déjà plus de pièces pour le réparer, qu'il fallait commander un truc, essayer de l'adapter, et que l'onéreux devis présenté avoisinait le prix d'un modèle neuf.

  • [^] # Re: Bof

    Posté par  . En réponse au journal L'increvable. Évalué à 6.

    En parlant de Miele, il y a 20 ans de ça, en raison d'une mutation à l'étranger, une amie a donné à mes parents une sèche-linge Miele qu'elle utilisait depuis une dizaine d'années, et ils l'ont utilisé à leur tour pendant une quinzaine d'années presque quotidiennement, avec pour seule panne sur la période une résistance, qu'un réparateur n'a eu aucun mal à changer pour un coût plutôt modeste.

    Il y a 5 ans de ça, je leur ai laissé mon sèche-linge Brandt que je n'avais jamais pu utiliser (donc neuf), et ils ont donné le Miele à la fille d'une amie qui s'installait. Après 5 ans d'utilisation, mon sèche-linge est tombé en panne et la réparation leur aurait coûté le prix du sèche-linge neuf (ou pas loin).

    Aux dernières nouvelles, le Miele fonctionne encore parfaitement, alors qu'il a largement dépassé la trentaine d'années, au prix d'un séchage un poil long : ~3h, mais une consommation moindre sur la durée, et d'une interface rustique.

  • [^] # Re: AMD Roadmap

    Posté par  . En réponse au journal Nvidia ouvre son SDK GameWorks. Évalué à 0. Dernière modification le 16 mars 2016 à 13:11.

    Je me suis probablement mal exprimé, mais je parle justement de la génération de GPU 14nm bien plus puissante que celle actuelle, celle qui va éventuellement justifier un remplacement de matériel (DisplayPort 1.3, performances en 4K, réduction de 60% (Nvidia) à 150% (AMD) de la consommation, etc.). Et comme tu le précises, AMD n'est attendu sur ce créneau qu'en 2017, tandis que Nvidia sortirait son jeu dès le milieu de cette année.

    Cela dit, personnellement, j'imagine mal Nvidia sortir le grand jeu dès cette année, ça n'aurait commercialement et technologiquement aucun intérêt pour eux, ils ont seulement besoin de sortir une carte qui fasse oublier le camouflet que vient de subir Maxwell avec DirectX12 (comparatif plus exhaustif), je m'attends donc à un GPU sur un [demi|quart] de die (28nm>14nm), 10~15% plus performant qu'une GTX 980 Ti pour la moitié de la consommation, et un prix au niveau de la GTX 980 actuelle. Et je les vois plutôt sortir l'artillerie lourde en 2017, avec un GPU sur un die pleine taille pour contrer l'offre AMD. Ce ne sont là que de pures hypothèses personnelles, évidemment.

  • # Correction

    Posté par  . En réponse au journal Nvidia ouvre son SDK GameWorks. Évalué à 1.

    « gain visuel* »

  • # Ce que Bill Gates en pense…

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft va porter SQL Server sur Linux. Évalué à 4.

  • [^] # Re: Financement de la presse et subventions

    Posté par  . En réponse au journal « Merci Patron ! » au cinéma. Évalué à 3.

    La liberté d'expression, on l'a ou on ne l'a pas. Il n'y a pas de nuance possible avec cette liberté, on est totalement libre ou on ne l'est pas. À partir du moment où elle est restreinte, on n'est plus libre.

    Libre à toi de cautionner et préférer vivre et dans un monde où tu n'es pas libre.

    « La liberté de publier son opinion ne peut donc être autre chose que la liberté de publier toutes les opinions contraires. Il faut, ou que vous lui donniez cette étendue, ou que vous trouviez le moyen de faire que la vérité sorte d'abord toute pure et toute nue de chaque tête humaine. Elle ne peut sortir que du combat de toutes les idées vraies ou fausses, absurdes ou raisonnables. C'est dans ce mélange que la raison commune, la faculté donnée à l'homme de discerner le bien et le mal, s'exerce à choisir les unes, à rejeter les autres. » — Maximilien de Robespierre, Discours sur la liberté de la presse, 11 mai 1791

    Et pourtant, je suis loin de porter ce Robespierre dans mon cœur, je crois même m'en être déjà ouvert ici, mais quel décalage entre les idéaux révolutionnaires et ce qu'il en est advenu aux mains des marionnettes qui occupent le pouvoir, ils ont été totalement pervertis et réduits à peau de chagrin.

  • [^] # Re: Financement de la presse et subventions

    Posté par  . En réponse au journal « Merci Patron ! » au cinéma. Évalué à 10.

    Je comprends bien le fonds de ta remarque, et je suis d'accord avec toi.

    Là où nos points de vue divergent, c'est dans le sens où l'État nous ponctionne déjà beaucoup pour reverser des sommes considérables à la presse écrite chaque année. L'air de rien, plus de 2,5 milliards d'€ en 5 ans, 500 millions d'euros par an !

    Cette aide est d'autant plus néfaste qu'elle fausse la concurrence (ceux qui n'y ont pas droit sont nettement désavantagés, à la tête du client), qu'elle introduit un important lien de subordination de la presse à l'égard de l'État, et qu'elle permet à l'État d'avoir une influence considérable sur l'information diffusée, tout en faisant disparaître celle qui ne l'arrange pas, avec notamment des subventions arbitrairement distribuées, voire retirées, véritable condamnation à mort.

    Je suis totalement opposé à ce fonctionnement, qui employé avec de mauvaises intentions pourrait fortement participer à la mise en place d'un totalitarisme.

    Et pour en revenir à ce que tu réclames, je n'ai pas l'impression que le pouvoir d'achat soit à ce point élevé en France pour que la majorité des gens puissent se permettre de payer encore une fois de leur poche ce que l'État a déjà financé sur leur dos, tout ça pour obtenir des informations « validées par le Système ». Aucun intérêt. Ce n'est pas pour rien qu'il y a un tel désintérêt depuis des années.

    Par contre, tu as raison, il faudrait que les médias soient totalement indépendants (et juridiquement blindés contre le Système / la finance), et cela passe exclusivement par un financement citoyen. Alors je propose que l'État rende aux gens ces sommes qu'il ponctionne et distribue gracieusement à leur place, et uniquement afin de servir ses intérêts ou ceux des puissants de qui il est à la botte, et que les gens décident d'eux-mêmes de les investir ou non dans tel ou tel média.

    Et comme l'indépendance des médias ne pourrait se faire avec des annonceurs ou des financiers, je propose d'interdire la publicité dans leurs pages, ainsi que toute participation au capital de groupes financiers ou autres (un capital à 100% détenu par les employés, quelque chose du genre), et en contrepartie, que l'État offre un crédit (de sorte que même les ménages à faibles revenus en profitent) d'impôts plafonné pour tout abonnement à des titres de presse de notre choix.

    Ainsi, ce serait le peuple qui déciderait de manière juste et équitable la manière dont les « subventions » seraient attribuées, à une presse indépendante, non soumise aux intérêts financiers ou politiques, et ce serait le peuple qui déciderait de quelles idées sont les idées majoritaires, et quelles sont celles qui ne l'intéressent absolument pas.

    Là oui, je serais heureux de m'abonner à une telle presse, et je me délecterais de ses pages.

  • # Financement de la presse et subventions

    Posté par  . En réponse au journal « Merci Patron ! » au cinéma. Évalué à 10. Dernière modification le 29 février 2016 à 11:35.

    Bref, rappelez-vous que la presse n'obéit qu'à ceux qui la financent : si ça n'est pas vous, ne vous demandez pas pourquoi la presse en France va mal…

    Dans quel monde vis-tu ?

    « Face à la crise de la presse quotidienne française, l'État français en 2010 a versé 1,8 milliard d'euros qui se répartissent en : (…) Sous-total presse papier + en ligne : 1 055,9 M€ » (source).

    « Pour la deuxième année consécutive, l’État a rendu public le 29 avril le montant des aides directes accordées la presse pour l’année 2013. Avant un décret d'avril 2012, il était impossible pour le public de connaître la répartition de l’enveloppe de quelque 400 millions d’euros versée chaque année aux titres de presse » (source);

    « 227 millions d'euros de subventions pour la presse en 2014 » (source).

    « Le 3 décembre 2013, sur proposition du gouvernement, les députés ont adopté un amendement au projet de loi de finances rectificative pour 2013 qui annule l’énorme dette contractée par le journal L’Humanité auprès du Trésor public : 4 086 710 euros » (source).

    Et pour finir : « Un décret de Pellerin prive Valeurs actuelles et Minute d'aides à la presse » (source).

    D'où vient l'argent public qui finance les aides à la presse, si ce n'est directement des poches du peuple ? Rapportées aux nombre de journalistes, les aides représentent plus de 120000 € annuels par tête au journal Le Monde, par exemple.

    La presse écrite : les milliardaires la dirigent… les contribuables la financent

    PS : je pense que j'aimerais beaucoup le film, mais pas sûr qu'il passe dans le coin. :)

  • [^] # Re: Mon appartement est...

    Posté par  . En réponse au sondage Mon appartement est . Évalué à 10.

    Banque qui pour te prêter l'argent nécessaire à cette acquisition a procédé à de la création monétaire (à taux 0), et qui donc s'est gratuitement octroyé la propriété d'un bien qu'elle te demande de lui rembourser avec intérêts (et donc chèrement).

  • [^] # Re: Pas loin

    Posté par  . En réponse au sondage Mon appartement est . Évalué à 0. Dernière modification le 22 février 2016 à 14:56.

    Nan, je rêve juste éveillé après avoir connu l'enfer des cages à poules parisiennes sous les toits et de la vie souterraine. Depuis, j'ai fuit la déchèterie à ciel ouvert qu'est Paris. J'aurais probablement aimé naître avec une fortune familiale, ça aurait simplifié énormément de choses, mais je doute que cela aurait changé quoi que ce soit quant à mon bonheur on son absence.

    Sinon, mon commentaire était directement inspiré par la maison que mon (ex-)beau-frère et mon (ex-)belle-sœur avaient acheté pour pas très cher (~30000 €, elle au smic, lui avec moins, essayant de lancer une affaire en auto-entreprenariat) : une ancienne ferme avec dépendances à retaper, sur un immense terrain clôt et arboré. Ils se sont retroussé les manches et serré la ceinture, et en l'espace de un ou deux ans, ils avaient un lieu de vie très confortable pas loin de ma description, potager inclus. Certes l'OLED 65" 4K n'est pas encore là, mais il lorgnait dessus, et il ne fait aucun doute qu'à la prochaine baisse des prix il sera à lui (on trouve déjà des LG 55" OLED Full-HD à 1500~2000 € en France, et du LG 55EG920V/UHD OLED à ~2200 € en Suisse : promo récente chez microspot).

  • [^] # Re: Pas loin

    Posté par  . En réponse au sondage Mon appartement est . Évalué à 7. Dernière modification le 21 février 2016 à 04:25.

    À Paris, t'as beau être célibataire et sans enfants, tu te tapes ceux des voisins de ta cage à poule, sans parler du bruit incessant et de la pollution du trafic sous ta fenêtre, qui bien souvent se résume à un velux recouvert de fientes de pigeons sous les toits, où même au plus profond de la nuit et malgré le double vitrage, tu dois supporter les allées et venues incessantes des scooters débridés de trous du cul qui prennent leur brêle pour un gros cylindre, et à chaque fois que tu as la chance de pouvoir t'absenter de ton taudis sous les toitschez toi pour emprunter les rues crades et pleines de crachats/déjections/crasse/gens, tu jettes 2d100 pour savoir si à ton retour ton appartementton studiota chambre de bonne aura été visitée en ton absence par des inconnus qui seront repartis avec 1d12 objets au(x)quel(s) tu tenais le plus.

    Alors qu'en province, tu es installé tranquillement à la campagne sur un grand terrain de 1,5 hectares, tu balances tes gosses à l'autre bout dans une cabane en planches et tu laisses ta femme s'épanouir à cultiver un coin de potager, tandis que toi tu es peinard à siroter un pastis sur la terrasse, à l'ombre de ton chapeau et sous une magnifique vigne vierge, ton ultra-portable sur la table à tes côtés, tandis qu'à travers la porte-fenêtre ouverte, tu admires d'un coin de l'œil distrait la définition d'un écran 65" OLED 4K confortablement installé dans ton grand salon et que même ton voisin il habite trop loin pour avoir une chance de seulement le voir de chez lui, et qu'avec tous les jets de dé 100 que tu veux tu ne te feras probablement jamais piquer. Et en été, quand le soir tu ouvres ta fenêtre pour profiter de la fraîcheur nocturne, tu n'as pour toute pollution sonore et olfactive que les stridulations des grillons et l'odeur de la lavande.

  • [^] # Re: pour resumé

    Posté par  . En réponse au journal ne pas voter. Évalué à 4.

    Comprend pas trop : tu dis ne pas vouloir être complice, alors que ne pas voter est exactement en être complice

    Autant je suis plutôt d'accord avec ce que tu écris au sujet de l'abstention dans l'ensemble de ton commentaire, autant j'ai l'impression que tu ne considères pas le fait qu'on puisse vouloir ne pas voter pour ne pas cautionner le Système/régime en place.

    Par exemple parce qu'on est royaliste/monarchiste/anarchiste, ou autre (ou juste refuser d'avoir à choisir parmi une préselection de pourritures et rien d'autre), et qu'on préfère autre chose à une « république de coquins » qui donne l'illusion de la démocratie alors qu'elle a tout d'une artistocratie/oligarchie de corrompus, et qu'en plus elle tend vers le totalitarisme.

  • # Tiret-bas ô tiret-bas

    Posté par  . En réponse au journal Le ballot "république numérique". Évalué à 7.

    L'introduction d'un droit de panorama pour les photographies de particuliers à but non lucratif de monuments ou bâtiments publics, respectueux du droit des auteurs.

    Je trouve ahurissant le fait que des monuments ou bâtiments publics — pourtant financés avec de l'argent public — soient soumis au droit d'auteur de son créateur ou architecte. Cela fait des années que je m'insurge, voire me révolte, silencieusement contre ce scandale.

    Et finalement, j'ai du mal à voir le progrès dans cette mesure, puisqu'elle ne fait que renforcer une situation que je juge parfaitement illégitime, en entérinant cet état de fait, et en n'autorisant qu'une utilisation non lucrative par les particuliers.

    Pour moi, un artiste/architecte qui accepte de recevoir de l'argent public, donné par le peuple pour financer le bien commun, ne devrait n'avoir aucun droit autre que la paternité, et son travail devrait appartenir au bien commun.

    Je vais faire une petite digression, mais plus le temps passe, et plus je constate que les marionnettes parmi lesquelles on nous donne le droit d'avoir l'illusion d'un choix démocratique grâce au vote, ne sont en fait élues par le peuple que pour passer des amoncellements de lois qu'il n'a jamais désiré, et qui servent surtout à l'emmerder au quotidien et l'enfermer toujours plus dans un carcan judiciaire où l'on n'y comprend plus rien.

    Par contre, quasiment partout où l'on serait en droit d'attendre de la part de vrais hommes politiques qu'ils prennent des grandes décisions responsables et réfléchies et en faveur du peuple, là on les attends les mecs…