tekool a écrit 402 commentaires

  • [^] # Re: et la license

    Posté par  . En réponse à la dépêche Kylix 3 disponible. Évalué à 10.

    Je ne me rappelle pas avoir lu cela, ni sur le web, ni dans les newsgroups. Je dois bien avouer que cela m'étonnerait de Borland.

    Borland est une société qui respecte ses utilisateurs et qui est à leur écoute. Je ne pense pas que les développeurs utilisant Kylix ou Delphi aurait accepté ce type de licence, moi le premier.

    Je me souviens qu'il y a eu un souci qui était en fait une erreur de packaging. Les versions Open Edition ont été distribué avec des licences destinés à d'autres versions. Le porte-parole a expliqué le pb et tout a ensuite été corrigé.

    http://community.borland.com/article/0,1410,28243,00.html(...)
  • [^] # Re: Cyberpunk

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les majors à l'assaut des réseaux P2P. Évalué à 3.

    Chaque groupe doit y trouve son compte et la sélection naturelle de Darwin fera le reste.

    Je ne vois pas ce que Darwin vient faire la dedans.

    Peut-être est il utile de rappeller que la théorie de l'évolution était basée sur l'études des animaux. Ce sont les soit disant disciples de Darwin qui ont étendu son analyse à l'homme.

    Ce type de thèse à notamment servi dans les années 20 aux Etats-Unis pour promouvoir les politiques de contrôle de naissance, politiques à but essentiellemnent eugéniste (en gros, si vous êtes pauvres et que vous ne faites pas d'enfants , il y aura forcément moins de pauvres).

    HS Donc -1
  • [^] # Re: ca me rappelle

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les majors à l'assaut des réseaux P2P. Évalué à 10.

    J'ai écrit un texte sur les logiciels et le droit d'auteur qui explique notamment les différences qui existe entre notre approche de la propriété intelectuelle et l'approche anglo-saxonne. Le texte étudie notamment les "A la conquète de la noosphère" de Eric S Raymond pour expliquer comment les américains ont une vision foncière de la propriété intellectuelle alors que nous avons une approche plus spirituelle et personnalisée.

    http://www.tekool.com/droit/delart.htm(...)

    A noter que ces problèmes de vision trop matérielle des oeuvres de l'esprit se retrouve aussi dans beaucoup de licences américaines, Open Source, Free Software ou autre. L'exception juridique française va partir en fumée et à mon avis c'est pas bon du tout.

    Faites tourner :-)
  • # Le fil du rasoir

    Posté par  . En réponse à la dépêche La position de Mandrake sur UnitedLinux.. Évalué à 10.

    Le premier lien est très intéressant car il permet de se faire une idée de la façon dont Mandrake cherche à vendre l'approche Free Software à ses actionnaires et comment elle conçoit le métier d'un éditeur de distrib Linux.

    Mandrake arrivera t-elle à imposer sa vision du bazaar à ses actionnaires, à ses clients et à ses utilisateurs ? A suivre
  • [^] # Re: SUN/Linux

    Posté par  . En réponse à la dépêche Oracle tombe dans les bras de Linux. Évalué à 2.

    Le problème, ce sera aussi la concentration du marché et les jeux d'alliance et de rachat qui vont arriver dans les 5 ans qui viennent. C'est, domaine d'activité gardée, exactement ce qui s'est passé sur le marché du jeux au début des années 90 et ça s'est conclu par Diablo et Half-Life distribué par Vivendi. Au revoir studio indépendant, bonjour multi-nationales.

    Le marché Linux devient un marché comme un autre et attire donc requins, grand bleus et challengers de toujours mais à une différence près : la force de travail d'une partie des acteurs est gratuite et certains s'en frottent déjà les mains :-(
  • [^] # Re: huh ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Objectif rentabilité pour fin 2002. Évalué à 2.

    Mais peut être pourrais tu m'en dire plus sur ton projet ?

    Je ne souhaite pas trop m'étendre sur un forum pour l'instant car j'ai encore pas mal de boulot tant sur les logiciels que sur la licence et que je ne veux pas réveiller des trolls qui n'auront peut-être jamais lieu d'être. De plus, j'ai déjà exposé mon point de vue sur le forum, dans la Tribune et dans certains de mes écrits.

    Ce qu'il faut, c'est de la technique juridique, un ou une pote avocat, des nuits blanches ou roses, une grosse dose de code(s) et beaucoup d'amour ;-)
  • [^] # Re: huh ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Objectif rentabilité pour fin 2002. Évalué à 2.

    De nouveau tu mélanges tout et tu continues avec ton vieux troll "Open Source contre Free Software". Le débat n'est pas Open Source ou Free Software. Les deux mouvements commettent la même erreur en refusant d'admettre la différence qui existe entre une entreprise et un particulier. Cette différence existe et il n'y a qu'un juriste anglo-saxon pour essayer de te faire croire le contraire.

    Faire payer un logiciel à une entreprise parce qu'il a une valeur économique représentant une force de travail intellectuel est une évidence et cela n'a rien à voir avec le fait que le code source doit être disponible pour tout individidu l'utilisant, le modifiant ou le redistribuant dans un cadre personnel, associatif, ludique, scolaire, communautaire ou amical.

    L'OSI et la FSF nie la valeur économique du logiciel pour l'entreprise et mélange par là même la culture du don et l'économie du logiciel, le partage de la connaissance entre individus et l'exploitation de cette connaisance à des fins mercantiles .

    C'est dangereux et on en a la preuve puisque désormais des boites comme Red Hat dépose des brevets, que des licences comme l'Afero ou certaines licences Micosoft vont à l'encontre de certaines libertés individuelles. En plus, Sun profite du logiciel libre pour continuer à faire ce qu'elle à toujours fait : se tirer la bourre avec Microsoft et IBM.

    Bizness is bizness, logiciels libres ou pas.

    Je suis tes posts depuis que tu as présenté ton site associatif sur le forum et je trouve ton idée de mieux protéger les auteurs et contributeurs très intéréssante mais tu devrais peut-être creuser la question juridique un peu plus et essayer de modérer certains de tes propos quand ils mettent directement en cause un individu, une communauté ou une entreprise.

    J'espère que ton initiative aboutira à un projet juste pour tous les acteurs de la communauté, qu'il soit développeur, utilisateur et contributeur et ce de tous types de logiciels, Open Source ou Free Software.

    Comme je te l'ai déjà fait remarquer, c'est très complexe le droit d'auteur et la protection du public et c'est également un sujet sensible, porte ouverte à tous les trolls qu'un forum ai porté. Je travaille sur un projet proche depuis plusieurs mois afin de protéger certaines de mes créations et il est très difficile de trouver un équilibre entre intérét général et libertés individuelles, entre but communautaire et modèle économique.

    A +
  • [^] # Re: Temoignage

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le libre et les grands comptes. Évalué à 1.

    elles peuvent déjà apporter une contribution sous forme de retour d'expérience, pour peu qu'un acteur impliqué puisse les écouter ...

    Elles, ou les sociétés sous-traitantes qui travaillent pour ces grands groupes plus que bénéficiaires, peuvent également donner de l'argent à la fondation Apache, à la FSF ou encore payer leurs licences MySQL pour encourager de nouveaux modèles économiques et ainsi montrer à la communauté que elles aussi partagent ce qu'elles créent, à savoir leur argent.
  • [^] # Re: Gpl et code du travail

    Posté par  . En réponse à la dépêche Objectif rentabilité pour fin 2002. Évalué à 1.

    Tu mélanges deux chose :

    - l'attitude de Mandrake en tant qu'employeur de développeurs travaillant sur des projets libres.

    - l'attitude de Mandrake face à la communauté en général.

    Pour le premier point, je ne connais pas cette société, je ne me permettrais donc pas de mettre en doute leur comportement. En plus, ça concerne l'inspection du travail, les employés de Mandrake et les délégués du personnel si ils existent.

    Sur le second point, tant que Mandrake ne viole pas la GPL, tu ne peux que donner ton impression personnelle et en aucun cas demander à Mandrake de payer des développeurs russes, chinois ou bulgares et ayant publiés ou contribués à des logiciels sous GPL.

    Si demain, je crée une société sans aucun développeur qui se content de redistribuer des softs sous GPL en échange d'argent, j'ai le droit même si je ne contribue pas et même si je distribue sur le même média des logiciels propriétaires.

    Le seul moyen sûr de protéger des auteurs et des contributeurs c'est le droit d'auteur. Et plus particulièrement le droit d'auteur tel qu'envisagé par la loi française.
  • [^] # Re: huh ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Objectif rentabilité pour fin 2002. Évalué à 2.

    3 - Comment Mandrake rétribue les auteurs des programmes GPL (Ca découle du 2) Comme elle le souhaite puisque cela n'est pas prévu dans la GPL et qu'il semble bien que désormais tout le monde le sache. Le logiciel libre n'est pas forcément un modèle économique viable et ce n'est d'ailleurs pas son but. Pour vivre un développeur ne peut faire que du logiciel libre sauf à être un guru, un hacker ou un chanceux. Quand il est plutôt moyen, le développeur doit bien souvent aller bosser dans des boîtes utilisatrices ou chez des éditeurs qui utilisent toujours majoritairement des logiciels propriétaires sur les postes clients et parfois même sur les serveurs tout en espèrant que son DSI comprendra l'interêt économique, technique et humain des logiciels à code source ouvert. Les services sont également un modèle économique potentiel pour notre développeur moyen mais qui semble un peu étroit. De plus, tout le monde n'a pas forcément la fibre commerciale ou l'envie de monter une SSII ou une SSLL. Ce type de modèle économique risque à terme de favoriser les boîtes ayant un service marketing et commercial plus important que leur service R&D tout comme, d'ailleurs, le modèle économique liés aux services en ligne. Autrement, on pourrait aussi mettre en place un systême de style SACEM ou à embaucher des développeurs publics comme il y a des écrivains publics. Ca c'est un boulot pour l'Etat, le citoyen ou des associations de loi 1901 et sûrement pas celui d'entreprises côtées en bourse soumis à des impératifs de rentabilité et des actionnaires souvent peu attachés à l'éthique. Le logiciel libre n'est pas fait pour sauver le monde de la dictature tout-économique mais seulement pour protéger l'intention de partage de l'auteur original et le droit de tout utilisateur d'utiliser, de modifier et de redistribuer ce logiciel librement. Et c'est déjà beaucoup. Notes que tout utilisateur c'est toi, moi, mon voisin et Mandrake. Si Mandrake respecte la GPL et les éventuelles clauses ajoutées par les auteurs et que, malgrès tout, leur attitude ne te plaît pas il n'y a rien à faire sauf peut-être changer de licence pour tes propres logiciels ou écrire à à la FSF pour qu'il change la GPL.
  • # Question de Debian Newbie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Xfree4.2 et debian. Évalué à 1.

    J'ai récemment installé ma première Potato et c'est vraiment très bien (point de vue perso non susceptible de troll). Je souhaite utiliser Gnome 1.4 pour développer qui requiert visiblement une version de Xfree supérieure à celle fournie avec la Potato.

    J'ai essayé d'upgrader mes paquets avec apt-get et en mixant du stable et du testing voire du unstable vers la fin (je sais c'est mal). La première fois impossible configurer mon serveur X, les fichiers de confs ne sont plus dans le même format. La deuxième fois : plus de clavier azerty au reboot, toujours pas de X et pas mal d'autres soucis.

    QQun pourait m'indiquer un how-to, une procédure ou un tour de passe-passe pour upgrader XFree et Gnome sans m'en mettre partout ? :-) J'ai lu les docs sur le site Debian (notamment sur apt) et ai essayé d'appliquer ce qui est décrit mais je suis parfois un peu neuneu du X. Ce paquet résoudra t-il mon problème ou dois-je me farcir le tout à coup de tarballs ?

    Merci
  • [^] # Re: Merci de tout faire pour provoquer les discussions stérile.

    Posté par  . En réponse à la dépêche « Linux est partiellement non-libre ! ». Évalué à 2.

    Tu es injurieux, ou du moins les textes de ton "association" car ils nient l'apport des developpeurs ouverts et les assimilent tous à des voleurs sans morale. Je cite :

    Les partisants de l'Open Source ont grandement joué la carte de la désinformation, et la récupération de la nomination "logiciels libres" à leur profit

    Cette phrase est lamentable et ne devrait venir que de hackers reconnus pouvant se permettre de critiquer leurs pairs car ayant grandement contribués. Et encore. Comme il est facile de s'approprier un logiciel ouvert en pompant le source puis de tout passer sous GPL et de crier que l'on est libre et que les autres non.

    Il n'y a rien de libre dans l'open source, que les portions de code du logiciel libre.

    Si j'étais aussi vil que l'auteur de cette phrase, j'ajouterais ceci : il n'y a rien de libre dans les logiciels libres sauf le code des logiciels du domaine public et autres codes ouverts distribués avant les softs Free Software et même après (Mozilla). Avant 84, les universitaires donnaient déjà leur code. Désolé de te décevoir.

    Je m'arrèterais pour ton site mais je pourrais passer deux pages à démonter tous les arguments avancés car ils sont tous exagérés et pour la plupart infondés.

    Par contre, revenons au droit des contrats, à ton idéal et à la liberté. La GPL est une licence donc un contrat. Personnellement, je trouve ridicule l'idée que l'on enfermerait la ou des libertés dans un seul texte juridique écrit par des gens non élus et voulant imposer leur vision du monde et de la liberté par le biais d'une licence uniquement en accord avec leur droit. Renseignes toi un peu avant de parler et notamment en matière de droit d'auteurs, de propriété intellectuelle et de libertés fondamentales en France, en Europe et ailleurs. C'est complexe, parfois difficile à comprendre mais c'est nécessaire quand on prétend défendre les auteurs, contributeurs et utilisateurs. Il ne suffit pas d'être sûr de sa raison pour avoir raison.

    Quant à ta notion d'idéal, je te laisse, à toi et à tous ceux qui pensent qu'un seul fichier écrit par quelques uns peut contenir l'interêt général et les libertés individuelles. C'est une belle utopie et en plus c'est complétement à l'opposé de ma conception de la démocratie et de la liberté. Demandes que l'on t'explique la différence entre droit romain et droit anglo-saxon, entre lois publiques et contrats privés.

    Quant au secret professionnel, je ne trouves pas du tout qu'il s'oppose à l'ouverture du source. Tu ne peux pas demander à une entreprise de publier certaines parties du code car elles contiennent une implémentation métier qui fait l'avantage concurrentiel et ce même si elle redistribue ce code à des partenaires commerçiaux. Tous les boîtes ne sont pas des éditeurs, tous les développeurs ne sont pas des universitaires. Au passage, je te rappelle qu'il y a aussi le secret défense et la raison d'état.

    Par pitié, renseignes toi, lit les codes juridiques, ces petits livres rouges, parles avec des juristes et essaye de faire la part des choses et d'être un peu plus nuancé et étayé quand tu te permets d'agresser numériquement plusieurs millions de personnes formant une communauté existant depuis des lustres et n'ayant pas attendu la GPL pour donner du code sans conditions autres que la réintégration des modifs dans le source et le plaisir de partager.

    Lis bien la GPL, notamment l'article 10 et cherche un peu à comprendre comment la FSF a autorisé certaines liaisons propriétaires avec des softs IBM ou Windows par l'intermédiaire de Red Hat et Cygnus. Comment se fait t-il que l'on peut faire tourner des outils GNU sous Windows ou avec du code breveté par le Big Blue ? Ca sent l'exception pour raison stratégique ou considérations tactiques et pas trop le drap blanc de la vierge Jeanne d'Arc.

    La liberté, c'est le choix moral, pas l'obligation légale. C'est une idée, un principe qui n'appartient à personne et que l'on ne peut mettre en cage sous couvert de la défendre au nom de tous. Seuls les hommes défendront leur liberté et pas par des licences exclusives ou subversives mais par le vote, la manifestation, le débat démocratique, la loi publique reconnue de tous car représentatives d'un pays, d'une histoire et d'une culture.

    Je ne veux pas que l'on bousille des siècles de vision française du droit d'auteur parce qu'un jour un universitaire américain en a eu marre du droit américain qui privilégie à outrance le marché, la tractation et le contrat. L'idée était bonne, les résultats sont là mais la tactique de défense et cerains arguments sont de plus en plus discutable. Utiliser les mémes techniques que ses ennemis amènent à oublier parfois les raisons du combat. Il aurait du changer de pays, RMS, comme Cox l'a fait, et il aurait pu se concentrer sur la lutte anti-brevets, faire du lobbying au parlement européen et utiliser notre vision du droit d'auteur qui permet sûrement une bien meilleure défense.
  • [^] # Re: Merci de tout faire pour provoquer les discussions stérile.

    Posté par  . En réponse à la dépêche « Linux est partiellement non-libre ! ». Évalué à 4.

    Quand tu craches sur les logiciels Open Source, tu fais un amalgame déplorable, réducteur et démagogique et tu es injurieux pour tous les développeurs qui ont contribué directement ou indirectement à la croissance de GNU, Linux, GNU/Linux et consorts. Je te rappelle que le domaine public a fourni les bibliothèques de bases le temps que des libs GPL soient développés, que Mozilla vient de Netscape et que la licence Apache n'est pas compatible avec la GPL.

    De plus, dire que l'Open Source n'existe que depuis 1998 est une beau mensonge, le concept Open Source existe depuis plus de 20 ans mais n'avait pas de nom tout simplement. J'en faisais déjà sous Windows 3.1 sans avoir jamais entendu parler de RMS ou de ESR. D'autres donnaient déjà dès l'aube de l'informatique.

    Sur ton site, tu prétends défendre le droit des contributeurs, arrête d'abord de leur cracher dessus. Les développeurs Open Source donne du code qui est ensuite rétutiliser dans des logiciels libres et inversement et c'est très bien comme ça.

    Le code ouvert, c'est le don de l'idée et c'est éprouver sa liberté en ne restreignant pas celle des autres au nom justement de cette même liberté. Si certains n'ont pas compris cela, c'est loin d'être le cas de tous les développeurs Open Source. De la même façon, tous les développeurs de logiciels libres ne sont pas des intégristes niant à outrance la liberté d'entreprendre et l''empreinte personnelle du ou des auteurs de tout logiciel un peu original. Tout le monde ne code pas des noyaux, des serveurs Web, des players MP3 ou des logiciels destinés à être utiliser dans des universités ou des centres de recherches. Certains ne lient leur travail qu'à des bibliothèques LGPL, X-Mit ou MPL. L'Open Source permet de partager son travail sans aller à l'encontre de cette dite liberté d'entreprendre, en garantissant les même droits aux contributeurs et en respectant le secret professionnel.

    L'interêt général et les libertés fondamentales ne se résume pas dans un texte juridique sauf à être un peu prétentieux ou un peu trop contractualiste donc individualiste. C'est le cas du droit anglo-saxon et donc de ce systême de licences qui devient de plus en plus ridicule quand il est utilisé comme un brevet inversé.

    Il est facile de se cacher derrière la liberté pour critiquer le travail des autres et oublier que sans eux on ne serait pas où on en est et tout n'est pas blanc ou noir. J'ai été choqué par les textes sur le site de ton "association". J'espère que les participants à ce site peuvent montrer qu'ils sont des développeurs actifs de la communauté par leurs contributions en code à de nombreux projets importants et ce depuis plusieurs années. Sinon je les renvoie à un vieux dicton populaire :

    "La critique est facile, mais l'art est difficile"

    Linus Tovalds fait ce qu'il veut et le critiquer sur le nom de son logiciel est ridicule. Ou peut-être certains n'ont pas réellement conscience de ce qu'il a donné et de cette qualité que l'on appelle talent ? Linus, il est libre. Simplement. Et en plus, visiblement, il est bon, techniquement, et peut-être humainement. Mais ça, en fait, j'en sais rien, je ne le connais pas.

    Quant à BitKeeper, c'est un problême entre développeurs du noyau et les trolls, ça devrait se passer sur la ML du dit noyau. Moi, j'en pense rien tant que Linux est utilisable librement, c'est à dire que je peux télécharger les binaires et les sources et que si je modifie ces sources je dois rendre à la communauté ce qu'elle m'a donné. Ceux qui n'aimes pas BitKeeper peuvent toujours essayer de forker, on verra qui les suivra.

    Enfin, il semble bien que Linus a ajouté une clause perso à la GPL comme beaucoup d'ailleurs, histoire, peut-être, d'être un peu plus libre que prévu :

    http://www.editions-oreilly.fr/divers/tribune-libre/fr-appc.html(...)
  • [^] # Re: Pourquoi ca risque de foirer ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche UnitedLinux vers un monde Linux unifié et propriétaire. Évalué à 1.

    Je pense que la problématique vient aussi de la double utilisation qui est faite de Linux : particulier et entreprise et donc de motivations différentes.

    Linux est un mirroir à dollars pour de nombreux entrepreneurs qui font chercher à profiter du travail communautaire tout en faisant tout pour rendre "propriétaire" leur ditribs/soft.

    Le fait que certaines sociétés commençent à favoriser leurs clients par des installers plus simples mais payants ou un accès au ftp avec une bande passante réservée montre bien qu'on s'oriente encore plus vers un libre à deux vitesses en entreprise entre spécialistes/amateurs éclairés et consommateurs entreprises de l'autre.

    Les parts de marché des petites entreprises risqueraient bien d'en souffrir car les plans de com des gros groupes vont chercher à faire l'amalgame entre leur société et Linux et pour un décideur de PME/PMI lambda, peu soucieux de tout ça, IBM/Linux ou Sun/Linux sera la distrib de référence et Oracle sera le SGBD livré en standard avec une belle licence aux fesses.

    Aux indépendants d'expliquer la différence à leurs clients entre proprio/Linux et Gnu/Linux tant financièrement que "philosophiquement". Ceci dit le rapport de force semble démesuré.
  • [^] # Re: Donc, ce qu'il nous faut...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les députés interpellés sur les dangers du brevet logiciel. Évalué à 8.

    continuer à sensibiliser les gens et à saisir la justice quand on le peut.

    Je ne suis pas sûr que cela fonctionne forcément car en face les moyens sont énormes et très professionnels.

    Ca me rappelle un article paru dans Linux Mag il y a quelques mois à propos du procès intenté par la maison d'édition Uderzo à Mobilix, une organisation travaillant sur les Unix mobiles. C'est un problème de marque, pas de brevets mais la problématique est identique. A la fin, Werner Hauser, propriétaire du site Mobilix, concluait en disant qu'il serait peut-être souhaitable de créer un fonds d'assistance juridique pour aider les développeurs et précisait que la FSF n'avait pas les fonds nécessaires pour l'assister financièrement.

    http://mobilix.org/mobilix_asterix.html(...)

    Le jour où un détenteur de brevet européen va faire valoir un brevet, espèrons que les cris de colère de la communauté suffiront à le calmer.

    Ceci étant, j'aimais bien l'idée des paladins ;-)
  • [^] # Re: Pas de rapport ....

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU/Linux et économie solidaire. Évalué à 1.

    Effectivement, le travail est complexe et ardu surtout que je ne suis pas juriste. Ce que j'essaie de trouver c'est pourquoi ça me gratte en tant que développeur et citoyen. Ce sera un peu un point de vue de développeur un peu renseigné juridiquement. Ca changera des points de vue de juristes un peu renseigné techniquement ;-)

    Je ne pense pas qu'une double licence soit nécessaire car il est sans doute plus facile de respecter le droit d'auteur américain quand on est français que l'inverse. De plus, "l'harmonisation européenne" lisse certaines différences et les traités instaure une relative réciprocité entre pays. La base c'est que tu soumets, plus ou moins, à la loi du pays avec lequel tu contractes.

    Actuellement, j'en suis au stade où je m'aperçois que le problèmes est essentiellement l'absence de prise en compte de la nature des parties contractantes. En oubliant qu'un particulier n'est pas une entreprise et en refusant toute discrimination économique, les licences américaines sont une aubaine pour les entreprises utilisatrices et une erreur de la part des développeurs libres qui voient leur travail spolié sans que leur "don" ne soit réellement utile à la société en général.

    Pour être sincère et complet, je pense que tout don y compris le don numérique devrait être fiscalisé, impositions et abattements compris. Ca ferait bondir un ricain mais moi en tant que français cela ne me choque pas l'idée que l'Etat doit redistribué. L'idéal serait un réseau d'associations d'informaticiens redistribuant le capital perçu à d'autres associations (faim, éducation, santé ...)

    En fait au delà de la licence, mon projet c'est ça : essayer de faire comprendre à d'autres que le but c'est bien la redistribution du capital et pas la libre circulation des logiciels en espérant que des maliens pourront un jour se payer un ordinateur.

    Je sais ça sera long et difficile mais à vrai dire à part coder, j'ai pas grand chose de mieux à faire :-)

    Autrement, je pense aussi que nous sommes passés au stade de la discussion privée mais bon au moins on laisse des traces du débat :-)
  • [^] # Re: Pas de rapport ....

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU/Linux et économie solidaire. Évalué à 1.

    Ce qui m'a choqué dans ton premier post c'est cette phrase :

    Chacun sa vision du libre, mais pour moi, il n'y a aucune correlation avec capitalisme ou autre; il s'agit simplement de liberté.

    La liberté ne peut être contenue dans une licence sauf pour un juriste anglo-saxon qui croît que deux personnes peuvent se mettre d'accord au nom de tout un peuple, voire même de plusieurs.

    Quant à dire que cela n'a rien voir avec le capitalisme, je te renvoie à mon post précédent qui te montre que certains y ont vu le capitalisme puisqu'il dégage une valeur ajoutée avec les logiciels libres en les modifiant sans redistribuer ces modifications et le plus légalement du monde. Donc, c'est bien lié à l'économie comptemporaine et donc capitaliste et ça bousille des emplois à la pelle.

    Les licences, c'est le droit des auteurs, pas les droits de tous et c'est des contrats américains ne représentant que l'interêt de quelques uns et pas celui de toute une démocratie digne de ce nom, c'est à dire encadrant des pratiques économiques avec des lois publiques.

    A terme, les licences américaines sont un danger car l'appropriation du source se fait déjà en exploitant certaines clauses et grace à des spécialistes en droit comparé et des experts un peu trop payés.

    Personnellement, j'utilise pour l'instant une licence américaine mais suis en train de rédiger une licence plus en accord avec les lois de mon pays votées par mes concitoyens. Ca fait deux ans que je m'intéresse au sujet et j'ai acheté des bouquins de droits et consulter des professionnels. Je me renseigne, je discute et je ne prends pas pour acquis ce qui ne l'est pas.

    Le vrai débat, c'est au Parlement Européen qu'il a lieu, pas sur LinuxFr. Et là bas, la rhétorique, la sémantique et la faute de frappe, ils adorent ça.
  • [^] # Re: La Javanaise en question

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pourquoi faut-il choisir des frameworks Java opensource ?. Évalué à 3.

    Et si cela ne marche pas, il pourra toujours envoyer Cox avec une bonne vodka polonaise, voire éventuellement ESR avec un bon shotgun de derrière les fagots ;-)

    -1 par mimétisme religieux
  • [^] # Re: La Javanaise en question

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pourquoi faut-il choisir des frameworks Java opensource ?. Évalué à 0.

    Je ne peux te répondre concernant ces nouvelles distribs/OS car je n'ai pas trop creusé ce sujet. J'observe juste avec un peu d'angoisse toutes ces annonces de la part de grands groupes maitrisant plutôt bien leur communication et ce alors que Linux devient un OS d'entreprise de plus en plus polyvalent et donc dépassant largement l'utilisation classique de fire-wall, serveurs web ou serveurs de fichiers. J'espère que la FSF a les moyens financiers et juridiques : au cas où.

    Peut être suis-je simplement parano ? :-)

    - 1 pour ma folie
  • [^] # Re: La Javanaise en question

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pourquoi faut-il choisir des frameworks Java opensource ?. Évalué à -3.

    Effectivement, Java évolue et c'est très bien pour ses utilisateurs mais Java n'est peut-être pas le langage à promouvoir tant "philosophiquement" que techniquement car on peut ajouter toutes les libs du monde, on ne changera pas le concept de départ (JVM).

    Java joue le jeu de la course à l'armement au niveau du matos et favorise une société dans laquelle je n'ai pas plus confiance que ça. C'était juste ce que je voulais dire par mon premier post.

    Bon, je reconnais que j'ai aussi un peu trollé mais j'avais bien écrit "post-troll" dans mon premier post :-)

    <troll>Et puis, chacun est libre d'enfoncer des clous avec une scie ;-)</troll>

    Pour la peine -1
  • [^] # Re: Lobby quand tu nous tiens !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Extension de la loi informatique et liberté. Évalué à 1.

    D'autant plus qu'Internet devient un nouvel eldorado pour les grands groupes de com qui doivent en avoir un peu marre de cette notion de web gratuit et d'anarchie numérique. Ca casse leur biz et leur volonté de faire d'Internet la télé interactive du futur : tu regardes la pub puis tu achètes en appuyant sur 2.

    Ils préferaient sans doute être opérateur, fournisseur de contenu et plateforme de paiement, le tout avec un bel abonnement payant et des produits partenaires.

    Un ex bête : j'étais abonné à un services d'annonces immo par mail et depuis une semaine je reçois toujours les annonces mais avec un numéro audiotel pour avoir les infos. Je me suis désabonné. C'est ça la convergence des réseaux ;-)

    Enfin, on suppute, on discute et puis pan, une directive dans la gueule :-(
  • [^] # Re: La Javanaise en question

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pourquoi faut-il choisir des frameworks Java opensource ?. Évalué à 10.

    C'est un peu rapide comme affirmation et j'aurais ajouté "dans certains cas". Tout dépend de ta JVM (d'ailleurs souvent écrite en C), des biblio utilisées et des opérations que tu executes.

    Actuellement, on vend la technologie EJB pour des serveurs dits "E-Bizness" et devant supporter de fortes charges et de nombreux threads. J'emets un doute sur le fait que ce type de techno soit en corrélation avec ce pour quoi Java avait été fait au départ. Ca sent plutôt le marketing à plein nez. On est passé de l'applet au servlet, puis du servlet à l'EJB, en suivant les gueguerres d'éditeurs (browsers, scripts serveurs puis composants métiers).

    Les benchs existants, du moins ce que j'a trouvé, se contente de comparer des opérations de base. Entre des FFT, des calculs mathématiques et un framework complet d'applications web avec processus métier, il y a un réelle différence.
  • # La Javanaise en question

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pourquoi faut-il choisir des frameworks Java opensource ?. Évalué à 2.

    Personnellement, j'ai du mal avec Java. Je trouve que utiliser Java fait le jeu de Sun qui pousse ce langage au sein de son désormais célèbre bundle "matériel+langage+logiciel". Et visiblement bientôt OS puisque Sun compte développer une distrib linux ne fonctionnant que sur ces machines et a annoncé la convergence de ses stratégies Solaris/Linux.

    Certes Sun n'est pas Microsoft et OpenOffice est un signe de bonne volonté mais techniquement cela n'enlève en rien que Java était d'abord prévu pour des clients et pas pour des serveurs.

    Pour aller jusqu'au bout de ce post-troll, je pense que "write once, run everywhere" est une erreur. Comme dirait un programmeur C, C++ ou Object Pascal, c'est write once, compile everywhere. Les performances et les besoins mémoires s'en ressentent d'autant.

    Si je dois utiliser un langage interprété, je préfère de loin Python, plus libre et plus agréable, du moins à mon goût.
  • # Vers une professionalisation des projets ouverts/libres

    Posté par  . En réponse à la dépêche Labellisation du projet SALOME 2. Évalué à 10.

    Je trouve très intéressant ce type d'initiative d'un point de vue économique. Au delà de l'aspect technique, ce type de projet, certes fidèle à la tradition universitaire, mets aussi en évidence le fait que la mutualisation du code source par de grosses entreprises devient un moyen efficace de répartir la charge de travail et donc certains coûts notamment en ressources humaines.

    Ce type d'application n'intéresse qu'une minorité d'utilisateurs et plus particulièrement les centres de recherches et les laboratoires de grosses entreprises.

    Dans le même ordre d'idée, le projet Object Web qui propose un middleware Java est une initiative très intéressante techniquement mais qui doit amener à se demander ce qui va se passer quand les entreprises utilisatrices vont s'approprier ces briques et implémenter leur logique métier, sans bien évidemment, redistribuer leur ajouts.

    Cela devrait se traduire, à terme, par moins de développeurs chez les éditeurs, moins de développeurs dans les entreprises utilisatrices, plus d'automatisation donc moins d'emplois tertiaires et une valeur ajoutée uniquement existante sur les processus métiers et pour quelques grosses SSII proposant des services de support à l'international.

    Je ne remets pas en cause les participants à ces projets qui sont souvent des entreprises et doivent donc dégager des bénéfices pour exister et payer leur salariés et qui contribue également au progrès technologique en proposant leur travail à la communauté, je m'interroge juste sur l'impact à moyen/long terme de ce type d'initiative sur l'emploi en général.

    ObjectWeb : http://www.objectweb.org(...)
  • [^] # Re: Pas de rapport ....

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU/Linux et économie solidaire. Évalué à 1.

    Tu as raison partager n'est pas donner. Partager, c'est posséder en commun et partager son code source avec une licence revient donc à chercher à collectiviser un logiciel par l'intermédiaire d'un contrat privé, ce qui, je trouve, est relativement paradoxal dans la mesure où la vision de la colectivité ne peut être le fait d'une personne ou deux personnes (le rédacteur et le contractant) et ou un logiciel ouvert ou libre n'est pas un bien de production mais bel et bien une oeuvre collective où les contributeurs ont également des droits naturels que la majeure partie des licences actuelles nie. Certes, ils n'ont qu'à pas utiliser ou modifier tes logiciels si ils souhaitent les redistribuer.

    En ce qui concernerne, le fait que tu souhaites protéger par une licence, c'est effectivement un moyen simple de contourner certaines limites du droit d'auteur tel qu'existant en France ou du moins en théorie, car croire que sur Internet les licences protègent de l'appropriation du code source est, je pense, un bel utopisme, sauf pour les gros projets redistribués.

    Un exemple, qui plus est légal, serait le suivant :

    Je peux très bien modifier ton source, l'utiliser dans mon entreprise, automatiser certains postes de travail et générer une valeur ajoutée en augmentant ma rentabilité et en diminuant ma masse salariale sans avoir jamais rendu à toi ou à la communauté ce que tu as donné.

    La licence est donc une protection dont la portée doit être modérée car loin d'être absolue et forcément efficace.