Trollgouin a écrit 121 commentaires

  • [^] # Re: Pas libre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nouveau lot de jeux Humble Bundle. Évalué à 1.

    je rajouterais qu'il y a forcément une grosse partie qui part en taxes et charges diverses

    Une question sous-jacente me titille : Est ce que quelqu'un sait comment ça marche pour la fiscalité des dons à des auteurs de logiciel? Si un produit est en libre accès, et qu'on peut éventuellement donner quelque-chose à son auteur (pour le remercier, pour l'encourager à continuer), est-ce assimilé à de la vente? Comment ça se se passe en pratique?

  • [^] # Re: Club des amis des UUOC

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du noyau Linux 3.3. Évalué à 4.

    Pour ma part, je ne m'en sert qu'occasionnellement, quand le texte donné ne me suffit pas. Mais je te bénis (laïquement) à chaque fois que je les utilise (et ça fait de ces dépêches des petits bijoux). Je pense que j'aurais des problèmes (ou au moins que je perdrais du temps) à retrouver toutes les sources d'info qui sont très variées. D'un autre côté, toi, c'est à chaque fois que tu t'embêtes…

    À toi de voir si tu continue de les mettre (j'imagine en effet que c'est un long boulot), mais en tous cas, merci pour ton travail, avec ou sans liens!

  • [^] # Re: plus direct

    Posté par  . En réponse au journal APPEL POUR ACTION : LES BOOBS ONT BESOIN DE VOUS *MAINTENANT*. Évalué à 1.

    Parcourir une arborescence pour rechercher des forum intéressant c'est pas super agréable et le problème d'une arborescence c'est que c'est centralisé et que pleins de forum pourraient aller dans plusieurs branches.

    Si mes souvenirs sont bons, j'utilisais des recherches sur la hiérarchie et nom un parcours à la main (les noms étaient suffisamment explicites), pour ensuite souscrire aux sujets qui m'intéressaient. Je trouve qu'un des avantages était que l'info était moins dispersée (sans doute parce que moins nombreuse aussi).

  • # Propriété privée des biens communs

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pourquoi investir sur des auteurs vivants quand les morts sont aussi rentables ?. Évalué à 6.

    Très bon texte. Mais, comment être surpris de la possession privée de la culture quand on voit tellement de bien publics qui sont devenus, de fait, des propriétés privées? L'eau ou les routes sont elles encore des biens collectifs? Comment Poweo peut-il nous vendre une électricité alors qu'il n'en produit presque plus? Comment peut-on breveter l'usage d'une plante comme médicament alors qu'il est ancestral dans un coin du monde? Quelle entreprise peut prétendre être propriétaire du riz basmati?

    N'attendons aucun débat rationnel avec les grandes industries, leur but est de nous vendre, ou le plus souvent de nous louer, ce qui nous appartient. C'est plus proche du hold-up que de la relation commerciale. John Brunner prédit des vendeurs d'air sain dans les grandes villes (le troupeau aveugle)…

    Dans mon boulot, je suis payé par l'état (par nous tous), et on me pousse à déposer des brevets basés sur mes travaux et à fonder une boîte privée (financée d'ailleurs avec de l'argent public) pour faire du bénéfice personnel. Toujours la même logique: privatiser le collectif.

    Je veux bien qu'un auteur ait des droits: il a travaillé, il a créé. Mais un auteur mort? Quel autre mort a des droits? À ma mort, ma retraite pourra-elle être transmise à mes enfants puis petits enfants? Mon droit de vote est-il transmissible ou cessible?

    Les oliviers appartiennent à ceux qui les cultivent, et l'art à ceux qui le font vivre. On préfère laisser crever une pièce dans l'oubli que de laisser des artistes la communiquer? Les seuls artistes que je connais vivent dans le précaire et les petits boulot. À qui profite les mal nommés droits d'auteurs??

    Problèmes de licence, de propriété, de partage des biens et des ressources, même combat!

  • [^] # Re: [×] Celui de mon employeur

    Posté par  . En réponse au sondage Quel fournisseur de courrier électronique utilisez-vous ?. Évalué à 1.

    Vous savez, il y a un truc qui se fait assez souvent, c'est :

    quand je suis au travail, j'utilise mon adresse pro et mon numéro de téléphone pro ;
    quand je suis à la maison, j'utilise mon adresse perso et mon numéro de téléphone perso.

    C'est vrai, je n'ai pas précisé:
    - J'ai la chance de pouvoir avoir aussi une adresse perso au boulot.
    - J'utilise en plus des adresses de FAI pour les transactions plus susceptibles de donner lieu à du spam (listes/forums, sites, transactions commerciales). La confidentialité m'importe moins dans ce cas.
    - J'utilise toujours le SMTP du boulot.

  • [^] # Re: [×] Celui de mon employeur

    Posté par  . En réponse au sondage Quel fournisseur de courrier électronique utilisez-vous ?. Évalué à 1.

    Idem, celui de mon employeur. Critères (par ordre d'importance pour moi):

    1. Confidentialité: l’administrateur système est un ami, le nombre de personnes qui ont ont des accès root est très réduit, et je les connais tous (never trust a sysop you can't hit)
    2. Il fournit authentification et chiffrement
    3. Bonne fiabilité.
    4. Je peux y poser mes règles procmail et config spamassassin.
    5. Pas mal de place

    Quand j'y réfléchis, mon FAI ne me fournit que le cinquième point. Pas terrible.

    J'ai une sainte horreur de gmail qui classe des mails en spam sans jamais en indiquer la raison.

  • [^] # Re: Machine à fric...

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'AFNIC s'ouvre aux accents. Évalué à 0.

    S'il n'y a pas de ac.fr, c'est parce que la communauté académique ne l'a pas demandé. De toute façon, .fr, comme la grande majorité des TLD, fait des enregistrements essentiellement au deuxième niveau. Quelques TLD n'enregistrent qu'au troisième niveau (.uk, .jp) mais c'est rare.

    C'est justement la non imitation de cette bonne pratique (britannique et japonaise) que je regrette... Il me semble que le rôle de l'Afnic est aussi de conseiller les utilisateurs pour garder une certaine homogénéité au domaine. Je n'excuse ici nullement le bordel intégral des noms de domaine des universités française (jeu: essayez de deviner leur nom de domaine d'après leur nom réel)...
    Crois tu que je puisse faire une demande de villeN.ac.fr ou pour mon université et qu'elle serait accordée ? (La demande est sérieuse et non rhétorique).

    La limite des nouveaux caractères dans .fr est essentiellement due à des raisons pratiques : il faut que les employés de l'AFNIC comprennent le nom dicté au téléphone (appels au support), puissent le taper sur leur clavier, aient les polices nécessaires.

    Je ne comprends pas cette affirmation. Dans les 30 nouveaux caractères acceptés, on trouve six accentuations possibles de a (lettre) (à, normal, et aussi á â ã ä à å). Ils se prononcent comment au téléphone et se tapent comment au clavier ? Je me demande juste pourquoi importer certains caractères non français et pas d'autres.

    Quant à .xxx, il va bien, merci pour lui, malgré les pressions, il a finalement été cré

    Oui, je sais bien et c'est ce que je déplore. À quand des peugeot.vroum, salomon.ski ? Tu vas me dire, on a déjà des .aero, .mobi et des .travel...

  • [^] # Re: Machine à fric...

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'AFNIC s'ouvre aux accents. Évalué à 3.

    Jon Postel avait visiblement prévu la dérive des agences de nommage et avait essayé autant que possible de garder un contrôle collaboratif sur les DNS. Je regrette beaucoup de choses sur les nommages et me demande au passage quels organismes en sont responsables.

    • Refus de qualifier les site états-uniens en TLD géographique (.us) comme pour le reste des pays (cause: IANA?? NTIA?? ICANN??)
    • Rareté des sous-qualifications en france (disparition du asso.fr, absence de .ac.fr pour le sites académiques, ou de co.fr pour les sites commerciaux...). Cause: je suppose que c'est un cadeau de l'Afnic?
    • Proposition bâtarde d'ajout de caractères non ascii-court au nom de domaine (si on ajoute des caractères, pourquoi se limiter à 30 nouveaux et donc à certains pays mais pas d'autres? Comment a été fait ce choix?).
    • Vente de TLD à la con, correspondant à un sous domaine particulier de .com (.xxx pour le moment). On raconte ici et là que c'est sous pression des puritains Bush et Cie que l'ICANN a rectifié son vote. Est-ce vrai?
  • [^] # Re: Megaupload voulait rétribuer les ayants-droits.

    Posté par  . En réponse au journal Mégaupload fermé, tant mieux ! Je suis comédien, mes films ne sont pas gratuits. Évalué à 3.

    Celles dont c'est l'activité principale, celles qui faisaient tout pour faire un max d'illégal en connaissance de cause : oui.
    Le problème de MégaUpload, c'est qu'ils se sont fait connaitre plus que les hébergeurs "neutre" en... Incitant au piratage, en faisant eux-même la chose (voir le dossier FBI).

    Quand une banque accepte des dépôts de millions de dollar en liquide, elle sait pertinemment qu'elle accepte de l'argent illégal. Quand une banque propose comme argumentaire de vente ses comptes anonymes, elle incite à des activités qui seront en majeure partie illicites. Quand des banque s'entendent pour mailler leurs comptes anonymes et rendre les procédure d'investigation plus lentes, elle le font en toute connaissance de cause.

    Faut arrêter le délire à défendre l'indéfendable : c'était de la contrefaçon pure et dure sous (mauvaise) couverture de neutralité d'hébergement.

    Je ne prétends pas que les dirigeants de Megaupload soit moralement défendables (en tous cas de mon point de vue). Je n'affirme pas nom plus qu'ils sont dans l'illégalité, n'étant pas un juriste spécialiste des lois américaines. Je trouve juste choquant ce décalage entre les moyens importants mis pour lutter contre la contrefaçon, et les moyens ridiculement faibles alloués à la lutte contre la délinquance en col blanc.

    Je trouve aussi surprenant que l'internaute soit d'office considéré comme coupable potentiel dont on dit que si il est innocent il n'a pas besoin de confidentialité, alors qu'au nom de la présomption d’innocence, les informations fiscales et bancaires sont un secret quasi inviolable dans nombre de pays (mais pas tous, étrangement)!

    Je vois une certaine similarité entre les deux situations (l'argent dématérialisé n'est que de l'information et des conventions entre banques), et je crois que les techniques des uns (paradis fiscaux) seront bientôt utilisés par les autres (quand la chine et les caïmans ouvriront des serveurs d'upload, que fera le FBI?). Je suis d'ailleurs sceptique sur l'intérêt réel des États Unis à la fermeture de Megaupload: les serveurs étaient en grande partie sur leur territoire, il était facile de savoir qui s'y connectait, quels fichiers transitaient. L'omniprésence de MU évitait la montée en puissance d'un concurrent incontrôlé.

    Maintenant, comme tout le monde, j'observe et j'attends de voir ce qui va remplir l'espace vacant...

  • [^] # Re: Megaupload voulait rétribuer les ayants-droits.

    Posté par  . En réponse au journal Mégaupload fermé, tant mieux ! Je suis comédien, mes films ne sont pas gratuits. Évalué à 10.

    La fermeture de megaupload était justifié et motivé.

    Est-ce qu'on aurait permis à Al Capone de continuer son traffic d'alcool s'il avait >proposer de rémunérer les bonnes œuvres ?

    megaupload héberge, mais ne produit pas de contenu illégal. A-t-on fermé la moindre banque parce qu'elle hébergeait l'argent de la drogue, de l'évasion fiscale, du trafic d'armes ou de la mafia?

  • [^] # Re: boycotter … jusqu'où ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le libre accès et l'appel au boycott contre Elsevier. Évalué à 0.

    C'est plus simple de n'en boycotter qu'un

    Bonne idée, ça évite de nous pénaliser nous même, et ça concentre les pertes de notoriété sur une maison d'édition.

    Hélas, sauf erreur de ma part, l'appel au boycott peut être considéré comme un délit en France (assimilé à une discrimination appliquée contre une personne morale, cf. code pénal). Pas de droit de boycott, pas d'action de classe... Aurions nous un droit étudié pour protéger les entreprises en situation d'oligopole?

  • [^] # Re: Le CNRS s'émeut aussi du comportement des éditeurs scientifique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le libre accès et l'appel au boycott contre Elsevier. Évalué à 2.

    J'entends bien, le calcul est intéressant, mais je diverge sur la conclusion:
    Les 2% du coût total de la recherche pour les maison d'édition me semblent énormes:

    • On achète que de la mise à disposition d'information (et non pas du contenu). Au mieux, c'est du papier ou du pdf indexé. Le contenu n'est pas sensé être vendu puisque les maisons d'édition n'en sont pas propriétaires.

    • Les 98% autre couvrent des postes très coûteux en regards desquels de simple abonnements devraient être invisibles :

      • Masse salariale d'une population extrêmement qualifiée
      • Coût de fonctionnement élevé au quotidien (prix consommables en biologie par exemple).
      • Coût d'investissement pour des équipements lourds (LHC...)

    Bref, le 2% du budget de la recherche détourné par les maison d'édition me semble exorbitant. Désolé si je me suis un peu emporté dans le post précédent, n'y vois aucun grief personnel :-)

  • [^] # Re: Le CNRS s'émeut aussi du comportement des éditeurs scientifique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le libre accès et l'appel au boycott contre Elsevier. Évalué à -1.

    [...] on a par extrapolation abusive au niveau mondial un CA de 70/2.5*3~=85G€, soit du 2% d'économies possibles au grand maximum. C'est toujours peu, trop peu pour risquer la recherche mondiale, même si c'est assez pour devoir être réduit si possible.

    Je ne comprends pas en quoi couper les ailes des éditeurs "risquerait la recherche mondiale"?

    1. Les maisons d'édition ont un rôle très secondaire dans la recherche. Ils ne créent pas le contenu des articles, et ne font même pas les relectures eux-même.

    2. Elles ont un rôle néanmoins un organisationnel de tri des articles (qu'elles délèguent) et de prospection. Or, à mon sens, elles remplissent de moins en moins bien cette fonction (voir les horreurs qui commencent à passer dans les grandes revues, les revues de complaisance avalisées par de grands éditeurs...).

    3. Elles avaient, en tant que revue, un rôle de dissémination du savoir. J'ai l'impression que leur politique tarifaire en fait maintenant des adversaires de la diffusion des connaissances.

    4. La volonté d'évaluation forcenée des chercheurs (et pas de leur travail) a donné un poids hélas immense aux maison d'édition. Nous sommes à l'époque du "publier coûte que coûte" (au détriment bien souvent de la qualité scientifique) qui a rend les chercheurs dépendants, au moins à première vue, aux maisons d'édition et aux conférences. Beaucoup on vu dans ce changement une manière de se faire beaucoup, beaucoup d'argent.
      Ceci dit, la communauté des chercheurs a techniquement les possibilités de publier autrement (merci Internet), même si cela demande une certaine organisation. Pourquoi rester lier à ces maisons d'édition qui abusent?

    Et puis merde, recherche publique, résultats publics!

  • [^] # Re: les binaires, bof

    Posté par  . En réponse à la dépêche /usr friendly. Évalué à 2.

    Et quel est le problème avec /etc au juste ?

    Personnellement, j'aimerais avoir un /usr/etc où se trouverait la config des logiciels installés dans /usr. Après tout, c'est bien fait comme ça pour /usr/local/etc...

    Sinon
    * Le coup du /run sorti de /var, c'est très bien! Et mettons mtab et consorts par la même occasion!
    * La fusion des bin ne me semble avoir que des inconvénients (déjà évoqués).
    * j'ai du mal avec /var/www aussi. Je mettrais bien www dans /home, ne serait-ce que pour des raisons de simplification de mes sauvegarde...

    J'ai un peu l'impression que ces messieurs pensent beaucoup aux desktops personnels et oublient d'autres déploiements de Linux (Terminaux plus ou moins légers, embarqué...).

  • [^] # Re: Squeezebox

    Posté par  . En réponse au sondage Quel est votre lecteur audio ?. Évalué à 1.

    Internet:
    Voir HTTP.
    HTTP:
    Protocole réseau, accessoirement l'unique existant à ce jour.

    Je te remercie d'illustrer si brillamment ce sentiment de frustration qui prend de plus en plus d'ampleur...

    On est tous réduit a des gesticulations inutiles pour rediriger, encapsuler, bref contourner afin de faire passer des protocoles légitimes et adaptés a leurs applications dans un protocole qui ne l'est pas.

    L'université dans laquelle je travaille a un réseau Wifi qui laisse sortir vers le port TCP 1863 (pour MSN) mais qui interdit le port 22 (ssh). Du coup, on encapsule, et les sysadmin se retrouvent face à des flux chiffrés sans savoir ce qu'ils sont réellement, avec des rebonds sur des machines parfois exotiques. Où est la logique ?

    Jigso parle des "admins réseaux psychorigides". J'ai un peu l'impression que c'est le contraire: moins ils sont techniquement compétents, plus ils ferment... Et ils peuvent être d'un laxisme épique sur la sécurité (dans mon cas: points d'accès avec mot de passe usine, pas de chiffrement, possibilité d'attaque man-in-the-middle sur l'authentification...).

  • [^] # Re: Autant de membres sans smartphone ?

    Posté par  . En réponse au sondage Quel est le système d'exploitation de votre (éventuel) smartphone ?. Évalué à 7.

    Pour le côté technophile, j'ai remarqué plusieurs choses:

    • Les brêles non techniques sont les premières à se jeter sur les technos "à la mode", et regarde mon beau smartphone, et vas-y que je te parle du web2.0 ou du cloud sans savoir ce que c'est... "Ce sont ceux qui friment le plus qui y comprennent le moins".

    • Plus un acteur est techniquement dépassé, plus il va considérer que l'apprentissage de la technologie à l'école est nécessaire (thèmes: fracture numérique et [BC]2I). Et notre parlement est très très vieux...

    • Quand on passe sa journée à faire des geekeries depuis quelques années, on apprécie de faire du low-tech le soir (attention, je ne dis pas qu'on en fait plus). Et peut-être qu'on s'intéresse plus au côté fondamental qu'au côté nouveauté (ou alors, c'est moi qui deviens vieux con en vieillissant).

    Trollgouin, Sans téléphone mobile, avec ADSL à la maison, sans TV

  • [^] # Re: les avertisseurs de radars sont des logiciels très particuliers

    Posté par  . En réponse à la dépêche De l'interdiction de publier certains logiciels. Évalué à 5.

    Ce qui est interdit est s'introduire dans un système informatisé ou s'y maintenir, le tout frauduleusement. Donc rien ne t'interdit d'écrire le pire virus possible, du moment que tu le gardes chez toi. De même que tu as le droit de scanner les ports sur ton réseau.

    En ce qui concerne la LCEN, je ne suis pas sûr que ce soit uniquement le passage à l'acte qui puisse être sanctionné. Je cite l'article 323-3-1 du code pénal, introduit par la LCEN:

    Le fait, sans motif légitime, d'importer, de détenir, d'offrir, de céder ou de mettre à disposition un équipement, un instrument, un programme informatique ou toute donnée conçus ou spécialement adaptés pour commettre une ou plusieurs des infractions prévues par les articles 323-1 à 323-3 est puni des peines prévues respectivement pour l'infraction elle-même ou pour l'infraction la plus sévèrement réprimée.

    Ce texte me semble présenter deux ambiguïtés:
    - Qu'est ce qu'un "programme informatique [...] conçu ou spécialement adapté pour commettre une ou plusieurs des infractions" ? Est ce que des sniffeurs, portscanners, désassembleurs, détecteurs de vulnérabilité ou même simplement des éditeurs hexa ou le loader dynamique sont de tels outils?
    - Qu'est ce qu'un "motif légitime"? Pour moi, tout admin sys devrais utiliser au moins un détecteur de vulnérabilité, et aura sans doute besoin des autres outils pour la mise au point de son réseau. Est-ce suffisant? Qu'en est-il de l'amateur qui prend plaisir à décortiquer des virus pour en comprendre le fonctionnement?

    Pour reprendre ton exemple, il me semble qu'un virus perso, écrit pour le plaisir et non distribué me semble néanmoins être punissable dans le cas de cet article de loi.

    Je m’interroge sur les motivations d'un texte à l'interprétation aussi large, et j'ai deux hypothèses:
    - La méconnaissance des outils informatiques -certains outils seraient evil par nature- (pourtant, les analogies avec le monde réel sont assez éclairantes dans le domaine).
    - La volonté d'avoir sous la main un outil qui pourrait punir n'importe quel amateur de système/réseau/sécurité sans avoir besoin de quelconque preuve sur la réalité de leur forfait.

    Il ne nous reste plus qu'a espérer que la jurisprudence (que je ne connais pas sur ce point précis) fera preuve d'un peu de bon sens...

  • [^] # Re: Problème de la taille des tabulations avec une limite de 80 colonne

    Posté par  . En réponse au sondage La taille de l'indentation de mon code source (tab ou espace). Évalué à 1.

    ben vu que c'est le langage majoritairement utilise dans pas mal de systeme bancaire je ne pense pas que l'on puisse appeler cela de la pre-histoire.

    Fortran dans les banques, peut être pour la partie analyse financière mais sinon, je vois (hélas) plus de Cobol, non?
  • [^] # Re: Pour combien de temps ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Qt 4.7. Évalué à 1.

    C'est une question qu'on doit se poser. Ceci dit, Nokia vend du hard plus que du soft, c'est donc dans son intérêt d'avoir la solution logicielle la plus attractive (rapide, fiable, ouverte pour encourager le développement d'applis) plutôt que la plus rentable. Bref, Qt n'est pas le fond de commerce de Nokia, mais plutôt un argument de vente!
  • [^] # Re: Remplaçants ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fin de l'Unité Réseaux au CNRS. Évalué à 10.

    Mmmmm... Confier la gestion d'un système d'informations contenant des données sensibles à une boîte privée (voir plusieurs, au fil du temps et en fonction des appels d'offre) me semble quelque peu suicidaire: comment contrôler la loyauté d'un personnel qui ne sera peut être que de passage chez le prestataire? De plus, l'ASR fait partie des domaines pour lesquels la connaissance de l'existant est essentielle...

    Quand à l'alibi des économies réalisées par l'externalisation, on peut doucement rigoler en pensant aux tarifs de GDF privatisée, à la catastrophe du rail britannique, ou de la fourniture d'électricité par des filiales d'Enron en Californie.

    Nous vivons une bien triste époque...
  • # Regrets...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fin de l'Unité Réseaux au CNRS. Évalué à 6.

    C'est avec tristesse, mais sans surprise réelle, que j'apprends la disparition de l'UREC (ce n'est pas le premier coup porté au CNRS).

    N'étant pas membre du CNRS, j'appréciais particulièrement d'avoir néanmoins accès à leurs informations techniques/cours/tutos, ainsi qu'à leur très intéressante revue "Sécurité de l'information". C'est toujours intéressant de voir les solutions implantées ailleurs, et de voir des retours d'expérience.

    Que les membres de l'Urec soient remerciés de leur travail.

    Trollgouin