Qui a volé le PC de Linus ?

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
Étiquettes :
0
16
nov.
1999
Commercial

Premier jour du COMDEX : keynote animée par Linus Torvalds.
Une heure avant son intervention, le pc devant servir à la projection de
son exposé disparait.
Qu'à cela ne tienne, Linux retourne à sa chambre et fait son exposé depuis
son portable (sous Suse/WordPerfect).
Rien à voir avec le show commercial son et lumières de la veille (Microsoft
et son W2K), mais remerciement à la communauté, encouragement pour l'Open
Source, et surtout 30 minutes de questions réponses avec le publique. A la
question 'Et si Microsoft lancait sa propre distribution de Linux ?' ,
Linus réponds 'Je les encourage à le faire, tant qu'ils respectent la
licence GPL'. Rien sur les projets de Transmeta, tout sera dévoilé le 19
janvier prochain.

Le pavillon Linux : plein de logiciels de sauvegarde/restauration, preuve
de la pénétration de Linux sur le domaine des applications critiques…
Pas mal de solution de clustering aussi (TurboLinux par ex). Les trois
grands stands sont bien sur ceux de RedHat, Caldera et TurboLinux.
La place mise à la disposition des associations est quand même un peu plus
grande comparée à la Linux Expo Paris, mais moins active.
Grande présence de Slashdot , et 'cocorico', présence d'un stand Mandrake.
Laché de pingouins d'une mongolfière ce matin… En bref, un beau show à
l'américaine où tout est quand même assez clair ici : Ce n'est pas un
pseudo 'rassemblement de la communauté Linux' à la française, mais bel et
bien un Linux Business Expo, et à voir les solutions présentées et
l'approche de présentation, La révolution est bien finie, c'est maintenant
l'évolution de Linux sur la scène business aux Etats-Unis.

Suite au prochain épisode…

NdM. : cette dépêche a été initialement publiée le 16/11/1999 à 19h44, perdue lors d'une migration du site, retrouvée et remise en ligne le 1er mai 2012 (les éventuels commentaires initiaux ont été perdus).

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.