Trois candidats répondent à Adullact

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Jaimé Ragnagna.
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avr.
2007
Communauté
François Élie, le président d'Adullact (Association des Développeurs et des Utilisateurs de Logiciels Libres pour l'Administration et les Collectivités Territoriales) avait écrit aux candidats à l'élection présidentielle pour leur poser six questions concernant les logiciels libres, en leur demandant quel est leur point de vue sur enjeux du développement du logiciel libre.

Trois candidats ont répondu. Il est intéressant de comparer ces réponses à celles de candidats.fr. En particulier, la fin du texte de François Bayrou donne un éclairage plus précis sur sa position relative aux brevets sur les logiciels (maintien du statu quo face à « une compréhension de l'économie d'internet encore insuffisante », contrôle démocratique sur les offices de brevet). On pourra aussi apprécier sa citation de François Élie quand il dit "ce qui a été payé une fois n'a plus à être payé".

La réponse de Marie-George Buffet est détaillée et correspond sans surprise à ce que l'on pouvait attendre de la représentante communiste (opposition aux brevets logiciels, EUCD et mise en avant du caractère collectif de la réalisation des logiciels libres et du « mode de production et d'échange original » qu'il représente).

La réponse de Jean-Marie Le Pen est la plus courte, principalement axée sur l'indépendance nationale.

Aller plus loin

  • # Attention à ne pas trop se pencher en avant

    Posté par  . Évalué à 3.

    On pourra aussi apprécier sa citation de François Élie quand il dit "ce qui a été payé une fois n'a plus à être payé".

    Oui, ben justement ce n'est plus vraiment le cas si on doit se farcir les brevets logiciels... Car là il faut repayer à chaque fois pour quelque chose qui devrait être gratuit ("les idées sont de libre parcours").

    La réponse de Marie-George Buffet est détaillée et correspond sans surprise à ce que l'on pouvait attendre de la représentante communiste

    Oui, elle elle est entièrement dans la ligne des partisans du LL, mais elle est communiste (c'est-à-dire qu'elle n'est pas du "parti de devant" :-)) alors on s'y attendait, quoi c'est vrai, elle nous embête à la fin celle-là à être cohérente dans son discours. C'est plus excitant de faire l'exégèse systématique de la prose des nouveaux-nés centristes :-)

    (disclaimer : je ne suis pas communiste)
    • [^] # Re: Attention à ne pas trop se pencher en avant

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Dans la réponse de Bayrou :
      Le brevet est mal adapté, par de nombreux aspects dont la durée de 20 ans n'est qu'un exemple, à la création logicielle. J'entends cependant aussi le point de vue des investisseurs qui me disent souhaiter cette protection pour investir dans des PME innovantes.


      On dirait mots pour mots une parodie de Villepin dans les guignols, à l'époque où il à cristallisé sa position sur le CPE.

      Adhérer à l'April, ça vous tente ?

      • [^] # Re: Attention à ne pas trop se pencher en avant

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        On dirait mots pour mots une parodie de Villepin dans les guignols, à l'époque où il à cristallisé sa position sur le CPE.

        Oui, c'est vrai que c'est beaucoup plus agréable quand on a droit à des discours binaire. Qui permettent de comprendre facilement qu'il y a les gentils contre les méchants.

        Pour avoir pas mal côtoyé de pro-brevets, je pense que balayer d'un revers de la main tous leurs arguments n'est pas la bonne façon d'aborder le débat.

        Mais c'est vrai que le discours nuancé d'un politique est toujours assimilé à la langue de bois. Et le discours non nuancé à du dogmatisme. Au moins, on est sûr d'avoir toujours une arme pour dégommer celui qui ne nous plaît pas.
        • [^] # Re: Attention à ne pas trop se pencher en avant

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

          Personnellement, j'aimerais qu'il prenne position, mais il ne le fait pas, en justifiant qu'on ne comprend pas suffisamment l'économie de l'immatériel (ce dernier point en lequel je suis d'accord).

          Je pense qu'il noie un peu le poisson, car la question de la brevetabilité du logiciel a beaucoup été débattue au sein de de l'assemblée européenne, et la réponse est quasiment unanime chez les représentants du peuple que sont les députés européens ! (648 votes pour le rejet et seulement 14 contre)

          Donc je pense qu'en tant que présidentiable, il devrait avoir une position plus précise à ce sujet ; pour le reste (DADVSI) il est clair que c'est plus difficile de prendre une position (c'est d'ailleurs limite démagogique, même !)

          Adhérer à l'April, ça vous tente ?

          • [^] # Re: Attention à ne pas trop se pencher en avant

            Posté par  . Évalué à 1.

            Et personnellement, je préfère un candidat qui avoue que non, il ne connaît pas le dossier plutôt qu'un autre qui se présente comme parfaitement informé, qui balance des chiffres au hasard, et qui change d'avis tous les jours suivant les arguments du jour opposés aux siens la veille.

            Là je devrais écrire "et non, je ne vais pas voter Bayrou", mais en fait, si, je vais voter Bayrou, et je compte sur Rocard pour le mettre sur la bonne voie concernant les "NTIC"
            • [^] # Re: Attention à ne pas trop se pencher en avant

              Posté par  . Évalué à 5.

              Et personnellement, je préfère un candidat qui avoue que non, il ne connaît pas le dossier

              Ce n'est pas ce que dit Bayrou. Bayrou dit qu'il y a des arguments pour et des arguments contre, bref il refuse de se mouiller.
  • # Prévisible

    Posté par  . Évalué à -1.

    Comme on pouvait s'y attendre, les réponses sont prévisibles.

    Personnellement, c'est surtout la réponse de Sarkozy à candidats.fr qui m'intéresse, étant de droite, mais intéressé par Bayrou, je pense qu'il a plutôt intérêt de se dépêcher.

    Par contre, il n'est pas étonnant que les "petits" candidats soient bien plus disponible pour répondre à ce genre que questionnaires, qui finalement sont le cadet des soucis pour 99% des Français. C'est quand même dommage, quand on sait le nombre de personnes qui entourent les gros candidats à commencer par Sarkozy.

    Peut être attendais t'il de lire les réponses des autres candidats avant ?
    • [^] # Re: Prévisible

      Posté par  . Évalué à 8.

      Moi je mesure juste le chemin parcouru depuis que j'ai installé ma première Slackware. A l'époque on était vu comme une poignée d'illuminés, aujourd'hui on est perçu comme un mouvement soutenant une alternative viable, et un modèle économique important, suffisamment en tous cas pour attirer l'attention des candidats à la présidentielle pour qu'ils se fendent de dossiers et de missives à notre attention. A part Sarkozy qui nous boude parmi les grands candidats, les 3 autres accédants potentiels à l'Elysée ont pris le temps de considérer nos attentes et d'y apporter des réponses étudiées. Quel bond!

      J'ai un peu le vertige en regardant par dessus mon épaule là...

      Mes radotages de vieille moule...
      • [^] # Re: Prévisible

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Je mesure aussi le chemin parcouru quand je pense aux difficultés rencontrées lors des premières RMLL en 2000 pour faire comprendre ce que nous voulions faire. À titre d'exemple, malgré une assez longue explication au journaliste de Sud-Ouest, nous n'avions eu qu'un entrefilet de quelques lignes en en rubrique locale dans la page relative à Talence.

        En 2000, la table ronde politique, avec Christophe Espern (eucd.info), Michel Rocard (PS), Richard Cazenave (UMP), Martine Billard (Verts), François Bayrou (UDF) et animée par François Pellegrini n'aurait pu exister que dans nos rêves.
        Voir http://linuxfr.org/2006/07/05/21065.html et http://free-electrons.com/communaute/videos/conferences/

        Les 400 visiteurs à Auch http://linuxfr.org/2007/01/28/21948.html auraient également qualifiés de délire oniriques. Pourtant ils étaient bien là et la revue de presse http://www.imaj32.fr/libresclics/index.php?page=presse montre des articles en pleine page et à la une dans les quotidiens. Six ans et demi après l'entrefilet en rubrique Talence pour les RMLL !

        Malgré tous les obstacles, le logiciel libre poursuit sa progression, lente (trop à mon goût) mais inexorable. C'est le fruit de notre travail à tous.
  • # pas plus d'éclaicissement sur les brevets et position inacceptable

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Il est intéressant de comparer ces réponses à celles de candidats.fr. En particulier, la fin du texte de François Bayrou donne un éclairage plus précis sur sa position relative aux brevets sur les logiciels (maintien du statu quo face à « une compréhension de l'économie d'internet encore insuffisante », contrôle démocratique sur les offices de brevet).


    Non rien de neuf par rapport à la réponse à candidats.fr. C'est déjà exactement ce qu'il y disait. C'est déjà bien de ne pas changer d'avis.

    C'est par contre inacceptable de ne retenir des débats au Parlement européen que le rejet de la directive conduisant au statu quo actuel. C'est en effet oublier tout le travail du Parlement européen, que lui même avait soutenu en première lecture en septembre 2003 et que ses proches (De Sarnez) ont poursuivi en juillet 2005, et qui consistait justement à préciser les bases législatives clarifiant ce qui est ou non brevetable, et permettait ainsi d'empêcher les dérives d'interprétation du droit actuel par les offices de brevets.

    Sa position sur les brevets est en tout cas anti-nomique avec le soutien affiché par François Bayrou aux logiciels libres. Il ne retient que :
    l'incompatibilité de la rémunération des brevets avec les modèles économiques du développement libre, qui se fondent sur l'absence naturelle de coût unitaire et, généralement, sur le partage de l'investissement créatif

    Alors qu'il est important de comprendre que les brevets logiciels étant par nature des droits exclusifs sur des fonctionnalités informatiques, ils entrent directement en conflit avec la liberté de créer et d'utiliser un logiciel libre mettant en œuvre ces fonctionnalités.

    Apparemment la compréhension de François Bayrou des principes du logiciel libre est encore insuffisante...
    • [^] # Re: pas plus d'éclaicissement sur les brevets et position inacceptable

      Posté par  . Évalué à 1.

      Sa position est à contre-balancer par cette remarque

      Le brevet est mal adapté, par de
      nombreux aspects dont la durée de 20 ans n'est qu'un exemple, à la création logicielle.
      J'entends cependant aussi le point de vue des investisseurs qui me disent souhaiter cette
      protection pour investir dans des PME innovantes

      Il n'a pas l'absolu conviction que les brevets logiciels soient inconciliables avec les LL et on peut supposer qu'il souhaite les exclure du champ des brevets

      le droit mondial de la propriété intellectuelle devra
      mieux répondre aux caractéristiques de l'économie immatérielle. Ces décisions futures devront
      avoir pour premier objectif de favoriser l'innovation, la liberté de création, la diversité, et devront
      donc garantir les possibilités de développement du logiciel libre.

      Portant cette position ne me parait pas tenable comme je l'explique ici.
      http://linuxfr.org/comments/822509.html#822509
      Ce qui me gène c'est cette confiance dogmatique dans le marché comme moteur de l'efficacité et de l'innovation.

      Mais il faut lui reconnaître une certaine nuance et une bonne connaissance sur ce sujet malgré tout.
      • [^] # Re: pas plus d'éclaicissement sur les brevets et position inacceptable

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.


        Il n'a pas l'absolu conviction que les brevets logiciels soient inconciliables avec les LL et on peut supposer qu'il souhaite les exclure du champ des brevets


        Oui c'est ce que je dis : sa compréhension des principes du logiciel libre est encore insuffisante.

        Mais s'il veut réellement garantir les possibilités de développement du logiciel libre, j'imagine qu'il sera assez simple de lui expliquer à nouveau...
        • [^] # Re: pas plus d'éclaicissement sur les brevets et position inacceptable

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          Je partage entièrement ton avis. François Bayrou s'est forgé son opinion sur les logiciels libres et sur DADVSI comme il nous l'a montré à Nancy, mais son parcours intellectuel sur les brevets n'est pas achevé. C'est en gros ce que je ressens dans ses réponses. Comme ce n'est pas un impulsif mais un homme prudent et réfléchi, il devrait faire le même cheminement intellectuel que nous et arriver aux mêmes conclusions.

          Une autre hypothèse serait qu'il ne veut pas attaquer de front les partisans des brevets sur les logiciels car ce sont des gens qui sont très puissants qui pourraient démolir sa campagne électorale si ils se sentaient menacés.
          En écrivant cela, je viens de trouver une façon de se débarrasser d'un gêneur : en appliquant une dernière mise à jour des machines à voter - une correction de bug en somme !

          Tiens, il parait que le ministre de l'intérieur a signé l'agrément des machines de vote sans avoir entendu l'avis de ses informaticiens. C'est vrai qu'il n'auraient pas pu dire grand chose car on leur a refusé l'accès au code source du logiciel des machines de vote. Ce n'était donc pas utile de leur demander leur avis.
          • [^] # Re: pas plus d'éclaicissement sur les brevets et position inacceptable

            Posté par  . Évalué à 5.

            Tes deux hypothèses sont valables Pierre. Je penche pour un mélange des deux. Ceci dit, comme le dit Gérald, il aurait été souhaitable que François Bayrou s'aligne sur la doctrine Rocard publiquement. Enfin moi j'aurai aimé. Cela reste ouvert visiblement beaucoup plus que son ralliement à un texte menaçant le Logiciel Libre qui est refusé par principe. Maintenant, au delà du contenu et sans prédire de l'avenir, je trouve quand même assez gonflé en pleine période électorale qu'il fasse ce qu'il a fait. Jacques Chirac avait promis qu'il interdirait les brevets logiciels. On a vu le résultat. Au moins Bayrou ne peut-il être accusé de clientélisme.

            Moi, Bayrou, j'ai l'impression qu'il nous dit : plutôt que de vous dire ce que vous voudriez entendre dans l'absolu, je vous dit juste que quoiqu'il arrive j'appliquerai le principe de précaution dans le sens du logiciel libre sur ce dossier quand il le faudra. Et si ça vous trouvez pas ça suffisant, tant pis. D'ailleurs c'est sa ligne d'action en général quand on regarde les faits : pas touche au logiciel libre, quoiqu'il en soit, mais c'est pas pour autant que j'ai pas le droit de dire ce que je veux entre deux bastons dans mon propre interêt ou parce que j'aime explorer intellectuellement tous les possibles.

            C'est malin je trouve de faire cela car dans la critique de sa position on peut facilement glisser vers le procès d'intention, le déni de réalité ou l'exigence d'alignement sur une pensée unique (qu'elle soit pertinente ou non là n'est pas le sujet). Il y a d'ailleurs une citation du professeur Robert Escarpit qui sied , je trouve, plutôt bien à un tel comportement : « La valeur inestimable de la pensée humaine, c'est son pouvoir de non-pertinence, d'imprévisibilité vraie. À la question, « de deux choses l'une », c'est le pouvoir de répondre : « la troisième ». Ce pouvoir a un nom : la liberté. ».

            Et puisque je parle de liberté, et vu certains commentaires lus ici ou là semblant considérer qu'un président de parti serait responsable des choix des élus de son groupe, je signale que les élus UDF ont une liberté *totale* de vote conformément à la Constitution française : Article 27 : « Tout mandat impératif est nul. Le droit de vote des membres du Parlement est personnel.»

            J'avoue que cela m'a parfois énervé pendant la DADVSI quand je voyais Dionis du Séjour dire en séance l'inverse de Bayrou dès qu'il avait le dos tourné et s'abstenir quand il fallait voter contre. Je ne suis par ailleurs pas naif au point de ne pas croire que cela peut parfois lui faciliter la vie. Je n'oublie pas non plus que les communistes et les verts ont tous voté en conscience dans le bon sens comme un seul homme. Mais je préfère fondamentalement cela à l'autoritarisme de Nicolas Sarkozy qui menace et le cas échéant sanctionne les élus qui osent ne pas penser comme lui et le dire publiquement.

            Je ne suis pas d'accord avec tout ce que Bayrou a dit ou fait, évidemment, je trouve regrettable qu'il ne se soit pas rallié à ses homologues européens Rocard, De Sarnez ou Morillon dans sa contribution, mais je tenais à souligner que selon moi Bayrou est un homme libre et un vrai démocrate. Pas si courant à ce niveau là.

            PS : respecter les élus ça veut pas dire donner les mêmes droits aux technocrates. Un techno ça doit faire là ou le politique lui dit de faire (cf le contrôle démocratique de l'OEB).
            • [^] # Re: pas plus d'éclaicissement sur les brevets et position inacceptable

              Posté par  . Évalué à 0.

              respecter les élus ça veut pas dire donner les mêmes droits aux technocrates. Un techno ça doit faire là ou le politique lui dit de faire (cf le contrôle démocratique de l'OEB).

              On ne peut pas être aussi catégorique.
              Un fonctionnaire garde sa responsabilité, ou alors on arrive au genre d'absurdité morale où Papon n'est qu'un exécutant dévoué qui a bien fait son travail ("un grand commis de l'Etat" dixit Raymond Barre récemment).

              Au fait, si Bayrou était plus cohérent, il pourrait aussi réclamer un contrôle démocratique sur la BCE. Ce qu'il refuse toujours (compréhensible vu que son parti et son électorat est massivement favorable au visage actuel de la construction européenne).

              C'est malin je trouve de faire cela car dans la critique de sa position on peut facilement glisser vers le procès d'intention, le déni de réalité ou l'exigence d'alignement sur une pensée unique

              On peut ainsi trouver "malin" n'importe quel procédé rhétorique visant à noyer le poisson, et repousser la prise de position à l'après-élections.
              • [^] # Re: pas plus d'éclaicissement sur les brevets et position inacceptable

                Posté par  . Évalué à 2.

                Un fonctionnaire garde sa responsabilité, ou alors on arrive au genre d'absurdité morale où Papon n'est qu'un exécutant dévoué qui a bien fait son travail ("un grand commis de l'Etat" dixit Raymond Barre récemment).

                Tu parles plutôt de qui relève de l'ordre moral - de la conscience. Je parlais de ce qui relève de l'ordre politico-juridique - de la démocratie (cf Comte-Sponville, le capitalisme est-il moral ?)

                Le principe c'est que le fonctionnaire fait tout ce que le politique lui dit jusqu'au moment où il considère que ce que lui dit le politique n'est plus acceptable pour lui sur un plan moral comme tu dis. Mais il n'en reste pas moins que au delà de la décision individuelle - du cas par cas, de la concience de chaque fonctionnaire - le principe c'est que le techno fait où le politique (comprendre les élus) lui dit de faire.

                Ce qui - en ce qui concerne l'OEB et plus largement toutes les institutions qui échappent au contrôle démocratique (OMPI, OMC, et sans doute BCE mais je ne connais pas j'avoue) - ne se vérifie pas. Bien au contraire. Et c'est de cela dont je parlais.

                On peut ainsi trouver "malin" n'importe quel procédé rhétorique visant à noyer le poisson, et repousser la prise de position à l'après-élections.

                Oui "on peut" effectivement. Ou pas. C'est d'ailleurs ça qu'est bien avec les "on peut". Chacun peut en penser ce qu'il veut. Gros malin ;-)
        • [^] # Re: pas plus d'éclaicissement sur les brevets et position inacceptable

          Posté par  . Évalué à 2.

          Je ne cherchais pas à te contredire mais juste à etayer ta remarque, car il y a ici des personnes qui croient que les 2 sont conciliables.
  • # Profession de foi

    Posté par  . Évalué à 1.

    A noter que, d'après ce que j'ai pu voir, seul François Bayrou est le seul à parler de la protection du logiciel libre dans sa profession de foi.
    • [^] # Re: Profession de foi

      Posté par  . Évalué à 3.

      On peut également noter dans la 39ème proposition de Dominique Voynet :
      Refus de la brevatibilité logicielle et promotion des logiciels libres.

      (située dans l'orientation n°12 intitulée "Constituer une VIème République")
  • # The stylo

    Posté par  . Évalué à 1.

    C'est marrant quand même la fascination qu'engendre ce personnage au sein même d'une communauté qu'on ne saurait soupconner d'adhérer a ses principes.

    et je fais partie des cliquants, j'ai lu seulement sa prose.

    Le plus decevant, y'a rien a dire, la réponse est parfaite.
    • [^] # Re: The stylo

      Posté par  . Évalué à 7.

      Grâce au logiciel libre, on peut voir Jean-Marie Le Pen applaudir le mondialisme et José Bové se pâmer d'admiration devant une création du libéralisme.
      • [^] # Re: The stylo

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        J'ai eu l'occasion de présenter les logiciels libres à des gens de toutes tendances, chaque fois, je mets en avant les arguments auxquels mes interlocuteurs sont le plus sensibles et j'en ai pour tout le monde, de l'indépendance nationale au travail collectif en passant par la réduction des déficits et la création d'emplois.
  • # L'annonce des questions sur Linuxfr

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    L'annonce "ADULLACT écrit aux candidats à l'élection présidentielle de 2007" du 20 février 2007 http://linuxfr.org/2007/02/20/22087.html a été involontairement omise dans cet article.
    Ce qui est le plus cocasse, c'est qu'elle est du même auteur et que l'auteur ne s'en souvenait plus.

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