Roberto Di Cosmo et Ralf Treinen sont tout deux professeurs de l'Université Paris Diderot et participent au projet de recherche européen MANCOOSI, dédié à la gestion des systèmes logiciels complexes que sont les distributions de logiciel libre. Dans cette conférence, destinée à la fois au grand public et à la communauté du libre, sera exposé le fruit de leurs réflexions sur le logiciel libre et sur les nouveaux défis pour la recherche scientifique en informatique posés par son mode de développement et déploiement radicalement différent de celui du logiciel propriétaire.
Si vous connaissez des enseignants de lycée, proposez-leur d'inscrire leur classe à cette conférence. C'est une excellente occasion de mêler la découverte de travaux scientifiques vulgarisés à celle du logiciel libre !
# Site en ligne à partir de lundi.
Posté par Yurug . Évalué à 2.
# Quel dommage
Posté par Olivier LEMAIRE (site web personnel) . Évalué à 3.
Quand je pense que je travaille pour un grand institut de recherche public et que 95% des postes utilisateurs sont sous Windows, que les logiciels utilisés sont des logiciels proprios (Cadence, Matlab, Labview, suite M$ office pour ne citer que ceux avec lesquels on me les casse le plus) ca me désole. Le pire dans cette histoire c'est que lorsque je montre que je peux faire pareil et/ou mieux avec du libre, on me dit que j'utilise des logiciels du pauvre...
Est ce que le conf sera mise en ligne ?
Les logiciels de traitement de texte sont à la rédaction ce que la 2CV est à l'automobile, une vieille voiture dont on se souvient avec nostalgie mais technologiquement dépassée
[^] # Re: Quel dommage
Posté par Nonolapéro . Évalué à 3.
http://www.projet-plume.org/files/PRaybaut.pdf
Le résumé c'est :
« Au sein du centre de recherche du CEA/DAM Île-de-France, de nombreux laboratoires ont adoptés le langage Python pour le calcul scientifique. Si certains l'ont choisi pour l'interfaçage de codes de calcul, la majorité l'utilise pour du calcul interactif ou pour le développement de logiciels de traitement du signal ou de l'image, bien souvent en remplacement de logiciels commerciaux tels que MATLAB ou IDL. Nous montrerons ici un exemple de migration réussie de MATLAB vers Python qui résulte d'un travail entrepris courant 2009 dans un de ces laboratoires.
Tout d'abord, nous verrons que Python nous a permis de réaliser des bibliothèques efficaces pour la gestion de jeux de paramètres (saisie via des interfaces graphiques générées automatiquement) et la visualisation de signaux et d'images dans nos logiciels de traitement. Ensuite, nous présenterons un exemple de logiciel d'acquisition, de visualisation et de traitement de données avant et après sa migration de MATLAB vers Python : cela soulignera de manière spectaculaire les avantages de ce dernier. Enfin, nous verrons qu'il est possible de retrouver un environnement de développement interactif aussi efficace que celui de MATLAB grâce à Spyder. »
[^] # Re: Quel dommage
Posté par ze_lionix (site web personnel) . Évalué à 3.
A l'heure de la crise, de politique de coupe budgétaire, de réduction des coûts, comment peut on sortir une telle idiotie que "logiciels du pauvre" ?
Juste un truc tout simple : on vire M$ Office, et avec le fric qu'on a économisé on peux conserver ou créer des postes, prendre du vacataire, augmenter les thésards ou le budget de fonctionnement des labo !
Et après ça va pleurer qu'il y a pas de sous pour acheter un voltmètre / ampèremètre interfacé en IEEE, alors qu'on gaspille à coté.... Y a des baffes qui se perdent..... Comment tu fais pour garder ton calme ?
</coupdegueule>
Fuse : j'en Use et Abuse !
[^] # Re: Quel dommage
Posté par scand1sk (site web personnel) . Évalué à 1.
[^] # Re: Quel dommage
Posté par Olivier LEMAIRE (site web personnel) . Évalué à 2.
tu as effectivement raison, j'ai eu le choix de mon OS et effectivement, d'un labo à l'autre ca change...
Mais quand même, payer des licences IDL, par exemple, alors que la même chose peut être faite, par exemple, en python ca fait vraiment c****. Et si les librairies/toolbox n'existent pas, on pourrait les créer... Un investissement à long terme pour se libérer une bonne fois pour toute des softs propriétaires. J'enfonce une porte ouverte mais on sait ce qu'il y a dans les bibliothèques scipy et numpy, c'est pas certain pour les biblios IDL...
L'emploi va mal mes amis, on ne peut pas embaucher !
Les logiciels de traitement de texte sont à la rédaction ce que la 2CV est à l'automobile, une vieille voiture dont on se souvient avec nostalgie mais technologiquement dépassée
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