La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

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10
sept.
2003
Justice
Le New York Times consacre un dossier assez complet et plutôt bien rédigé sur le thème "la RIAA combat l'idée d'un internet libre".

La RIAA vient en effet de lancer des procédures judiciaires contre 261 utilisateurs particuliers de réseaux P2P qui échangaient des fichiers musicaux.

Au-delà des questions d'atteinte à la vie privée, le principal problème est que les poursuites de la RIAA ne sont pas destinées à faire respecter leurs droits mais à créer un gigantesque FUD.

Un enregistrement est nécessaire pour lire les articles du NYT mais il est gratuit. En effet, rien ne permet aujourd'hui à la RIAA d'affirmer que l'échange de fichiers par internet est illégal. La loi américaine est plutôt délicate à interpréter et le principe de "fair use" offre une large protection du public tant que l'usage des fichiers n'est pas commercial.

Leur stratégie est donc simplement de faire peur en menaçant les individus de plusieurs millions de dollars de dommages-intérêts. Ceux-ci ne peuvent pas nécessairement se permettre un procès et ils sont contraints de transiger. Leur attitude peut alors permettre à la RIAA de faire passer l'idée que le P2P est illégal et que ses utilisateurs sont des voleurs.

Justice Privée ?

Tout cela devrait naturellement accélérer le développement de réseaux P2P cryptés.

Mais, comme le fait remarquer le NYT, la RIAA pourrait aussi subir un retour de flamme si un des utilisateurs poursuivis avaient les moyens de se défendre et qu'il arrivait à faire valoir ses droits. Elle pourrait aussi simplement mettre la question des droits numériques sur le tapis et forcer le public à réclamer une décision politique pour se mettre à l'abri de ce genre de poursuite au motif que l'échange de fichiers entre particuliers serait un droit légitime.

Aller plus loin

  • # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Ils sont terribles, ils ont attaqué en justice une gamine de 12 ans !
    ( http://story.news.yahoo.com/news?tmpl=story&cid=495&e=1&(...) )

    la pauvre petite dit : ""I am sorry for what I have done. I love music and don't want to hurt the artists I love."

    :( Ca fait peur.

    En tout cas, c'est con à dire mais je me refuse désormais à acheter toute musique des grandes maisons de disques.
    Désormais, soit il y a quelque chose qui me plait sur les labels indépendants et je l'achète, soit j'écoute la radio.

    Mieux vaut garder ces thunes que donner de l'argent à des gens capable d'attaquer en justice une gamine de 12 ans.

    http://about.me/straumat

    • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

      Posté par  . Évalué à 8.

      Il est beau le pays de la liberté et de la justice.
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à 10.

        Il fallait regarder Arte mardi soir à 20h15. Il y avait un documentaire sur le US Patriot Act... Gens mis en cabane pendant quelques jours pour avoir distribué des tracts anti guerre (sans pouvoir contacter un avocat et sans qu'un juge ne soit prévenu), restriction des droits des musulmans immigrés à un point inimaginable (le moindre délit est un bon motif pour les expulser), un pilote de ligne d'origine Pakistanaise qui a été traité comme un vulgaire terroriste de base après les attentats du 11 septembre, alors même qu'il avait bossé pendant 21 ans pour l'USAF et partagé des secrets d'état, donc qu'il avait été inspecté sous toutes les coutures ! (sans parler bien évidemment des perquisitions sans mandat d'un juge, des fuites savamment orchestrées dans les médias pour porter atteinte à la réputation de cet homme)...

        Tout cela en violation flagrante de la Constitution des Etats Unis d'Amérique...
        Vive la Démocratie à la sauce néo-conservatrice.
        • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Cela me rapelle le "Punishement Camp" un film sur l'époque MacCarthy où comment les US essayaient de se débarrasser de ses jeunesses comunistes .

          (en gros, c'était des prisons bidon avec prison ou punishement camp à la clef, ce camp était censé remettre des adolescents dans le droit chemin, il devait marché pendant 1 journe (+?) en plein desert sans eau, et relier un drapeau américain, un moment il tombe fou de joie sur un robinet... qui est un faux, quand il finisse à arriver vers le drapeau, les militaires présent ne comprennent pas et ouvre le feu)

          "La première sécurité est la liberté"

          • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

            Posté par  . Évalué à 3.

            Ce film ne s'appelle pas "Punishment Camp" mais "Punishment Park". Un film vraiment très bien d'ailleurs. Mais c'est vrai que ça fait un peu penser à ça.
            De toute façon, il n'y a pas besoin de réfléchir pendant des années pour se rendre compte que les américains sont contre l'effet de communauté...
          • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

            Posté par  . Évalué à 3.

            Je précise pour ceux qui le verront que c'est bien une fiction et non un documentaire....C'est fait de telle sorte qu'on pourrait s'y laisser prendre. En tout cas un film bien cauchemardesque (un peu comme Brazil, dans un tout autre genre)
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        tu as mal lu ...

        ça se passe aux USA ...
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à 1.

        Si c'était le pays de la liberté et de la justice, ça ce saurait !

        C'est pas un Troll, c'est un Scud !
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        what ? the land of the free !
        whoever told you that is your enemy

        RATM
    • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

      Posté par  . Évalué à 8.

      En tout cas, c'est con à dire mais je me refuse désormais à acheter toute musique des grandes maisons de disques.
      Désormais, soit il y a quelque chose qui me plait sur les labels indépendants et je l'achète, soit j'écoute la radio.


      si seulement tout le monde faisait cela.. mais le problème est qu'ils amputeront la baisse de ventes des CD au piratage :-(

      Le rêve serait qu'un jour il n'y ait plus d'échanges de tels fichiers musicaux mais que leurs ventes baissent toujours.
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Je pense qu'avec le temps, ca pourrait venir... je pense que chacun doit juste commencer à faire ce qui lui semble bien.

        Quand les gens se rendront compte qu'ils donnent de l'argent à une organisation énorme, monstrueuse, extrêmement riche et qu'elle l'utilise pour harceler des gens, ils se demanderont peut etre "Est ce bien de leur permettre d'écraser de simples gens ?"

        ils disent qu'ils vendent du rêve, mais ils oublient de signaler qu'ils donnent aussi des cauchemars

        http://about.me/straumat

        • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10.

          Pas sur que "les gens" (massivement) s'en rendent compte avant longtemps. C'est incroyable le nombre de gens qui sont favorables aux mesures les plus intrusives pour lutter contre la copie illégale. Sous prétexte qu'ils n'ont rien à se reprocher, et que la copie illégale affame les artistes. Et difficile de les faire changer d'avis.

          Donc finalement je ne suis pas sûr qu'ils donnent des cauchemars à tant de gens que ça...
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à 3.

      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à 4.

        La faute m'a fait sourire :

        si seulement tout le monde faisait cela.. mais le problème est qu'ils amputeront la baisse de ventes des CD au piratage :-(

        Tu voulais dire "imputeront" je suppose, ce qui n'est pas tout à fait la même chose :-)
        Je veux bien qu'on m'impute quelque chose mais pas du tout qu'on m'ampute de quelque chose...
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à 3.

        Vu la semaine dernière dans un journal télévisé (je ne me souviens plus de la chaine avec précision c'est l'un des trois première), la présentatrice a annoncé une baisse de 12% des ventes de cd musicaux sur le début 2003 et a donné comme raison principale les échanges de fichiers "mp3".

        En qq phrases tous les FUD sur le sujet ont été utilisés .. lamentable.
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à 8.

        Moi j'ai 40 ans et dans ma jeunesse, on banchait son magnéto derriere son poste de radio et on pompait tout ce qu'on voulait. Maintenant, on peut meme brancher son pc derriere son poste de radio, et enregistrer sur disque dur, en plus c'est simple a faire, il faut néanmoins choisir une radio ou ils ne parlent pas sur les chansons.

        Ce que je trouve étrange c'est que les artistes nous la joue généralement plutot babacool, gauchistes, généreux et en fait ce sont des vraie salopard. Je suis allé récement sur un site de paroles de chansons et la j'ai lu qu'ils ont dut retirer toutes les paroles des chansons de jean ferra (cheveux long....) ! ça m'a choqué, je l'aimais bien, ben maintenant je ne l'aime plus, y'a quand meme pas que le pognon dans la vie bordel !
        • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

          Posté par  . Évalué à 5.

          Pour Ferrat, c'est d'autant plus laid que beaucoup de ses textes sont en fait d'Aragon.
        • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

          Posté par  . Évalué à 1.

          Méfie-toi, avant d'incriminer (MIAOOUUUUU !) Ferrat. Il arrive que ce genre de pratique soit le fait de producteurs et autres impresarios et que les artistes eux-mêmes ne soient pas au courant.
          Pour ce cas précis, je ne sais pas.
          • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

            Posté par  . Évalué à 1.

            J'ai vérifié, Ferra est son propre producteur.
            • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

              Posté par  . Évalué à 4.

              En fait ce n'est pas une question d'artiste ou de producteur.

              C'est la Sacem qui verrouille tout.
              Une fois que tu as confie la gestion de tes droits a la Sacem, plus moyen de revenir en arrière. En prime, c'est la grosse arnaque pour les 'petits artistes' qui ne recoivent pas grand chose en retour...

              Moralite : meme si je n'aime pas trop la musique electronique, je m'apercois qu'ils contournent tres tres bien le probleme : ils s'autoproduisent, s'autodiffusent et ne confient rien a la Sacem... En plus souvent ils partagent et laissent leurs sons/albums/production en download sur le net...

              Par contre, quand j'aime vraiment bien un album, je trouve ca normal de l'acheter. Mais commme je trouve le prix exhorbitant, j'achete d'occase...
              • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                Posté par  . Évalué à 2.

                Par contre, quand j'aime vraiment bien un album, je trouve ca normal de l'acheter. Mais commme je trouve le prix exhorbitant, j'achète d'occase...

                Ben tiens, ça non plus ça devrait pas être permis...
                Ca nuit aux chiffres des ventes. Quel est le profit pour l'artiste ? ;)
              • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                Par contre, quand j'aime vraiment bien un album, je trouve ca normal de l'acheter. Mais commme je trouve le prix exhorbitant, j'achete d'occase...

                On devrait même pouvoir envoyer directement un cheque à l'artiste (c'est ce que je fais pour les restos du coeur, je download et je paye)

                Axel - 584
              • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                Posté par  . Évalué à 2.

                Ouais c'est bien d'acheter d'occaze, mais l'artiste il s'en tamponne le coquillard du marché de l'occasion, car il ne touche pas de droits d'auteur sur ces ventes... Donc pour faire vivre un artiste qu'on aime c'est pas forcément la meilleure chose à faire...
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à -1.

        > [...] qu'ils amputeront [...]

        Non : qu'ils imputeront
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à -1.

        s/amputeront/imputeront/

        amputer c'est ce qui est arrivé aux cerveaux des politiciens américains (entre autres, attendons de voir ce que ces c... de Bruxelle nous préparent...)
    • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

      Posté par  . Évalué à 2.

      Et bien aujourd'hui la maman de la fillette propose de payer 2000 dollars d'amande pour arrêter la procédure ...

      http://news.yahoo.com/news?tmpl=story2&cid=501&u=/ap/200309(...)

      Oui ... le monde est beau ... ce sont les gens qui le détruisent :/
    • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

      Posté par  . Évalué à 3.

      La "pauvre petite" avait quand meme mis plus de 1000 fichiers en telechargement a disposition des utilisateurs de kazaa.
      Les poursuites concernent, pour le moment, essentiellement des "gros" utilisateurs de p2p qui partagent plusieurs centaines de fichiers mp3.

      je me souviens de l'epoque ou les graveurs ont commencé a devenir bon marché; certains de mes amis gravaient a tour de bras et a un rythme tel qu'il etait tout a fait improbable qu'ils puisse tout ecouter; a ce stade il s'agit plus de pillage, de vandalisme ou de boulimie induite par une societé qui pousse sans cesse a la consommation que de simples melomanes qui n'ont pas les moyens de se payer les albums de leurs artistes favoris ou qui veulent ecouter avant d'acheter.
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Attention toutefois. On ne reproche pas tant une boulimie qui a fait télécharger/graver un millier d'oeuvres, mais le fait de les diffuser et distribuer. Il y a tout de meme une notable différence (sans chercher à savoir si c'est condamnable ou pas, bien ou pas..)
        • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

          Posté par  . Évalué à 1.

          > sans chercher à savoir si c'est condamnable ou pas, bien ou pas.

          il faudrait peut être faire le pas et se prononcer. Essayons de statuer sur cette gamine.

          Je commencerais par réfuter en bloc les arguments de pillage et de vandalisme. La gamine en question est naïve et elle ne souhaite pas faire de mal aux artistes. Elle n'est pas non plus encore dans la phase révoltée où elle voudra voir lynché Cary Sherman. Ca viendra... Parler de pillage et de vandalisme, c'est implicitement se référer au fameux "vol de propriété intellectuelle" que nous avons été nombreux ici à dénoncer comme inconsistent.

          Pour la boulimie, ok. Mais ca necessite une petite mise en perspective. Vous avez peut être fait des collections dans votre folle jeunesse ? Est ce que vous ne ressentez pas en y resongeant maintenant une certaine similitude avec les attitudes de cette gamine. Est ce que c'est si grave que ca ? La société de consommation nous pousse dans cette direction, mais ce n'est pas une passion irrépressible. On finit par se lasser et passer à d'autres bizarreries. Le phénomène de la collectionnite n'est pas, je pense, un phénomène de la jeunesse ou de la consommation. Vous trouverez des barbes blanches avec des collections impressionantes de modèles réduits ou de bouquins, ou de pipes d'écumes. La collectionite cache une fragilité. On accumule pour se rassurer.

          Distribuer des oeuvres qui ne nous appartienne pas. J'ai un peu peur, qu'après l'intervention secourable facturée par Cary Sherman, la gamine se retrouve avec un gros frein mental dans la citrouille. Partager quatre ou cinq morceaux qu'elle apprécie, ca va être difficile dorénavant de la convaincre de faire ce pas. C'est un peu dommage. On la frustre d'exprimer ses gouts. L'upload c'est s'exprimer.

          On notera enfin le décalage dans le casting. Les personnages qui nous sont présentés dans les commentaires ce sont toujours des amis, males, jeunes adultes, intoxiqués par les chiffres du downlad, irresponsables, aux propos incohérents, égoistes, aggressifs. Et là, paf, une gamine pas du tout dans la norme.
          • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            La gamine est naive, peu responsable .. normal, c'est une gamine. À 12 ans ce genre de choses on ne se rend clairement pas compte des conséquence (si tant est qu'il y en ai réellement, ce qui est discutable) et encore moins que c'est interdit (déjà que monsieur tout le monde adulte n'y fait pas attention...)

            Par contre c'est pas à la gamine qu'on demande des comptes, mais à la mère. Sauf erreur quand on parle d'enfant ce sont les parents les responsables. Et ça me parait logique, c'est aux parents d'éduquer, de surveiller et de ne pas laisser tout faire. (par contre il est clair que le fait que ce soit une gamine doit rentrer en compte et que la gravité n'a rien de mesurable avec le même fait par un adulte, surtout si il n'y a aucun dégat direct)

            Il me parait normal que la mère soit responsable (reste à voir l'importance de la peine, ça j'ai trop peu d'éléments pour juger)

            > Partager quatre ou cinq morceaux qu'elle apprécie, ca va être difficile
            > dorénavant de la convaincre de faire ce pas.

            C'est le but non ? elle n'a pas plus le droit d'en partager 4 ou 5 si elle n'a pas les droits. Autant on peut être souple sur des faibles écarts autant je me vois mal dire qu'il est négatif qu'elle hésite à contrevenir à la loi par le futur.
            • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

              Posté par  . Évalué à 1.

              > Partager quatre ou cinq morceaux qu'elle apprécie, ca va être difficile
              > dorénavant de la convaincre de faire ce pas.

              C'est le but non ? elle n'a pas plus le droit d'en partager 4 ou 5 si elle n'a pas les droits. Autant on peut être souple sur des faibles écarts autant je me vois mal dire qu'il est négatif qu'elle hésite à contrevenir à la loi par le futur.


              Si l'affaire était allé en justice, elle aurait été arbitrée par un juge des enfants. Celui ci a d'autres préoccupations que le respect de la loi et l'ordre public. Il considère les paramètres de la cellule familiale, de l'éducation, de la santé, de l'environnement social.

              On fout la mère à Fleury, la gamine à l'assistance publique. On les met sous tutelle. On endette le foyer de 150000 euros. On dédommage Cary de ses $2000 de manque à gagner en soldant le PC familial.

              Sarko est en train de revenir dessus avec les centres fermés, mais la délinquance des mineurs depuis la Libération n'est pas basée sur la répression mais sur l'éducation. Et là il y aurait beaucoup à dire.

              Quand un gamin pleure, vous lui expliquez qu'il a mal aux dents et que c'est normal, qu'il doit être raisonnable et courageux. L'idée ne vous vient pas d'appliquer une pommade ? Ce que j'aime beaucoup dans cette attitude, c'est son efficacité.
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à 3.

        J'ai remarqué que ce genre de discours culpabilisant (pillage, de vandalisme, boulimie) était plus tenu par ceux qui avaient les moyens de s'acheter des CDs. Marrant comme les smigards et les rmistes, qui préfère s'acheter 4 steack qu'une galette en plastique, ont moins d'état d'âme... les salauds !
        • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

          Posté par  . Évalué à 1.

          Tu raconte n'importe quoi.
          Je me souviens d'une histoire qui a ete pas mal mediatisée il y a quelques années; une mere de famille au chomage qui a volé de la viande au supermarché pour nourrir ses gamins. Elle a volé de la viande qui est un aliment de base, elle a du voler 3 steaks, elle n'a pas volé 50 boites de caviar au rayon fauchon de son supermarché ou des blocs de fois gras d'1 kg. Les 1000 chansons de la petite fille en question ca fait pas loin d'une centaine d'albums; c'est beaucoup et en supposant qu'elle les ait tous achetés (ce dont je doute) elle a du bien se faire chier a les ripper.

          Et laisse les smicard en dehors de ca, la moitié de ma famille vit avec le smic et ils ne telechargent pas de musique, ils achetent des cd de temps en temps. Par contre je connais des gens qui gagnent 3 fois le smic qui resquillent dans le metro, et qui on un super abonnement adsl netissimo 2 dont ils se servent pour faire du p2p 24h/24 (ca rentabilise il parait).

          Vous parlez tous de partage, vous etes pour la plupart linuxiens, bsdiens et etes sensible a l'idée de partage de la connaissance et des biens immatériels; c'est bien et je partage aussi ces valeurs, mais la plupart des utilisateurs de p2p derriere leur windows (piraté) et dont certains ne savent meme pas ce qu'est une licence de logiciel (libre ou pas) se contrefoutent totalement de tout ca.
          • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

            Posté par  . Évalué à 1.

            Ce que tu dis n'invalide pas l'observation de Sev :
            Les critiques culpabilisantes viennent des personnes aisées.

            Les membres de ta famille qui sont au SMIC peuvent avoir ce comportement de consommateur que tu décris. Je ne remet pas cela en question mais j'aimerai avoir une réponse à la suivante : quand vous parlez p2p, est ce qu'ils rentrent dans le choux des "pirates boulimiques téléchargeant comme des porcs 24h/24" ?

            J'ajouterai un truc à ce que dit Sev : les critiques culpabilisantes viennent de gens qui "piratent raisonnablement", disent-ils.
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à 1.

        >>boulimie induite par une societé qui pousse sans cesse a la consommation

        Du coup, la "pauvre petite" prend tout son sens.
  • # Attention au New York Times

    Posté par  . Évalué à 6.

    Si vous vous inscrivez pour lire leurs articles, vous êtes certains de recevoir très vite des pourriels en veux-tu en voilà !
    Renseignez donc une adresse bidon ou encore une adresse de tests pour Spamassasin !
  • # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

    Posté par  . Évalué à 5.

    Il faut noter qu'un FAI se rebiffe quand meme.
    En espérant que d'autres suivront :
    http://fr.news.yahoo.com/030909/1/3e0jv.html(...)

    Pour info, je me suis pas mal balade sur des sites de p2p cette nuit. Une chose qui fait plaisir : pas mal de site BitTorrent proposent des sections 'Linux' avec des pistes iso, ou des packages (rpm, apt...) en download. Ce type de download p2p est a encourager : 1 parce que c'est legal, 2 parce que cela soulage la bande passante des serveurs FTP habituels (et meme la bande passante tout court).
    • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

      Posté par  . Évalué à 1.

      pas mal de site BitTorrent proposent des sections 'Linux' avec des pistes iso, ou des packages (rpm, apt...) en download

      Faut se mefier quand meme. C'est un moyen facile de recuperer un rpm modifie avec un cheval de Troie dedans.

      Par contre, les rpms recents (je ne sais pas pour les autres paquets) sont signes. Donc en cas de modification, la signature ne correspond pas et on sait tout de suite qu'il y a un probleme.
      Pour des paquets signes (et aussi pour les iso vu que les iso ne sont pas executables), tu as raison, c'est a encourager, comme methode de telechargement!

      Le bonjour chez vous,
      Yves
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

        En fait il suffit que les éditeurs de distribs/paquets fournissent un hash md5 ou sha1 de leurs produits, histoire de pouvoir vérifier facilement. C'est plus léger à mettre en oeuvre qu'une signature, et dans le cas présent ça devrait suffire.
        • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

          Posté par  . Évalué à 1.

          A ma connaissance, Mandrake, SuSE et RedHat signe systématiquement leurs rpms.
          RedHat signe aussi le fichier md5sum des iso. Donc avec un peu de connaissance en md5/gpg, bittorrent n'est absolument pas un problème. Quoiqu'il en soit, ce problème peut aussi exister avec un simple site ftp et n'est pas spécifique à bittorrent.
          • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

            Posté par  . Évalué à 1.

            En ce qui concerne Mandrake (je ne sais pas pour les autres), urpmi rale des qu'on veut installer un paquet et qu'il y a un probleme de clef (signature invalide ou clef manquante).

            Par ailleurs, les paquets PLF sont signes aussi: il faut juste importer la clef qu'on recupere sur le site de PLF (ensuite, pour les paranos, tout est question de confiance vis-a-vis du site de PLF).

            Quoiqu'il en soit, ce problème peut aussi exister avec un simple site ftp et n'est pas spécifique à bittorrent.

            Dans l'absolu, oui, le probleme est exactement le meme.
            Cependant, entre un paquet telecharge depuis le site de l'auteur qui est heberge chez savannah ou tuxfamily, et ce meme paquet telecharge de je ne sais pas trop ou via bittorrent, si je ne suis pas en mesure de verifier avec md5/gpg l'integrite du paquet, je prefere tout de meme telecharger depuis savannah ou tuxfamily qui sont a priori des sites de confiance.

            Mais bon, le debat est en train de s'orienter vers le niveau de confiance qu'on fait sur l'origine de donnees :)

            Le bonjour chez vous,
            Yves
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à 1.

        qu'est ce qui empeche de modifier l'iso pour mettre une saloperie dedans aussi ?
        • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

          Posté par  . Évalué à 2.

          Les paquets ou iso sont signés avec gpg. Si tu modifies le fichier tu dois refaire la signature. Or comme tu ne peux pas refaire la signature car elle est faite avec une clée secrète + un mot de passe.
          Si tu ne refait pas la signature, gpg te retourne :
          gpg: MAUVAISE signature de ...

          Lorsque tu utilises bittorrent pour récupérer une distribution, le fichier md5sum qui accompagne généralement les iso est signé par le distributeur et infalsifiable. A toi de vérifier.
        • [^] # La somme MD5

          Posté par  . Évalué à 0.

          La somme MD5 de l'ISO.
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à 1.

        bittorrent permet de ne télécharger qu'un fichier d'une taille ridicule (une centaine de Ko pour 3 ISOs) sur un site à priori de confiance.

        A la fin, si le téléchargement est réussi, c'est que les fichiers sont conformes à ceux proposés à l'origine par ce site.

        La signature devient presque facultative, mais rien n'interdit de multiplier les précautions:) D'ailleurs je verrais bien les fichiers .torrent et .asc (contenant les sommes md5) hébergés sur des serveurs différents...
    • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Bittorrent, chez moi ça rame dur. A mon humble avis, celà est du au fait que la bande passante n'est pas la même en upload et en download chez la plus part des utilisateurs. Si on n'a que des utilisateurs d'ADSL, on sera limité à 16ko/s en download (parce que personne ne pourra uploader à plus de 16ko/s)
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 1.

        Non tu télécharges de plusieurs hosts en même temps. Si c'est lent, c'est qu'il n'y a pas assez d'utilisateurs. Mais si tu as dix personnes avec une connexion RTC, tu peux quand même atteindre un bon taux de DL :)
        • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Il me semble que tu télécharges chez des personnes en train de télécharger justement. Donc, si N personnes veulent le fichier, elles vont le récupérer chez ces même N personnes qui n'ont justement que 16ko/s à offrir par seconde. Donc N*16/N = 16 (bravo, je suis fort en math)

          Et quand tu as fini, tu arrêtes de partager il me semble.
          • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

            Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

            Il ne faut pas arrêter de partager le fichier quand on a fini, pour que ça marche. C'est comme sur tous les systèmes de peer to peer, il faut jouer le jeu.

            Ensuite, une personne qui a 85% du fichier ne va probablement pas télécharger les 15% restant chez des gens qui ont 10% du fichier. Donc tout le monde ne télécharge pas parmi les N personnes qui partagent. Tu ne télécharges que chez les gens qui ont les bouts que tu veux. Ce qui fait qu'en général tu as plus d'un host chez qui downloader.

            (Par contre sur des fichiers peu populaires, c'est moins bien, forcément)
          • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

            Posté par  . Évalué à 1.

            Et quand tu as fini, tu arrêtes de partager il me semble.

            Mais la doc te conseille de laisser l'appli ouverte le plus longtemps possible après le download.
        • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

          Posté par  . Évalué à 1.

          Oui, mais UL=DL : somme des uploads = somme des downloads.
          Si tu monopolises toutes les sources, que téléchargent les autres ?

          Quoiqu'il en soit, la bande passante n'est pas plus chère si je l'utilise ... donc cette façon d'aider au déploiement des beta/RC (ou même versions finales) me plait bien.
    • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

      Posté par  . Évalué à 1.

      ...
      Ce type de download p2p est a encourager : 1 parce que c'est legal, 2 parce que cela soulage la bande passante des serveurs FTP habituels (et meme la bande passante tout court).


      3 Ca legitimise le p2p puisque c'est une utilisation parfaitement légale
  • # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

    Posté par  . Évalué à 2.

    Ah, dommage que freenet soit si lent...
    • [^] # autres p2p cryptés

      Posté par  . Évalué à 1.

      il y a d'autres p2p cryptés.
      L'autre problème de freenet (et gnunet) est qu'il permet facilement d'obtenir les adresses IP de tous ses utilisateurs qui peuvent donc être accusés de complicité puisqu'ils forwardent des documents interdits.
      Le seul moyen d'éviter ce problème est de ne se connecter qu'avec mes amis, qui se connectent à leur tour à leurs propres amis, etc.
      Puisque je ne fais du forward crypté qu'entre mes amis, mon IP n'est pas diffusée, et je ne risque pas d'être accusé de fournir à n'importe qui des fichiers interdits.
      http://waste.sf.net(...) est basé sur ce principe.
      • [^] # Re: autres p2p cryptés

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 0.

        Puisque tu n'as pas moyen de savoir ce qui passe par ta machine, tu ne peux en aucun cas être accusé de transmettre un "document interdit". Et justement, le but de Gnunet, c'est de rendre difficile l'obtention des adresses IP (sauf celle des gens avec qui tu es directement connecté).
        • [^] # Re: autres p2p cryptés

          Posté par  . Évalué à 2.

          tu ne peux en aucun cas être accusé de transmettre un "document interdit"

          En es tu sûr ? es tu juriste ? car avant d'avancer ce genre de chose faut en être "parfaitement" certain.
          Mais si tu es juriste alors ok, sinon y-a-til un juriste dans la salle pour confirmer cette déclaration ?
          • [^] # Re: autres p2p cryptés

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Dans la dernière loi sur la sécurité info, il y a avait une exception pour le FAI concernant les caches d'infrastructures. C'est pour éviter qu'un FAI se fasse comdamner car un fichier télécgargé illégalement se retrouve dans leur proxy.

            Peut-être que ce genre de réseau peut être vu comme de l'infrastructure (ce qu'il est en réalité mais est-ce qu'un juge est capable de comprendre que l'infrastructure peut aussi être chez un particulier ?).

            "La première sécurité est la liberté"

            • [^] # proxys web différents de Freenet

              Posté par  . Évalué à 1.

              les proxys web sont bien différents de "l'anonymat" de Freenet. Car il ne sont pas conçus pour empecher l'identification de l'auteur d'une page web. L'adresse URL dans le cache est la même que celle du web, et il est donc facile d'identifier l'auteur en passant par son hébergeur puisque des lois françaises récentes obligent à logger (en vue d'une identification future) les IPs des auteurs de pages web.

              Si un utilisateur de Freenet est accusé de participer à l'hébergement d'un site web sans avoir loggé qui en est l'auteur, alors il risque d'être condamné.
          • [^] # responsable d'utiliser Freenet: complicité de pédophilie

            Posté par  . Évalué à 2.

            tu ne peux en aucun cas être accusé de transmettre un "document interdit"
            De fait en utilisant Freenet, et si tu as lu leur site web avant de télécharger, tu sais que ton noeud Freenet pourra être utilisé par des pédophiles afin de rester "anonymes" :
            http://freenet.sourceforge.net/index.php?page=faq#offensive(...)

            Tu as donc sciemment installé un logiciel qui fait que ton ordinateur peut être utilisé par d'autres pour commetre des actes interdits, tu peux donc être considéré comme complice de ces actes commis par d'autres.

            Par contre dans Waste chacun de mes amis crypte les fichiers qu'il m'envoit avec ma clé publique, et je peux donc les décrypter avec ma clé privée (et les censurer moi-même, selon mes principes) avant de les forwarder à un autre ami selon le même principe.
            • [^] # Re: responsable d'utiliser Freenet: complicité de pédophilie

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

              Le problème avec ton réseau de confiance, c'est que tu fais indirectement confiance aux amis de tes amis, et aux amis des amis de tes amis, etc. Ça devient assez vite ingérable sur un gros réseau.

              Prenons un exemple simple, n'importe quel pédophile arrêté, et tous ses amis qui s'esclament "ah ben on aurait jamais cru ça de lui". Voilà le problème. Qu'est-ce qui te dit qu'il n'y a pas un pédophile, un terroriste, un ami de georges bush, ou une autre horreur de ce genre parmi les amis des amis des amis [...] de tes amis ?

              Tu peux décrypter tout ce qui circule sur ton ordi. Ok, parfait, tu as un contrôle sur les documents, ce qui te rend responsable de ce qui passe sur ton ordi [1]. Mais ailleurs tu parles de stéganographie comme moyen de faire circuler des documents interdits. En admettant que tu décryptes systématiquement tout ce qui circule par ton ordi (faut avoir du temps), est-ce que tu t'assures aussi que chacun de ces documents ne contient pas d'infos stéganographiées ?

              bref en théorie c'est bien, en pratique je n'y crois pas trop.

              [1] Je n'arrive pas à retrouver la référence à laquelle je pensais en disant que si tu pouvais prouver que tu n'avais pas de contrôle possible sur ce qui circule par ton ordi, tu n'en étais pas légalement responsable. Donc si personne ne trouve la référence, vous pouvez en douter au plus haut point ;-)
              • [^] # Stego est par définition à l'insu de ceux qui la font transiter

                Posté par  . Évalué à 2.

                est-ce que tu t'assures aussi que chacun de ces documents ne contient pas d'infos stéganographiées ?
                Cela me parait en effet difficile vu la définition de la stego (cacher de manière invisible des informations sensibles dans un document anodin)
                Mais qu'est-ce qui me prouve que les images de linuxfr.org ne contiennent pas de stego ?

                La stego étant par définition faite contre le gré de ceux qui la font transiter sans le savoir, on ne peut pas accuser de complicité ceux-ci !
                • [^] # Re: Stego est par définition à l'insu de ceux qui la font transiter

                  Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

                  «Cela me parait en effet difficile vu la définition de la stego (cacher de manière invisible des informations sensibles dans un document anodin)»

                  Oui enfin, jamais de manière invisible, juste très difficile à détecter. Il n'en reste pas moins que Waste comme Freenet peuvent être utilisés pour faire transiter des documents interdits à ton insu.

                  Je crois que la position de Freenet est la bonne à ce sujet: on doit forcément choisir entre liberté d'expression et contrôle (par définition) de ce qui se dit. Si on veut un système qui garantit la liberté d'expression "juste", il devra aussi garantir la liberté d'expression "injuste".

                  «La stego étant par définition faite contre le gré de ceux qui la font transiter sans le savoir, on ne peut pas accuser de complicité ceux-ci»

                  Bon donc c'est la même chose pour la crypto, et pas de problème avec Freenet.
                  • [^] # la solution: censure décentralisée

                    Posté par  . Évalué à 0.

                    Si on veut un système qui garantit la liberté d'expression "juste", il devra aussi garantir la liberté d'expression "injuste".
                    Non, car je suis pour une censure décentralisée: chaque utilisateur de Waste est libre de censurer/dénoncer ou non ce qui transite par son noeud, selon ses critères à lui.

                    Cela peut permettre de lutter contre la pédophilie ou le terrorisme, tout en préservant la possibilité de parler de la corruption d'un gouvernement sans être censuré par ce gouvernement.
                    • [^] # Re: la solution: censure décentralisée

                      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

                      «Non, car je suis pour une censure décentralisée: chaque utilisateur de Waste est libre de censurer/dénoncer ou non ce qui transite par son noeud, selon ses critères à lui.»

                      Sauf que, selon moi, ce n'est pas faisable en pratique, pour des raisons que j'évoque juste un peu plus haut dans le fil. Soit tu n'es que dans un petit réseau d'une dizaine de personnes où tu connais tout le monde, et dans ce cas l'intérêt est plutôt limité, soit tu es dans un plus grand réseau et ça devient incontrôlable.

                      Moi je vois gnunet comme un moyen de "faire sortir" des informations de pays où règne la censure, je pense que c'est ce que tu voulais dire par "la possibilité de parlé de la corruption d'un gouvernement". Or, sur un petit réseau d'amis, quel intérêt ?

                      En fait le seul usage vraiment intéressant que j'en vois, c'est pour des petits groupes qui veulent se coordinner en secret. Mais pas pour un usage de diffusion d'information en tout cas.
                      • [^] # p2p d'amis sont les seuls qu'on ne peut pas interdire

                        Posté par  . Évalué à 1.

                        soit tu es dans un plus grand réseau et ça devient incontrôlable.
                        je pense que dans l'état actuel de la stego (embryonnaire) il est tout à fait possible de controler l'essentiel de ce qui transite par un noeud Waste

                        Moi je vois gnunet comme un moyen de "faire sortir" des informations de pays où règne la censure
                        faire tourner un noeud p2p "anonyme" comme gnunet/freenet auquel tout le monde peut se connecter et qui permet à tout le monde de savoir que j'utilise ce soft (via mon IP) me semble très dangereux dans "des pays où règnent la censure" (je rappelle que la constitution francaise prévoit qu'aucun juge n'est indépendant du pouvoir politique puisque les dirigeants du CSM et du parquet sont nommés par les dirigeants politiques)

                        si j'étais en Chine j'utiliserais Waste et pas Freenet pour pas finir avec une balle dans la tête !

                        je suis en France et je compte faire de même à cause de la contitution évoquée ci-dessus
            • [^] # Re: responsable d'utiliser Freenet: complicité de pédophilie

              Posté par  . Évalué à 1.

              "Tu as donc sciemment installé un logiciel qui fait que ton ordinateur peut être utilisé par d'autres pour commetre des actes interdits, tu peux donc être considéré comme complice de ces actes commis par d'autres."

              Donc 90% des internautes peuvent etre taxés de complicité pour avoir tenté d'attaquer windows update?

              Merdoum c'est sarco qui a raison on va manquer de place dans les prisons, ca va relancer l'industrie du batiment.

              Dam [chafouin]
              • [^] # Re: responsable d'utiliser Freenet: complicité de pédophilie

                Posté par  . Évalué à 1.

                Parmi ces 90% d'internautes, il y en a surement pas loin de la totalite qui ne savent pas ce qu'il y a sur leur ordinateur. Ils ont donc installe sans le savoir un logiciel qui fait que leur ordinateur peut etre utilise par d'autres pour commettre des actes interdits!

                Euh, comment prouver tout ca ?

                Yves [trolleur]
                • [^] # Re: responsable d'utiliser Freenet: complicité de pédophilie

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Ils ont donc installe sans le savoir un logiciel qui fait que leur ordinateur peut etre utilise par d'autres pour commettre des actes interdits!

                  Euh, comment prouver tout ca ?


                  Ben normalement, s'ils on payés leur license windows avec leur carte bleu...

                  Laissez tombé je suis crevé.
  • # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

    Posté par  . Évalué à 1.

    Je trouve "génant" qu'il y a des articles pas très honnètes sur linuxfr pour défendre le piratage.

    > le principe de "fair use" offre une large protection du public tant que l'usage des fichiers n'est pas commercial.

    Gratuit ne veux pas que ça ne rendre pas en concurrence avec des propositions commerciales.
    Lorsque MS distribue gratuitement IE et que netscape ne peut pas suivre, c'est du "fair use" ou du commercial ?

    > Tout cela devrait naturellement accélérer le développement de réseaux P2P cryptés.

    C'est reculer pour mieux sauter. Tout flux crypté va devenir suspect. La cible va passé du P2P au crypté. De plus l'action de crypté part d'une volonté de se cacher et c'est encore plus suspect.

    > au motif que l'échange de fichiers entre particuliers serait un droit légitime.

    Le "fair use" parle de donnée une copie à son entourage et pas à tout le monde. On peux donner une copie si on a l'original (je dis ça de mémoire). Or si quelqu'un ne peut pas dire à partir de quel original de son entourage est faite sa copie, c'est plus de "fair use".

    S'inquiéter des actions du RIAA c'est bien.
    Promouvoir le piratage c'est mal.
    • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

      «> au motif que l'échange de fichiers entre particuliers serait un droit légitime.

      Le "fair use" parle de donnée une copie à son entourage et pas à tout le monde.
      »

      Je crois que ce que voulait dire l'auteur de la depeche, c'est que l'echange de fichier pourrait être légitime, et qu'il faudrait trancher. Je ne sais pas ce que dit exactement la loi américaine sur le sujet, mais ce n'est pas parce qu'une loi existe qu'on ne peut plus discuter sur sa légitimité.

      Pour l'instant la plupart des discutions que je vois ont lieu sur la base de "la copie illégale c'est mal, comment faire pour l'empêcher", mais très peu de débats sur "pourquoi c'est mal ?". Personnellement, faute de débat, je n'ai pas de réponse (et je me contente de toutes façon de ne partager que ce qui est librement partageable), mais je trouve que ça serait intéressant.
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à -2.

        <mode ironique>
        pourquoi est ce mal de diffuser oeuvres musicales sur le net sans en avoir payer les droits d'auteurs ?"
        On peut même se demander : "pourquoi payer des droits d'auteur (que ce soit livre, musique) ?"
        </mode ironique>
        • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 1.

          Merci d'illustrer d'aussi belle manière l'absence de débat sur la question :-)

          Mais pourquoi est-ce mal de diffuser des logiciels (libres) sur le net sans faire payer cette diffusion ?
          On peut même se demander: "pourquoi payer des droits d'auteur aux développeurs ?"

          Pour tous ceux qui pensent que les logiciels sont de nature différente, ce qui rend possible l'existence de logiciels libres, je les encourage à s'exprimer sur la question :-)
          • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

            Posté par  . Évalué à 0.

            Et pourquoi ne pas laisser parler la liberté de choix ?

            Ceux qui ne veulent pas gagner de l'argent avec leur droit d'auteur peuvent le faire (ils produisent eux même leur livre ou leur cd et ensuite ils les vendent sans interdire la copie).
            Par contre, ceux qui ne veulent pas le faire, pourquoi leur imposer ?

            C'est comme pour le développement, il existe différentes formes de licenses et tu choisis celle que tu veux et tu choisis la rénumération (de 0 euros à très cher).
            Mais bien sûr, si on veut imposer à tout le monde le GPL et les programmes gratuits alors dans ce cas, y a plus rien à dire.
            • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

              Ok, donc tu fais partie de ceux qui pensent qu'on ne peut pas gagner d'argent avec un logiciel GPL, désolé j'avais pas compris. Mon exemple voulait te faire remarquer que si on pouvait gagner de l'argent avec un logiciel libre, alors on pouvait aussi gagner de l'argent avec de la musique libre. Du coup ça tombe à l'eau ;-)

              En gros, ce que je voulais dire, c'est que le premier point à prouver, c'est que le partage de fichiers légalisé causerait un manque à gagner aux artistes. C'est à dire que les gens arrêteraient d'acheter les CD, d'allers aux concerts, etc.
              • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                Posté par  . Évalué à 0.

                Tu connais une personne qui vit de son logiciel GPL ?
                • [^] # mysql AB, jboss, sendmail, redhat, appliances

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  mysql, jboss, sendmail, redhat, et bien d'autres (dont certains fabricant de matériels faisant tourner une version de Linux modifiée spécialement pour être efficace sur leur matériel)
                  • [^] # Re: mysql AB, jboss, sendmail, redhat, appliances

                    Posté par  . Évalué à 1.

                    ces gens-la ne vivent pas de leur logiciel mais du service et/ou du materiel qu'ils vendent a cote (si si, meme les editeurs de distribs linux).

                    le logiciel gpl qu'ils developpent et diffuse est economiquement un centre de cout ou plus noblement un investissement, mais pas un centre de profit.
                    • [^] # Re: mysql AB, jboss, sendmail, redhat, appliances

                      Posté par  . Évalué à 1.

                      Ce qui fait immédiatement penser à la différence entre le disque et le concert.
                      Dans un cas tu essaies de t'assurer une sorte de rente et dans l'autre tu pratiques un métier.
                      Pour ma part je ne trouve pas illégitime de taper dans la rente.
              • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                > Ok, donc tu fais partie de ceux qui pensent qu'on ne peut pas gagner
                > d'argent avec un logiciel GPL

                On peut, mais en général :

                - soit c'est un logiciel qui n'a rien de grand public (et donc qui ne sera pas diffusé largement)

                - soit ca ne dure pas longtemps (la rémunération s'essoufle très vite dès que une copie se retrouve dispo gratuitement).


                Si on conseille aux gens dans le libre de vendre des services et de la doc, c'est bien parce que vendre le soft libre n'est pas si simple.
                • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  j'irai meme plus loin: un logiciel libre ne peut pas etre un produit mercantile puisqu'il est (notamment) librement diffusable. par rapport a un logiciel commercial, ca n'est plus un produit que l'on vend mais un produit quasi gratuit (c'est-a-dire rapportant moins que son cout reel) qui sert de support a une autre activite qui elle est remuneratrice.
        • [^] # choisir entre "droit d'auteur' et "vie privée". Steganographie !

          Posté par  . Évalué à 2.

          On peut même se demander : "pourquoi payer des droits d'auteur (que ce soit livre, musique) ?"
          De fait, avec les connexions très haut débit qui arrivent (et les disques durs de centaines de gigas qu'on peut aussi s'échanger facilement...), le seul moyen de faire respecter à la lettre les droits d'auteur va être de surveiller TOUS les échanges, y compris et surtout les échanges privés entre moi et mes amis. Sinon il sera trop facile pour moi d'échanger des fichiers illégaux avec mes amis, qui pourront les échanger avec leurs propres amis, etc. (ces opérations de forwarding pouvant être automatisées par un logiciel p2p privé)

          Il va donc falloir choisir entre "droit d'auteur' et "droit à la vie privée".
          Interdire la "crypto forte" risque en effet d'arriver.
          Il nous restera alors la steganographie (ou stego). Aujourd'hui c'est ce que font les opposants internes aux dictatures comme la Chine.
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à -2.

        > Je crois que ce que voulait dire l'auteur de la depeche, c'est que l'echange de fichier pourrait être légitime

        En même temps on parle de p2p. Je n'utilise pas le p2p pour donné une copie d'un cd à un ami...
        • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

          Euh ben ouais, quel rapport ?

          Allez je recommence:
          À mon avis l'auteur de la dépêche voulait dire que l'échange de fichier à large échelle _pourrait_ être légitime.

          Dit comme ça, ce n'est pas un encouragement à la copie illégale, c'est un appel à réflexion pour savoir s'il est "normal" que la copie soit illégale.

          Moi je n'ai pas encore d'opinion fixée sur ce sujet, mais ça me choque assez de toujours voir des gens considérer comme admis qu'il ne doit pas être permis de copier de la musique.

          On est dans une situation ou la copie est possible sans coût, à très grande échelle. En pratique, la copie est possible, donc sans obstacle artificiel elle sera pratiquée. Si on doit décider qu'il faut l'interdire, de manière artificielle (donc avec une loi) comme c'est le cas actuellement, le minimum serait de dire pourquoi.

          La plupart des gens répondent comme plus haut dans le fil: c'est la mort des artistes. Cf. le fil d'au dessus pour les questions que je me pose à ce sujet.
          • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

            Posté par  . Évalué à 1.

            > c'est un appel à réflexion pour savoir s'il est "normal" que la copie soit illégale

            C'est plutôt se demander si c'est légal. Je parle à grande de "l'échange de fichier à large échelle".

            > mais ça me choque assez de toujours voir des gens considérer comme admis qu'il ne doit pas être permis de copier de la musique.

            Tu as trouvé quelqu'un ici qui remet en cause le "fair use" ?

            > On est dans une situation ou la copie est possible sans coût, à très grande échelle. En pratique, la copie est possible, donc sans obstacle artificiel elle sera pratiquée. Si on doit décider qu'il faut l'interdire, de manière artificielle (donc avec une loi) comme c'est le cas actuellement, le minimum serait de dire pourquoi.

            Pourquoi : pour le pognon.
            Que la rentabilité de star-academy ne soit pas remise en cause par le piratage est pratiquement une évidence.
            Par contre il y a d'autre domaine où c'est beaucoup moins évident. Par exemple l'industrie du cinéma ne roule pas toujours sur l'or. Dans l'industrie du jeux video il y a plein de boîte qui souffre, etc...
            Si le fait que la copie soit d'un coût très faible, autorise à tout copier...
            Le cinéma, la music, les jeux video, les logiciels ne vendent pas que le support mais aussi la réalisation, la pub, les déficites du dernier film, la promotion d'artistes qui finalement ne sont pas rentables, etc.
            Si demain il est admis qu'il est normal d'avoir gratuitement ce qui a couté très chez (je pense notament au cinéma et aux jeux videos), beaucoup moins de gens vond acheter des DVD, jeux videos etc...
            Si c'est parce que c'est trop cher, on peut accéder au cinéma ou aux jeux video à un faible coût :
            - film -> télé ou location
            - jeux video -> les jeux un peu vieux et toujours excellents
          • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

            Posté par  . Évalué à 6.

            Comme je suis assez d'accord avec toi, je vais rajouter des elements de reflexion...

            c'est un appel à réflexion pour savoir s'il est "normal" que la copie soit illégale.

            De tous temps, lorsque quelqu'un a fait quelque chose d'original et voulu le faire savoir, il a cherche a en tirer profit. Que ce profit soit de l'argent comme on y pense tout de suite, mais cela peut aussi etre de la gloire, de la renommee, du pouvoir, enfin bref, d'autres profits non pecuniers.

            Du coup, pour le faire savoir, il faut diffuser la chose. Mais pour en tirer profit, il faut qu'on sache qui est l'auteur de la chose. Donc il me semble tout a fait normal que la copie soit reglementee, par quelque chose qui porte tres bien son nom: le copyright.

            Le possesseur du copyright a donc la liberte de definir dans quelle mesure sera diffusee la chose originale qu'il a faite, et meme dans le cas d'un logiciel libre, son auteur indique par exemple que son logiciel ne pourra etre diffuse que dans le cadre defini par la GPL (s'il a choisi cette licence).

            Je trouve donc normal qu'il soit illegal de copier une oeuvre en dehors du cadre defini par le possesseur du copyright.

            MAIS

            La ou c'est pas normal, c'est que:
            - il y a des gens qui veulent se faire du fric et encore du fric et toujours plus de fric et utilisent d'autres ressources que ce copyright pour se faire encore plus de fric (attaquer les gens en dehors du cadre legal et sans passer par la justice)

            - il y a des gens qui ont assez de pouvoir pour mettre la pression aux createurs pour leur imposer les modalites de distributions, au point qu'on se demande si les createurs ont encore leur copyright

            - il est interdit de faire partager une creation dont on n'a pas le copyright a ses amis (sauf si le createur le permet. Lisez ce qui est ecrit sur vos DVD: vous n'avez pas le droit de le diffuser en dehors du cadre familial. Donc les amis, pas le droit... Si j'aime un truc, ne puis-je pas le faire partager a mes amis ?


            MAIS AUSSI

            - et si tout ca devient gratuit, comment vont vivre les artistes ?

            La plupart des gens répondent comme plus haut dans le fil: c'est la mort des artistes. Cf. le fil d'au dessus pour les questions que je me pose à ce sujet.

            Bah oui, justement, comment vont-ils vivre?

            Encore quelques elements de reflexion: il est evident que des artistes comme ceux formes a la tele en direct-live dans ce qu'on appelle la real-tv, ceux-la ne pourraient pas vivre si la diffusion libre de la musique devenait legale. Mais est-ce que ce sont vraiment des artistes ?

            Il y a des artistes qui sont vraiment des artistes, mais qui ne se seraient pas lances s'il n'y avait pas ce systeme. Ceux-ci, c'est vrai, ils ne seraient pas la. Mais d'un autre cote, n'aurait-on pas l'emergence d'une nouvelle "race" de createurs qui les remplacerait ? Une nouvelle race dont il est difficile d'imagine leur mode de vie tellement l'idee qu'on se fait d'un artiste est associee a la distribution de CD et au fric qui va avec ?

            Si les artistes gagnaient de l'argent autrement que par la vente de leur oeuvre, et uniquement grace a leur talent, est-ce que nous n'aurions pas la mort des artistes sans talent, et l'emergence d'artistes talentueux ?

            Euh, c'est un peu long, mais c'est toujours long, quand on pense :)

            Le bonjour chez vous,
            Yves
            • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

              Posté par  . Évalué à 1.

              Si les artistes gagnaient de l'argent autrement que par la vente de leur oeuvre, et uniquement grace a leur talent
              quelle est la valeur du talent d'un Muse, Linkin Park, Korn, ACDC, Lori , Popa Chubby, RATM, Mireille Mathieu?
              (j'ai essayé de taper dans tous les styles :-) )

              Par les concerts ? mais quand un artiste pour des raisons de santé ne peux plus tourner ? Il perd ses revenus ? Se tourne vers les pub Pepsi ? Fais des apparitions dans les séries Z ?
            • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

              Posté par  . Évalué à 1.

              Mais aujourd'hui, de quoi vive réellement ceux qui veulent se consacrer pleinement à la musique ?

              Concerts, cours, revenus annexes, amour et eau fraiche... La situation actuelle est-elle si parfaite ?
              • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                Posté par  . Évalué à 3.

                Concerts, cours, revenus annexes, amour et eau fraiche... La situation actuelle est-elle si parfaite ?

                Marrant que tu dises ca, mais t'as tout a fait raison. La situation actuelle est loin d'etre parfaite. On focalise sur la RIAA et autre Universal Music, mais il n'y a pas que ca!
                Et encore, tu n'abordes que la musique, mais il y a le monde du spectacle, et les intermittents qui font causer d'eux en ce moment.
                Non, la situation actuelle est pas parfait du tout. Et la encore, ce sont les distributeurs qui ont le fric et le pouvoir, et qui ont meme le pouvoir de detourner ou de changer les lois! La situation est grave, mais qui en doutait ?

                Le bonjour chez vous,
                Yves
            • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

              Posté par  . Évalué à -1.

              et si tout ca devient gratuit, comment vont vivre les artistes ?

              Un grand nombre d'artiste ne sont plus vivants.
              Mozart, Zappa, Lennon, Brel, Claude Francois, Jean Yanne.

              Parfois j'ai l'impression que ca vous échappe cette mortalité galopante des artistes. Vous faites parler les morts.


              Je trouve donc normal qu'il soit illégal de copier une oeuvre en dehors du cadre defini par le possesseur du copyright.

              Génial. On n'a qu'à supprimer l'exception de copie privée pour commencer. C'est inutile.
              Ensuite on brule les photocopieurs, les imprimantes, les magnétoscopes, les graveurs, les papiers carbones, les bandes, les K7, les usines de pressage.
              Ensuite, on supprime les commandes tar, cp, dd, cpio de tous les disques durs.

              La copie est une activité humaine importante. Les outils de copie sont des belles inventions qui ont beaucoup apporté à l'humanité. Va t on me proposer de revenir au marteau et au burin ?

              des artistes qui sont vraiment des artistes... l'emergence d'une nouvelle "race" de createurs...

              Soit dit sans vouloir t'offenser, cette approche me fait gerber.
              Souviens toi de la mise à l'index de l'art nègre et de l'art juif...

              Note: Ian Clarke veut quitter les US. Ca pue les années 30 la bas selon lui. Source: Uzine.
              • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                Posté par  . Évalué à 2.

                Pour la premiere partie, t'as tout a fait raison, ces gens-la sont morts, et il n'y a donc plus personne qui devrait avoir le droit de decider des modalites de la distribution de leurs oeuvres. L'utilisation de la musique de Mozart et d'Edith Piaf devrait etre libre.

                Pour la seconde partie, que me racontes-tu ? Si quelqu'un (attention, je parle bien d'un auteur, d'un createur, mais en aucun cas d'une maison d'edition qui ne fait que jouer le role d'intermediaire) cree un truc et ne veut pas qu'il soit copie, qui es-tu pour vouloir d'approprier son oeuvre ? S'il ne veut pas partager son oeuvre, s'il ne veut pas que tu en profites, je pense que tu auras une sale opinion de cette personne (moi aussi, dans ce cas), mais je ne vois pas de quel droit tu pourrais en faire une copie.

                Soit dit sans vouloir t'offenser, cette approche me fait gerber.
                Souviens toi de la mise à l'index de l'art nègre et de l'art juif...


                Je n'ai pas dit que cette emergence devait tuer d'autres formes d'art.
                Et j'aurais du dire "race de creations" au lieu de "race de createurs" parce que de nos jours, des qu'on met le mot "race", y'a toujours des gens pour prendre cela au premier degre et trouver les propos racistes. Et du coup, on pourrait dire "formes de creations". Mais mon propos portait sur les gens. En plus long, ca voulait donc dire "des gens qui font des creations de forme nouvelle".

                Le bonjour chez vous,
                Yves
                • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  « Si quelqu'un (attention, je parle bien d'un auteur, d'un createur, mais en aucun cas d'une maison d'edition qui ne fait que jouer le role d'intermediaire) cree un truc et ne veut pas qu'il soit copie, qui es-tu pour vouloir d'approprier son oeuvre ? S'il ne veut pas partager son oeuvre, s'il ne veut pas que tu en profites, je pense que tu auras une sale opinion de cette personne (moi aussi, dans ce cas), mais je ne vois pas de quel droit tu pourrais en faire une copie. »

                  Je prends la même formulation que toi : s'il a diffusé une fois son oeuvre, qui est-il pour vouloir interdire la copie libre de son oeuvre ? (oui, l'auteur mais pourquoi serait-ce un droit si "évident" ?) Désolé mais ce point de vue ce défend aussi : s'il veut garder le truc pour lui très bien, s'il le diffuse, eh bien on pourrait envisager que le droit international autorise la copie libre. Et ce ne serait pas de l'appropriation : la copie libre ne veut pas dire que l'on nie la paternité. On pourrait envisager une copie libre sans aller jusqu'à des oeuvres libres en autorisant la copie, mais en laissant à l'auteur l'exclusivité de l'exploitation commerciale, ce qui n'est pas rien (droits de diffusion radio/tv, CDs, merchandising -- sans parler du fait qu'il est l'auteur et que c'est reconnu (concerts, etc.)) ; ça me parait peu réaliste d'imaginer que tout ceci disparaîtrait si la copie était libre.

                  Alors je ne dis pas que c'est la meilleure solution à suivre, je ne souhaite pas rentrer dans ce débat, mais cette possibilité existe : il est défendable de vouloir une copie libre (ie. droit de copier dès lors qu'on a obtenu un original ou une copie), tout en laissant à l'auteur ou aux ayant-droits un ensemble de privilèges parmi ceux qu'ils ont déjà actuellement. C'est le point de vue qui consiste à dire « je ne vois pas de quel droit un auteur irait réglementer la copie de son oeuvre, une fois qu'il a fait le choix de la diffuser ». Tu as considéré ce droit comme évident dans ton post. Il n'a rien d'évident ou de naturel, c'est un choix (politique) qui a été fait, et qui a été matérialisé par le copyright/droit d'auteur tel qu'il existe aujourd'hui. Il pourrait très bien être remis en cause.
                  • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                    > Je prends la même formulation que toi : s'il a diffusé une fois son oeuvre, qui
                    > est-il pour vouloir interdire la copie libre de son oeuvre ?

                    Sauf que en général quand tu acceptes l'oeuvre tu donnes ton accord implicite ou explicite pour ne pas la rediffuser (au moins implicite quand tu sais tres bien que tu n'as pas le droit de le faire). Tu es libre de le faire ou ne pas le faire.

                    Si tu le fais c'est tout simplement toi qui lui donnes le droit de cette restriction. Si tu ne la veux pas rien ne t'obligeait à accepter en recevant l'oeuvre.


                    Je ne dis pas que se baser sur un autre modèle est complètement idiot (ca me parait difficilement faisable mais pourquoi pas) mais en l'état actuel, avec le système actuel, diffuser c'est aussi rompre un accord fait avec celui qui a diffusé, accord que tu n'étais pas obligé de faire.
                • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Pour la seconde partie, que me racontes-tu ?

                  Je te montre que les outils de copie existent et qu'ils sont utilisés par tout le monde, couramment. Un simple grep cp ~/.bash_history devrait t'en convaincre.
                  Venir nous annoncer que *toutes* les copies devront dorénavant passer par l'approbation d'une entité X ou Y, c'est aller un peu vite en besogne. Te rends tu compte de la pression sociale que ca engendrera ? C'est du harcèlement, tu ne fais pas dans la dentelle, là.
                  Je ne pense pas que les auteurs souhaitent avoir à s'agenouiller à chaque instant pour demander une impression / une photocopie de tel ou tel passage d'oeuvre. C'est pourtant le monde que tu leur proposes.
                  # chmod 700 `which cp` ?

                  Tu n'as pas que les copies, tu as la consultation, le tri, le classement, l'archivage, la sélection dans les activités courantes sur les oeuvres, non soumise à autorisation.

                  je ne vois pas de quel droit tu pourrais en faire une copie.

                  Le même que celui qui autorise un auteur à divulguer son oeuvre. Dans les années 30, c'était interdit si tu n'étais pas dans la ligne. Tu devais alors demander des autorisations. Heureusement, on a fait péter ca.

                  Tout le monde a le droit de prendre part à la vie culturelle de la communauté. DUDH 1948

                  Ya marqué "Tout le monde" et pas "Juste les auteurs". Je comprends que ca vous dérange mais bon, ce texte a été rédigé ainsi afin d'éviter tous les petits diktats autoproclamés et vous l'avez signé. Maintenant il s'agit de l'appliquer.

                  j'aurais du dire "race de creations"... prendre cela au premier degre...

                  Je pense que les mots ont dépassé ta pensée. Je pense aussi que sur les questions d'esthétiques, les mots ont toujours tendance a dépasser les pensées. Et on raconte ces sortes de monstruosités, en toute innocence. J'essaie de faire attention.

                  Mon point de vue sur l'esthétique est simple et radical.

                  1. Les goûts et les couleurs, ca ne se discute pas.
                  2. Tout le monde a le droit de jouir des arts. DUDH 1948

                  Pour le premier, tu pourrais jouer l'élitiste : "les adages populaires c'est pas ma tasse". Le second par contre, tu l'as signé.


                  Je mets bout à bout, sans prendre de gants, sans chronologie et sans demander la permission (nouvelle forme de création) :
                  > mon propos portait sur les gens.
                  > Bah oui, justement, comment vont-ils vivre?
                  > est-ce que nous n'aurions pas la mort des artistes sans talent ?

                  c'est illogique et monstrueux, Yves, relis donc. Ca ne te mène à rien de raisonner ainsi. Bon voila : les formes nouvelles de création top révoluchionnaires et ben on va s'asseoir dessus bien confortablement, histoire de voir comment elles murissent.
                  Mourrons pour des idées d'accord, mais de mort lente. :)

                  > Le bonjour chez vous

                  http://www.chezmoicamarche.org/(...) ;)
    • [^] # "Termes prêtant à confusion, que vous devriez éviter"

      Posté par  . Évalué à 9.

      http://www.gnu.org/philosophy/words-to-avoid.fr.html(...)

      Les éditeurs assimilent souvent la copie prohibée à de la piraterie. De cette façon, ils laissent entendre que la copie illégale est moralement identique à l'attaque de bateaux en haute mer, et au rapt ou au meurtre de leurs passagers.

      Si vous ne croyez pas que la copie illégale est aussi grave que l'enlèvement ou le meurtre, vous devriez préférer ne pas utiliser le mot « piratage » pour la décrire. Des termes neutres comme « copie prohibée » ou « copie illégale » peuvent le remplacer. Quelques uns d'entre nous préfèrent même utiliser un terme positif comme « partage d' informations avec son voisin ».


      et encore

      Les partisans du copyright utilisent souvent des mots tels que « volé » et « dérobé » pour décrire les infractions au copyright. En même temps, ils nous demandent de considérer la loi comme une référence au niveau de l'éthique : si la copie est interdite, c'est qu'elle doit être mauvaise.

      Alors il est intéressant de signaler que la loi (du moins aux Etats-Unis) ne considère pas les infractions au copyright comme du « vol ». Les avocats du copyright qui utilisent des termes comme « voler » dénaturent l'autorité à laquelle ils font appel.

      L'idée que les lois décident de ce qui est juste et de ce qui est mal est en général fausse. Les lois sont une tentative d'accomplir la justice : dire que les lois définissent la justice ou une éthique est prendre le problème à l'envers.


      Free Software Foundation
      • [^] # Re: "Termes prêtant à confusion, que vous devriez éviter"

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

        Fais gaffe la dernière fois que j'ai fait une remarque de ce genre on m'a accusé de faire partie du "lobby pro-piratage" :-)
      • [^] # "Droits de reproduction : le public doit avoir le dernier mot"

        Posté par  . Évalué à 6.

        http://www.freescape.eu.org/eclat/3partie/Stallman3/stallman3txt.ht(...)

        Le système du copyright s'est développé en même temps que l'imprimerie. Au temps de l'imprimerie, il était pratiquement impossible à un lecteur ordinaire de reproduire un livre. Une telle reproduction nécessitait que l'on disposât d'une presse à imprimer, et en général les lecteurs n'en avaient pas une sous la main. En outre, il était absurdement coûteux de reproduire un livre de cette façon, à moins de le tirer à un grand nombre d'exemplaires - c'est pourquoi, de fait, seul un éditeur pouvait reproduire un livre sans se ruiner.

        Ainsi, en cédant aux éditeurs la liberté de reproduire les livres, le public leur a vendu une faculté qu'en réalité il ne pouvait pas mettre en pratique. Vendre une chose que l'on ne peut utiliser en échange d'une chose utile et profitable est toujours une bonne affaire. C'est pourquoi le droit de reproduction n'était pas contesté à l'époque de l'imprimerie, précisément parce qu'il n'entraînait aucune restriction des possibilités d'action du grand public. [...]


        Richard Stallman


        Voilà, ça se fait pas de citer les classiques ailleurs qu'à l'Eglise et au parti, je le sais bien, mais je voulais juste rappeler que le débat sur la légitimité ou non des comportements massifs de partage d'information copyrightée sur le net a toute sa place sur Linuxfr, aussi difficile soit-il. C'est pénible d'entendre toujours ici les mêmes arguments de part et d'autre du genre "le piratage c'est pas gentil" ou "les CDs c'est trop cher, ce qui me donne le droit de pirater ou "la RIAA attaque, ils sont dans leur droit, mais c'est pas bien y'a d'l'abus" ou "si on ne bloque pas le piratage, il n'y aura plus personne pour faire de la musique"...

        On pourrait prendre de la hauteur, en profiter pour imaginer à court, moyen et long terme, en idéaliste pragmatique...
    • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

      Posté par  . Évalué à 1.

      Je comprends pas les votes négatifs pour ce commentaire, perso je le trouve interessant.

      Il faut se pauser des questions sur cette procédure du RIAA. Est-elle légitime ou non ? je pense dans un premier temps que le piratage n'a jamais fait baisser les ventes de CD, je pense au contraire que l'échange de fichier peut contribuer à faire connaitre des artistes : il n'y a rien de mieux comme statégie virale.

      Par contre, je ne comprends pas cette idée que l'on trouve ici : "j'ai pas le droit de pirater, c'est une atteinte à mes libertés" - Je caricature -. Le piratage, les utilisateurs du libre devraient en être très sensibilisés, est une atteinte aux droits d'auteurs avant toute chose. Je me révolte lorsqu'une organisation plus ou moins officielle s'attaque au P2P. Mais réclamer que des utilisateurs gardent pour eux leurs MP3 ou leurs DIVX est légitime ou alors qu'on m'explique l'utilité de partager afin que de permettre à d'autres internautes de télécharger sans payer.

      Maintenant, faire comprendre aux artistes qu'ils devraient utiliser le système plutôt que de le combattre les yeux fermés. Leur expliquer que la SACEM n'est pas une fin en soi. je trouve cela bien plus interessant que de crier à l'agression à chaque procédure judicière.
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

        «Par contre, je ne comprends pas cette idée que l'on trouve ici : "j'ai pas le droit de pirater, c'est une atteinte à mes libertés"»

        Je ne crois pas que ce soit l'opinion majoritaire par ici. Ce que je vois plutôt, c'est des remarques sur les atteintes à nos libertés causées par la lutte contre le piratage. Ce qui n'est pas tout à fait pareil. La lutte contre le piratage a des "effets secondaires" assez important sur monsieur tout le monde.
        • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

          Posté par  . Évalué à 2.

          J'avais en effet relevé cette notion. Mais dans le cas présent, quelle est l'atteinte. La personne installe Kazaa, l'ouvre à tous le monde. On peut faire alors une analogie avec une maison ou il est écrit en gros sur l'entrée (porte ouverte) : "C'est la fête chez moi ce soir, venez tous". J'ai l'impression que la procédure judicière est ici la concéquence d'une constatation. J'ai trouvé quelque chose par hazard (Bon, je pousse un peu), et donc je fais constater par un huissier. Il en résulte une plainte contre X en fournissant les adresses IP à la justice.
          Il n'y a pas grand chose d'illégale ici.

          Bien sur je considère le cas présent uniquement, il y a bien sur de nombreux exemples moins clean.
  • # 261 utilisateurs?

    Posté par  . Évalué à 2.

    Bonjour!

    Certains diront que j'ai rien compris mais: 261 utilisateurs "arrêtés" sur heu attendez je vérifie ah oui quand même quelques millions d'utilisateurs connectés en ce moment même ne serait-ce qu'à kazaa .. Ca sent le coup médiatique à la con, le "je frappe une fourmillière du bout du doigt, au hasard, histoire de.". non?

    Tout ca ne me semble pas très sérieux, et ca continuera encore longtemps, il y aura *toujours* que ca soit lié au P2P ou non "200 utilisateurs" qui trinqueront pour les quelques millions d'autres fautifs.

    Sinon, combien de windowsiens arrêtés pour détention illégale d'une copie d'Adobe Photoshop ? Microsoft Office ? Plus drole encore: Microsoft Windows ? 200 ?

    Bien a vous

    Plagiats.
    • [^] # Re: 261 utilisateurs?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Sinon, combien de windowsiens arrêtés pour détention illégale d'une copie d'Adobe Photoshop ? Microsoft Office ? Plus drole encore: Microsoft Windows ? 200 ?

      Je sais pas, mais à mon avis beaucoup, car je connais très peu de gens qui n'ont jamais piraté un logiciel.

      Ce qui m'énerve, c'est qu'on ne fait pas la différence entre un voleur de poules et de vraies organisations de pirates...

      My 2 cents
      • [^] # Re: 261 utilisateurs?

        Posté par  . Évalué à 1.

        euh oui, y a peut etre un amalgame qui est fait, mais meme un voleur de poules doit etre puni
        • [^] # Re: 261 utilisateurs?

          Posté par  . Évalué à 1.

          Ben oui, mais on observe justement que les voleurs de poules sont punis, mais pas les organisations de pirates comme Microsoft et compagnie.
          • [^] # Re: 261 utilisateurs?

            Posté par  . Évalué à 1.

            euh.. j aime pas du tout microsoft, mais pirate ??
            • [^] # Re: 261 utilisateurs?

              Posté par  . Évalué à 2.

              Je dirais plutôt corsaire, ou non, rançonneur
              • [^] # Re: 261 utilisateurs?

                Posté par  . Évalué à 2.

                Non, un corsaire travaille pour le compte de quelqu'un d'autre. Microsoft travaille pour son propre compte.
                Et le rançonnage est, entre autres, une activité de pirates.
                Microsoft est une organisation de pirates. D'un point de vue moral et vu la position dominante qu'ils ont sur le marché, ils se comportent comme des pirates.
                • [^] # Re: 261 utilisateurs?

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Non, un corsaire travaille pour le compte de quelqu'un d'autre. Microsoft travaille pour son propre compte.

                  On appelle ça des flibustiers.
  • # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

    Posté par  . Évalué à 1.

    Ce qui est dommage dans cette histoire, c'est de ne pas entendre l'avis des artistes.

    Certains se sont manisfestés contre le mp3, c'étaient d'ailleurs en général ceux qui critiquait le systèle et la société d'aujourd'hui.... Mais ce serait intéressant d'avoir un vrai sondage auprès des artistes. Les vrais artistes (ceux qui font cela par passion ) sont-ils contre l'échange de musique ?

    Que pensent les vrais artistes de leur maison de disque et de l'argent qui circule dans l'industrie du disque ? Sur un cd à 18 Euros, combien réellement pour l'artiste, pour le distribution pour le magasin, pour la maison de disque et pour le fabricant ?

    voici mon avis sur le découpage :
    => 18 Euros TTC = 15 Euros HT
    => Sur 15 Euros, le distributeur (Fnac par exemple) se fait 40 à 50% de marge.
    => Sur les environ 9 euros restants, la maison de disque se fait la même marge.
    => Sur les 5 Euros restants, on enlève les frais de fabrication d'environ 2 Euros (en étant très large).
    => Reste 3 Euros : à mon avis, tout ne va pas à l'artiste.
    => En bref, si l'artiste touche 2 Euros par cd vendus, c'est vraiment le maximum.

    L'éventuelle baisse de ventes dû aux mp3 (ce qui n'est d'ailleurs pas prouvé, et certains articles tendent à dire le contraire) ferait-elle plus de mal aux artistes ou aux maisons de disque proprement dite ?

    C'est sûr : si baisse de ventes, baisse de budget pour les maisons de disque, et du quoi, moins de cocaine à se mettre dans le pif...

    De toute façon, ce qu'ils perdent d'un côté, ils le rammassent de l'autre : l'expansion du mp3 a permis l'arrivé des lecteurs de mp3 qui se vendent très bien et à prix d'or.

    Conclusion : comme c'est toujours ceux qui gagnent beaucoup d'argent sur le dos des autres et qui n'ont aucun talent qui viennent se plaindre, cela explique le tapage de la RIAA et le silence des artistes, les premiers étant pour le remplissage des caisses, les deuxièmes pour l'accès à la musique au plus grand nombre. (mis à part quelques crétins rappeurs)
    • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

      Posté par  . Évalué à 2.

      J'ai bien peur que les artistes ne suivent pas le mouvement. J'en connais plusieurs et j'ai beaucoup de mal à m'expliquer certaine pratique. Je connais par exemple 4 groupes (style et notorité différents). 3 sur les 4 sont SACEM, ils ne savaient même pas que les morceaux qu'ils ont diffusé sur plusieurs sites amateurs (les leurs) sont illégaux. Ils tombent de haut lorsque je leur explique que la SACEM peut réclamer des droits sur les morceaux qu'ils ont écrit avant leur inscription. Mais c'est pas grave, ils préfèrent s'incrire... Qd bien même aucun d'entre eux n'a jamais touché le moindre euro pour leurs droits d'auteur.

      Et si je leur demande s'ils veulent continuer en indé ou signer dans une grosse "maison", c'est 4/4 qui répondent positivement à la deuxième solution.
    • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

      Posté par  . Évalué à 5.

      L'UFC - Que Choisir donnait récemment le découpage typique du prix HT d'un CD (sans vouloir être désobligeant, je pense que c'est plus étayé que ton hypothèse, donc je me permets de le citer ici). Nous avons donc:
      - 52 % pour la maison de disque ;
      - 22 % pour le distributeur (c.-à-d. le vendeur) ;
      - 19 % de redevance versée à l'interprète ;
      - et 7 % de droits d'auteurs (pour le parolier et/ou le compositeur).

      La part de la maison de disque se sous-découperait ensuite ainsi:
      - 3% pour les frais d'enregistrement ;
      - 11 % pour la fabrication du disque ;
      - 16 % pour la promotion ;
      - 13 % de frais généraux ;
      - et 9% de marge d'exploitation.

      Je pense que c'est important de le noter, l'UFC - Que choisir précise que «de nombreux artistes contestent les 19% annoncés par le Snep, affirmant qu'il s'agit d'un taux versé à des vedettes confirmées.»

      Pour l'article : http://www.quechoisir.org/Position.jsp(...) , puis cliquer sur «le verrouillage des CD sanctionné par la Justice» puis sur «musique : voilà pourquoi votre CD est muet.»
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à 1.

        Merci pour toutes ces précisions très instructives.

        On remarque, de toute façon, que ce sont les maisons de disque qui se gavent le plus. CQFD !

        D'un côté, je ne suis pas mécontent de mon découpage, j'avais estimé la part de l'artiste à 2 Euros. Dans l'article, il annonce 19 %, donc 19% x 15 Euros HT = 2.85 Euros, pour des vedettes confirmées, donc 2 Euros et moins pour les autres.
        • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

          > On remarque, de toute façon, que ce sont les maisons de disque qui se
          > gavent le plus. CQFD !

          C'est marrant ce n'est pas ma lecture.


          Marge des maisons de disque 9%
          Rémunération des interprètes 19%
          Droits d'auteurs 7%

          Même si le chiffre de 19% n'est pas commun pour un petit ou moyen artiste, je doute que 7+19 soit inférieur à 9.



          Sans compter que la diffusion du disque est une chaine. On passe des compositeurs, aux interprètes, aux maisons de disques, aux vendeurs. À chaque étape l'oeuvre à un cout (et un prix plus important).

          Les pourcentages donnés peuvent induire en erreur car ils agissent tous sur le prix du produit fini. Si on prend en compte ce que chacun gagne par rapport au cout du produit qu'il livre, proportionnellement l'artiste gagne une très grosse part.

          Attention, je ne dis pas que les artistes gagnent une part démeusurée ou que la part des maisons de disque est normale, je me contente d'expliciter des faits. Et dans les faits sortir de ces chiffres que ce sont les maisons de disque qui se gavent le plus c'est un mensonge flagrant (sauf si tu considères qu'on peut se gaver avec des frais)
          • [^] # n'importe quoi

            Posté par  . Évalué à 1.

            Et dans les faits sortir de ces chiffres que ce sont les maisons de disque qui se gavent le plus c'est un mensonge flagrant (sauf si tu considères qu'on peut se gaver avec des frais)

            Hein ?? Parce que les 7 à 19% des artistes ne servent pas à rembourser des frais, peut-être ? La rémunération des artistes leur sert, pour la plupart, à manger, boire, dormir et entretenir leur équipement. Il s'agit donc de frais au même titre que le salaire des employés de la maison de disque. Tu vas nous faire croire que les droits d'auteur finissent en majorité sous forme d'un gros tas d'or et de voyages luxueux aux Caraïbes ?
          • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

            Posté par  . Évalué à 2.

            Dans les 52%, AMHA, il y a :
            - des loyers énormes de locaux prestigieux,
            - des hotels de luxe pour les déplacements,
            - des restaurants 4 étoiles pour les repas d'affaire,
            - des voitures de fonctions,
            - des salaires élevés avec primes & stock options,
            - des prix 20% au dessus du marché pour des prestations de société filiales de cette maison de disque (example : studios ou agence de promotion).

            La part des avantages (et des marges cachées) est d'après moi notable pour les maisons de disque.

            NB : je ne suis pas dans l'industrie du disque mais dans une insdustrie comparable, j'ai une petite idée des pratiques.
    • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

      Posté par  . Évalué à 1.

      Si j'ai bonne mémoire le pressage d'un CD coûte entre 50¢ et 1€, et c'est à peu près ce que gagne aussi l'artiste (et c'est la même en bande dessinée, et certainement aussi dans les autres domaines). Tout le reste c'est : la maison d'édition et les distributeurs... vous aussi vous trouvez ça anormal ?

      Vive les maisons indépendantes et les artistes auto-produits...

      En même temps, il y a eu toute une série d'articles très intéressants sur Libé ces derniers jours quand au « piratage » mais qui montrait très bien une chose : pas vraiment de nouveau style de musique (la techno et le rap c passé), mais surtout, avec l'arrivé du DVD, qui crèe une révolution autour de la vidéo, tout comme le CD l'avait fait pour la musique, les gens ont grandement tendance à partager leur argent : résultat ben c logique qu'il y ait moins de ventes de CD...
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à -1.

        Juste pour pinailler :
        entre 50¢ et 1?
        Le symbole ¢ est le symbole du cent de dollar US. En France tout du moins nous n'avons pas de symbole pour désigner les centimes d'euro.
        (cf. http://www.euro.gouv.fr/faq/nouveau/ques-rep/inf5-1.htm(...) ).
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

        > Tout le reste c'est : la maison d'édition et les distributeurs... vous aussi vous trouvez ça anormal ?

        Pas forcément, mais "tout le reste" n'est pas du gain. Comme explicité plus haut le "gain" de la maison de disque c'est 9%, celui de l'interprète c'est 19% (ou probablement moins pour beaucoup, mais ca reste visiblement au dessus des 9 de la maison de disque).

        Si on compte que les risques et couts supportés par la maison de disque sont énormément plus importants que ceux de l'artiste (visiblement rien que le cout est à plus de 40% du prix du cd), ca n'est pas si énorme.

        > Vive les maisons indépendantes et les artistes auto-produits...

        Qui au final sont dans les même prix pour les même gains pour les artistes (il y a les 9% de la maison de disque en moins mais les plus petites échelles entrainent des couts plus importants)
        • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

          Posté par  . Évalué à 1.

          Comme explicité plus haut le "gain" de la maison de disque c'est 9%, celui de l'interprète c'est 19% (ou probablement moins pour beaucoup, mais ca reste visiblement au dessus des 9 de la maison de disque).

          Pourquoi "visiblement au-dessus" ? Tu as des chiffres sérieux à donner ou tu te contentes de spéculer en l'air ?

          Si on compte que les risques et couts supportés par la maison de disque sont énormément plus importants que ceux de l'artiste

          C'est vrai que la possibilité pour l'artiste de se retrouver à la rue n'est pas du tout importante, par rapport au très hypothétique « manque à gagner » d'une grosse entreprise à qui il suffira de demander de l'argent à la bourse / aux banquiers / à l'Etat (« hop, une nouvelle taxe, c'est pour aider la culture ! »).
          • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            > Pourquoi "visiblement au-dessus" ? Tu as des chiffres sérieux à donner ou tu
            > te contentes de spéculer en l'air ?

            Je me contente d'utiliser mon bon sens (et donc je peux me tromper). Si on annonce publiquement un chiffre à 19% il est clair que ce n'est pas une constante et que certains sont en dessous et d'autres en dessus.

            Si ils donnent un chiffre trop haut ils risquent d'avoir des réclamation des grands (comprendre "qui vend bien") artistes qui ne sont pas à ce tarifs. 19% ce ne peut pas être leur maximum.

            Si ils donnent un chiffre trop bas ils sont moins valorisés. 19% doit logiquement être une moyenne assez haute (c'est confirmé par un commentaire plus haut).

            Mais il me parait peu réaliste de donner un 19% si un nombre significatif d'artistes est à moins de la moitié. Évidement je peux me tromper, mais tu n'as pas plus d'éléments que moi pour affirmer le contraire.

            > C'est vrai que la possibilité pour l'artiste de se retrouver à la rue n'est pas du tout importante

            Bien sur que si.
            Mais la part apportée par l'artiste dans l'oeuvre est tout de même moins importante que celle gérée par la maison de disque (qui gère aussi l'accompagnement, le preneur de son, la secrétaire, le ... très facilement plus d'une trentaine de personnes qui interviennent sur le disque). Je ne dis pas que la part de l'artiste n'est pas importante, mais elle l'est clairement moins que celle de la maison de disque.
            Et là ce n'est pas spéculation puisque c'est une déduction directe des chiffres (les "couts" de la maison de disque représentant le double du gain de l'artiste, les couts et engagements de la maison de disque sont mathématiquement forcément supérieurs à ceux de l'artiste).
  • # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Ca va surtout donner de l'eau au moulin Palladium de Microsoft et les système TCPA en général (y compris pour GNU/Linux ;)

    https://linuxfr.org/index.php?file=recherche.html&recherche=pall(...)

    https://linuxfr.org/index.php?file=recherche.html&recherche=tcpa(...)

    En toile de fond, la grande question de savoir comment vivre "ensemble"(?)...
  • # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

    Posté par  . Évalué à 2.

    Elle pourrait aussi simplement mettre la question des droits numériques sur le tapis et forcer le public à réclamer une décision politique pour se mettre à l'abri de ce genre de poursuite au motif que l'échange de fichiers entre particuliers serait un droit légitime.

    Hu hu hu...
    Une décision politique prise par le gouvernement américain actuel pour que l'échange de fichiers entre particuliers soit un droit légitime?

    C'est de la naïveté proche de la connerie pure et simple ça...

    Déjà que le DMCA (avec de vrai morceaux de lobby RIAA/MPAA inside) a été transposé (du traité de l'OMPI) par le gvt Clinton...
    Vous croyez vraiment que le gvt Bush peut faire voter une loi comme ça?! Contre l'interêt du 2ème plus gros lobby US après le lobby pétrolier?!

    Il n'est pas nécessaire d'avoir un maîtrise de science-po pour voir dans quelle sens irait une loi sur le p2p prise aujourd'hui.
  • # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

    Posté par  . Évalué à 6.

    Pour clarifier, si la distribution massive d'œuvres dont on ne dispose pas
    les droits est prohibée, sans l'accord des ayant droits.
    L'utilisation, la copie est permise sans aucun problème. C'est bien la
    diffusion qui est interdite, par la réception ! Ainsi si un radio ne paye
    pas les droits, ce n'est pas celui qui écoute la radio qui est en default
    !
    Un exemple, si vous louer un CD à la médiathèque (en Belgique
    il existe des dérogations à la lois pour permettre la diffision
    d'œuvre sans devoir payer de droits pour les mediatheques officile), vous
    pouvez le copier et LE GARDER même si vous rendre l'original. C'est d'ailleurs
    très clair dans la note d'information que la sabam diffuse sur son site.
    Dans cette note d'information " Le droit d'auteur sous la loupe " il
    est clairement dit :
    "
    Emprunter un CD et en faire une copie pour soi, c'est légal. Copier
    un CD et le revendre, c'est illégal. C'est du piratage "
    A part l'usage du mot piratage, cela me parait cohérents.
    Un peu plus bas dans cette 5eme page l'ont peur lire :

    ON PEUT :


    • Copier un CD ou une vidéo à la maison et les garder pour soi.


    ON NE PEUT PAS :

    • Vendre un CD ou une VHS copiés

    • Acheter un CD copié (bientôt un DVD)

    • Copier un CD sur un site Internet qui ne paie pas les droits d'auteur.
      ( Comment le savoir ? )

    • Laisser les internautes copier les titres qu'on a sur son ordinateur.

    • Enregistrer un concert même pour son usage personnel.


    Voici le lien de ce document :

    http://www.sabam.be/website/data/content_files/Divers%20(FR(...))/sabamfr.pdf

    L'url contien un espace --> www.sabam.be/website/data/content_files/Divers%20(FR)/sabamfr.pdf


    .
    La sabam est un accociation qui défend les intérêts des
    auteurs, des compositeurs et des éditeurs.
    Je parle bien sur pour la legislation belge, la legislation Française
    est surement équivalente.
    Pas facile le mise en page
    • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

      Posté par  . Évalué à 2.

      En résumé, on peut copier pour son usage propre une oeuvre que l'on a acquise par un moyen légal (achat, emprunt en médiathèque, émission radio/télé...). Le problème, c'est que la diffusion sur un réseau P2P n'est pas considéré comme un moyen de diffusion légal (on distribue sans l'accord de l'auteur), et donc la copie de fichiers est à ce moment là considéré comme du recel et/ou de la falsification.

      La loi (française tout du moins) a une réponse à la question de la copie via les réseaux P2P.

      La vraie question qu'on est en droit de se poser, c'est que les fichiers qu'on échange, ce sont des nombres, et ça reste des nombres tant qu'aucun programme/appareil n'en fasse de la musique (ou un film, ou une image). Et jusqu'à présent, les nombres ne peuvent pas être soumis au droit d'auteur/copyright (sinon je vais de ce pas déposer 0 et 1). On peut très bien imaginer un programme qui ne fera pas de la musique avec un mp3, mais l'utilisera comme source pour tracer une fractale, comme clé de chiffrement de données,... Tout dépend donc de l'appareil utilisé pour lire le fichier. Autant une oeuvre sur support analogique ne peut pas être utilisée pour autre chose que ce à quoi on s'attend (un 33 tours, à part le lire, on ne peut pas en faire grand chose, même pas un frisbee, une cassette vidéo peut éventuellement servir à caler un meuble, mais bon...), autant un fichier n'est rien d'autre qu'un nombre tant qu'il n'y a pas un appareil qui va décider de l'interpréter comme du mp3, du wav, du mpeg, ou l'exécuter. Le fait de tout stocker en tant que nombres permet d'avoir un niveau d'abstraction entre le support physique (carte perforée, disque/bande magnétique, disque optique) et l'oeuvre qui est enregistrée. C'est ce niveau d'abstraction qui permet de stocker des données numérisées sur n'importe quel support, sans perte de qualité. Mais comme tout est nombre, on peut être de mauvaise foi en prétendant que ce ne sont rien que des nombres, pas de la musique copyrightée, ou être de mauvaise foi à l'opposé, en prétendant que, bien que ce soient des nombres, la seule utilisation qu'on en fait c'est jouer de la musique, donc c'est de la musique. C'est probablement le deuxième point de vue qui prévaudra chez la plupart des gens, bien que l premier, d'un point de vue purement logique, a autant de valeur que le deuxième.

      Finalement, si j'ai 3 millions de mp3 chez moi que je n'écoute jamais, l'auteur n'est pas lésé. C'est à partir du moment où je reproduis l'oeuvre originale (c-à-d que j'écoute les mp3) que je profite du travail de l'auteur sans le rémunérer. De la même manière, faire 3 millions de copies d'un CD et les entreposer, ça ne lèse pas l'auteur ni le producteur. Mais les vendre va léser le producteur, puisque celui-ci vit de la vente du CD en tant qu'objet (et que si quelqu'un achète une copie, il ne va pas acheter un original).

      Donc l'acte de copie d'un fichier numérique ne lèse personne, donc n'a aucune raison d'être illégal. De plus, le fichier étant par essence un nombre entier très grand, il ne peut pas être soumis au droit d'auteur.

      Le problème, c'est qu'il est très difficile de faire respecter une loi disant que « vous pouvez copier, mais pas écouter », donc des raccourcis sont pris et la copie elle-même devient l'objet du délit.

      Voila les reflexions de quelques nuits passées à ne pas réussir à m'endormir :)
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à 1.

        Le download est considéré comme du recel et/ou de la falsification.

        Certain ne seront pas d'accord et couperont les cheveux en quatre. Je pense qu'il est raisonnable de dire qu'une copie de mp3 venant d'internet est un recel de contrefacon. Inutile d'argumenter pendant des heures. Le download, c'est un faux problème.

        A partir du troisième gros paragraphe, je ne pige plus rien à ton discours.
        La question n'est pas de savoir si une oeuvre est un nombre.
        La question n'est pas de savoir si on lèse quelqu'un.
        La question est juste de savoir si la copie que tu réalises est destinée à être utilisée dans un but privé ou bien dans un but public.
        • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

          Posté par  . Évalué à 1.

          J'ai jamais dit que mon discours allait être compréhensible. C'est pas pour rien que j'ai toujours eu de mauvaises notes en dissert de français ou de philo :)

          Nombre:
          Une oeuvre n'est pas un nombre, ou plutôt un nombre n'est pas une oeuvre. Dans le monde merveilleux des ordinateurs, il n'y a pas d'oeuvre tant qu'on n'a pas « joué » le fichier de manière à reproduire l'oeuvre. Je refuse de croire que la suite de 0 et de 1 sur mes CDs soient des oeuvres d'art. Ce que je voulais montrer, c'est que, d'un point de vue purement logique, il n'y a pas de contrefaçon lorsqu'on copie un fichier, parce qu'un fichier est un nombre et qu'il n'y a pas de droit d'auteur sur un nombre. La contrefaçon apparait au moment où on « joue » ce fichier, c'est à dire qu'on reproduit l'oeuvre sans en avoir eu la permission de l'auteur. C'est pourquoi je considère que partager des fichiers sur Internet (que ce soit en P2P, par FTP ou par le Web) ne peut pas, d'un point de vue purement logique, être interdit, puisque ça reviendrait à limiter l'utilisation de nombres entiers, donc des maths, de la finance, de l'éco, de la physique, de l'info... Cependant, les jusristes diront que, puisque la seule utilisation possible d'un fichier mp3 est de jouer de la musique, on assimile le fichier mp3, donc le nombre, à l'oeuvre qui sera jouée par l'appareil qui lit ce fichier.

          Léser:
          Au contraire, c'est bien là le noeud du problème de la copie privée : tant qu'elle reste marginale par rapport aux copies en vente dans le commerce (les CD de la fnac), elle ne lèse pas l'auteur. Si elle prend des proportions telles qu'elle concurrence, en terme de volume, la distribution commerciale, alors elle lèse l'auteur, puisqu'un grand nombre de personnes peut profiter du travail de l'auteur sans lui fournir son salaire. Depuis l'apparition de Napster, la distribution de musique à grande échelle par des particuliers avec des moyens réduits est possible, et les auteurs ne sont pas rémunérés (ils le sont en partie, grâce aux taxes sur les supports, mais ce système est imparfait, d'une part parce que ça passe par la SACEM, et d'autre part parce qu'on paye la même taxe sur un CD, alors que le CD peut contenir 1h de musique (cd audio) ou 10h (mp3), ce qui n'est clairement pas la même chose).
          Donc même si la copie a été effectuée dans un but privé, étant donné qu'une personne a les moyens aujoursd'hui de copier un très grande quantité de musique ou films sans se fatiguer (y'a qu'a laisser KaZaA faire tout le boulot), la copie privée commence à avoir des répercussions plus importantes que par le passé, c'est à dire que le ratio entre ceux qui jouissent du travail de l'auteur et ceux qui rémunèrent le travail de l'auteur a tendance à augmenter. D'une certaine manière, l'auteur est donc lésé par la copie, même à usage privé, à cause de cet accroissement du volume.

          Download:
          Dans un réseau P2P, il n'y a pas à proprement parler d'upload, il n'y a que du download (sauf dans les cas de « push »). De même sur les serveurs Web. On met des fichiers à la disposition de ceux qui veulent les copier. Le « délit », c'est de les laisser à la disposition de n'importe qui (comme si tu ouvrais la porte de ta maison pour que tout le monde puisse venir copier tes CD et tes DVD). La question est alors : est-ce que cette pratique est comparable à de la diffusion par ondes radio ou non ? Je dirais non, mais les juristes disent oui, parce que l'effet et les même.
          • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

            Posté par  . Évalué à 1.

            > Nombre:

            je ne te suis pas dans cette discussion. je ne vois pas où ca mène. désolé.

            > Ce que je voulais montrer, c'est qu'il n'y a pas de contrefaçon lorsqu'on copie un fichier.
            > partager des fichiers sur Internet ne peut pas être interdit.

            Tu te trompes.
            Faux implique Vrai.
            Faux implique Faux.

            > Léser:

            Si les auteurs se sentent lésés et bien interdisons leurs de s'exprimer jusqu'à ce qu'ils aient signé un papier comme quoi ils s'engagent à être heureux. Ca résoud le problème d'une manière un peu brutale.

            > l'auteur est donc lésé par la copie

            Les auteurs ne font jamais de copies privées ? Mon expérience d'auteur montre que si. C'est même indispensable à mes créations.
            Il faudrait mieux cerner le problème : la copie privée ce n'est pas QUE le mp3, les auteurs ce ne sont pas QUE des artistes musiciens.
            Je ne vais pas me planter beaucoup en disant que 80% des actifs ont le statut d'auteur en France.

            > Upload:

            Je reconnais que je fais une utilisation un peu abusive du terme. Néanmoins j'aimerai continuer de l'employer. Je n'aime pas le terme "partage" avec tout le cortège "d'amis" que ca implique. Le push est présent : Quand tu lances un client p2p, tu dis au monde :
            - HELO. C'est moi. J'existe. Je suis ici. Voilà ce que j'ai à montrer.
            Prendre place sur le réseau, c'est du push.

            C'est pas moi qui est commencé. ;)

            RIAA's enforcement efforts have never been against downloaders. They are against uploaders.
            -- Hilary Rosen
            • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

              Posté par  . Évalué à 2.

              Nombre:

              Ça ne mène pas forcément très loin. Je pense simplement qu'avec la numérisation, on s'efforce de tout ramener à des nombres, mais en même temps on s'efforce de distinguer un nombre de l'autre en disant que celui-ci est copyrighté et pas celui-là, ce qui est absurde. Selon le format de fichier que je choisis (éventuellement en créant un nouveau format ou une variante de format), je peux numériser une oeuvre de telle sorte que le fichier binaire résultant soit exactement le nombre que je veux. Par exemple, une oeuvre A peut être numérisée en tant que 123, mais aussi en tant que 132, 456, 524, 232, et toutes les combinaisons possibles de chiffres, en fonction du choix que je fais en définissant le format. Donc si je peux produire n'importe quel nombre en numérisant une oeuvre, et que le fichier, donc le nombre, est protégé par droit d'auteur, alors tous les nombres sont protégés par droit d'auteur. Ce qui est absurde.

              Comme la protection par droit d'auteur d'un fichier conduit à une absurdité, alors un fichier ne peut/doit pas être protégé par le droit d'auteur.

              Est-ce que je suis tellement nul dans ma manière d'expliquer, ou bien est-ce que je suis un génie incompris, ou quoi ? Pourquoi est-ce que ça semble si difficile à réfuter ou à accepter ?

              Léser:

              Si les auteurs se sentent lésés et bien interdisons leurs de s'exprimer jusqu'à ce qu'ils aient signé un papier comme quoi ils s'engagent à être heureux. Ca résoud le problème d'une manière un peu brutale.

              Pourquoi ne pas mettre tout le monde en prison tant qu'on y est ? Ça fera surement plaisir à RI/MPAA et Bush.

              Quant à la suite, merci de ne pas me citer hors-contexte. Si les producteurs et les auteurs ne se sentaient pas lésés (d'une manière ou d'une autre) par le phénomène du partage en masse sur Internet, ils ne râleraient probablement pas (encore qu'il y a surement des chieurs dans le tas qui râlent parce qu'ils aiment ça). Or ils râlent (clairement), donc ils se sentent lésés par le phénomène de partage en masse sur Internet.

              Upload:

              Prendre place sur le réseau, c'est du push.

              Certes, mais on ne fait qu'« uploader » un catalogue, pas les oeuvres (en supposant qu'un fichier soit assimilable à l'oeuvre).

              Le reste des opérations, c'est une copie volontaire amorcée par celui qui conservera la copie, pas par celui qui qui possède la source de la copie. Ce en quoi ce système est différent de la télé/radiodiffusion, mais semblable à une médiathèque (une source, et chacun vient l'emprunter et la copier).

              Pour être parfaitement précis, dans certains cas, il y a upload : lorsque celui qui fait la copie ne peut pas initier la connexion TCP/IP, certains systèmes utilisent du push. La plupart des copies se font cependant par download, pas par upload.


              RIAA's enforcement efforts have never been against downloaders. They are against uploaders.
              -- Hilary Rosen


              Hilary Rosen n'a qu'a apprendre l'anglais et se faire conseiller par des gens compétents.
              • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                Posté par  . Évalué à 1.

                > Pourquoi est-ce que ça semble si difficile à réfuter ou à accepter ?

                Tu te places dans un contexte purement logique.
                C'est inadapté. Le monde de la musique ne dépends pas de la raison. C'est plutôt un monde passionné.

                auteur != auteur de chanson != artiste interprète vivant qui râle.
                J'aimerai que tu précises le contexte, justement. L'auteur de ce message en a marre de voir son statut d'auteur récupéré systématiquement dans tous les discours au "profit" de quelques uns.
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        > c'est que les fichiers qu'on échange, ce sont des nombres, et ça reste des
        > nombres tant qu'aucun programme/appareil n'en fasse de la musique (ou un
        > film, ou une image). Et jusqu'à présent, les nombres ne peuvent pas être
        > soumis au droit d'auteur/copyright (sinon je vais de ce pas déposer 0 et 1).

        C'est bien l'argument le plus nul que j'ai entendu. D'ailleurs c'est la même chose avec les bouquins hein ... ce ne sont que des lettres.

        Puis la même chose avec les logiciels, que des 0 et 1. Donc je peux utiliser un logiciel GPL pour produire un binaire modifié sans distribuer mes modifications (pas de licence à respecter, ce ne sont que des 0 et 1), non ?

        > On peut très bien imaginer un programme qui ne fera pas de la musique avec
        > un mp3, mais l'utilisera comme source pour tracer une fractale, comme clé de
        > chiffrement de données

        Une "oeuvre d'art" c'est un concept assez large. Que tu "utilises" ou pas l'oeuvre, que tu le fasses d'une manière ou d'une autre, n'y change pas grand chose. Tu peux utiliser ton picasso comme table de cuisine, ca ne l'empechera pas d'exister en tant qu'oeuvre.

        > Finalement, si j'ai 3 millions de mp3 chez moi que je n'écoute jamais

        si c'est le cas faudra m'expliquer l'utilité de les télécharger.


        > De plus, le fichier étant par essence un nombre entier très grand, il ne
        > peut pas être soumis au droit d'auteur.

        Sachant que tout ce qui peut être mis sur informatique est juste un grand nombre, que tout ce qui ne le peut pas est juste une association de mollécule, que tout tableau n'est qu'une suite de couleur que .... qu'est ce que peut gérer le droit d'auteur à ton avis ?
        • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

          Posté par  . Évalué à 2.

          D'ailleurs c'est la même chose avec les bouquins hein ... ce ne sont que des lettres.

          Sauf qu'une suite de lettres organisée a une signification évidente (dans une langue donnée), alors qu'une suite de nombres, ça reste un nombre, sans signification évidente pour un humain. Si je te montre deux nombres entiers très grands, est-ce que tu pourras, sans l'aide d'un ordinateur, reconnaître lequel est un entier aléatoire et lequel est un échantillon de son/mp3/divx/binaire/jpeg/texte ascii ?

          Puis la même chose avec les logiciels, que des 0 et 1. Donc je peux utiliser un logiciel GPL pour produire un binaire modifié sans distribuer mes modifications (pas de licence à respecter, ce ne sont que des 0 et 1), non ?

          À partir du moment où quelqu'un exécute un programme modifié qui ne respecte pas les voeux de l'auteur de la source (le programme avant modification), l'auteur est lésé. De la même manière, cela ne devrait pas poser de problème de diffuser des binaires modifiés sans les sources, tant que personne n'utilise ces binaires. Personne ne sera lésé. Si je ne m'abuse, Microsoft ne s'offusque pas qu'on fasse des millions de copies de leurs applications. Ce qu'ils veulent, c'est qu'on paye une license à l'utilisation (ou éventuellement à l'installation, ce qui sous-entend que si on installe, c'est pour utiliser). La GPL fait, comme la loi sur les droits d'auteur, l'amalgame entre le produit de l'esprit, l'algorithme, l'idée du programme, et le fichier qui n'est que le contenant de ce produit de l'esprit.

          > Finalement, si j'ai 3 millions de mp3 chez moi que je n'écoute jamais
          si c'est le cas faudra m'expliquer l'utilité de les télécharger.


          Je ne peux pas. N'empêche qu'il y a des gens qui ont la « téléchargite » et qui téléchargent des tas de trucs juste pour le plaisir d'amasser ou de collectionner. J'ai rencontré une personne qui a plusieurs centaines de CDs de mp3. Il a vraiment le temps d'écouter tout ça ?

          Sachant que tout ce qui peut être mis sur informatique est juste un grand nombre, que tout ce qui ne le peut pas est juste une association de mollécule, que tout tableau n'est qu'une suite de couleur que .... qu'est ce que peut gérer le droit d'auteur à ton avis ?

          Tu as bien écrit « tout ce qui peut être mis sur informatique » (sur support numérique en fait). Tant que l'oeuvre n'est pas mise sur support numérique, elle n'est pas un nombre. La musique que j'écoute (i.e. l'ensemble de vibrations organisées de l'air) n'est pas un nombre, mais c'est bel et bien ça, l'oeuvre. De même, la transcription de partition de musique n'est pas l'oeuvre elle-même, son enregistrement sur un support (vinyl, bande magnétique, cylindre, CD) n'est pas l'oeuvre elle-même. L'oeuvre n'apparait que lorsque le support est utilisé en conjonction avec un appareil capable de restituer l'oeuvre (un lecteur de CD, un tourne-disque, un lecteur de DVD/K7, un projecteur et un écran de télé/cinéma). Un tableau, une sculpture n'ont pas besoin de support, car le support est l'oeuvre elle-même, c'est ce qui la rend si difficile à copier. Un livre en revanche n'est qu'une transcription sur papier de la pensée de l'auteur à l'aide de symboles graphiques (les lettres), mais qui ne nécessite pas d'appareil spécialisé pour la lire (hormis un cerveau et une connaissance de la lange utilisée pour écrire). Un livre est, de nos jours, facile à copier, même sans passer par une numérisation.

          Le problème, c'est qu'il n'y a pas de moyen de faire appliquer une loi disant qu'on n'a pas le droit de « jouer/reproduire » ce qui est transcrit dans un fichier numérique, donc on amalgame le contenant et le contenu et on interdit la reproduction du contenant, alors que le contenant n'est pas l'oeuvre.

          Ce qui me gène, c'est que si je parviens à fabriquer un appareil capable de jouer un morceau 1 (soumis au droit d'auteur de A) à partir d'un nombre aléatoire, tout fichier contenant n'importe quel nombre aléatoire sera soumis au droit d'auteur de A. Le problème, c'est qu'un fichier F représentant un morceau 2 (dont l'auteur est B) pourra aussi être joué dans mon appareil, qui fera entendre le morceau 1. On sera alors en face d'un problème intéressant : le fichier F peut, selon la méthode utilisée, peut être interprété soit comme 1, soit comme 2. À qui je vais payer les droits d'auteurs ? À A ou à B ? Je pense que tant que le cerveau humain est capable de reconnaître l'oeuvre fixée sur un support, il n'y a pas (trop) de problème pour définir ce qui est l'oeuvre en question. À partir du moment où il faut un interpréteur entre le support et l'oeuvre elle-même (lecteur de CD par exemple), ça devient plus difficile à gérer.
          • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            Tant que l'oeuvre n'est pas mise sur support numérique, elle n'est pas un nombre.

            Si justement c'est un nombre... par le simple fait que l'on peut la numériser...

            Douterais-tu de l'existence du nombre 232 ? moi non, tout les nombres existent, je n'ai pas besoin de les citer pour qu'ils existent...

            La musique que j'écoute (i.e. l'ensemble de vibrations organisées de l'air) n'est pas un nombre, mais c'est bel et bien ça, l'oeuvre.

            Non plus, l'oeuvre c'est l'interprétation cérébrale que tu en fais... rien d'autres... rien à voir avec les vibrations, la lumière, la couleur...
            • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

              Posté par  . Évalué à 0.

              Si justement c'est un nombre... par le simple fait que l'on peut la numériser...

              La représentation numérique de l'oeuvre n'est qu'une approximation. Une image JPEG ne sera jamais le tableau original.

              Non plus, l'oeuvre c'est l'interprétation cérébrale que tu en fais... rien d'autres... rien à voir avec les vibrations, la lumière, la couleur...

              Donc si je suis sourd, aucune oeubre musicale n'existe, si je suis aveugle, aucune oeuvre visuelle n'existe ?

              De toutes façons, si l'oeuvre est l'interprétation cérébrale de stimulis tels que la vibration de l'air ou des ondes électromagnétiques du domaine visible, une oeuvre n'est pas un nombre (contrairement à ce que tu affirmes plus haut) A fortiori, le phonogramme ou le videogramme ne sont pas des oeuvres (puisqu'on parle de « phonogramme et l'oeuvre qui y est fixée »). La loi sur la propriété intellectuelle, cependant, applique le droit d'auteur au phonogramme, ce qui est certes bien pratique, mais est abusif, à mon sens.
              • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                La représentation numérique de l'oeuvre n'est qu'une approximation.

                Etant un être fini, ce que je peux appréhender d'une oeuvre est un ensemble fini d'information, par ce fait, toute oeuvre que je peux appréhender est numérisable à mon niveau de perception et donc identique à l'oeuvre 'analogique'... donc oui toutes oeuvres, images, sons sont des nombres... La numérisation permet une precision aussi haute que tu veux tant que tu as la mémoire nécessaire pour son stockage... mais numériser quelquechose au delà du seuil de perception de nos sens n'a pas de sens....
                • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  J'admets qu'on puisse numériser n'importe quel objet (encore que je ne suis pas sûr que le principe d'incertitude de Heisenberg ne contredise pas ce fait quant la numérisation de la position des atomes les uns par rapport aux autres, mais bon, là je coupe probablement les moustaches du chat en 4), mais pour ce qui est de recréer l'oeuvre à partir de cette numérisation, c'est impossible. On sait obtenir une copie très proche (le son d'un CD est considéré comme suffisamment proche de l'original), mais pas parfaitement identique (sinon on n'aurait pas de problème pour faire de la téléportation). Ça va donc dans mon sens de dire que les représentations numériques des oeuvres que l'ont fait aujourd'hui ne sont que des approximations (dont on se satisfait, certes). Il n'y a pas de bijection entre le nombre entier stocké sur mon CD et l'oeuvre originale, tout au plus une injection.
                  • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                    Tu ne lis pas jusqu'au bout....

                    Je parle de la perception de l'oeuvre qui est finie et dont je peux seulement appréhender un certain niveau de description... c'est à ce niveau de description que "l'oeuvre est identique"...
                  • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                    le son d'un CD est considéré comme suffisamment proche de l'original), mais pas parfaitement identique (sinon on n'aurait pas de problème pour faire de la téléportation).

                    Ai-je dit qu'un cd était une copie "à l'identique"... non...

                    J'ai dit qu'il est possible de numériser la perception de l'oeuvre à un niveau de description qui ne te permet plus de faire la distinction... pour ça un cd n'est pas assez précis, vu que tu peux le différencier... donc ce n'est pas un argument...

                    Maintenant qu'est-ce que le principe d'incertitude vient foutre ici...
                    • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                      Posté par  . Évalué à 1.

                      Il vient foutre que pour numériser, il faut mesurer, et que le principe d'incertitude dit que lorsqu'on effectue la mesure, on change ce qui est mesuré (donc que la mesure n'est plus valable). Tout ceci au niveau subatomique uniquement. Si on mesure la longueur d'un cable réseau, on ne modifie pas le cable réseau.

                      Par ailleurs, je reconnais avoir mal compris ce que tu écrivais plus tôt, donc mon argument n'est pas utilisable ici.
                      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                        que lorsqu'on effectue la mesure, on change ce qui est mesuré (donc que la mesure n'est plus valable)

                        Il dit surtout que lorque tu mesures, comme tu n'obitens qu'un seul résultat au niveau macroscopique de ta mesure sub-atomique, tu as réduit ses propabilités de présences à un seul endroit... c'est le résultat de la mesure... oui la mesure est invalide car la vrai position c'est un ensemble de position superposée... la mesure détruit cette superposition... mais bon là on parle de numérisation d'un phénomèe macroscopique (la musique, une image,...)
    • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

      Posté par  . Évalué à 0.

      la distribution massive d'œuvres dont on ne dispose pas
      les droits est prohibée, sans l'accord des ayant droits.


      SUR INTERNET!!!
      Parce que si tu prends le cas de la musique et de la vie IRL,
      alors c'est le contraire. La diffusion d'oeuvre sans autorisation
      est une chose tout à fait courante. Les tévés, les radios, les bars, les taxis, les supermarchés, etc. Tout ca sans autorisation.

      Bon on paye une taxe, quand même, faut dire. C'est pas donné.

      C'est la loi Lang de 1985.

      CPI 214-1 :
      Lorsqu'un phonogramme a été publié à des fins de commerce, l'artiste-interprète et le producteur ne peuvent s'opposer :
      1° A sa communication directe dans un lieu public, dès lors qu'il n'est pas utilisé dans un spectacle ;
      2° A sa radiodiffusion, non plus qu'à la distribution par câble simultanée et intégrale de cette radiodiffusion.
      (snip)

      http://www.spre.fr/legislation.asp(...)


      C'est terrible ce que tu nous racontes sur les médiathèques là. Il faudrait les faire fermer, je pense. Trop dangereux, ces trucs. ;)
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à 1.

        Tu veux me faire croire que lorsque j'écoute de la musique à la radio ou que je regarde un film à la télé, personne n'a demandé l'autorisation de le faire ? C'est à dire que si j'étais animateur radio, je pourrais passer autant de musique que je veux sans que personne ne puisse raler ? J'en doute fort. Les oeuvres qui sont télé/radiodiffusées sont autorisées par les auteurs parce que les droits ont été payés pour ce faire. Ce que la loi, que tu as commodément tronquée, dit, c'est :

        Ces utilisations des phonogrammes publiés à des fins de commerce, quel que soit le lieu de fixation de ces phonogrammes, ouvrent droit à rémunération au profit des artistes-interprètes et des producteurs.
        Cette rémunération est versée par les personnes qui utilisent les phonogrammes publiés à des fins de commerce dans les conditions mentionnées aux 1° et 2° du présent article. Elle est assise sur les recettes de l'exploitation ou, à défaut, évaluée forfaitairement dans les cas prévus à l'article L.131-4.
        (Ceci est la suite et la fin de l'article CPI 214-1).

        J'avoue, j'ai assimilé le payement des droits à une autorisation (puisque le non-payement des droits équivaut à une interdiction), et c'etait un peu source de confusion.

        Donc tu as le droit de diffuser si tu payes le prix fixé par les ayant-droits. Si tu ne payes pas, il est bien évident que tu n'auras pas le droit de diffuser... Dans un magasin, tu as le droit de prendre si tu payes, et si tu payes, le vendeur ne peut pas refuser de vendre. Là c'est pareil : une fois que l'oeuvre a été mise en vente, les ayant-droits n'ont pas le droit de s'opposer à sa télé/radiodiffusion, tant que quelqu'un paye pour ça.
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        > SUR INTERNET!!!
        > Parce que si tu prends le cas de la musique et de la vie IRL,
        > alors c'est le contraire.

        absolument pas.

        > Les tévés, les radios

        Elles payent pour diffuser. Elles tiennent même un compte exact des minutes de diffusion pour le paiement.

        > les bars, les taxis, les supermarchés

        Ils payent aussi, ou devraient payer.
        Régulièrement des bars et salles d'attentes se prennent des amendes justement parce qu'ils laissent une TV ou radio allumée en diffusion publique. C'est consdéré comme une utilisation commerciale (pour donner de la valeur ajoutée à leur commerce) et c'est tout à fait illégal (sauf en payant les ayant droits).


        Désolé de te retirer tes illusion mais la vie réelle n'est pas plus dérégularisée qu'Internet
        • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

          Posté par  . Évalué à 1.

          <i Elles payent pour diffuser.

          Oui mais ne confondez pas rémunérations et autorisations. Ce sont deux paramètres indépendants. Si ca peut vous rassurer, je suis pour une taxe sur les downloads. Mon propos n'est pas de critiquer la rémunération.

          Exemple de non autorisation ET de non rémunération : j'imprime cette page web. c'est de la copie privée.

          Sur le plan économique, vous remarquerez qu'il n'est pas vraiment subtil de tout taxer. Un peu de taxe, un peu d'abonnement, un peu d'achat, un peu d'autorisation, ca permet de faire des dosages appréciables. La taxe ne fabrique pas de richesse.


          La vie réelle n'est pas plus dérégularisée qu'Internet

          Si. Internet est soumis à autorisation. IRL non.
          Si tu appliques le dogme internet sur IRL, tu peux fermer les radios libres, les médiathèques, les discothèques, couper les postes de radios dans les commerces.

          Pascal Nègre:
          Pour tout ce qui est Internet, on est dans un autre univers, qui est celui du droit d'autoriser, et on est capable de dealer.

          http://news.grandlink.org/01-13-2003/01-17-itw_pascal-negre.html(...)


          Au passage, j'aimerai signaler à Matthieu une autre erreur. On parle des phonogrammes exclusivement. Ca ne concerne pas les vidéogrammes. musique != film.
          - un vidéo clip sur M6 : autorisation.
          - une chanson sur NRJ : pas d'autorisation.
          - un Jingle au générique de l'Heure de Vérité : pas d'autorisation.
          • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

            Posté par  . Évalué à 1.

            J'avoue avoir fait l'amalgame entre autorisation et rémunération. Cela dit, je suppose tout de même que si on refuse de rémunérer, on n'a pas l'autorisation de diffuser, non ? Sinon, la loi serait un peu bancale...

            Quant à la distinction entre videogrammes et phonogrammes, elle existe au niveau de la loi, mais en matière d'oeuvre d'art, je ne vois pas ce qui peut les distinguer.
            • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

              Posté par  . Évalué à 1.

              > la distinction entre videogrammes et phonogrammes, elle existe au niveau de la loi.

              Parce que le législateur a eu l'intelligence d'étudier les sortes d'oeuvres de manière approfondie, de bien appréhender la manière dont elles intéragissent avec le monde et les humains, et d'adopter en conséquences des régulations spécifiques pour chacune.

              Il est certain que si on part du principe que toutes les oeuvres se réduisent à des zeros et des uns, que toutes les oeuvres se réduisent à un auteur, que toutes les oeuvres se réduisent à des tarifs, alors on n'aboutit pas à ca.

              une chanson dure 3 minutes, un film dure 3 heures. et un logiciel ?
              je cite un livre, je cite une chanson. et une photographie ?
              je refuse de voir une photo, d'executer un logiciel. et une chanson ?
              • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                Posté par  . Évalué à 1.

                À ce propos, justement : j'ai lu que l'on avait le droit de citer un livre, un texte, mais qu'il est interdit de citer une chanson, parce qu'on touche à l'intégrité de l'oeuvre. Pourquoi est-ce qu'un texte n'aurait pas le droit au respect de son intégrité ? Parce que la pratique fait que l'on cite des extraits de textes depuis la nuit des temps, mais que pour les chansons c'est moins courant, donc on s'est dépéché de l'interdire avant que ça ne devienne une pratique courante ?
                • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  On a le droit de citer une chanson. Gratuitement, c'est dingue, hein ? ;)
                  Le seul truc, c'est qu'il faut remplir des conditions.

                  CPI 122-5
                  Lorsque l'oeuvre a été divulguée, l'auteur ne peut interdire :
                  3° Sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l'auteur et la source :
                  a) Les analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'oeuvre à laquelle elles sont incorporées ;
                  http://neverland.net/bellamy/mc/cpi/cpi2_2.html(...)

                  Quelqu'un connait le nom de l'auteur du CPI 122-5, please ?
            • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

              Posté par  . Évalué à 1.

              J'avoue avoir fait l'amalgame entre autorisation et rémunération.

              En fait il y a trois régulateurs. l'autorisation, la rémunération, la déclaration.
              Pense à l'état civil, le permis de chasse, de conduire, la vignette auto, le droit de vote, la crypto, les fichiers nominatifs, les raves, le port d'arme, le droit de réponse, etc.
              Ces trois régulateurs sont indépendants.

              Cela dit, je suppose tout de même que si on refuse de rémunérer, on n'a pas l'autorisation de diffuser, non ? Sinon, la loi serait un peu bancale...

              Têtu comme une bourrique. ;)
              Tu persistes à faire un lien entre deux des régulateurs.
              Tu imagines qu'il y a un commerce des "droits", des "révocations".
              Tu fabriques des problèmes qui n'existent pas.
              Conclusion : la loi est mal faite, je suis malheureux, il faut me la changer.

              Well.
              Je ne suis pas soumis à l'autorisation de diffuser. Je diffuse mais sans payer.
              Je vais avoir un contrôle, un avertissement, une amende, un blâme, une interdiction d'exercer le métier, des peines d'intérêt général, un retrait de mes droits civiques, des saisies, des huissiers, et finalement Sarko me piquera mon scooter.
              A aucun moment, on ne m'a retiré mon droit de diffuser.

              Ce droit ne s'achète pas, il ne se vends pas. On appelle ca une licence légale.
  • # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

    Posté par  . Évalué à 2.

    Sans apporter de commentaire au débat, je voudrait juste faire remarquer aux modéros qu'il faudrait peut être qu'ils fassent un peu leur travail correctement car cette dépèche frise la désinformation !!!

    En effet, on peut y lire : "sur le thème 'la RIAA combat l'idée d'un internet libre'", alors que l'article du NY Times est très clairement "sur le thème 'la RIAA combat l'idée d'un internet gratuit'".

    Je pense que sur LinuxFR tout le monde est assez sensible à la différence entre libre et gratuit, non ?
    • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Je pense que sur LinuxFR tout le monde est assez sensible à la différence entre libre et gratuit, non ?

      Oui, mais les anglophones ne font pas cette distinction : il n'ont qu'un seul mot !
      • [^] # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

        Posté par  . Évalué à 1.

        Pas tout à fait. Libre = Open, Gratuit = Free très souvent.

        De plus, il suffit de lire l'article (et de ne pas se limiter à se faire une opinion simplement en lisant le gros titre comme ont l'aire de faire 90% des lecteurs de ce site) pour voir que ça ne parle *que* d'argent, et pas du tout de liberté.
  • # 261

    Posté par  . Évalué à 1.

    Les 261, ile les ont tiré au sort (sur plusieurs millions...) ?
    Les jeux de hazard où personne ne veut gagner!
    • [^] # Re: 261

      Posté par  . Évalué à 1.

      Moi aussi ce chiffre m'a surpris, même en ne se limitant qu'a de très gros consommateurs c'est vraiment très peu ..
      Alors ?
      • [^] # Re: 261

        Posté par  . Évalué à 1.

        Je pense que c'est totalement aléatoire ... Ou alors ils ont choisi les internautes ayant moins de 12 ans ... Influençables à cet âge !!!
  • # Re: La RIAA attaque 261 utilisateurs de réseaux P2P

    Posté par  . Évalué à 1.

    Je trouve ces débats sur la copie et les lois un peu stérile, dans le sens ou :
    1) on a pas les moyens de faire respecter les lois : si on enfermait toutes les personnes qui ont copié quelque chose on changerait la planete en immense prison (qui n'a jamais photocopié quelque chose, gravé un CD ou enregistré la radio ?)
    2) On a techniquement aucun moyen d'empecher les copies. Au mieux, on trouvera un truc qui empeche la copie pendant un mois, et un mois après il y aura quelques milliards de "piratins" qui auront trouvé et distribué un moyen de contourner le pb.
    3) si seulement les "petits" artistes gagnaient de l'argent sur la vente de leurs oeuvres, ca ce saurait. Si ce sont les grosses boites de prod' qui font la guerre a la copie, c'est parce que ce sont eux qui y perdent, et non les artistes. (a part les gros artistes plein de pognons genre johnny ou goldman). Les petits artistes, eux, ont tout a gagner a etre diffusé meme gratuitement, au moins on les connait et on va a leurs concerts.

    et de toute facon a mon humble avis les seuls vrais artistes ce sont ceux qui ne vivent pas de leur art. (Cette remarque n'engage que moi, c'est mon avis personnel)

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